Musique truc...
Me semble l'avoir déjà fait quelque part dans un passé pas très lointain. Mais comme BadXBone et Amy m'ont tous les deux passé le relais et que le soleil ravive ma bonne humeur, je me plie une autre fois au jeu...
1 - Quantité de musique sur mon ordinateur
Plus de 18 giga...
2-Le dernier album que j’ai acheté
Comme je ne m'en souviens plus disons que le prochain que j'achèterai sera le petit nouveau de Yann Perreau: Nucléaire...
3-Mes 5 pièces les plus populaires
Y'en a trop ce qui me complique la tâche, de plus comme j'ai déjà répondu une fois, allons-y pour une variante de la question avec 5 pièces pigées par pur hasard informatique:
- Requiem pour un con reprise de Zazie
- Paris s'éveille de Dutronc
- Sous marin marion de Jorane
- Honeysuckle Rose des Thelonious Monk
- Pleasure is all mine de Bjork
4 - Ce qui tourne présentement chez moi
Delicate de Damien Rice
5 - À qui vais-je passer le témoin musical?
À qui aura envie de le faire, liberté et pulsions de sons...
mardi, mai 31, 2005
lundi, mai 30, 2005
Sous les nuages, fatigue, révolte et émotions…
Les idées vont et viennent, elles me pénètrent, elles glissent, elles me fuient, un peu comme un amant aussi infidèle que performant. Osciller entre plaisir et découragement, étranges sensations qui ne sont que la pointe de ces icebergs qui flottent en ma banquise…
Le soleil déserte nos jours voilés. La température grimpe à pas d’enfant la courbe de l'été qui s’installe difficilement. Les pissenlits font la fête dans ma pelouse sauvage. Mes émotions jouent sur les manèges d’une foire que je ne connais pas. Entre Mano Solo, Dobacaracol et Aznavour, j’erre…
Je l'avoue, la politique d’outremer me passe tant au dessus de la tête, qu’elle semble voler plus haut que les nuages gris qui sont légion en notre région boisée, où la nature vibrante de jeune vert console mon esprit retourné. Hier soir, j’ai été aspirée par mon petit écran de télévision lors de cette émission diffusée en France le 18 mai. J’ai découvert avec joie la verve de Fadela Amara. J’ai eu envie d’adhérer sur le champs à « ni putes ni soumises »! J’ai admiré son discours, cette force qui se dégageait de chacune de ses paroles. Je n’apprécie nullement les intégristes islamistes qui sont d’après moi le plus grand danger actuel au respect de la condition féminine. J'ai découvert Malika Mokeddem qui m'a aussi énormément touchée de l'intérieur, cette révolte perçue en elle que je peux si bien comprendre...
La condition des femmes est un sujet qui me tient à cœur, tout comme la pauvreté, l'injustice et l’inégalité. En tant que femme vivant au Québec, ayant la chance de jouir d’une liberté comme peu de femmes sur la planète, je ne peux que me sentir solidaire de toutes celles qui se battent pour un monde meilleur, un monde où la femme a autant de place que l’homme dans la société! Cependant, je ne renie pas le mouvement de masculinisme qui jaillit par ici. Toute injustice m'ennuie et je crois que l'équilibre est d'une importance capitale pour le bien de l'humanité même s'il est aussi difficile à atteindre qu'à définir. Mais ceci est un autre débat...
Lorsque j’écoute les intégristes et toutes les interdictions féminines qu’ils trimballent en leur sein, j’ai la folle envie d’aller me promener nue en Arabie! J’ai la folle envie de montrer mes seins à la ronde car être dénudée est bien plus complexe que la seule vision d’un corps sans tissu. Sans parler qu’avec ma longue chevelure aussi bouclée qu’indisciplinée, je suis déjà bien perverse à la base! Mais sans niaiser, je crois que les pervers sont non seulement ceux qui font le mal, pour ceux-ci la situation est claire, mais il y a aussi cette autre classe de pervers, ceux qui voient le mal partout, surtout là où il n’existe pas! En tout cas, un jour lorsque j’aurais plus d’énergie, j’aimerais écrire sur ce sujet aussi complexe que délicat.
En attendant, je vais essayer de contrôler mes hormones, de maîtriser cette fatigue et d’aller prendre un peu d’air frais….
Avant de m'effacer de ces quelques lignes, un petit lien vers une photo particulière: lorsqu'un bébé imprime la peau de l'intérieur, aussi émouvant qu'étrange. Ainsi que ce court extrait du dernier bouquin de Malika Mokeddem:
" (...) T'adressant à ma mère, tu disais " Mes fils " quand tu parlais de mes frères. " Tes filles " lorsque la conversation nous concernait mes sœurs et moi. Tu prononçais toujours " Mes fils " avec orgueil. Tu avais une pointe d'impatience, d'ironie, de ressentiment, de colère parfois en formulant " Tes filles ". La colère c'était quand je désobéissais. C'est-à-dire souvent. Par rébellion et parce que c'était ma seule façon de t'atteindre. J'essayais de te trouver des excuses. Les propos mortels des femmes m'en fournissaient tant. Quand l'une d'elles posait à une autre cette question obsédante : " Combien d'enfants as-tu ? " J'ai souvent entendu cette réponse par exemple : " Trois ! " Et l'interpellée de préciser après un temps d'arrêt, d'hésitation : " Trois enfants seulement et six filles. Qu'Allah éloigne le malheur de toi ! " A quatre, cinq ans, je me sentais déjà agressée par les propos de mon entourage. J'interprétais déjà que les filles n'étaient jamais des enfants. Vouées au rebut dès la naissance, elles incarnaient une infirmité collective dont elles ne s'affranchissaient qu'en engendrant des fils. Je regardais les mères perpétrer cette ségrégation. A force d'observer leur monstruosité, leur perversion, d'essayer de comprendre leurs motivations, je m'étais forgé une conviction : ce sont les perfidies des mères, leur misogynie, leur masochisme qui forment les hommes à ce rôle de fils cruels. Quand les filles n'ont pas de père c'est que les mères n'ont que des fils. C'est qu'elles-mêmes n'ont jamais été enfants. Qu'ont-elles fait de la rébellion ?"
Les idées vont et viennent, elles me pénètrent, elles glissent, elles me fuient, un peu comme un amant aussi infidèle que performant. Osciller entre plaisir et découragement, étranges sensations qui ne sont que la pointe de ces icebergs qui flottent en ma banquise…
Le soleil déserte nos jours voilés. La température grimpe à pas d’enfant la courbe de l'été qui s’installe difficilement. Les pissenlits font la fête dans ma pelouse sauvage. Mes émotions jouent sur les manèges d’une foire que je ne connais pas. Entre Mano Solo, Dobacaracol et Aznavour, j’erre…
Je l'avoue, la politique d’outremer me passe tant au dessus de la tête, qu’elle semble voler plus haut que les nuages gris qui sont légion en notre région boisée, où la nature vibrante de jeune vert console mon esprit retourné. Hier soir, j’ai été aspirée par mon petit écran de télévision lors de cette émission diffusée en France le 18 mai. J’ai découvert avec joie la verve de Fadela Amara. J’ai eu envie d’adhérer sur le champs à « ni putes ni soumises »! J’ai admiré son discours, cette force qui se dégageait de chacune de ses paroles. Je n’apprécie nullement les intégristes islamistes qui sont d’après moi le plus grand danger actuel au respect de la condition féminine. J'ai découvert Malika Mokeddem qui m'a aussi énormément touchée de l'intérieur, cette révolte perçue en elle que je peux si bien comprendre...
La condition des femmes est un sujet qui me tient à cœur, tout comme la pauvreté, l'injustice et l’inégalité. En tant que femme vivant au Québec, ayant la chance de jouir d’une liberté comme peu de femmes sur la planète, je ne peux que me sentir solidaire de toutes celles qui se battent pour un monde meilleur, un monde où la femme a autant de place que l’homme dans la société! Cependant, je ne renie pas le mouvement de masculinisme qui jaillit par ici. Toute injustice m'ennuie et je crois que l'équilibre est d'une importance capitale pour le bien de l'humanité même s'il est aussi difficile à atteindre qu'à définir. Mais ceci est un autre débat...
Lorsque j’écoute les intégristes et toutes les interdictions féminines qu’ils trimballent en leur sein, j’ai la folle envie d’aller me promener nue en Arabie! J’ai la folle envie de montrer mes seins à la ronde car être dénudée est bien plus complexe que la seule vision d’un corps sans tissu. Sans parler qu’avec ma longue chevelure aussi bouclée qu’indisciplinée, je suis déjà bien perverse à la base! Mais sans niaiser, je crois que les pervers sont non seulement ceux qui font le mal, pour ceux-ci la situation est claire, mais il y a aussi cette autre classe de pervers, ceux qui voient le mal partout, surtout là où il n’existe pas! En tout cas, un jour lorsque j’aurais plus d’énergie, j’aimerais écrire sur ce sujet aussi complexe que délicat.
En attendant, je vais essayer de contrôler mes hormones, de maîtriser cette fatigue et d’aller prendre un peu d’air frais….
Avant de m'effacer de ces quelques lignes, un petit lien vers une photo particulière: lorsqu'un bébé imprime la peau de l'intérieur, aussi émouvant qu'étrange. Ainsi que ce court extrait du dernier bouquin de Malika Mokeddem:
" (...) T'adressant à ma mère, tu disais " Mes fils " quand tu parlais de mes frères. " Tes filles " lorsque la conversation nous concernait mes sœurs et moi. Tu prononçais toujours " Mes fils " avec orgueil. Tu avais une pointe d'impatience, d'ironie, de ressentiment, de colère parfois en formulant " Tes filles ". La colère c'était quand je désobéissais. C'est-à-dire souvent. Par rébellion et parce que c'était ma seule façon de t'atteindre. J'essayais de te trouver des excuses. Les propos mortels des femmes m'en fournissaient tant. Quand l'une d'elles posait à une autre cette question obsédante : " Combien d'enfants as-tu ? " J'ai souvent entendu cette réponse par exemple : " Trois ! " Et l'interpellée de préciser après un temps d'arrêt, d'hésitation : " Trois enfants seulement et six filles. Qu'Allah éloigne le malheur de toi ! " A quatre, cinq ans, je me sentais déjà agressée par les propos de mon entourage. J'interprétais déjà que les filles n'étaient jamais des enfants. Vouées au rebut dès la naissance, elles incarnaient une infirmité collective dont elles ne s'affranchissaient qu'en engendrant des fils. Je regardais les mères perpétrer cette ségrégation. A force d'observer leur monstruosité, leur perversion, d'essayer de comprendre leurs motivations, je m'étais forgé une conviction : ce sont les perfidies des mères, leur misogynie, leur masochisme qui forment les hommes à ce rôle de fils cruels. Quand les filles n'ont pas de père c'est que les mères n'ont que des fils. C'est qu'elles-mêmes n'ont jamais été enfants. Qu'ont-elles fait de la rébellion ?"
dimanche, mai 29, 2005
Sourires et Party
Sortie de mon antre pour célébrer avec les amis de la ville l’anniversaire de Mister Phil. Je profite des bouilles lumineuses pour oublier le temps mouillé du "pas joli mois de mai". Bonne fête Philou, une autre année qui défile sur nos petites existences pas toujours futiles. Les années passent, les amis restent, dans le fond, c'est aussi cela le meilleur de la vie...
