Fin septembre. Étirer l'été en quelques méditations de sable. Inspirer cette nature qui me rassure et me console. Ne pas vouloir voir revenir le frette et l'hiver.
Une heure de méditation en coin de lac pour me donner de la force intérieure. L'esprit se meut avec un ciel ombrageux. Finir cette séance sous quelques gouttes de pluie.
Méditer avec un mantra sanskrit. Méditer ne vide pas l'esprit. Il le remplit. Méditer évacue les pensées futiles et remplit l'être de conscience.
Ignorer les bibittes qui décident de me prendre pour un tapis. Dégager les plus téméraires qui s'enfargent en mes boucles. Déloger quelques fourmis qui trouvent des craques où se faufiler. Sursauter au coin-coin puissant d'un canard venu dire bonjour.
De ces méditations plein air, où tu fusionnes avec la nature au son des vagues qui se cassent sur le sable. Un discipline mentale qui muscle le cerveau et qui aère l'esprit. C'est cool.
Jusqu'à ce que tu rentres chez toi. Et que Aille Aille Aille! Ça te mord une fesse en sensation de vive piqûre! Ça pique ou ça mord une fourmi en danger de mort? Pas certaine. Ce qui est sûr, c'est que ça surprend!
J'avais donc oublié une fourmi téméraire qui s'échappe alors sur le carrelage de la cuisine. Que je manque d'écrapoutir avant de la déposer sur un tournesol de jardin. Il y a de ces méditations qui ne sont pas de tout repos!
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