La vie est pleine de fils invisibles. Mais si l'on s'y concentre assez fort, parfois l'invisible devient visible. C'est un exercice que j'aime pratiquer régulièrement, depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Une sorte de méditation personnelle.
Mais que nous vaut ces histoires d'invisibles? Ce soir, j'ai eu l'occasion d'aller à l'avant-première du nouveau film de Jean-Marc Vallée et j'ai trippé! Comme il fait bon tripper et se sentir vivant.
Bon évidement il y avait la partie gratin avec les acteurs, cocktail et tapis rouge. Cela ajoute au glamour. Mais il y avait surtout un film qui m'a touchée d'une façon dont je ne m'attendais point. Par l'invisible rendu visible...
Jean-Marc Vallée décrit son Café de Flore comme un drame d'amour aux accents épiques. Avant de voir le film, je ne saisissais pas vraiment le sens de la chose. Après c'est vraiment plus clair. Et juste.
L'amour épique, j'y crois dur comme fer. Je n'avais seulement jamais pensé à l'appeler ainsi. Mais je risque d'en adopter "la parole" comme dirait ma puce qui fait définitivement partie de ces amours épiques qui font la texture de ma vie. Une texture tissée de fils invisibles...
3 commentaires:
intriguée, intriguée...
Oui Etolane... l'amour épique et les fils invisibles... je viens de comprendre moi aussi... quelle profondeur ce film... j'en ai encore la chaire de poule!
Minute, je te le recommande dès sa sortie en France...
Céline, oh je veux tellement aller le revoir! C'est rare que j'ai envie de voir un film deux fois de suite...
Enregistrer un commentaire