Sobre soirée pour ma pomme engrossée. Avec ma bouteille d’eau, j’essaie d’éviter les pièces trop enfumées. je finis par me retrouver au frais nocturne, sur le patio entourée de guitares, rires et fumée! Emmitouflée au chaud de ma couverture ( sept degrés sous la lune!) j’écoute et partage avec la nuit ces discussions de femmes, de parents que nous serons bientôt, de société moderne trop souvent matérialiste, le tout entrecoupé de gratouilles musicales et de rigolades soufflées. Gabriel amoureux, revenu avec sa dulcinée de son aventure au soleil, a retrouvé ses notes envolées…
Au fil de la soirée, je m'amuse de voir les regards s’embrouiller, les paroles s’engluer. Avec ma bouteille d’eau, j’expérimente un état à part. Jolie Julie m’embrasse aux petites heures du matin et me dit : « Ben tsé, même si t’es la plus sobre de la place, t’es toujours aussi marrante et souriante, comme à chaque fois que je te croise en soirées ou sur le campus! Dans le fond cela se voit même pas que t'es pas comme nous! Pis c'est quand même super cool, c'est pour une si belle cause! ». Comment ne pas sourire devant une si gentille remarque! Tout le monde me félicite de ma force sobre et ma bedaine qui se gonfle subtilement. Les filles la tâtent avec curiosité, les gars m'observent les yeux brillants. J’aspire avec bonheur à ces doux instants d’amitié partagée…
Sortie de mon antre pour célébrer avec les amis de la ville l’anniversaire de Mister Phil. Je profite des bouilles lumineuses pour oublier le temps mouillé du "pas joli mois de mai". Bonne fête Philou, une autre année qui défile sur nos petites existences pas toujours futiles. Les années passent, les amis restent, dans le fond, c'est aussi cela le meilleur de la vie...
Sobre soirée pour ma pomme engrossée. Avec ma bouteille d’eau, j’essaie d’éviter les pièces trop enfumées. je finis par me retrouver au frais nocturne, sur le patio entourée de guitares, rires et fumée! Emmitouflée au chaud de ma couverture ( sept degrés sous la lune!) j’écoute et partage avec la nuit ces discussions de femmes, de parents que nous serons bientôt, de société moderne trop souvent matérialiste, le tout entrecoupé de gratouilles musicales et de rigolades soufflées. Gabriel amoureux, revenu avec sa dulcinée de son aventure au soleil, a retrouvé ses notes envolées…
Au fil de la soirée, je m'amuse de voir les regards s’embrouiller, les paroles s’engluer. Avec ma bouteille d’eau, j’expérimente un état à part. Jolie Julie m’embrasse aux petites heures du matin et me dit : « Ben tsé, même si t’es la plus sobre de la place, t’es toujours aussi marrante et souriante, comme à chaque fois que je te croise en soirées ou sur le campus! Dans le fond cela se voit même pas que t'es pas comme nous! Pis c'est quand même super cool, c'est pour une si belle cause! ». Comment ne pas sourire devant une si gentille remarque! Tout le monde me félicite de ma force sobre et ma bedaine qui se gonfle subtilement. Les filles la tâtent avec curiosité, les gars m'observent les yeux brillants. J’aspire avec bonheur à ces doux instants d’amitié partagée…
vendredi, mai 27, 2005
Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparus, tout est possible.
Carlos Castaneda
La magie de l'amour, c'est qu'il rend beau, et qu'au lieu de rendre la justice, il propose la justesse.
Francis Dannemark
Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.
Sigmund Freud
Là où il y a une femme, il y a de la magie.
Ntozake Shange
Carlos Castaneda
La magie de l'amour, c'est qu'il rend beau, et qu'au lieu de rendre la justice, il propose la justesse.
Francis Dannemark
Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.
Sigmund Freud
Là où il y a une femme, il y a de la magie.
Ntozake Shange
Magic moments
En septembre dernier alors que je découvrais le petit monde de Flickr, j’ai eu l’idée d’ouvrir un groupe de photos ayant comme concept ces moments en images qui nous paraissent magiques dans le déroulement de notre minuscule existence. L’idée était d’étudier les différentes vision de la magie dans notre monde humain…
800 membres plus tard, le groupe possède plus de 4000 photos! Chacun est libre de s’y inscrire s’il le désire et d’inviter d’autres personnes. J’ai décidé de laisser ouverte cette option de partage. Je laisse aussi une grande liberté d’interprétation car qui peut dire ce qui fait la magie d’un instant ou d'une image?
Je n’ai effacé au cours des derniers mois que trois images plutôt « gores » qui d’après moi ne correspondaient pas au concept de base. Ceci dit, même si je ne les comprends pas toutes, celles que je ne capte pas sont rares. Dans l’ensemble je suis très heureuse de voir s’accumuler ces photos qui représentent les perceptions de gens complétement différents sur ce qui fait la magie de notre grosse planète…
Je remarque que les grands thèmes qui se dégagent du lot semblent être les beautés de la nature, les fleurs, les lumières féeriques, la pureté des enfants, les insectes et animaux souvent domestiques, les bébés, la joie, le rire, les moments de partages ou d'affections humaines.
J’y découvre souvent des petits bijoux qui me comblent l’âme et le regard. Et c'est peut-être là que se cache toute la magie de la chose...
En septembre dernier alors que je découvrais le petit monde de Flickr, j’ai eu l’idée d’ouvrir un groupe de photos ayant comme concept ces moments en images qui nous paraissent magiques dans le déroulement de notre minuscule existence. L’idée était d’étudier les différentes vision de la magie dans notre monde humain…
800 membres plus tard, le groupe possède plus de 4000 photos! Chacun est libre de s’y inscrire s’il le désire et d’inviter d’autres personnes. J’ai décidé de laisser ouverte cette option de partage. Je laisse aussi une grande liberté d’interprétation car qui peut dire ce qui fait la magie d’un instant ou d'une image?
Je n’ai effacé au cours des derniers mois que trois images plutôt « gores » qui d’après moi ne correspondaient pas au concept de base. Ceci dit, même si je ne les comprends pas toutes, celles que je ne capte pas sont rares. Dans l’ensemble je suis très heureuse de voir s’accumuler ces photos qui représentent les perceptions de gens complétement différents sur ce qui fait la magie de notre grosse planète…
Je remarque que les grands thèmes qui se dégagent du lot semblent être les beautés de la nature, les fleurs, les lumières féeriques, la pureté des enfants, les insectes et animaux souvent domestiques, les bébés, la joie, le rire, les moments de partages ou d'affections humaines.
J’y découvre souvent des petits bijoux qui me comblent l’âme et le regard. Et c'est peut-être là que se cache toute la magie de la chose...
jeudi, mai 26, 2005
Plage et ciboulette
Entre deux grains de sable chauds apparaît une petite créature à l’allure de ciboulette. Je la regarde du coin de l’œil, trop absorbée par le clapotis de l’eau, je n’y prends garde. Elle se dandine sur ses brindilles de pattes pour venir me chuchoter au creux de l’oreille :
- Dis, c’est vrai que tu cherches la fée Solitude?
Le yeux clos, je lui murmure :
- Oui, c’est vrai, mais je ne trouve que sa laide cousine prénommée Ennuie!
La créature s’approche encore plus près et me dit :
- C’est à cause de la pluie! Fée Solitude médite dans le bleu des jours et dans l’ombre du soleil.
- Ah! Je croyais que c’était la faute à méchante Fatigue et chiante Impatience, je pensais que c’était à cause d'elles que la fée Solitude s’éloignait de moi!
- C’est donc cela qui te mine?
- J’en ai bien l’impression. L’une aspire inlassablement mes émotions, l’autre brouille continuellement mes perceptions et les deux ralentissent le rythme de mes jours sans que je ne puisse rien y faire!
La créature à l’allure de ciboulette frémit de tout son long et me répond :
- Écoute, je dois repartir mais je vais consulter les étoiles. Je reviendrais te voir dès que je le pourrai. Surtout ne te décourage pas et je suis sure que l’irritation te quittera et que l’inspiration tu retrouveras…
Entre deux grains de sable chauds apparaît une petite créature à l’allure de ciboulette. Je la regarde du coin de l’œil, trop absorbée par le clapotis de l’eau, je n’y prends garde. Elle se dandine sur ses brindilles de pattes pour venir me chuchoter au creux de l’oreille :
- Dis, c’est vrai que tu cherches la fée Solitude?
Le yeux clos, je lui murmure :
- Oui, c’est vrai, mais je ne trouve que sa laide cousine prénommée Ennuie!
La créature s’approche encore plus près et me dit :
- C’est à cause de la pluie! Fée Solitude médite dans le bleu des jours et dans l’ombre du soleil.
- Ah! Je croyais que c’était la faute à méchante Fatigue et chiante Impatience, je pensais que c’était à cause d'elles que la fée Solitude s’éloignait de moi!
- C’est donc cela qui te mine?
- J’en ai bien l’impression. L’une aspire inlassablement mes émotions, l’autre brouille continuellement mes perceptions et les deux ralentissent le rythme de mes jours sans que je ne puisse rien y faire!
La créature à l’allure de ciboulette frémit de tout son long et me répond :
- Écoute, je dois repartir mais je vais consulter les étoiles. Je reviendrais te voir dès que je le pourrai. Surtout ne te décourage pas et je suis sure que l’irritation te quittera et que l’inspiration tu retrouveras…
mercredi, mai 25, 2005
Carte d'eau à la tombée du jour
Zeste de soleil
Glisse liquide
Bribes de vent
Deux tourtereaux sur un banc
Frémissements d’eau et d’ados
Un homme écrit sur le sable
Il sourit sur mon passage
Bleu de ciel et vert de nature
Une minuscule fourmi se balade
Le soleil descend au firmament
Nuée d’insectes autour de ma tête
Inspirer le temps qui s’efface
Calmement un ange passe
Une lumière d’or enrobe l’air
Odeurs sereines d’éternel
Gazouillis d’oiseaux invisibles
Conversations anodines avec badauds amicaux
Deux amoureux en quête de souvenirs
Rideau d’eau
Zeste de soleil
Glisse liquide
Bribes de vent
Deux tourtereaux sur un banc
Frémissements d’eau et d’ados
Un homme écrit sur le sable
Il sourit sur mon passage
Bleu de ciel et vert de nature
Une minuscule fourmi se balade
Le soleil descend au firmament
Nuée d’insectes autour de ma tête
Inspirer le temps qui s’efface
Calmement un ange passe
Une lumière d’or enrobe l’air
Odeurs sereines d’éternel
Gazouillis d’oiseaux invisibles
Conversations anodines avec badauds amicaux
Deux amoureux en quête de souvenirs
Rideau d’eau
Haptonomie
Haptonomie provient de la conjonction des termes grecs classiques " hapsis " qui désigne le tact, le sens, le sentiment, et " nomos " qui désigne la loi, la règle, la norme. Hapto signifie : j'établis tactilement une relation, un contact tactile pour rendre sain, pour guérir, rendre entier, pour confirmer l'autre dans son existence.
Je découvre ce concept qui m'intrigue. Je crois que je le sens bouger, je voudrais déjà lui parler! je me sens toute timide. Un petit peu de nous deux pour créer quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'unique qui a peut-être déjà vécu ailleurs, en d'autres temps, sur d'autres continents. Ma chair, sa chair, un être. Juan colle sa bouche contre mon ventre et se présente. Je fonds d'émotions. Je ne sais plus trop qui je suis. Mon ventre grossit, il grandit.
Qui est-il? Qui sera-t-il? Garçon ou fille? Douce personne, pureté de l'être. Je suis maman! J'ai peur, je fatigue, je ris, je pleure. Un effleurement de papillon me bouleverse de l'intérieur, est-ce lui qui se manifeste?
Extrait: Le foetus comme une petite personne
La forme la plus connue d'haptonomie s'adresse à la triade composée d'un père, d'une mère et d'un enfant à naître. À compter d'environ quatre mois de grossesse, le bébé est assez développé pour percevoir un toucher affectif et y réagir : il vient, par exemple, se coller sur les mains du père ou de la mère et se laisse bercer à travers le ventre de sa maman. Les contacts haptonomiques, c'est-à-dire des touchers affectifs de qualité, confèrent au petit un important sentiment de sécurité, gage d'un plus grand équilibre émotionnel après sa naissance. Ces touchers peuvent continuer d'avoir lieu pendant l'accouchement, ce qui faciliterait la naissance du bébé et son adaptation à sa nouvelle vie extra-utérine.
La mère tire toujours de ces contacts privilégiés une meilleure qualité de relation avec son petit, et peut en plus l'aider dans les processus physiologiques (par exemple, en incitant le bébé à se positionner différemment dans l'utérus).
