Depuis qu'elle est commotionnée et à demeure (début février), la Miss doit au moins dire "Maman" plus de cent fois par jour.
Certains jours, où je suis plus fatiguée/irritée que d'autres, la centième fois me retourne la cervelle et je respire, j'expire, je respire, j'expire, j'inspire. Et je me parle...
Je me rappelle combien je serais triste et détruite s'il n'y avait personne pour m'appeler "maman" en ma vie. Combien sa présence en ma vie l'enrichit et la grandit.
En ces temps là, la mère et la femme se chicanent un coup mais c'est toujours la mère qui gagne.
La femme retourne sagement en sa cage et la mère répond à l'enfant qui demande juste de l'attention en sa réalité pas cool de commotion cérébrale.
Par les semaines qui passent, sa condition physique s'améliore mais ses humeurs tanguent encore beaucoup avec son moral bancal.
La neuropsycho, qui la voit chaque semaine à l'IRDPQ, nous explique qu'il faut maintenant faire attention à ce que la charge émotive du vécu de son expérience présente ne ralentisse pas la progression de sa récupération. Alors je me transforme en coach de vie et GO de "club lac". Et chaque jour, l'on travaille à aller mieux...
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