mercredi, avril 24, 2013
Obligation d'obéir...
À deux ans, c'était juste: "Non". À l'époque c'était presque mignon.
Mais ça c'était quand c'était encore simple. Quand la discipline prenait forme et que l'on avait mal au cœur de réprimander un comportement tannant. Puis avec le langage qui s'apprend on passe du "pourquoi" au "je veux" au "j'ai envie" et ça commence à se corser...
Ces petites phrases prennent une dimension gargantuesque quand on les entend des centaines de fois durant des mois. Des petites phrases enrobées d’innocence qui peuvent définitivement donner envie de s'arracher quelques cheveux blancs...
Passé sept ans de parentitude, la discipline ne fait plus mal au coeur. Rodée, je réprimande sans scrupule quand vient le temps de mettre des limites à l'enfance qui s'éclate. Jamais avec plaisir. Toujours avec une grimace intérieure et une petite voix qui souffle: "Pas cool la mère".
En ce moment, la phrase à la mode de chez nous est : "Est-ce que je suis obligée?"
Est-elle OBLIGÉE de se laver, de ramasser ses déchets, de ranger sa chambre, ou d'écouter on ne sait quelle autre contrainte plate inventée par les parents?
Après la énième fois, je ne peux que répondre fermement: "Yep, tout comme je suis obligée de te donner une conséquence si tu ne le fais pas!"
L'obligation d'obéir. L’obligation de sévir. Pas plus attrayant que l'on soit d'un coté ou de l'autre du miroir!
Et pourtant, c'est bien cette discipline de fond qui fait l'enfant agréable que rencontrent les gens qui la croisent et qui nous permet de l'emmener partout avec nous...
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