Témoignage : « Te prendre dans mes bras, avant ta naissance »
Les témoignages des pères qui ont recours à l'haptonomie sont souvent très touchants. En voici un. « Mon bébé, toujours dans le ventre de sa maman, a un peu plus de huit mois. Il est viable. Il pourrait naître demain et je l'aurais dans mes bras. À travers le ventre de sa mère, déjà je le prends, je le palpe, je le masse, je le déplace dans son petit univers aquatique. Je le connais. Littéralement, je joue avec lui. Et il joue avec moi. Je suis chaque fois surpris de le sentir monter à la surface et venir se placer contre mes mains quand je les dépose affectueusement sur le ventre de ma conjointe. Je sens sa tête et ses fesses, et je la balance de droite à gauche. Nous sommes ensemble. Soudain, il s'en va. On dirait qu'il va se réfugier au fond de son nid. Il devient presque introuvable. À la prochaine. Bonne vie. »
Haptonomie provient de la conjonction des termes grecs classiques " hapsis " qui désigne le tact, le sens, le sentiment, et " nomos " qui désigne la loi, la règle, la norme. Hapto signifie : j'établis tactilement une relation, un contact tactile pour rendre sain, pour guérir, rendre entier, pour confirmer l'autre dans son existence.
Je découvre ce concept qui m'intrigue. Je crois que je le sens bouger, je voudrais déjà lui parler! je me sens toute timide. Un petit peu de nous deux pour créer quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'unique qui a peut-être déjà vécu ailleurs, en d'autres temps, sur d'autres continents. Ma chair, sa chair, un être. Juan colle sa bouche contre mon ventre et se présente. Je fonds d'émotions. Je ne sais plus trop qui je suis. Mon ventre grossit, il grandit.
Qui est-il? Qui sera-t-il? Garçon ou fille? Douce personne, pureté de l'être. Je suis maman! J'ai peur, je fatigue, je ris, je pleure. Un effleurement de papillon me bouleverse de l'intérieur, est-ce lui qui se manifeste?
Extrait: Le foetus comme une petite personne
La forme la plus connue d'haptonomie s'adresse à la triade composée d'un père, d'une mère et d'un enfant à naître. À compter d'environ quatre mois de grossesse, le bébé est assez développé pour percevoir un toucher affectif et y réagir : il vient, par exemple, se coller sur les mains du père ou de la mère et se laisse bercer à travers le ventre de sa maman. Les contacts haptonomiques, c'est-à-dire des touchers affectifs de qualité, confèrent au petit un important sentiment de sécurité, gage d'un plus grand équilibre émotionnel après sa naissance. Ces touchers peuvent continuer d'avoir lieu pendant l'accouchement, ce qui faciliterait la naissance du bébé et son adaptation à sa nouvelle vie extra-utérine.
La mère tire toujours de ces contacts privilégiés une meilleure qualité de relation avec son petit, et peut en plus l'aider dans les processus physiologiques (par exemple, en incitant le bébé à se positionner différemment dans l'utérus).
Témoignage : « Te prendre dans mes bras, avant ta naissance »
Les témoignages des pères qui ont recours à l'haptonomie sont souvent très touchants. En voici un. « Mon bébé, toujours dans le ventre de sa maman, a un peu plus de huit mois. Il est viable. Il pourrait naître demain et je l'aurais dans mes bras. À travers le ventre de sa mère, déjà je le prends, je le palpe, je le masse, je le déplace dans son petit univers aquatique. Je le connais. Littéralement, je joue avec lui. Et il joue avec moi. Je suis chaque fois surpris de le sentir monter à la surface et venir se placer contre mes mains quand je les dépose affectueusement sur le ventre de ma conjointe. Je sens sa tête et ses fesses, et je la balance de droite à gauche. Nous sommes ensemble. Soudain, il s'en va. On dirait qu'il va se réfugier au fond de son nid. Il devient presque introuvable. À la prochaine. Bonne vie. »
Histoire de seins...
Oui, je l'avoue j'aime bien les jolis seins! J'aime les regarder sans y faire trop attention, j'aime lorsqu'ils sont beaux. Je n'aime pas vraiment les faux qui font ressembler les femmes à des poupées de plastique! Sauriez-vous retrouver les faux???
Pour rigoler, j'aime parfois tâter ceux de mes proches amies, sans autre pensée que la curiosité mal-placée. J'ai d'ailleurs trouvé tout mignon le sein échappé de Sophie! Plus près de nous et moins glamour, Juan adore jouer avec les miens qui explosent. Je commence à les trouver moins drôles depuis que je ne vois plus mes pieds.
Avec toutes ces paroles de seins, bonjour les hommes en quête d'excitations qui vont taponner du clavier pour ne trouver que ces quelques niaiseries sans importance! Pauvres de vous mâles en chaleur, ce n'est que moi qui me dévergonde gentiment les idées! Pas grand chose ici pour vous caresser du baton, bref, passons (et merci de passer silencieusement votre chemin)...
Bientôt mes seins fabriqueront du lait! Il ne serviront plus seulement à faire durcir l'homme enjoué mais à nourrir un petit être assoiffé. Pour s'assurer que tout cela fonctionne, le docteur m'a prescrit un massage de tétons quotidien! Je grimace, l'homme est aux anges. Étrange destin de seins...
Oui, je l'avoue j'aime bien les jolis seins! J'aime les regarder sans y faire trop attention, j'aime lorsqu'ils sont beaux. Je n'aime pas vraiment les faux qui font ressembler les femmes à des poupées de plastique! Sauriez-vous retrouver les faux???
Pour rigoler, j'aime parfois tâter ceux de mes proches amies, sans autre pensée que la curiosité mal-placée. J'ai d'ailleurs trouvé tout mignon le sein échappé de Sophie! Plus près de nous et moins glamour, Juan adore jouer avec les miens qui explosent. Je commence à les trouver moins drôles depuis que je ne vois plus mes pieds.
Avec toutes ces paroles de seins, bonjour les hommes en quête d'excitations qui vont taponner du clavier pour ne trouver que ces quelques niaiseries sans importance! Pauvres de vous mâles en chaleur, ce n'est que moi qui me dévergonde gentiment les idées! Pas grand chose ici pour vous caresser du baton, bref, passons (et merci de passer silencieusement votre chemin)...
Bientôt mes seins fabriqueront du lait! Il ne serviront plus seulement à faire durcir l'homme enjoué mais à nourrir un petit être assoiffé. Pour s'assurer que tout cela fonctionne, le docteur m'a prescrit un massage de tétons quotidien! Je grimace, l'homme est aux anges. Étrange destin de seins...
lundi, mai 23, 2005
Pour les droits de l'homme
Parce-que cet espace virtuel n'est pas seulement un lieu pour bavasser, pour intimiser, pour romancer ou pour les joies des mots qui s'envolent aux quatre vents. Parce-que parfois cet espace virtuel se penche sur des sujets qui me touchent, qui me dérangent, qui se traduisent ou qui m'interpellent. Parce-que j'y crois tout simplement. Parce-que dans trop d'endroits sur la planète ce concept est bafoué. Parce-que les femmes sont aussi sur la première ligne de front...
Via Pointblog, je découvre ceci et j'adhère...
Parce-que cet espace virtuel n'est pas seulement un lieu pour bavasser, pour intimiser, pour romancer ou pour les joies des mots qui s'envolent aux quatre vents. Parce-que parfois cet espace virtuel se penche sur des sujets qui me touchent, qui me dérangent, qui se traduisent ou qui m'interpellent. Parce-que j'y crois tout simplement. Parce-que dans trop d'endroits sur la planète ce concept est bafoué. Parce-que les femmes sont aussi sur la première ligne de front...
Via Pointblog, je découvre ceci et j'adhère...
Tendre Lui
Alors que je traverse le salon très légèrement vêtue, je le vois m’observer du bout de la pièce. Il me sourit et lorsque je le dépasse s'exclame avec tendresse:
- C’est quand même beau une femme qui s’arrondit!
Je manque de tomber par terre devant la sincérité de sa parole spontanée. Mais, mon amour as-tu idée comment il est effrayant pour une femme de s’arrondir? Mais, mon amour as-tu idée comment une toute petite phrase innocente peut-être si rassurante?
Alors que je traverse le salon très légèrement vêtue, je le vois m’observer du bout de la pièce. Il me sourit et lorsque je le dépasse s'exclame avec tendresse:
- C’est quand même beau une femme qui s’arrondit!
Je manque de tomber par terre devant la sincérité de sa parole spontanée. Mais, mon amour as-tu idée comment il est effrayant pour une femme de s’arrondir? Mais, mon amour as-tu idée comment une toute petite phrase innocente peut-être si rassurante?
dimanche, mai 22, 2005
Plages de fatigue
Certains jours, un voile de fatigue s'abat sur ma vie. Comme une tempête qui se meut dans un ciel d'azur, de gigantesques nuages envahissent mes jours et je me cache à l'abri du repos obligé afin de survivre à cette étrange tourmente...
Fragile je suis en ces tranches d'existences pluvieuses. Juan, doux comme un ange tombé sur Terre, réconforte mon esprit assoupi et soulage de son mieux ces petits maux qui me paralysent subtilement. En attendant que ne revienne le soleil...
Caché derrière existences: Tuscan Pesto Fields par Red Sorsdahl Phase. Tranches: Christina's World par Andrew Wyeth. Réconforte: The Kiss par Rabi Khan. Petits maux: Maternity par Pablo Picasso
Certains jours, un voile de fatigue s'abat sur ma vie. Comme une tempête qui se meut dans un ciel d'azur, de gigantesques nuages envahissent mes jours et je me cache à l'abri du repos obligé afin de survivre à cette étrange tourmente...
Fragile je suis en ces tranches d'existences pluvieuses. Juan, doux comme un ange tombé sur Terre, réconforte mon esprit assoupi et soulage de son mieux ces petits maux qui me paralysent subtilement. En attendant que ne revienne le soleil...
Caché derrière existences: Tuscan Pesto Fields par Red Sorsdahl Phase. Tranches: Christina's World par Andrew Wyeth. Réconforte: The Kiss par Rabi Khan. Petits maux: Maternity par Pablo Picasso
jeudi, mai 19, 2005
Star-Wars, Episode III (Video Trailer)
Mercredi après-midi, je vais chercher l’homme au bureau à 5 heures et l’on file au cinéma pour profiter d’une avant-première de Star-Wars. J’ai eu deux passes grâce au Journal, cependant il faut quand même arriver à l’avance pour être certains d’avoir les places. La séance est à 7 heures. La sortie officielle du film à minuit. L’on arrive à 5 :30. Déjà à l’extérieur du cinéma attendent quelques passionnés. Notre file est à l’intérieur, j’y retrouve la gang de Chyz à quelques pas de nous, dont ce sympathique directeur barbu qui me fait toujours de doux sourires lorsqu’il me voit, l'on papote deux minutes. Super gentil ce garçon, si je n’avais pas bébé dans le ventre, je serai bien aller le voir cet été pour un projet d’émission à l’automne…
L’homme que j’ai traîné pour la cause commence déjà à s’impatienter, faut l’avouer la maniaque c’est moi, lui a tendance à s’en foutre un peu. Il s’est juste un peu amusé à niaiser ses copains qui auraient bien pris sa place ce soir! Sans compter mon pauvre p’tit Jay qui a failli me faire une crise cardiaque lorsque je lui ai dit que j’avais des places!!! "Come on’" c’est juste quelques heures à l’avance! Enfin je dis cela, je trouve le tout un peu niaiseux, mais d’un autre coté, je n’ai pu résister à l’occasion! Juan me demande:
- Mais c’est pour quand ton article?
- Heu, je crois pour début juin!!!
Il rigole et je le comprends, ok, c'est vrai, j'ai aussi mes cotés superficiels! Je pouvais juste pas résister à la tentation de l’occasion! C'est quand même pas si criminel! Me revient en mémoire l'autre jour où alors que j’étais en pleine transe de coquetterie, je le fatiguai de mes angoisses féminines, n'en pouvant plus, il me regarda droit dans le yeux, soupira bruyamment avant de s’exclamer : « Etol, je comprends juste pas comment tu peux être si superficielle par endroits avec une nature aussi profonde que la tienne! » Ben oui, quoi, je suis pas une sainte non plus!!!
