vendredi, mars 20, 2020

Avant le Covid, j'allais de mieux en mieux

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Début Mars 2020


Out of the blue, via Instagram, je reçois une invitation à collaborer avec une application pour faire des journaux photos.

J'accepte de la tester durant deux mois et d'en partager mes impressions. Ce qui me donne une bonne raison de trier ces photos en mes mémoires numériques. Et en retrouver le plaisir. Un plaisir qui renaît de ses cendres...



Back to life 

Il y a bientôt trois ans de cela, une physio recommandée par l'hôpital, m'a sévèrement abîmé le dos. Alors qu'elle était supposée traiter mes neuropathies faciales pas me foutre en l'air!

Après avoir gagné ma confiance, elle en a abusé en me traitant comme un cobaye. Elle m'a bien invalidée.

Histoire d'ajouter à la collection de problèmes de santé que je venais affronter ou que j'étais en train de traverser...

Multiples problèmes de santé que j'ai tous surmonté. Les uns après les autres. Sans répit ni pitié. Mais le pire de tous aura été provoqué par ces manipulations de physio qui bien failli me détruire.

Mon dos fut cassé de nouveau. J'ai senti la vie s'écoulé hors de moi, comme une invisible hémorragie. Pour survivre à l'horreur des symptômes physiques en mon corps, mon esprit a appris à se désincarner.

Pendant des mois, j'ai vécu en des douleurs physiques si sévères que j'ai eu l'impression de devenir un automate. La sensation d'apprendre à donner l'impression d'être vivante tout en forçant la vie à persévérer en mon sang.

En ces situations bien effrayantes, il est important, le plus possible, de continuer d'être soi même si on ne le ressent plus. Se forcer à se rappeler ce qui fait notre identité.

Même si on ne se sent plus vraiment soi. Pendant des mois, j'ai utilisé les quelques gouttes d'énergie en ma peau pour continuer de prendre des photos.

Même lorsque tout goût ou envie était absorbé par ma colonne vertébrale en feu. J'ai forcé cette habitude ancrée en moi à ne pas disparaître

Pour l'amour des miens, j'ai forcé la vie à persévérer en mon sang. Et je me suis torturée le corps afin de le renforcer.

Il aura fallu quatorze d'infiltrations, sur une année, pour venir à bout de l'inflammation provoquée par ces manipulations qui m'ont tordu le dos.

Au fil des traitements de chiro et d'osteo, pour me garder la colonne alignée, pour décrisper la chair éprouvée de douleur, j'ai commencé à retrouver des capacités physiques...


Traverser les épreuves...

L'automne dernier, j'ai commencé à sentir une sève revenir en mon tronc. Avec cette sève revenait la vie, celle qui fait que l'on existe...

Depuis, mois après mois, je poursuis mes rééducations et les améliorations se concrétisent. La sève nourrit le tronc qui revient à la vie.

Encore quelques mois de torture physique et je devrais finir par gagner cette foutue guerre.

Tant que le coronavirus ne vient pas trop foutre le chaos en mon chemin de rétablissement. Que cela soit à travers moi ou lui, mon diabétique de mari chéri...

Update #covid19: plus de piscine = souci de régression physique. Chiro encore en service. Ostéo complications. On lâche pas, on s'adapte et on reste chez soi.

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