Cardio mental,

Après m’être noyée (avec bonheur) quelques heures dans « Les grandes marées » de Jacques Poulin, je continue de barboter avec Breton et ses manifestes tout en dévorant « La maison de Matriona » de Soljenitsyne, j’aime bien grignoter cette Russie rurale d’antan. Cela me donnerait presque le goût de reprendre le fil des mots qui se tissent en russe…

Ajouter d’autres phrases à la seule qui s’est tatouée en mon cerveau, fruit d’une année d’étude et d’un voyage en URSS (du temps où St-Pétersbourg était encore Leningrad), accroîtrait mon maigre savoir de cette langue aussi mélodieuse que complexe! Je me souviens avec tendresse de ce jeune garçon qui me conta fleurette une nuit durant mon aventure moscovite qui se déroula au cœur de mon insouciante adolescence…

Après ceci, je ne sais pas si j’aurais le cœur à me lancer dans une brique de Soljenitsyne (Le premier Cercle) ou si je dévierais vers Saint-Exupéry et sa « Terre de hommes ». Les jours prochains me le diront…