L’on entre dans la salle. L’on se trouve de bonnes places et commence le cirque de la gang de Choi. Hé non! Je ne me sens pas X pour un sou, désolée! Enfin commence le film! Visuellement époustouflant, jouissif! Arrive Anakin et ma tristesse de le voir sombrer du coté obscur de la force est tout simplement incommensurable!!! Cet épisode nous fait comprendre comment est né Darth Vader et j’en ressors complètement choquée. Ce n’est pas tant que le film est sombre, c’est qu’il est triste!!! Encore ce matin, je n’arrive pas à me débarrasser de cette tristesse qui m’a envahie l’âme toute entière! Pourquoi le mal est-il si attirant? Pour ses mensonges, ses manipulations mentales, ses promesses de facilités? Un tout qui finit inévitablement par se relier en un amas de souffrances inutiles!
Évidemment le film était bien, les scènes de bataille pas trop longues pour m’ennuyer, la science-fiction adéquate, Yoda adorable et tout le tralalala, mais je m’inquiète pour tous ces enfants qui vont aller le voir et se faire bombarder par la force du mal qui gagne. Quelle morale en ressortiront-ils? Inquiète je suis! Vivi me répond: « "Hormonée" aussi tu es Etol! »
Comme toujours lorsque ces émotions me tourmentent, le même raisonnement hurle en moi. Plus que jamais décidée à combattre pour la lumière, à suivre les laborieuses voies du bien, quitte à en mourir pour ne jamais perdre mon âme, plus importante que ma misérable existence humaine! Et puis c’est si complexe tout cela en réalité, le mal qui se déguise en bien, le bien si subtil qu’il échappe parfois à toutes compréhensions logiques. L’égoïsme propre à la nature humaine, de plus en plus rampant, si nocif à long terme…
Tout ce que je souhaite c’est que mon bébé devienne un être qui comprenne le bien et qui non seulement ne souhaite ni le mal mais résiste à ses tentations trompeuses. Difficile tâche dans ce monde humain qui est le nôtre…
J’ai conscience qu’en moi comme en toute autre personne le mal et le bien se combattent régulièrement. Ma foi personnelle et ses croyances abracadabrantes ("C'est la foi même qui est Dieu." (Emile Chartier, dit Alain / 1868-1951 / Eléments de philosophie / 1940), plus que toute adhérence à une religion, font la balance dans ces batailles intérieures, la nature m’est aussi d’une grande aide. Dieu sait que je suis loin d’être parfaite! D’ailleurs je ne le serai jamais puisque je suis humaine! Mais s’il y a une chose dont je suis certaine c’est que toute ma vie, tant que j’aurais un souffle dans ce corps qui me transporte, tant que ma tête ne me lâchera pas, je lutterai contre les ténèbres et l’obscurité, quitte à devenir une vieille ermite au fond d’un bois oublié.
Je pose une main sur mon ventre et prie le ciel et tous les anges pour cet enfant soit bon, pour que je trouve la force de le guider convenablement, pour qu’il ne me brise pas le cœur en douleurs inimaginables mais le renforce d’Amour insoupçonné…
Update, via Flickr, une sortie du film quelque part en Asie avec de vrais passionnés de light sabers...
Mercredi après-midi, je vais chercher l’homme au bureau à 5 heures et l’on file au cinéma pour profiter d’une avant-première de Star-Wars. J’ai eu deux passes grâce au Journal, cependant il faut quand même arriver à l’avance pour être certains d’avoir les places. La séance est à 7 heures. La sortie officielle du film à minuit. L’on arrive à 5 :30. Déjà à l’extérieur du cinéma attendent quelques passionnés. Notre file est à l’intérieur, j’y retrouve la gang de Chyz à quelques pas de nous, dont ce sympathique directeur barbu qui me fait toujours de doux sourires lorsqu’il me voit, l'on papote deux minutes. Super gentil ce garçon, si je n’avais pas bébé dans le ventre, je serai bien aller le voir cet été pour un projet d’émission à l’automne…
L’homme que j’ai traîné pour la cause commence déjà à s’impatienter, faut l’avouer la maniaque c’est moi, lui a tendance à s’en foutre un peu. Il s’est juste un peu amusé à niaiser ses copains qui auraient bien pris sa place ce soir! Sans compter mon pauvre p’tit Jay qui a failli me faire une crise cardiaque lorsque je lui ai dit que j’avais des places!!! "Come on’" c’est juste quelques heures à l’avance! Enfin je dis cela, je trouve le tout un peu niaiseux, mais d’un autre coté, je n’ai pu résister à l’occasion! Juan me demande:
- Mais c’est pour quand ton article?
- Heu, je crois pour début juin!!!
Il rigole et je le comprends, ok, c'est vrai, j'ai aussi mes cotés superficiels! Je pouvais juste pas résister à la tentation de l’occasion! C'est quand même pas si criminel! Me revient en mémoire l'autre jour où alors que j’étais en pleine transe de coquetterie, je le fatiguai de mes angoisses féminines, n'en pouvant plus, il me regarda droit dans le yeux, soupira bruyamment avant de s’exclamer : « Etol, je comprends juste pas comment tu peux être si superficielle par endroits avec une nature aussi profonde que la tienne! » Ben oui, quoi, je suis pas une sainte non plus!!!
L’on entre dans la salle. L’on se trouve de bonnes places et commence le cirque de la gang de Choi. Hé non! Je ne me sens pas X pour un sou, désolée! Enfin commence le film! Visuellement époustouflant, jouissif! Arrive Anakin et ma tristesse de le voir sombrer du coté obscur de la force est tout simplement incommensurable!!! Cet épisode nous fait comprendre comment est né Darth Vader et j’en ressors complètement choquée. Ce n’est pas tant que le film est sombre, c’est qu’il est triste!!! Encore ce matin, je n’arrive pas à me débarrasser de cette tristesse qui m’a envahie l’âme toute entière! Pourquoi le mal est-il si attirant? Pour ses mensonges, ses manipulations mentales, ses promesses de facilités? Un tout qui finit inévitablement par se relier en un amas de souffrances inutiles!
Évidemment le film était bien, les scènes de bataille pas trop longues pour m’ennuyer, la science-fiction adéquate, Yoda adorable et tout le tralalala, mais je m’inquiète pour tous ces enfants qui vont aller le voir et se faire bombarder par la force du mal qui gagne. Quelle morale en ressortiront-ils? Inquiète je suis! Vivi me répond: « "Hormonée" aussi tu es Etol! »
Comme toujours lorsque ces émotions me tourmentent, le même raisonnement hurle en moi. Plus que jamais décidée à combattre pour la lumière, à suivre les laborieuses voies du bien, quitte à en mourir pour ne jamais perdre mon âme, plus importante que ma misérable existence humaine! Et puis c’est si complexe tout cela en réalité, le mal qui se déguise en bien, le bien si subtil qu’il échappe parfois à toutes compréhensions logiques. L’égoïsme propre à la nature humaine, de plus en plus rampant, si nocif à long terme…
Tout ce que je souhaite c’est que mon bébé devienne un être qui comprenne le bien et qui non seulement ne souhaite ni le mal mais résiste à ses tentations trompeuses. Difficile tâche dans ce monde humain qui est le nôtre…
J’ai conscience qu’en moi comme en toute autre personne le mal et le bien se combattent régulièrement. Ma foi personnelle et ses croyances abracadabrantes ("C'est la foi même qui est Dieu." (Emile Chartier, dit Alain / 1868-1951 / Eléments de philosophie / 1940), plus que toute adhérence à une religion, font la balance dans ces batailles intérieures, la nature m’est aussi d’une grande aide. Dieu sait que je suis loin d’être parfaite! D’ailleurs je ne le serai jamais puisque je suis humaine! Mais s’il y a une chose dont je suis certaine c’est que toute ma vie, tant que j’aurais un souffle dans ce corps qui me transporte, tant que ma tête ne me lâchera pas, je lutterai contre les ténèbres et l’obscurité, quitte à devenir une vieille ermite au fond d’un bois oublié.
Je pose une main sur mon ventre et prie le ciel et tous les anges pour cet enfant soit bon, pour que je trouve la force de le guider convenablement, pour qu’il ne me brise pas le cœur en douleurs inimaginables mais le renforce d’Amour insoupçonné…
Update, via Flickr, une sortie du film quelque part en Asie avec de vrais passionnés de light sabers...
mercredi, mai 18, 2005
Cogitations
Alors que le ciel oscille entre colère et soleil, je calme avec une grosse dose de musique classique mes émotions perturbées. Je dois avouer avoir été profondément choquée par l’expérience de plagiat d’hier. Tellement choquée que j’en avais même oublié que mon site était « copyrighté ». De nature sensible, ma grossesse n’arrange rien à mon état et je me rends bien compte que je dois gérer, maîtriser et contrôler toutes sortes d’émotions extrêmes. Mais le coup d’hier m’a quelque peu déstabilisée…
Question d’éthique, de respect, je ne peux comprendre une telle démarche d’autant que je me force le cerveau. Je ne ressens qu’un étrange viol intérieur qui me dérange le coeur. Suis-je trop naïve?
Si l’on peut ainsi piller mes simples mots de chaque jour, qu’en est-il de mes histoires que je partage innocemment en attendant de les retravailler? Depuis l’ouverture de ce jardin virtuel plusieurs ont trouvé une maison de papier après avoir été virtuellement consommées. Y’a-t-il vraiment un réel danger à me les faire piquer sous mon nez? Je ne l'ai jamais vraiment cru et pour la première fois un doute s'insère.
Je n’ai pas l’égo démesuré de la plupart de scribouilleurs qui se pensent être la dernière merveille du monde. Ceux-ci d’ailleurs ont sérieusement tendance à me sortir par les trous de nez. J’estime que l’on a pas à se sentir meilleur qu’autrui. L’on n’a que le devoir d’essayer d’être le meilleur de soi-même…
Et si par chance autrui considère que l’on n’est pas trop mauvais, c’est que l’on peut se permettre de croire que l’on arrivera à atteindre un jour ce meilleur intérieur. Mais cette appréciation ne doit pas venir de soi mais des autres. Car en soi, l’on peut toujours mieux faire. Tout ceci fait partie de concepts extrêmement compliqués qui me secouent le creux de la tête.
J’ai beaucoup de mal à me trouver bonne. Déjà me trouver pas trop nulle est un exploit intérieur. J'ai conscience d'être bourrée de paradoxes. Pour certains c’est ce qui fait mon charme, pour plusieurs c’est difficile à comprendre, et pour d’autres, j’imagine que c’est singulièrement irritant. Au fond, je ne recherche qu’à être vraie malgré toutes ces complexités humaines qui font de nous des êtres à part entière. Ce carnet est avant tout une sorte de brouillon d’idées, d’humeurs, de partage de goûts, une façon de me discipliner l’écriture. Une façon de me prouver que j’en vaux quand même la peine.
J’utilise le médium du blog comme un canevas pour mes propres gribouillis personnels. J’aimais bien l’époque où c’était moins une mode. D’une manière générale, je ne suis pas sure que je blogue comme la norme, je me fous un peu de toutes les discussions et tergiversations sur ce qu’est un blogue. Pour moi, c’est juste un moyen comme un autre de publiquement partager une partie de ce que je suis. J’ai même tendance à avoir une certaine distance avec ce public auquel je m’offre, mon coté sauvage prend souvent le dessus et j’aime la solitude de l’écran blanc.
Bien-sur j’apprécie les lecteurs qui s’attachent à ma choucroute. Cela me donne un peu de gaz dans mon moteur qui parfois hoquète et menace de caler sous le poids de mes doutes intérieurs. J’aime aussi bien savoir qui vient me grignoter les idées car après tout je me donne, alors si celui qui reçoit se présente, cela me toujours fait plaisir, cela devient moins une voie unique. J’aime le partage et les rencontres même si je reste un animal sauvage. J’ai une facilité sociale qui déconcerte souvent mes proches mais qu’y puis-je cela fait partie de ces paradoxes multiples qui m’habitent! Je ne suis guére pudique ceci aide cela. Plusieurs de mes connaissances du réel passent par là, parfois je le sais, parfois je m'en doute. Au fond, cela me fait ni chaud, ni froid, je n'ai rien à cacher de ce que je suis. Je suis comme je suis un point c'est tout! Je crois que ceux qui me connaissent de près savent pertinement cet aspect de ma personnalité...
