Avril en notre coin de brousse se résume, cette année, à quelques dernières tempêtes, du pelletage et un peu de fonte. Avril en mon coin de pays est blanc comme neige.
Six mois se sont passés depuis l'hystérectomie, la guérison semble totale. Même si le mental en reste quelque peu affecté. Depuis trois mois, je travaille fort à la rééducation de mon dos blessé. Cela progresse. Une séance de piscine à la fois. Quatre fois par semaine.
Les experts en santé me félicitent de mes efforts et volontés. Sans broncher, je persévère avec l'objectif de redevenir valide. Accepter les douleurs physiques permet de mieux les maitriser. Quand l'esprit force le corps qui résiste, la vie se transforme.
Retrouver un rythme de "normalité"
Être capable d'aller récupérer ma puce quelques midis par semaine est un signe de progression. Mon endurance physique reste fragile mais elle s'améliore. Revenir de loin prend du temps.
Chaque jour, d'une manière ou d'une autre, je me force à endurer ces expériences qui réeduquent. Difficile ne veut jamais dire impossible.
Je réeduque mon corps et mon esprit tandis que j'approfondis mon coeur. Car tant que l'on apprend de ses épreuves, l'être évolue en la bonne direction...
J'attends l'été. J'attends de revoir le bleu du lac. J'attends de pouvoir y nager. Avec patience et persévérance. J'attends.
Je me rappelle qu'en nos latitudes nordiques, le printemps n'est rien d'autre qu'un exercice de fonte. Le printemps est un concept qui existe en d'autres contrées climatiques que celle où l'on réside...
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