En mon spot de méditation chéri, je me régénère l'âme au soleil. J'aime tant y méditer que je suis capable de m'y forcer même si une scie électrique ou une tondeuse polluent mon audition.
Je me dis que cela ajoute une difficulté à l’exercice mais que ce n'est pas une raison pour ne pas me plier à l’exercice.
En ce coin de lac où je me suis retirée cet automne, je suis devenue méditante comme d'autres font du sport. Je m'y entraîne l'esprit avec ardeur.
Mon esprit se transforme au fil des saisons qui le médite. J'en apprécie les bénéfices et la tonicité de cervelle.
Hier, j'y ai réfugié mes quelques heures de liberté entre deux allers-retours à l'école avec la puce.
En appréciant le silence de l’après-midi et le fait qu'il n'y avait encore aucun bateau à moteur sur l'eau, j'ai médité.
Je n'y ai vu aucun bateau mais j'ai vu passer une canne avec sa couvée fraîchement arrivée. Ils se déplaçaient en un seul mouvement, cela m'a fascinée quelques minutes...
Mon plus grand défi photographique a été l'idée saugrenue d'attraper l'un de ces poissons qui jouaient à saute-mouton dans l'eau douce. J'en ai vu et entendu tant sauter que j'ai décidé d'essayer de les capturer en vol.
Je n'ai malheureusement réussi qu'à attraper un splash et quelques poissons qui se baladaient dans l'eau transparente du rivage. Assez pour m'amuser quelques minutes entre deux explorations de l'esprit méditant...
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