dimanche, mai 08, 2016

L'être mère en une galaxie près de chez vous...

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Ma puce dessine un coeur à la craie et mon coeur sourit. C'est elle qui me rend mère. Je suis la mère que j'aurais aimé avoir. Le fruit de mes idéaux d'enfance. J'en ai conscience. C'est un choix volontaire.

Ces derniers mois en commotion, Miss Soleil m'a quelques fois mentionné l'importance que j'avais en sa vie. J'ai aussi conscience de mon influence sur sa vie.

Tandis qu'elle m'explique ses multiples déceptions entraînées par sa commotion cérébrale (qui met sa vie en pause), je lui explique qu'il est important de s'entourer de gens inspirants. Et si parfois l'on ne trouve plus aucune inspiration en son entourage, il faut aller voir plus loin et trouver ailleurs des exemples pour s'inspirer les idées.

Elle me regarde droit dans les yeux et me dit: "Ah ben moi, c'est pas un problème car j'ai toujours ma maman!'"

Alors qu'elle perçoit l'interrogation et la surprise en mes yeux, elle m'explique que depuis qu'elle haute comme trois pommes je suis son inspiration quotidienne. Je manque un peu de défaillir. Oscillante entre l'émotion profonde et l'angoisse pure, j'inspire. Être parent n'est pas une responsabilité à prendre à la légère.

Ce qui me fascine c'est que l'inspiration est commune. Car pour elle, je vais là où je ne suis jamais allée. Je me force, je me sacrifie, je me dépasse sans compter car j'ai à coeur d'être le meilleur de moi-même afin de pouvoir lui donner le meilleur de moi-même. Poussée par sa présence en ma vie, je m'améliore et je mûris.

Je suis mère. J'accepte souvent de m'oublier complètement pour elle. Je me fous de ce que mes pairs en pensent. Ma priorité étant de lui offrir une enfance saine et équilibrée pour qu'elle puisse avoir une solide fondation intérieure lorsque viendra le temps qu'elle vole de ses propres ailes. Le temps qu'elle affronte sa vie adulte.

En ce temps là, je retrouverai ma liberté de voler comme je l'entends, comme cela me chante. Tout en continuant de veiller au grain de ses trajectoires...

Bonne fête à toutes les mères qui sacrifient des bouts de d'elles - même pour le bien-être de leur progéniture. Qui se dépassent par pur amour.

Être mère n'est-ce pas aussi se sacrifier et se dépasser pour le meilleur du futur que l'on élève?


1 commentaires:

virginie a dit…

C'est tellement en moi que ca en est évident et du coup difficile d'en parler.... Etre la, toujours, découvrir et apprendre, forcément... Tout prend de l'intérêt, de l'importance à travers eux.... Bien sûr chaque rentrée, repet, spectacle, jeu, match, competition, anniversaire, parc, déception, emotion, question .... Et pourtant au départ il y a des trucs qui n'etaient pas du tout dans la colonne des "â faire"!!!! Des toboggans aquatiques improbables au paint ball en passant plus récemment par l'organisation silencieuse de la 1ère nuit de la copine alors que nous étions partis.... Bref, si on m'avait dit..... Ma dernière â 10 ans mais le grand 20 et â la rentrée c'est mon 2e qui quittera le nid ( pour mieux le retrouver mais bon...) alors ce sont d'autres interrogations ( auxquelles les réponses viendront naturellement comme pour le reste) comment ce lien va t il évoluer? Resterons nous proches? Que partagerons nous a l'avenir? Quel regard ils auront sur leur enfance, leurs parents, leur éducation? Bref la série n'est pas prête de prendre fin! Â suivre.....