Cependant je n’écris généralement pas pour les autres mais bien pour moi-même, à part lorsque je prends ce moyen pour donner des nouvelles de notre réalité à ceux qui sont loin. Ici s’incrit un cheminement personnel que je comprends parfaitement et qu’il ne me tente pas particulièrement d’expliquer! C’est pour cela que la plupart du temps, je ne recherche ni les débats, ni les dizaines de commentaires car après tout je suis ici chez moi et j'y jardine à ma guise. Si cela plait, tant mieux, sinon tant pis, y’a qu’à aller se promener ailleurs, tant que l'on ne m'agresse point, ce n’est pas vraiment mon problème…
Je m’exprime comme cela me tente, j’écris comme cela me chante, j’ai une dépendance à la liberté qui est presque maladive. C’est pour cela que j’aime tant ces instants de solitude intérieure et extérieure, moments merveilleux obligatoires à ma santé mentale. L’on est jamais plus libre que lorsque l’on est seul! Ce qui ne m’empêche pas d’aimer vivre en couple tant que l’être aimé respecte cet espace qui m’est nécessaire et Dieu merci j’ai la chance d’avoir un homme qui désire me comprendre et me laisser m’épanouir. Les amis c’est encore une autre paire de manches…
Bref, je ne sais pas vraiment le pourquoi de ces mots qui s’échappent de mon cerveau aujourd’hui. Peut-être est-ce parce-que je me demande si je ne partage pas trop librement pour ne point ainsi chercher le diable qui me fera mal impunément? C’est la première fois que je me pose de telles questions. J’ai déjà eu l’occasion de subir les jalousies, ceux-ci m’indifférent car je trouve le concept si bas que je préfère ne pas m’y attarder. Dans mon monde, je fais tout mon possible pour tuer dans l’œuf ces envies futiles qui viendraient me bouleverser inutilement les idées. Mais voir mes phrases détournées m’a fait tant de peine que me voilà toute chamboulée…
Autant j’ai adoré voir l’adaptation de Goom sur grand écran, autant voir mes mots ainsi subtilisés m’a traumatisée de l'intérieur. Pour Goom, Astella a eu la décence de me demander la permission dès qu’elle en a concocté l’idée. Ceci m’a touchée et c’est avec plaisir que je lui ai donné mon accord de faire de mon histoire ce qu’elle en désirait. D’ailleurs elle m’a tenu au courant de chaque étape et ainsi je me suis réellement sentie respectée, sans oublier qu’elle m’a mise dans les crédits de son projet!
D’autres font parfois voyager mes mots ou mes images mais toujours avec ce même respect, ce qui ne me choque aucunement mais me fait plutôt plaisir et gonfle mon petit cœur trop souvent meurtri par la vie. Les rencontres issues de ce jardin virtuel sont des bonbons de joie pour ma pomme des bois sauvage. Ceci fait partie des bonnes choses de la blogosphère, par choix, je préfère voir le bien que disséquer le mal…
Le coté journal de bord est intéressant, une façon d’archiver le passage du temps comme un capitaine aux commandes du navire de sa vie. Comment aurais-je pu croire en commençant cette aventure que deux ans plus tard, c’est de bébé qu’il serait ici question au fil des jours qui passent? Moi qui avais si peur de ne jamais en avoir! Mon fantasme ultime serait d’arriver à tenir la barre jusqu’à voir le jour de mes petits-enfants…
À moins que d’ici là, quelqu’un arrive à me faire tant de mal que je voudrais plus rien savoir du partage innocent des mots qui jalonnent le courant de mon existence, ce qui serait quand même royalement triste pour mon cœur rempli d'utopies…
Alors que le ciel oscille entre colère et soleil, je calme avec une grosse dose de musique classique mes émotions perturbées. Je dois avouer avoir été profondément choquée par l’expérience de plagiat d’hier. Tellement choquée que j’en avais même oublié que mon site était « copyrighté ». De nature sensible, ma grossesse n’arrange rien à mon état et je me rends bien compte que je dois gérer, maîtriser et contrôler toutes sortes d’émotions extrêmes. Mais le coup d’hier m’a quelque peu déstabilisée…
Question d’éthique, de respect, je ne peux comprendre une telle démarche d’autant que je me force le cerveau. Je ne ressens qu’un étrange viol intérieur qui me dérange le coeur. Suis-je trop naïve?
Si l’on peut ainsi piller mes simples mots de chaque jour, qu’en est-il de mes histoires que je partage innocemment en attendant de les retravailler? Depuis l’ouverture de ce jardin virtuel plusieurs ont trouvé une maison de papier après avoir été virtuellement consommées. Y’a-t-il vraiment un réel danger à me les faire piquer sous mon nez? Je ne l'ai jamais vraiment cru et pour la première fois un doute s'insère.
Je n’ai pas l’égo démesuré de la plupart de scribouilleurs qui se pensent être la dernière merveille du monde. Ceux-ci d’ailleurs ont sérieusement tendance à me sortir par les trous de nez. J’estime que l’on a pas à se sentir meilleur qu’autrui. L’on n’a que le devoir d’essayer d’être le meilleur de soi-même…
Et si par chance autrui considère que l’on n’est pas trop mauvais, c’est que l’on peut se permettre de croire que l’on arrivera à atteindre un jour ce meilleur intérieur. Mais cette appréciation ne doit pas venir de soi mais des autres. Car en soi, l’on peut toujours mieux faire. Tout ceci fait partie de concepts extrêmement compliqués qui me secouent le creux de la tête.
J’ai beaucoup de mal à me trouver bonne. Déjà me trouver pas trop nulle est un exploit intérieur. J'ai conscience d'être bourrée de paradoxes. Pour certains c’est ce qui fait mon charme, pour plusieurs c’est difficile à comprendre, et pour d’autres, j’imagine que c’est singulièrement irritant. Au fond, je ne recherche qu’à être vraie malgré toutes ces complexités humaines qui font de nous des êtres à part entière. Ce carnet est avant tout une sorte de brouillon d’idées, d’humeurs, de partage de goûts, une façon de me discipliner l’écriture. Une façon de me prouver que j’en vaux quand même la peine.
J’utilise le médium du blog comme un canevas pour mes propres gribouillis personnels. J’aimais bien l’époque où c’était moins une mode. D’une manière générale, je ne suis pas sure que je blogue comme la norme, je me fous un peu de toutes les discussions et tergiversations sur ce qu’est un blogue. Pour moi, c’est juste un moyen comme un autre de publiquement partager une partie de ce que je suis. J’ai même tendance à avoir une certaine distance avec ce public auquel je m’offre, mon coté sauvage prend souvent le dessus et j’aime la solitude de l’écran blanc.
Bien-sur j’apprécie les lecteurs qui s’attachent à ma choucroute. Cela me donne un peu de gaz dans mon moteur qui parfois hoquète et menace de caler sous le poids de mes doutes intérieurs. J’aime aussi bien savoir qui vient me grignoter les idées car après tout je me donne, alors si celui qui reçoit se présente, cela me toujours fait plaisir, cela devient moins une voie unique. J’aime le partage et les rencontres même si je reste un animal sauvage. J’ai une facilité sociale qui déconcerte souvent mes proches mais qu’y puis-je cela fait partie de ces paradoxes multiples qui m’habitent! Je ne suis guére pudique ceci aide cela. Plusieurs de mes connaissances du réel passent par là, parfois je le sais, parfois je m'en doute. Au fond, cela me fait ni chaud, ni froid, je n'ai rien à cacher de ce que je suis. Je suis comme je suis un point c'est tout! Je crois que ceux qui me connaissent de près savent pertinement cet aspect de ma personnalité...
Cependant je n’écris généralement pas pour les autres mais bien pour moi-même, à part lorsque je prends ce moyen pour donner des nouvelles de notre réalité à ceux qui sont loin. Ici s’incrit un cheminement personnel que je comprends parfaitement et qu’il ne me tente pas particulièrement d’expliquer! C’est pour cela que la plupart du temps, je ne recherche ni les débats, ni les dizaines de commentaires car après tout je suis ici chez moi et j'y jardine à ma guise. Si cela plait, tant mieux, sinon tant pis, y’a qu’à aller se promener ailleurs, tant que l'on ne m'agresse point, ce n’est pas vraiment mon problème…
Je m’exprime comme cela me tente, j’écris comme cela me chante, j’ai une dépendance à la liberté qui est presque maladive. C’est pour cela que j’aime tant ces instants de solitude intérieure et extérieure, moments merveilleux obligatoires à ma santé mentale. L’on est jamais plus libre que lorsque l’on est seul! Ce qui ne m’empêche pas d’aimer vivre en couple tant que l’être aimé respecte cet espace qui m’est nécessaire et Dieu merci j’ai la chance d’avoir un homme qui désire me comprendre et me laisser m’épanouir. Les amis c’est encore une autre paire de manches…
Bref, je ne sais pas vraiment le pourquoi de ces mots qui s’échappent de mon cerveau aujourd’hui. Peut-être est-ce parce-que je me demande si je ne partage pas trop librement pour ne point ainsi chercher le diable qui me fera mal impunément? C’est la première fois que je me pose de telles questions. J’ai déjà eu l’occasion de subir les jalousies, ceux-ci m’indifférent car je trouve le concept si bas que je préfère ne pas m’y attarder. Dans mon monde, je fais tout mon possible pour tuer dans l’œuf ces envies futiles qui viendraient me bouleverser inutilement les idées. Mais voir mes phrases détournées m’a fait tant de peine que me voilà toute chamboulée…
Autant j’ai adoré voir l’adaptation de Goom sur grand écran, autant voir mes mots ainsi subtilisés m’a traumatisée de l'intérieur. Pour Goom, Astella a eu la décence de me demander la permission dès qu’elle en a concocté l’idée. Ceci m’a touchée et c’est avec plaisir que je lui ai donné mon accord de faire de mon histoire ce qu’elle en désirait. D’ailleurs elle m’a tenu au courant de chaque étape et ainsi je me suis réellement sentie respectée, sans oublier qu’elle m’a mise dans les crédits de son projet!
D’autres font parfois voyager mes mots ou mes images mais toujours avec ce même respect, ce qui ne me choque aucunement mais me fait plutôt plaisir et gonfle mon petit cœur trop souvent meurtri par la vie. Les rencontres issues de ce jardin virtuel sont des bonbons de joie pour ma pomme des bois sauvage. Ceci fait partie des bonnes choses de la blogosphère, par choix, je préfère voir le bien que disséquer le mal…
Le coté journal de bord est intéressant, une façon d’archiver le passage du temps comme un capitaine aux commandes du navire de sa vie. Comment aurais-je pu croire en commençant cette aventure que deux ans plus tard, c’est de bébé qu’il serait ici question au fil des jours qui passent? Moi qui avais si peur de ne jamais en avoir! Mon fantasme ultime serait d’arriver à tenir la barre jusqu’à voir le jour de mes petits-enfants…
À moins que d’ici là, quelqu’un arrive à me faire tant de mal que je voudrais plus rien savoir du partage innocent des mots qui jalonnent le courant de mon existence, ce qui serait quand même royalement triste pour mon cœur rempli d'utopies…
Le train de la vie, c'est un petit train, qui va des montagnes de l'ennui aux collines de la joie.
Gilbert Bécaud
Les parents sont des montagnes que l'on passe sa vie à essayer d'escalader, en ignorant qu'un jour c'est nous qui tiendront leur rôle.
Marc Levy
Veut-on savoir ce qui se passe dans les montagnes, il faut interroger ceux qui en viennent.
Proverbe chinois
Gilbert Bécaud
Les parents sont des montagnes que l'on passe sa vie à essayer d'escalader, en ignorant qu'un jour c'est nous qui tiendront leur rôle.
Marc Levy
Veut-on savoir ce qui se passe dans les montagnes, il faut interroger ceux qui en viennent.
