jeudi, octobre 01, 2015

Cultiver l'herboriste en soi... et manger du gingembre sauvage...

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La fin de semaine dernière se déroulaient les journées de la culture. Plutôt que d'aller en ville, j'ai décidé d'explorer les environs de ma brousse. Ainsi, en furetant le site web de l’événement, j'ai découvert un endroit qui a charmé toute la famille.

À l'occasion de ces journées de la culture, nous avons découvert les Jardins Atsenti Auarata. Ces jardins de plantes cultivés avec passion par Hélène Mathieu sont un petit monde en soi.

Le jardin rond d'inspiration amérindienne côtoie un potager digne de la Nouvelle France et un petit boisé sauvage.

Une vidéo publiée par @etolane le

Généreuse de ses connaissances, Hélène nous donne un petit cours d'herboristerie. De quoi se nourrir les neurones et se conscientiser aux pouvoirs des plantes. Sa boutique sent si bon, grâce aux herbes qui sèchent sous le toit, que l'on y passerait quelques heures de plus...

Mais la journée est trop belle pour ne pas explorer ce jardin local! On est prêts à en apprendre davantage sur les plantes et leurs propriétés. On part à la découverte de cette nature apprivoisée l'esprit curieux et le cœur léger...

Une vidéo publiée par @etolane le

En suivant les sentiers du boisé à l'orée du jardin, l'on découvre une adorable cabane de fenêtres. Un gros chat blanc suit la puce. Une poésie subtile imprègne l'endroit. À l'intérieur de la cabane on relaxe quelques instants. On y découvre un petit livre qui continue de nous instruire sur la nature des plantes de notre environnement.


On finit la visite avec une dégustation de tisanes locales. C'est aussi l’occasion de goûter au gingembre confit sauvage fait maison. Un privilège sachant que le gingembre sauvage est en voie d'extinction. Il est en effet illégal d'en vendre ou d'en acheter. L'on peut juste en cultiver...


Aux États-Unis, dans les Appalaches, existe tout un marché noir de cette denrée rare. En y goûtant, j'en comprends la malheureuse attraction. Et je rêve d'en cultiver en mon boisé.



Hélène nous explique que cela lui a pris cinq ans pour faire s'épanouir son plant de gingembre. Jardiner demande beaucoup de patience. Surtout quand c'est du gingembre local! Et puis il faut le récolter avec parcimonie puisque l'on arrache la racine. Mais quelle racine!

Ses graines de gingembre confit sont un pur délice. Il s'en dégage un goût fleuri, délicat et subtil. Il n'arrache certainement pas la bouche comme le fait le gingembre d'épicerie, il caresse les papilles qu'il enchante...


Nous repartons plus cultivés et les sens comblés. J'en profite pour ramener à la maison un peu de sauge à brûler et quelques tisanes à siroter. Une belle découverte locale que l'on ne manquera pas de revisiter!

Pour les intéressés, hors les journées de la culture, il suffit de communiquer par courriel avec Hélène pour qu'elle ouvre boutique et jardins aux curieux de la nature...

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