Fatigue ensoleillée,
Pour une raison x,y,z je parcours quelques entrées à la recherche de celles que je pourrais considérer les meilleures. Difficile processus, je ne suis pas bonne à ce petit jeu. Je m'en dépatouille du mieux que je peux sans en être jamais contentée...
Étrange que de se replonger dans les mots qui défilent au passé. Cette quête reveille mon sang qui bouille. Une petite voix geint en mon sein: "Hum, ben ça me manque t'écrire au fil du vent, je trouve que ces derniers temps, c'est pas jojo comme discipline!"
Embarquée par le réel, un peu trop de routine, un peu trop de malaises et cette maudite fatigue! Gnack, gnack! Je sens s'échapper mon essence intérieure, cela m'énerve un peu, beaucoup, passionnément...
Dehors, le ciel a retrouvé son azur, le soleil se couche sans un nuage pour l'obstruer. J'en ai pas vraiment profité puisque j'ai encore dormi tout l'aprés-midi! Pas facile de faire un bébé! Jamais je n'aurais pensé que cela puisse être si fatiguant!
Rébellion de ponctuaction, envies de surréalisme et d'histoires de science-fiction. Cela doit être bon signe, peu à peu me reviennent mes esprits...
Encore un mois à passer et j'entrerai (si tout va bien) dans ce fameux deuxiéme trimestre supposé merveilleux. Ce qu'il y a de sur c'est que s'il est pire que le premier, je ne crois pas que j'y survivrai...
Mais s'il est merveilleux, il le sera avec l'été, je retrouverai ma petite bulle de paradis, bulle de lac, bulle de verdure, bulle de calme.
Demain finir ce dernier travail, jeudi passer ce dernier examen, vendredi être libre comme je ne l'ai pas été depuis 4 ans! Quatre années sur les bancs de l'université, à m'adapter, à étudier, à supporter le troupeau. Y'a des jours où c'était rigolo, d'autres étaient enrichissants et certains carrèment barbants! Mais bientôt ce sera un autre passé à contempler. À moins que je me décide pour une maîtrise, mais cela peut attendre avant cela, j'explorerai la maternité, cela doit bien équivaloir à une maîtrise d'existence. Et puis il ne faut pas oublier que je dois quand même penser à traduire, puisque traductrice diplômée je serai! Et puis il y a écrire, toujours plus long, toujours plus loin, toujours...
À la retraite, si je m'ennuie, je penserais peut-être au doctorat histoire de voir si mes neurones existent encore, à moins que je n'y retourne jamais, Dieu seul le sait...
Pour l'instant, je suis encore si fatiguée, que je n'ai même pas la force de descendre au lac voir s'il a "câlé", absorber le soleil doré. Prier le ciel pour que je me retrouve, pour mes hormones se calme, pour que pousse la petite graine avec les souffles estivals en chemin, pour me laisser guider par la magie des inspirations envolées...
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