Proverbe chinois
Découvrez les montagnes du Jura, là où naissent les légendes et quelques pommes des bois...
mardi, mai 17, 2005
Sur les fesses,
Je "rêves-tu" ou est-ce que je viens de me faire honteusement plagier? Par hasard, car celui-ci fait toujours bien les choses, je retrouve là-bas mes propres mots où un parfait inconnu sans "rendre à César ce qui est à César" y mélange impunément les siens dans ma salade maison! Celui-là en profite même pour piller plusieurs posts à la fois, faut quand même un certain culot et bien peu d'inspiration personnelle!
Bon ok, je ne suis pas César loin de moi cette idée saugrenue mais l'expression rend bien le fond de ma pensée! Là, je l'avoue, cela me fruste légèrement les fesses! Y'a des limites à ma gentillesse! Que l'on me grignote, que l'on me mâchouille, que l'on me critique, passe...
Mais que l’on me vole mes pauvres mots gratuits pour se les approprier sans autre forme de procès, je trouve cela un peu gros ! Je sais que je suis encore un peu hormonale. C'est un fait ! Alors que la fatigue m’accable en ce jour où je récupère d'hier dans le silence de ma campagne, ceci vient singulièrement m'aiguiser les nerfs! Sur le bord de vomir je suis et cette fois, ce n'est pas à cause de la p'tite graine qui me pousse dans le ventre! Mais franchement ne se fout-on pas un peu de trop de ma gueule sur ce coup là ? C'est une première en plus de deux ans d'existence "bloguesque", ou est-ce la première fois que je m'en rends compte?
Je crois bien que je suis pas mal sur le c... ! Je n’aime point les malotrus et ceci n’est absolument pas poli !!! En plus le niaiseux a laissé les liens de mes entrées originales, c'est vraiment pas malin! C'est quoi le point?
Heureusemement que j'ai réussi à faire mon yoga-pilates aujourd'hui, cela m'évite de péter une petite coche! Enfin, je me rends bien compte que je n’y peux grand-chose, que cela fait partie du grand jeu de la Toile, right?!? Mais quand même !!! Je l’avoue humblement, cela m’énerve sacrément le coco. Câline de bine!!!
Je "rêves-tu" ou est-ce que je viens de me faire honteusement plagier? Par hasard, car celui-ci fait toujours bien les choses, je retrouve là-bas mes propres mots où un parfait inconnu sans "rendre à César ce qui est à César" y mélange impunément les siens dans ma salade maison! Celui-là en profite même pour piller plusieurs posts à la fois, faut quand même un certain culot et bien peu d'inspiration personnelle!
Bon ok, je ne suis pas César loin de moi cette idée saugrenue mais l'expression rend bien le fond de ma pensée! Là, je l'avoue, cela me fruste légèrement les fesses! Y'a des limites à ma gentillesse! Que l'on me grignote, que l'on me mâchouille, que l'on me critique, passe...
Mais que l’on me vole mes pauvres mots gratuits pour se les approprier sans autre forme de procès, je trouve cela un peu gros ! Je sais que je suis encore un peu hormonale. C'est un fait ! Alors que la fatigue m’accable en ce jour où je récupère d'hier dans le silence de ma campagne, ceci vient singulièrement m'aiguiser les nerfs! Sur le bord de vomir je suis et cette fois, ce n'est pas à cause de la p'tite graine qui me pousse dans le ventre! Mais franchement ne se fout-on pas un peu de trop de ma gueule sur ce coup là ? C'est une première en plus de deux ans d'existence "bloguesque", ou est-ce la première fois que je m'en rends compte?
Je crois bien que je suis pas mal sur le c... ! Je n’aime point les malotrus et ceci n’est absolument pas poli !!! En plus le niaiseux a laissé les liens de mes entrées originales, c'est vraiment pas malin! C'est quoi le point?
Heureusemement que j'ai réussi à faire mon yoga-pilates aujourd'hui, cela m'évite de péter une petite coche! Enfin, je me rends bien compte que je n’y peux grand-chose, que cela fait partie du grand jeu de la Toile, right?!? Mais quand même !!! Je l’avoue humblement, cela m’énerve sacrément le coco. Câline de bine!!!
lundi, mai 16, 2005
Changements de couleurs,
Bon, voilà je n'étais plus capable du bleu, cela me faisait penser au froid, à l'hiver, cela me déprimait un peu trop les neurones. J'ai donc tanné mon homme pour qu'il me change en deux temps trois mouvements mes couleurs. Hum, cependant je ne suis pas sure d'être satisfaite du résultat! Contente je suis de ne plus flotter dans le bleu, pas sure que ce rouge-orange me plaise vraiment! Mais vous qui passez par là, vous en pensez quoi de ces changements?
Autre jour de pluie, on va finir par se noyer le moral ou bien le temps au Québec se transforme radicalement et développe une nouvelle saison! Je remarque d'ailleurs que cette année, de plus en plus souvent, les médias commencent à parler des changements climatiques au présent. Le gouvernement s'y met aussi. Cela me fait plaisir de voir que les consciences humaines lévent enfin la tête du trou où elles se terrent même si le tout reste plutôt dramatique en soi. L'on se réveille un petit peu, le réchauffement de la planète ne se discute plus au futur ou au conditionnel, l'on ne parle plus de suppositions ou d'hypothéses mais d'une réalité à confronter. Les documentaires se succèdent, les scénarios envisagés sont effrayants, le Grand Nord fond à vitesse grand V! Toute la planète est affectée, les ours polaires sont en danger, sans parler du sort des pays pauvres qui risquent d'en manger des vertes et des pas mûres! La grosse boule bleue serait-elle malade?
Paraît-il qu'il y a un effet à retardement, ainsi ce que nous vivons présentement n'est que le résultat des pollutions du passé (entre 60 à 80 ans en arrière), ce qui fait vraiment peur pour les réalités futures de nos enfants et petits-enfants. On est bien loin de la mentalité amérindienne qui voulait que l'on n'agisse qu'en tenant compte des sept générations à venir, parce-que bon, soyons réalistes, dans sept générations, Dieu seul sait de quoi la Terre aura l'air...
Au hasard, un extrait: " L'avenir n'est pas rose. Il serait plutôt gris. D'un gris de nuages de pollution. En dépit des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en dépit de la prise de conscience au sein de la population, en dépit de la montée des mouvements écologiques, il faudra encore des décennies avant que la tendance ne s'inverse."
Sans Titre ~ Ernie Cselko
Bon, voilà je n'étais plus capable du bleu, cela me faisait penser au froid, à l'hiver, cela me déprimait un peu trop les neurones. J'ai donc tanné mon homme pour qu'il me change en deux temps trois mouvements mes couleurs. Hum, cependant je ne suis pas sure d'être satisfaite du résultat! Contente je suis de ne plus flotter dans le bleu, pas sure que ce rouge-orange me plaise vraiment! Mais vous qui passez par là, vous en pensez quoi de ces changements?
Autre jour de pluie, on va finir par se noyer le moral ou bien le temps au Québec se transforme radicalement et développe une nouvelle saison! Je remarque d'ailleurs que cette année, de plus en plus souvent, les médias commencent à parler des changements climatiques au présent. Le gouvernement s'y met aussi. Cela me fait plaisir de voir que les consciences humaines lévent enfin la tête du trou où elles se terrent même si le tout reste plutôt dramatique en soi. L'on se réveille un petit peu, le réchauffement de la planète ne se discute plus au futur ou au conditionnel, l'on ne parle plus de suppositions ou d'hypothéses mais d'une réalité à confronter. Les documentaires se succèdent, les scénarios envisagés sont effrayants, le Grand Nord fond à vitesse grand V! Toute la planète est affectée, les ours polaires sont en danger, sans parler du sort des pays pauvres qui risquent d'en manger des vertes et des pas mûres! La grosse boule bleue serait-elle malade?
Paraît-il qu'il y a un effet à retardement, ainsi ce que nous vivons présentement n'est que le résultat des pollutions du passé (entre 60 à 80 ans en arrière), ce qui fait vraiment peur pour les réalités futures de nos enfants et petits-enfants. On est bien loin de la mentalité amérindienne qui voulait que l'on n'agisse qu'en tenant compte des sept générations à venir, parce-que bon, soyons réalistes, dans sept générations, Dieu seul sait de quoi la Terre aura l'air...
Au hasard, un extrait: " L'avenir n'est pas rose. Il serait plutôt gris. D'un gris de nuages de pollution. En dépit des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en dépit de la prise de conscience au sein de la population, en dépit de la montée des mouvements écologiques, il faudra encore des décennies avant que la tendance ne s'inverse."
Sans Titre ~ Ernie Cselko
samedi, mai 14, 2005
Sentiments divers
Plus les semaines passent et plus mon corps semble s’adapter à sa nouvelle condition. Je revis et ce n’est pas dommage! Je n’ai pas encore retrouvé toute ma forme mais vu mon piteux état des dernières semaines, c’est déjà beaucoup mieux. J’apprends à gérer la fatigue et les malaises, je retrouve le goût d’exister et d’avancer. La passion des mots recommence à me brûler les veines. Une autre de mes nouvelles sortira la semaine prochaine dans la revue « le Bilboquet » et je sens que mon inspiration reprend du service même si les beaux jours se font encore attendre.
Je suis trop contente de ma connerie car j’ai des billets pour aller voir Star-Wars en avant-première mercredi, le tout contre un mini article pour le mois de juin. Fun, fun, fun! Même s'il paraît que celui-ci sera le plus sombre de la récente trilogie! Paradoxal...
J’ai comme l’impression que d’ici peu je pourrais reprendre le fil de mes idées pour repenser mes histoires inachevées. Finir Goom, l’envoyer aux maisons d’édition. Continuer Sara, retrouver mes amazones, penser recueil de nouvelles achevées ou déjà publiées. Organiser mes affaires, mon jardin, réécouter mes p'tits génies. Reprendre en main le cours de mon existence littéraire avant que je ne me transforme en baleine immobile, avant que bébé ne vienne chambouler mes jours d’hiver. J'ai d'ailleurs commencé à remplir son album de bébé sous l'oeil attendri de Juan, j'espère que cela ne nous portera pas préjudice vu que c'est encore une si petite crevette! Sans oublier qu’il me faudra aussi amorcer cette fameuse carrière de traductrice maintenant que je suis diplômée…
J’ai avalé jeudi le dernier Koontz, j’aime le lire en anglais, il m'évade, m'emporte le crâne en d'autres dimensions, j'avale, je m'amuse et je m'oublie ailleurs que dans ma langue.
Nous avons enfin regardé hier Hotel Rwanda. Depuis longtemps je voulais le louer sans trouver le courage en mon coeur de ce faire mais hier, pas le goût de bouffer une autre connerie d'Hollywood. Je savais que c'était un bon film, je persuade l'homme "d'émotionner" un coup. Je me doutais que Don Cheadle serait incroyable, je savais que j'aurais le coeur retourné. Cela n'a pas manqué!
Déjà à l'époque du génocide, j'avais été si touchée par les horribles images qui inondaient nos petits écrans! Déjà là, mon coeur se retournait sur lui-même honteux de son impuissance envers un tel malheur. Malheureusement pour ces pauvres gens, pas de pétrole à voler dans le coin pour que les Américains se bougent les fesses, juste les Français pour se faire de l'argent en vendant des armes aux meurtriers, une véritable horreur. Un autre exemple de ce que l'humanité peut faire de pire. Et au milieu du désespoir, dans ces pires moments de la vie, parfois se dégagent des perles d'hommes comme le démontre l'histoire de ce Paul Rusesabagina racontée en cet excellent film. Pour ne souhaiter que le bien, ne jamais oublier ce que les hommes sont capables de se faire comme mal...
Je ne comprendrai jamais ce besoin de violence gratuite, ces élans de haines, et comment peut-on tuer des enfants sans avoir la conscience qui explose le cerveau en mille morceaux??? Je ne peux pas croire que des armées de femmes seraient si barbares, je ne peux pas croire qu'un monde contrôlé par les femmes atteindrait de telles horreurs. Comment une femme pourrait-elle trouver du plaisir à violer? Comment une femme qui a le don de donner la vie pourrait-elle être si sauvage envers de si petits êtres sans défense? Je sais bien que certaines parfois se font entraîner dans ce genre de misères et commettent des actes fortement répréhensibles mais ne sont-elles pas manipulées par des fantasmes d'hommes? Est-ce que la guerre n'est pas avant tout une histoire d'hommes? Heureusement que dans toutes débâcles, il y aussi ces exceptions, ces mâles braves et courageux qui font tout pour sauver leur prochain au risque de leur vie. Heureusement que ceux-ci existent pour garder en vie un certain concept d'honneur et l'espoir en un monde meilleur...
