samedi, septembre 16, 2017

Vie numérique et parentitudes....

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Pour l'instant, Miss Soleil n'est pas intéressée à une vie numérique. Elle se trouve trop jeune. Elle trouve les principes trop complexes à son goût. Elle en apprend les rouages via mes utilisations. Cela lui suffit. J'en suis ravie.

Je lui ouvre les portes de certains comptes qu'elle utilise selon ses besoins. Mon Facebook perso lui est ouvert. Elle l'utilise pour communiquer avec les personnes de son choix. Cela lui suffit pour bien faire. Tout en nous permettant de créer des voies de confiances et compréhensions.

Je lui explique tout ce que je comprend de ce monde numérique qui est nôtre. Je réponds à toutes ses questions. Ses réflexions sur le sujet sont pertinentes. Je trouve intéressant combien elle en comprend les tenants et aboutissants. Plus que certains adultes...

Elle en comprend tant que cela ne l'intéresse pas d'y participer présentement. Mais elle a déjà pensé à quel réseau elle choisira pour commencer sa vie numérique. Son choix se porte sur Instagram pour ses 13 ans. J'approuve. On verra ce qu'il en sera lorsque le temps viendra.

Elle aime l'idée de bloguer. Je sais que reprendre mes habitudes de blogue l'encouragera à retrouver le sien. Être parent, c'est montrer les chemins à suivre mais c'est aussi influencer.

Les plus grands influenceurs de ce monde sont les parents. Chaque parent possède le pouvoir d'influencer son enfant de façons considérables et puissantes. L'ignorer est aussi irresponsable qu'égoïste...



L'être parent

J'ai conscience de combien ma vie influence la sienne. Mes choix adultes façonnent son enfance. C'est une responsabilité qui me tient à coeur. Depuis sa conception.

Une responsabilité qui devient une force intérieure. Au fil des années à en pratiquer les disciplines. À en prendre toutes sortes d'habitudes, je comprends combien ma parentalité me renforce l'être en son entier.

Alors qu'elle avance en ses premiers sentiers de puberté, je comprends mieux pourquoi ce mouvement de mères imparfaites m'a toujours irritée. En ce qui me concerne, plutôt que de me déculpabiliser de ne pas être parfaite, il me tape sur le système. Profondément.

Premièrement, je ne m'attends pas à être une mère parfaite. Je suis assez adulte pour savoir que la perfection sur Terre est une illusion.

Deuxièment, j'ai l'impression que cette façon d'être transforme l'enfant à élever en une faiblesse à supporter, en un poids à tirer. Ceci agresse mes sensibilités.

Sachant que ma propre mère, bien indigne en son genre, a toujours bien pleurniché, à torts et à travers, sur combien j'étais un boulet en sa vie. Combien être monoparentale pesait sur ses jours. Combien mon enfance lui compliquait le quotidien et brimait ses libertés.

Alors qu'elle se lamentait des difficultés de m'élever, je me promettais de ne jamais faire vivre de tels émotions dénigrantes à autrui. Tout en m'élevant seule. Comme une mauvaise herbe...

En grandissant, toujours je me suis promis que si jamais je mettais au monde un enfant, jamais je n'en ferais un poids en ma vie. Je voulais croire qu'il existait d'autres façons d'être parent...


Élever un enfant est un privilège 

Alors que ma fille atteint la puberté, je me rends compte à quel point j'ai tenu cette promesse que je m'étais faite petite.

Je l'ai si bien tenue que j'ai pu découvrir toutes sortes d'horizons et de perspectives inattendues. Dont celle de comprendre combien un enfant est une force. Pour qui choisit de l'exploiter...

Un enfant à élever, c'est la possibilité de grandir en tant qu'adulte. C'est la chance d'explorer ses profondeurs humaines pour en devenir meilleur. C'est l'occasion d'aimer sans condition.

Élever un enfant, c'est façonner le futur au présent. Est-ce un travail ou un devoir? Qu'importe! C'est l'opportunité d'être un phare, un guide, un protecteur.

Lorsque j'ai mis ma fille au monde, j'ai décidé qu'elle me pousserait au meilleur de moi-même. Car je voulais le meilleur pour sa vie. Et pour lui offrir le meilleur, je devais commencer par le trouver en moi.

Ceci m'a permis de ne jamais considérer l'enfance à élever comme un poids à porter. Les efforts nécessaires pour ce faire m'ont semblé naturels à effectuer. Même lorsque je suis à bout, je prends sur moi. J'avale. La rebelle que je suis plie. Et j'en grandis!

Car je choisis d'apprécier l'opportunité qu'elle m'offre à devenir meilleure, en mon âme et mon coeur...

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