mardi, septembre 22, 2020

Retour à la source du blogue et Covidiots!

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Je brouillonne des idées éparses depuis quelques semaines déjà...

J'ai maintenant assez d'énergie pour retrouver un rythme d'écriture. Je décide donc de revenir à la source. Celle de ce blogue qui cumule dix sept années de vie! 

La rentrée de septembre se révèle éprouvante pour tous. En cette transition qui nous fait adopter toutes sortes de nouvelles habitudes, la fatigue emporte mes bonnes volontés. 

Alors je prends le parti de brouillonner sur mon compte Facebook perso. Je ne peux m'empêcher de confronter quelques complotistes au passage. Et ce qui devait arriver arriva! À tenir tête à un discours anti-virus, je me suis toujours flushée! Pas de quoi me choquer mais plutôt de quoi me rappeler combien ce monde numérique doit être confortable et superficiel. Ce à quoi je résiste. 

Trop tannée de voir ces gens colporter un égoïsme décomplexé sans jamais être dérangés, j'ai décidé de faire de la résistance. Trop écoeurée de ces discours sans queue ni tête sur ce malin virus, j'ai décidé de ne pas me taire. Trop fatiguée par l'arrogance de ceux qui n'ont aucun problème à être insultant envers autrui mais qui ne supportent pas d'être confrontés en leurs inepties. 

À force de se connecter en son monde numérique, est-ce -que le monde se déconnecte de la réalité humaine?


En 2020, tu inconfortes l'autre, plouf il te flushe de ses réseaux. Je l'ai bien appris en tombant trop malade et en refusant de m'en cacher. En indisposant autrui avec ma poisse de santé. Flusher l'autre est si facile de nos jours. Si lâche. Chacun se forme un petit monde numérique sans contrariété où se faire liker rend heureux? 

Est-ce sain? Est-ce réel? Est-ce que la vie ne regorge pas d'inconforts et de contrariétés que l'on doit apprendre à gérer et affronter? Mais comment apprend-t-on à gérer les contrariétés que l'on ne peut éliminer d'un clic? Comment apprenons-nous à gérer le stress et l'inconfort en un tel monde?

C'est pour éviter ce principe que j'ai décidé d'être frontale avec une ancienne connaissance d'université, fraichement éveillée! Manifestement, je reprends du poil de la bête! C'est aussi pour cela que je me force à explorer les théories des anti-masques et des Trumpistes. Même si cela met ma patience à rude épreuve. 

Cette "amie" datant de l'époque universitaire n'a jamais été autant active sur Facebook que depuis qu'elle s'est éveillée la conscience aux théories complotistes. Plutôt que de la flusher, j'ai donc décidé d'affronter le discours et de voir jusqu'où cela pouvait aller. Elle m'a d'abord conseillé de la flusher puisque mon avis ne concordait pas avec le sien, ce à quoi j'ai refusé. Est-ce la seule façon de traiter les divergences humaines? 

Qu'en est-il du bon sens et de la patience?



En cette expérience numérique, j'ai pu apprendre combien mon niveau de réflexion était bas. Combien j'étais mal informée, parano et peureuse. Mais j'ai tenu bon. J'ai non seulement résisté mais en plus j'ai riposté. Il était évident que je finirai flushée! 

Si on ne dit rien, on est complice et je refuse d'être complice des covidiots! Je préfère encore être détestée. 

Je désire faire partie de la solution plutôt que de participer au problème. Et je veux croire que la majorité humaine cultive ce même désir...

Ce qui ne tue pas nous rend plus fort dit le dicton. Il a raison. 

Après avoir échappé, plus d'une fois à la mort, ces dernières années, j'ai bien pu remarquer combien j'étais renforcée. 

Pendant que les "éveillés" locaux incitent à la contagion, tout en se donnant bonne conscience, un premier cas de Covid est recensé à l'école de la Miss. En fait, la majorité des écoles secondaires de Québec est désormais touchée. Les éclosions se multiplient. On est en train de l'échapper. Arriverons-nous à éviter la zone rouge? J'en doute. 

Aussi, je suis fière de ma puce masquée qui résiste à la pression adolescente, quitte à se retrouver seule, en sa classe, à prendre aux sérieux les gestes barrières... 

L'on continuera donc de se protéger autant que possible. On continuera d'appliquer ces règles, pas le fun, qui ont pour but d'enrayer la progression du virus. Tout en faisant notre maximum pour permettre à notre fille de vivre sa vie avec le plus de liberté possible, en ce contexte si particulier. Dont celle d'aller à l'école! 

Tout en priant le ciel et tous ses anges de nous protéger en cette époque rendu bien dangereuse à notre vulnérable santé.


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