Plus les semaines passent et plus mon corps semble s’adapter à sa nouvelle condition. Je revis et ce n’est pas dommage! Je n’ai pas encore retrouvé toute ma forme mais vu mon piteux état des dernières semaines, c’est déjà beaucoup mieux. J’apprends à gérer la fatigue et les malaises, je retrouve le goût d’exister et d’avancer. La passion des mots recommence à me brûler les veines. Une autre de mes nouvelles sortira la semaine prochaine dans la revue « le Bilboquet » et je sens que mon inspiration reprend du service même si les beaux jours se font encore attendre.
Je suis trop contente de ma connerie car j’ai des billets pour aller voir Star-Wars en avant-première mercredi, le tout contre un mini article pour le mois de juin. Fun, fun, fun! Même s'il paraît que celui-ci sera le plus sombre de la récente trilogie! Paradoxal...
J’ai comme l’impression que d’ici peu je pourrais reprendre le fil de mes idées pour repenser mes histoires inachevées. Finir Goom, l’envoyer aux maisons d’édition. Continuer Sara, retrouver mes amazones, penser recueil de nouvelles achevées ou déjà publiées. Organiser mes affaires, mon jardin, réécouter mes p'tits génies. Reprendre en main le cours de mon existence littéraire avant que je ne me transforme en baleine immobile, avant que bébé ne vienne chambouler mes jours d’hiver. J'ai d'ailleurs commencé à remplir son album de bébé sous l'oeil attendri de Juan, j'espère que cela ne nous portera pas préjudice vu que c'est encore une si petite crevette! Sans oublier qu’il me faudra aussi amorcer cette fameuse carrière de traductrice maintenant que je suis diplômée…
J’ai avalé jeudi le dernier Koontz, j’aime le lire en anglais, il m'évade, m'emporte le crâne en d'autres dimensions, j'avale, je m'amuse et je m'oublie ailleurs que dans ma langue.
Nous avons enfin regardé hier Hotel Rwanda. Depuis longtemps je voulais le louer sans trouver le courage en mon coeur de ce faire mais hier, pas le goût de bouffer une autre connerie d'Hollywood. Je savais que c'était un bon film, je persuade l'homme "d'émotionner" un coup. Je me doutais que Don Cheadle serait incroyable, je savais que j'aurais le coeur retourné. Cela n'a pas manqué!
Déjà à l'époque du génocide, j'avais été si touchée par les horribles images qui inondaient nos petits écrans! Déjà là, mon coeur se retournait sur lui-même honteux de son impuissance envers un tel malheur. Malheureusement pour ces pauvres gens, pas de pétrole à voler dans le coin pour que les Américains se bougent les fesses, juste les Français pour se faire de l'argent en vendant des armes aux meurtriers, une véritable horreur. Un autre exemple de ce que l'humanité peut faire de pire. Et au milieu du désespoir, dans ces pires moments de la vie, parfois se dégagent des perles d'hommes comme le démontre l'histoire de ce Paul Rusesabagina racontée en cet excellent film. Pour ne souhaiter que le bien, ne jamais oublier ce que les hommes sont capables de se faire comme mal...
Je ne comprendrai jamais ce besoin de violence gratuite, ces élans de haines, et comment peut-on tuer des enfants sans avoir la conscience qui explose le cerveau en mille morceaux??? Je ne peux pas croire que des armées de femmes seraient si barbares, je ne peux pas croire qu'un monde contrôlé par les femmes atteindrait de telles horreurs. Comment une femme pourrait-elle trouver du plaisir à violer? Comment une femme qui a le don de donner la vie pourrait-elle être si sauvage envers de si petits êtres sans défense? Je sais bien que certaines parfois se font entraîner dans ce genre de misères et commettent des actes fortement répréhensibles mais ne sont-elles pas manipulées par des fantasmes d'hommes? Est-ce que la guerre n'est pas avant tout une histoire d'hommes? Heureusement que dans toutes débâcles, il y aussi ces exceptions, ces mâles braves et courageux qui font tout pour sauver leur prochain au risque de leur vie. Heureusement que ceux-ci existent pour garder en vie un certain concept d'honneur et l'espoir en un monde meilleur...
Souffles d'antan
Via mamansursaplanète, je découvre ce site d'archives des anciennes colonies et même si le concept de colonies me rebute royalement, j'y découvre des images merveilleuses, jaunies par le temps, témoins muets d'époques avalées par la modernité de notre grosse planète qui n'en finit plus de se rétrécir. Des images qui me captivent les idées, comme celle-ci ou celle-là et bien d'autres encore...
Femme sénégalaise à Dakar avec son enfant
Via mamansursaplanète, je découvre ce site d'archives des anciennes colonies et même si le concept de colonies me rebute royalement, j'y découvre des images merveilleuses, jaunies par le temps, témoins muets d'époques avalées par la modernité de notre grosse planète qui n'en finit plus de se rétrécir. Des images qui me captivent les idées, comme celle-ci ou celle-là et bien d'autres encore...
Femme sénégalaise à Dakar avec son enfant
vendredi, mai 13, 2005
Fœtus Music
Il se passe en moi quelque chose d’étrange. Moi qui n’ai jamais trippé Bowie, voilà que je me découvre un soudain penchant pour ses sons. Je peux maintenant écouter Space Oddity en loop. Non seulement je n’ai jamais vraiment aimé Bowie mais en plus il m'a toujours plus ou moins repoussée et voilà que d’un coup, j’ai un besoin intérieur de l’écouter et j'adore ça! J’en déduis donc que c’est une envie du bébé! Space Oddity me retourne de l'intérieur, je l’ai entendue l’autre jour dans un film et elle m’a fait un effet fou, hier encore, elle passe dans une émission à la Tv et je ressens le besoin pressant de l’écouter en profondeur, encore et encore…
D’après les livres ésotériques aux saveurs New-Age, le foetus commence à être en âge de s’exprimer à travers moi, serait-ce réellement possible? Ou serait-ce mes hormones qui me retournent la tête? J’ai toujours été hypra sensible, super sensorielle, pourquoi d’en coup cette subite envie musicale? Moi qui n’ai absolument jamais été attirée par la musique de Bowie et pourtant ce n’est pas les occasions de l’écouter qui ont manquées en mes 32 ans de vie! Enfin, cela pourrait être pire! Pour l’instant, cela passe, s’il veut écouter Space Oddity et me le faire chanter à tue-tête, je vais le combler, je ne résisterai point…
C’est bizarre, c’est curieux, c’est magique, mais que se passe-t-il donc en mon corps? Flashclip...
Ground control to Major Tom
Ground control to Major Tom
Take your protein pills and put your helmet on
Ten, nine, eight, seven, six, five, four, three, two, one, liftoff
Ground control to Major Tom
Commencing countdown, engines on
Check ignition and may God's love be with you
This is Major Tom to ground control
I'm stepping through the door
And I'm floating in a most peculiar way
And the stars look very different today
Here
Am I sitting in a tin can?
Far above the world
Planet Earth is blue
And there's nothing I can do (...)
Il se passe en moi quelque chose d’étrange. Moi qui n’ai jamais trippé Bowie, voilà que je me découvre un soudain penchant pour ses sons. Je peux maintenant écouter Space Oddity en loop. Non seulement je n’ai jamais vraiment aimé Bowie mais en plus il m'a toujours plus ou moins repoussée et voilà que d’un coup, j’ai un besoin intérieur de l’écouter et j'adore ça! J’en déduis donc que c’est une envie du bébé! Space Oddity me retourne de l'intérieur, je l’ai entendue l’autre jour dans un film et elle m’a fait un effet fou, hier encore, elle passe dans une émission à la Tv et je ressens le besoin pressant de l’écouter en profondeur, encore et encore…
D’après les livres ésotériques aux saveurs New-Age, le foetus commence à être en âge de s’exprimer à travers moi, serait-ce réellement possible? Ou serait-ce mes hormones qui me retournent la tête? J’ai toujours été hypra sensible, super sensorielle, pourquoi d’en coup cette subite envie musicale? Moi qui n’ai absolument jamais été attirée par la musique de Bowie et pourtant ce n’est pas les occasions de l’écouter qui ont manquées en mes 32 ans de vie! Enfin, cela pourrait être pire! Pour l’instant, cela passe, s’il veut écouter Space Oddity et me le faire chanter à tue-tête, je vais le combler, je ne résisterai point…
C’est bizarre, c’est curieux, c’est magique, mais que se passe-t-il donc en mon corps? Flashclip...
Ground control to Major Tom
Ground control to Major Tom
Take your protein pills and put your helmet on
Ten, nine, eight, seven, six, five, four, three, two, one, liftoff
Ground control to Major Tom
Commencing countdown, engines on
Check ignition and may God's love be with you
This is Major Tom to ground control
I'm stepping through the door
And I'm floating in a most peculiar way
And the stars look very different today
Here
Am I sitting in a tin can?
Far above the world
Planet Earth is blue
And there's nothing I can do (...)
16 heures à Montréal
L’occasion : La projection sur grand écran de Goom, l’adaptation libre et animée de mon ogre allergique par Astella dans le cadre de ses études universitaires.
2 :30 pm, l’on prend la route sous une incroyable canicule qui frôle les 30 degrés. 4 heures plus tard, nous voilà arrivés dans l’une des petites rues du centre ville, à deux pas de notre destination. L'homme n'en peut plus du traffic et m'amuse, ce qui me fait oublier cette pollution qui m'agresse les narines (Venez donc me parler des dommages de la fumée secondaire, que je rigole un petit peu, quand je pense à tous ceux qui respirent à l'année longue cette sublime concotion moderne et n'en pipent pas mot!)...
C’est avec grand plaisir que nous retrouvons jolie Astella et sa coquine de moitié sur le trottoir du campus urbain de son université. Astella est nerveuse, je suis curieuse. Nous entrons dans le grand bâtiment et bientôt commence la projection du festival de fin d’année des films d’animations. 13 projets plus tard mon cher Goom et ses problèmes alimentaires. Goom se concrétise sur l’immense écran et me laisse bouche bée de vérité. Quel bonheur que de voir s’animer un fragment de mon imagination sous mon regard ébahi. Une grosse minute de pur plaisir…
La talentueuse dame a su capter l’essence de mon histoire en son univers de pâte à modeler. La salle rit et apprécie. Je suis très fière du travail accompli. Merci Astella pour ce moment unique! Heureuse je suis d’avoir laissée voguer au vent mon histoire abracadabrante, heureuse qu’une jeune fille si gentille l’ait assez appréciée pour en être inspirée, heureuse…
La chaleur dans l’immense amphithéâtre est quasi insoutenable. La direction semble avoir été prise de court par la subite canicule et a oublié d’actionner l’air climatisé! L’intermission nous permet de casser une petite croûte, sauve mon homme de l’hypoglycémie rampante et ma pomme peut se délier les jambes ankylosées en quelque pas bien appréciés, j’en profite pour calmer mon estomac de sa rébellion. Avec surprise, je serre la main de Me, que je ne connais que virtuellement, agréable rencontre et léger papotage avant de retourner en salle voir le final du festival. Dans l’obscurité notre petite troupe est séparée, il fait toujours aussi chaud et la fatigue me gagne. Au bout d’une heure, de subtiles crampes me forcent à sortir de la salle. Pause pipi obligatoire pour madame enceinte et la nécessité de marcher si je veux que s’estompe cette autre douleur de grossesse qui me tord les ovaires.
