Cabu et sa bande sont dans la file. Mano, qui va et vient à sa guise, est venu tenir compagnie à son père et ses compères. Il est content de les revoir. C'est la fête dans la file. Devant ce joyeux bordel et les circonstances exceptionnelles du jour, deux employés divins s'organisent pour faire attendre la bande en une salle à part.
Les heures passent. Cabu, trop content de bavarder sans fin avec Mano décide de laisser passer tous les autres avant lui. Les voilà seuls dans la salle d'attente.
Sur la chaise en face de Cabu et Mano, en pleine conversation, apparaît alors Shérif Kouachi. En moins d'une minute, Shérif réalise qu'il n'y a pas de vierges qui l'attend. Merde, rien n'est ce qu'on lui avait promis ne l'attend ici!
Il réalise d'un coup de masse tout le mensonge de sa vie. Terrassé par cette subite lucidité, il s'écroule en loque, sanglotant sur sa chaise.
Cabu le regarde, de cet air malicieux qui nous manquera, et il se lève. Il pose une main sur l'épaule du garçon effondré et de l'autre lui tend un carnet de note et un crayon en lui disant:
- Allez, dessine, tu vas voir, ça va te faire drôlement du bien!
Mano Solo regarde la scène, un sourire en coin, tout en fredonnant l'un de ses airs sur lequel on aimerait bien danser."
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire