Banc de neige devant la maison à l'échelle de Miss Soleil via Instagram |
Haute comme trois pommes, j'étais une inconditionnelle des œufs Kinder. Le chocolat, la surprise... Ah! La surprise...
Plus on est petit et plus on est content du bidule qu'on y trouve! Enfin je dois avouer une petite rechute en début de vingtaine où je pouvais m'amuser à trouver le bidule le plus coolement kitsch.
Incapable de résister à la caisse. Même pas honte devant les copains! Ben quoi, on a tous des petits vices cachés...
Enfanter avec la trentaine, traverser cet invisible miroir qui fait de nous des parents responsables.
La peau entraînée dans un tourbillon étrange qui fait presque oublier la joie de la surprise Kinder. Adultitude. Garder une affection à distance. Passer à la caisse sans en voir la couleur. Et puis retrouver le plaisir de l’œuf dans les yeux de sa puce qui grandit.
Se retrouver à la caisse et regarder l'image de nous-même que nous renvoie l'enfant. "Maman, maman, Kinder, Kinder, Steu plait!" Entre deux et 6 ans, la formule change, évolue, s'affine, se nuance mais l'élan reste le même. Un élan que l'on reconnaît pour l'avoir vécu...
Sourire devant la continuité de la chose. Depuis mon enfance à la fin des années 70, le monde à tellement changé. Ma fille vit à l'aube de Star-Trek, iPad à l'appui!
Dire qu'à six ans, je regardais les dessins animés en noir et blanc! J'avais 7 ans quand la télé en couleurs est arrivée dans le salon où je la regardais. Je m'en souviens encore. Il y avait 3 chaines...
Bref, se retrouver devant la caisse avec à ses cotés une puce souriante qui demande un œuf Kinder. Sourire. Inspirer. Ressentir une myriade d'émotions en deux secondes et demi. Prendre le Kinder des mains de l'enfant et le donner à la caissière pour le payer. Sous la couche adulte qui recouvre le quotidien, sentir l'invisible sourire de l'enfant en soi...
Avec les années qui s'écoulent, le Kinder devient une valeur marchande d'enfance, un petit velours, une petite douceur...
Bon comportement général égal Kinder à la caisse. J'avoue qu'en ma mamamitude, je ne suis pas Kinder rigide. Et vu que j'ai une enfant plus souvent sage que monstre, j'ai le Kinder facile...
Aussi, lorsque je reçois l'invitation de bloguer avec la gang de Kindermamans canadiennes, il m'est impossible de la refuser. J'ai trop de vécu avec l'oeuf, il fait partie de mon histoire perso! Faut dire qu'il existe depuis 40 ans. Et j'en ai 39! Pas étonnant qu'il ait toujours fait partie de ma vie...
Alors de là à transporter quelques histoires au pays bloguesque il n'y a qu'un pas. "Tu pourrais t'y amuser un coup. Cela te fera du bien!"chuchote une petite voix en mes pensées pressées.
En mon rythme quotidien je baigne dans le techno, je presse mes neurones en un jus de piges qui met du pain sur la table mais entrave la liberté de mon écriture. Pas facile tous les jours d'être techno-bohème...
L'écriture se recroqueville sous le poids de l'année passée. Elle déprime un peu, se sent mal-aimée. Alors pourquoi ne pas lui donner un peu de chocolat mental, une surprise à la fois?
Car c'est quand même la surprise qui fait la magie de l'oeuf!
Certains ont un penchant pour le Nutella, moi je le confesse c'est plutôt Kinder que j'affectionne. Aussi c'est avec un sourire que je rejoins la sympathique gang de #MamanKinder. À suivre sur Twitter et sur Facebook...
Chaque mois, un thème et un texte. Et pour ma pomme ce sera un mini atelier d'écriture Kinder Style! Et ce sera du Free Style all the way! Ce mois-ci le thème tourne autour du "Spring Break"...
Et bang, on tombe en plein dans la surprise! Car mon mois de mars s'avère enrobé d'un projet trippant que j'organise avec patience en silence virtuel. Mais le mois de mars approche à grands pas! Mes neurones palpitent. Stress de fond. Petit rush d’adrénaline quotidien.
D'ailleurs à bien y penser, en une surréaliste contrée, ce mois de mars à venir ressemble à une collection d'œufs Kinder! Un gros sac d’œufs qui me fait pétiller les yeux et contient plein de surprises!
Pas plus tard qu'hier, j'ai ouvert un premier œuf pour me donner du courage au ventre. J'y ai découvert un cool bateau pirate sur fond de mer tropicale. Aussi cool que kitsch. Plaisir immédiat.
D'ici là, motus et bouche cousue. File la mère. Si tu te comportes bien tu pourras avoir un autre Kinder à la prochaine caisse. Bottage de crâne et au travail!
Nota Bene: Ce billet s'inscrit dans le programme MamanKinder avec lequel je suis affiliée. Les opinions exprimées ici bas n’engagent que ma pomme des bois.
5 commentaires:
Bonjour MamanKinder, nous sommes de la même famille chocolatée :) Ahhhh, je craque encore pour la surprise ;)
Josée (dysprapoule.blogspot.com)
Wow j'aime le texte !!! Moi kinder ça me rappelle surtout la France.. il en avait des tonnes :)
Et la grosse face de mes enfants qui sautent partout de joie lol
Nous partirons dans la même aventure ensemble alors!
Moi, c'est les petites boîtes en forme d'oeuf que j'aime collectionner pour préparer des petites surprises à mon tour!
Héhé, quel mignon petit aveu! Moi aussi le "kinder" est relié à mon enfance! (et l'enfant en moi aime encore les manger et découvrir la surprise!)
Tiens, ça tombe bien, pour continuer dans le thème des jeux et des surprises, il circule la tague des 11 questions sur la blogosphère... j'ai été prise hier soir... et je te "touche" à mon tour! ;P
Si tu veux te prendre au jeu, toutes les règles sont sur mon blog ;)
Coucou Josée, contente de te retrouver en cette belle gang! :)
Looange, merci! Je suis pas mal sortie de la boite par exemple! :lol:
Ce qui est sure c'est que petite, en France, l'oeuf Kinder était un incontournable! ;)
Mamanbooh, une aventure qu'il me fait plaisir de vivre avec toi aussi :)
Céline, ahah, alors on est du même club! ;) cela ne m'étonne pas. Je vais aller voir ta tague blogosphèrique de plus près! ;)
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