J’en profite pour faire un tour de ce quartier que je connais bien. Je ne suis qu’à quelques mètres de l’immense immeuble qui abrita me jours alors que je débarquai de ma France natale, voilà dix-sept ans de cela. J’entreprends un étrange pèlerinage. Je retrouve ce banc où du haut de mes 15 ans, je papotai avec Laetitia Campagna (Laetie, si par hasard tu passes par là, fais moi signe, je pense encore souvent à toi et me demande dans quel recoin de la planète tu te caches!). J’observe les immenses vitres teintées qui cachent la piscine où nous fêtâmes les 16 ans de Ves. Je lève la tête et compte les 21 étages pour retrouver ce balcon familial où les bons jours, je m’amusais avec les copines à laisser s’écraser sur le pavé melons ou pamplemousses, pour la seule joie de niaiser le portier et de les voir s’éclater en mille morceaux (Je faisais toujours attention de surveiller le flot des passants pour ne blesser personne!) et où les mauvais jours, je devais résister à l’attirance du vide et me retenir de sauter pour le plaisir de me voir transformer en pastèque écrabouillée, histoire d’exploser en mille miettes ces douleurs internes qui me tourmentaient les idées. 17 ans plus tard, me voilà adulte, femme, enceinte, bientôt mère, que le temps passe…
Je cogite mes souvenirs d’adolescente au fil de mes pas. La faune humaine a changé mais les lieux restent les mêmes. Je m’arrête, pensive, devant la minuscule rue entre Guy et St-Mathieu où dans la passion de mon amour avec l’Autre, nous découvrions nos corps, aux petites heures du matin, blottis l’un contre l’autre dans sa R5 de gamin. Je traverse la rue et entre dans cette même papeterie où j’allai feuilleter revues et magazines. Habitude que je continue d’entretenir même si avec le temps, mes goûts de papiers ont évolué. J’achète le « Jane » difficile à trouver dans ma brousse. Je repasse devant le bâtiment universitaire. Je pressens mon homme qui, en effet, me trouve sur le trottoir inquiet de me voir si longtemps partie. Je lui indique ma douleur physique, lui explique mon trajet mental, ma crampe s’apaise mais me fait encore mal, je dois encore marcher. Je l’entraîne vers Crescent où l’attrait du Ben & Jerry est toujours aussi fort que dans ma mémoire. Malgré mes envies, je résiste au sucré pour partager avec ma moitié diabétique un pita tout chaud sur la rue d’en face. L’on reprend la direction des films. La joyeuse troupe d’Astella vient d’en sortir. J’ai raté Me, pas le temps de la saluer, j’en suis désolée, mais Dieu merci, ma crampe est enfin passée.
Astella qui nous gentiment invité, nous ramène chez elle et nous offre un logis frais après l’étouffante chaleur du centre-ville. L’on papote quelques heures avant de se décider à se coucher en voyant la conversation dégénérer de niaiseries en cochonneries. Fini le pyjama party, c’est le temps de roupiller…
8 :30 du matin, la clarté me réveille. La maisonnée est encore assoupie. Je prends une douche rapide, m’habille, Juan m’attrape pour une séance de câlinerie matinale. Astella, étonnée de nous voir déjà réveillés nous invite à monter déjeuner. Après une bonne nuit de sommeil, autour de toasts et céréales, l’on discute simplement des choses de la vie. Il nous faut bientôt rentrer. Juan doit être de retour au bureau en début d’après midi. L’on se quitte avec le sourire en se promettant de se revoir bientôt. Merci les amis de cette escapade urbaine, régénératrice pour mon esprit. L’on espère vous revoir au Lac d’ici la fin de l’été! Même Kitty le chat nous accompagne sur le pas de la porte. Il est dix heures passé, l’on quitte la grosse ville pour regagner la douceur de ma campagne chérie…
L’occasion : La projection sur grand écran de Goom, l’adaptation libre et animée de mon ogre allergique par Astella dans le cadre de ses études universitaires.
2 :30 pm, l’on prend la route sous une incroyable canicule qui frôle les 30 degrés. 4 heures plus tard, nous voilà arrivés dans l’une des petites rues du centre ville, à deux pas de notre destination. L'homme n'en peut plus du traffic et m'amuse, ce qui me fait oublier cette pollution qui m'agresse les narines (Venez donc me parler des dommages de la fumée secondaire, que je rigole un petit peu, quand je pense à tous ceux qui respirent à l'année longue cette sublime concotion moderne et n'en pipent pas mot!)...
C’est avec grand plaisir que nous retrouvons jolie Astella et sa coquine de moitié sur le trottoir du campus urbain de son université. Astella est nerveuse, je suis curieuse. Nous entrons dans le grand bâtiment et bientôt commence la projection du festival de fin d’année des films d’animations. 13 projets plus tard mon cher Goom et ses problèmes alimentaires. Goom se concrétise sur l’immense écran et me laisse bouche bée de vérité. Quel bonheur que de voir s’animer un fragment de mon imagination sous mon regard ébahi. Une grosse minute de pur plaisir…
La talentueuse dame a su capter l’essence de mon histoire en son univers de pâte à modeler. La salle rit et apprécie. Je suis très fière du travail accompli. Merci Astella pour ce moment unique! Heureuse je suis d’avoir laissée voguer au vent mon histoire abracadabrante, heureuse qu’une jeune fille si gentille l’ait assez appréciée pour en être inspirée, heureuse…
La chaleur dans l’immense amphithéâtre est quasi insoutenable. La direction semble avoir été prise de court par la subite canicule et a oublié d’actionner l’air climatisé! L’intermission nous permet de casser une petite croûte, sauve mon homme de l’hypoglycémie rampante et ma pomme peut se délier les jambes ankylosées en quelque pas bien appréciés, j’en profite pour calmer mon estomac de sa rébellion. Avec surprise, je serre la main de Me, que je ne connais que virtuellement, agréable rencontre et léger papotage avant de retourner en salle voir le final du festival. Dans l’obscurité notre petite troupe est séparée, il fait toujours aussi chaud et la fatigue me gagne. Au bout d’une heure, de subtiles crampes me forcent à sortir de la salle. Pause pipi obligatoire pour madame enceinte et la nécessité de marcher si je veux que s’estompe cette autre douleur de grossesse qui me tord les ovaires.
J’en profite pour faire un tour de ce quartier que je connais bien. Je ne suis qu’à quelques mètres de l’immense immeuble qui abrita me jours alors que je débarquai de ma France natale, voilà dix-sept ans de cela. J’entreprends un étrange pèlerinage. Je retrouve ce banc où du haut de mes 15 ans, je papotai avec Laetitia Campagna (Laetie, si par hasard tu passes par là, fais moi signe, je pense encore souvent à toi et me demande dans quel recoin de la planète tu te caches!). J’observe les immenses vitres teintées qui cachent la piscine où nous fêtâmes les 16 ans de Ves. Je lève la tête et compte les 21 étages pour retrouver ce balcon familial où les bons jours, je m’amusais avec les copines à laisser s’écraser sur le pavé melons ou pamplemousses, pour la seule joie de niaiser le portier et de les voir s’éclater en mille morceaux (Je faisais toujours attention de surveiller le flot des passants pour ne blesser personne!) et où les mauvais jours, je devais résister à l’attirance du vide et me retenir de sauter pour le plaisir de me voir transformer en pastèque écrabouillée, histoire d’exploser en mille miettes ces douleurs internes qui me tourmentaient les idées. 17 ans plus tard, me voilà adulte, femme, enceinte, bientôt mère, que le temps passe…
Je cogite mes souvenirs d’adolescente au fil de mes pas. La faune humaine a changé mais les lieux restent les mêmes. Je m’arrête, pensive, devant la minuscule rue entre Guy et St-Mathieu où dans la passion de mon amour avec l’Autre, nous découvrions nos corps, aux petites heures du matin, blottis l’un contre l’autre dans sa R5 de gamin. Je traverse la rue et entre dans cette même papeterie où j’allai feuilleter revues et magazines. Habitude que je continue d’entretenir même si avec le temps, mes goûts de papiers ont évolué. J’achète le « Jane » difficile à trouver dans ma brousse. Je repasse devant le bâtiment universitaire. Je pressens mon homme qui, en effet, me trouve sur le trottoir inquiet de me voir si longtemps partie. Je lui indique ma douleur physique, lui explique mon trajet mental, ma crampe s’apaise mais me fait encore mal, je dois encore marcher. Je l’entraîne vers Crescent où l’attrait du Ben & Jerry est toujours aussi fort que dans ma mémoire. Malgré mes envies, je résiste au sucré pour partager avec ma moitié diabétique un pita tout chaud sur la rue d’en face. L’on reprend la direction des films. La joyeuse troupe d’Astella vient d’en sortir. J’ai raté Me, pas le temps de la saluer, j’en suis désolée, mais Dieu merci, ma crampe est enfin passée.
Astella qui nous gentiment invité, nous ramène chez elle et nous offre un logis frais après l’étouffante chaleur du centre-ville. L’on papote quelques heures avant de se décider à se coucher en voyant la conversation dégénérer de niaiseries en cochonneries. Fini le pyjama party, c’est le temps de roupiller…
8 :30 du matin, la clarté me réveille. La maisonnée est encore assoupie. Je prends une douche rapide, m’habille, Juan m’attrape pour une séance de câlinerie matinale. Astella, étonnée de nous voir déjà réveillés nous invite à monter déjeuner. Après une bonne nuit de sommeil, autour de toasts et céréales, l’on discute simplement des choses de la vie. Il nous faut bientôt rentrer. Juan doit être de retour au bureau en début d’après midi. L’on se quitte avec le sourire en se promettant de se revoir bientôt. Merci les amis de cette escapade urbaine, régénératrice pour mon esprit. L’on espère vous revoir au Lac d’ici la fin de l’été! Même Kitty le chat nous accompagne sur le pas de la porte. Il est dix heures passé, l’on quitte la grosse ville pour regagner la douceur de ma campagne chérie…
mercredi, mai 11, 2005
Montréal-Québec (pour adultes seulement)
Avant de reprendre la longue route, je susurre à l’oreille de mon aimé :
- Tsé, j’ai pas de culotte…
Je vois ses grands yeux briller et son sourire s’accentuer. Au fil des kilomètres qui défilent, sa curiosité piquée se manifeste par une main taquine qui me frôle les cuisses. Son humeur devient coquine, la route et déserte, pas un seul camion à l’horizon. Je le laisse s’aventurer en territoire conquis. Son hardiesse me sidère mais c’est avec plaisir que je le laisse faire…
Une centaine de kilomètres plus tard alors que l’on s’arrête pour un café, Juan me pose cette question qui lui brûle les lévres :
- Mais comment ça t’as pas mis de culotte aujourd’hui, tu l’as fait exprès pour m’exciter ?
J’éclate de rire malgré moi et réplique :
- Ben non ! Mais j’en avais apporté juste une noire de rechange, c’était pas malin avec ma longue jupe blanche! Finalement, je me suis dit que ce serait moins pire de ne pas en mettre parce que si tu le sais pas, tu peux pas vraiment le remarquer mais avec le noir cela tranche trop, c'est pas cool pentoute !
Avant de reprendre la longue route, je susurre à l’oreille de mon aimé :
- Tsé, j’ai pas de culotte…
Je vois ses grands yeux briller et son sourire s’accentuer. Au fil des kilomètres qui défilent, sa curiosité piquée se manifeste par une main taquine qui me frôle les cuisses. Son humeur devient coquine, la route et déserte, pas un seul camion à l’horizon. Je le laisse s’aventurer en territoire conquis. Son hardiesse me sidère mais c’est avec plaisir que je le laisse faire…
Une centaine de kilomètres plus tard alors que l’on s’arrête pour un café, Juan me pose cette question qui lui brûle les lévres :
- Mais comment ça t’as pas mis de culotte aujourd’hui, tu l’as fait exprès pour m’exciter ?
J’éclate de rire malgré moi et réplique :
- Ben non ! Mais j’en avais apporté juste une noire de rechange, c’était pas malin avec ma longue jupe blanche! Finalement, je me suis dit que ce serait moins pire de ne pas en mettre parce que si tu le sais pas, tu peux pas vraiment le remarquer mais avec le noir cela tranche trop, c'est pas cool pentoute !
Vibrations urbaines en vrac
Retour d’une toute petite virée à Montréal. Plus de détails dans avenir proche car fatigue de voyage accumulée. Besoin de me reposer imminent. Images à suivre...
Retour d’une toute petite virée à Montréal. Plus de détails dans avenir proche car fatigue de voyage accumulée. Besoin de me reposer imminent. Images à suivre...