Mardi midi: Cela fait des jours que je vois approcher la rentrée en me disant que je dois contacter la directrice d'école.
Plus les jours passent plus la puce me presse de questions sans réponses. Mais les jours étant ce qu'ils sont, je ne suis pas au top de ma forme...
Contente je suis d'entendre la voix de la directrice lorsque je réponds au téléphone qui sonne. Autant l'expérience maîtresse fut catastrophique en cette commotion d'enfance, autant l'expérience directrice est chaleureuse et humaine. Et vu les circonstances c'est un petit exploit!
Je dois maintenant gérer cette rentrée progressive scolaire entre deux blocs opératoires, trois rendez-vous médicaux et le retour de la routine des rendez-vous à l'IRDPQ. #Fun
La bonne nouvelle est que je peux désormais faire quelques pas sans béquilles. Party!
Ça fait un mal de dragon. Mais lorsque l'on sait que la douleur ne tue pas, c'est juste un autre détail à gérer.
Je reste "pognée" à la chaise roulante pour des distances de plus de 20 mètres à la fois. Ceci dit, je suis un peu plus mobile chaque jour...
Bref, je suis pas sortie du bois et le chemin est périlleux. Heureusement que le lac fait une clairière limpide où se ressourcer l'esprit...
- Maman, j'ai rêvé à l'école. J'ai rêvé du mieux et du pire...
S'en suit donc une discussion sur ce qu'est le pire et ce qu'est le meilleur de la future rentrée en son esprit encore commotionné.
Son mieux n'est pas réaliste au présent mais son pire n'arrivera pas au futur. Je lui explique que le réel est une sorte de mélange entre le pire et le meilleur, tu shakes le tout et ça fait un smoothie de réalité.
S'en suit une décomposition totale de son esprit au réel, mi révolte, mi crise de panique qui lui fait perdre la carte.
Père et mère conjugent leurs efforts avec amour, tendresse et fermeté pour l'aider à se sortir de ce funk mental.
Une heure plus tard, je suis vidée mais on a réussi à traverser la tempête. Ouf! Elle a repris ses esprits...
Mais elle a besoin de "daddy time" qu'elle voit beaucoup moins depuis son retour au bureau. She's a daddy's girl and that's fine with me...
Alors il rate ses rendez-vous matinaux et il lui donne la priorité de sa vie à l'équilibre de son enfance.
Ensemble, ils partent au IGA pour ravitailler la cuisine où je n'ai pu mettre un pied depuis une semaine.
On a sauvé la journée de l'enfant, et la nôtre par la même occasion, mais l'homme rentrera tard du bureau ce soir. Ainsi shake le smoothie de la vie...
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