lundi, juin 05, 2006

Cochonnerie

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Cochonnerie

Éh non! Ce billet ne traite pas des cochonneries auxquelles nous nous prêtons au coeur de la nuit lorsque la petite dort profondément à deux pas de notre lit. Mélodies de coeurs et de corps enflammés. En fait, ce billet traite plutôt de la maudite cochonnerie que j’ai attrapée je ne sais où et qui ralentit ma vie. Estomac barbouillé, gorge en feu, voix éraillée et zeste de fièvre, un savoureux cocktail pour profiter d’une magnifique journée…

J’aurais voulu avoir l’énergie pour parler paternité, maternité, société ou fantasme avoué, tergiversations féminines ou inspirations créatives, toutes sortes de sujets qui m’embrouillent les idées. J'ai les idées qui bouillent, les doigts qui me démangent. Je n’ai cependant que la force de ces quelques phrases qui s’échappent à l’air libre avant que je ne retourne m’allonger auprès de mon joli bébé. Bébé qui fait sa sieste matinale au creux de mes draps froissés.

Après une fin de semaine nourrie d’un samedi pluvieux et d’un dimanche superbe de soleil éclaté, le train-train de la semaine qui déraille entre deux quintes de toux. Enfin, il reste l’été qui s’installe, le vert des arbres qui bruisse sous un ciel de poudre bleutée. Je trépigne de ne pouvoir profiter de ces derniers jours de calme du lac à trois pas. Derniers jours avant que l'invasion citadine n'absorbe la quiétude de ce lieu si tranquille.

Des phrases sans queue ni tête se faufilent entre deux rayons de lumière. Une fatigue interne les rattrape, les aspire. Je me retire, silencieuse, en cette réalité qui m’avale les sens...

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