Intime vol...
mardi, février 28, 2006
Croquante
Chair sensible. Sa peau est de miel, ses joues sont de marshmallow, ses lèvres de rose et son menton tout rond. Mes baisers gourmands se délectent de ses ravissants délices. Sucre d'émotions. Mon coeur déborde d'un amour soufflé qui enrobe la texture de mes jours. Je fonds.
Chair sensible. Sa peau est de miel, ses joues sont de marshmallow, ses lèvres de rose et son menton tout rond. Mes baisers gourmands se délectent de ses ravissants délices. Sucre d'émotions. Mon coeur déborde d'un amour soufflé qui enrobe la texture de mes jours. Je fonds.
Chanelle et Praliné
Le chat tannant et la chienne soumise construisent une étrange relation qui défie les races. Il la suit, la colle, s’impose. Elle se lasse de le rejeter. Elle l’ignore et il se rapproche.
Jour après jours, il se fraie une petite place dans son univers. Par instants, elle capitule et joue quelques minutes avec lui. Puis elle se détourne. Félin malin,non sans patience, il continue de se tailler une petite porte dans sa bulle canine. Il lui déroule son affection en caresses ciblées qui la déstabilise. De plus en plus souvent, elle le laisse faire son petit manège…
Le chat tannant et la chienne soumise construisent une étrange relation qui défie les races. Il la suit, la colle, s’impose. Elle se lasse de le rejeter. Elle l’ignore et il se rapproche.
Jour après jours, il se fraie une petite place dans son univers. Par instants, elle capitule et joue quelques minutes avec lui. Puis elle se détourne. Félin malin,non sans patience, il continue de se tailler une petite porte dans sa bulle canine. Il lui déroule son affection en caresses ciblées qui la déstabilise. De plus en plus souvent, elle le laisse faire son petit manège…
Changements de couleurs
En attendant une rénovation de la forme plus en profondeur, rénovation qui traînasse (sur les tablettes de nos projets en attente), pas facile de trouver le temps pour s’entendre et se comprendre afin de trouver le décor idéal à mon goût particulier. Un simple changement de couleurs, une nouvelle couche de peinture, pour me sentir plus en phase avec la saison en cours, fera l’affaire…
Pour répondre à certains qui, dans les commentaires, m’ont fait part que le printemps serait bientôt là, je ne peux qu’être sceptique! En effet, théoriquement, le printemps est le 21 mars! Cela, je le comprends! Cependant, ici, en mes collines saupoudrées d'hiver, il peut neiger jusqu’à la fin avril et il est rare que tout soit fondu avant la mi-mai. Généralement le lac dégèle complétement autour de cette époque. Et l'on ne peut rien planter avant début juin si l'on veut éviter les gels nocturnes! Donc disons, qu’ici, le printemps commence début juin, disons même que parfois, il est inexistant et que l’on passe directement à l’été qui s’emballe…
Et lorsque l'été s'installe, c'est la fête au village qui se "paradise" (tropicalise), les sens se réveillent, le lac revit, les couleurs refont surface, il fait chaud, il fait beau! La nature s'épanouit, l'on change de pays tout en restant sur place...
En attendant une rénovation de la forme plus en profondeur, rénovation qui traînasse (sur les tablettes de nos projets en attente), pas facile de trouver le temps pour s’entendre et se comprendre afin de trouver le décor idéal à mon goût particulier. Un simple changement de couleurs, une nouvelle couche de peinture, pour me sentir plus en phase avec la saison en cours, fera l’affaire…
Pour répondre à certains qui, dans les commentaires, m’ont fait part que le printemps serait bientôt là, je ne peux qu’être sceptique! En effet, théoriquement, le printemps est le 21 mars! Cela, je le comprends! Cependant, ici, en mes collines saupoudrées d'hiver, il peut neiger jusqu’à la fin avril et il est rare que tout soit fondu avant la mi-mai. Généralement le lac dégèle complétement autour de cette époque. Et l'on ne peut rien planter avant début juin si l'on veut éviter les gels nocturnes! Donc disons, qu’ici, le printemps commence début juin, disons même que parfois, il est inexistant et que l’on passe directement à l’été qui s’emballe…
Et lorsque l'été s'installe, c'est la fête au village qui se "paradise" (tropicalise), les sens se réveillent, le lac revit, les couleurs refont surface, il fait chaud, il fait beau! La nature s'épanouit, l'on change de pays tout en restant sur place...
lundi, février 27, 2006
Absorber le présent. Chercher l’équilibre de cette nouvelle équation. Trouver les sens de cette nouvelle direction d’existence. Manquer de temps. Câliner. Aspirer le calme qui ouvre les portes de l’inspiration. Aimer. Tuer la fatigue. Assassiner les douleurs. Retrouver son essence et ses couleurs. Profiter des instants précieux de la vie qui s’éveille. Cajoler. Écouter la femme qui se cache au détour d’une mère. Une mére qui progresse sur l’épineuse voie des cités maternelles.
Tranches de vie
Ma cabane, emmitouflée d’hiver, se fait l’enclave de mes peines. De vives douleurs lombaires encombrent mon quotidien, ils l'handicapent singulièrement. Dans mon silence de neige, je souffre en essayant de ne pas trop m’en plaindre. Grossesse et accouchement n’en finissent plus de vouloir ma peau. Écarter les malheurs, attraper des frissons d’espoirs. Je combats la fatigue avec du repos de guerrière. Je pouponne dans un cocon d’affections et je me soucie…
Car je (nous) vis (vivons) présentement cette première inquiétude de jeunes parents. Herbe folle sur un terrain vierge que l'on explore à petits pas. Bébé tout frais, tout neuf, fait, depuis quelques semaines, de l’eczéma. Après quelques premiers soucis, le pédiatre diagnostique ce petit eczéma de nourrisson qui, paraît-il, est relativement courant.
Pourtant, depuis je m’inquiète, je lis et je m’inquiète, plus je lis, plus je m’inquiète. Et pourtant ce n’est rien, ce n’est pas grand chose mais justement c’est quelque chose, c'est un premier quelque chose! C'est la vie qui s'exprime et nous dérive. Cette simple idée de quelque chose est comme un petit bouton qui me gratouille, une mauvaise herbe dans cette prairie vierge où nous évoluons avec bonheur. Juan me soulage et relativise. Se dévouer, se dédier...
Je lis tant de choses sur le sujet que cela tourbillonne dans ma tête : "Antécédents familiaux: hérédité atopique (inconstant) : DA du nourrisson, asthme et rhinite" Allergique-L’eczéma : une maladie des enfants allergiques-Alimentation du nourrisson souffrant d'eczéma-Dossier eczéma- Dermite atopique.
De gros mots pour un petit bobo. Ce matin, nous nous rendons compte que nous avons oublié cette crème presque magique chez Grand-Maman à Québec. Ce matin la petite zone rougissante commence à se transformer. Aux alentours de midi, branchés sur le ménage, lavage, bébé, début de semaine qui s'enclenche, téléphones, etc. Juan finit ses affaires avant de descendre au village pour passer à la pharmacie. En attendant un petit peu de lotion. Je réalise la subtile différence entre la lotion et la crème.
Après une semaine de traitement intensif où nous lui avions mis de la créme des dizaines de fois par jour. Les symptômes tendaient à disparaître. Les rougeurs s'estompaient et la peau se renouvelait en douceur. Et puis, hier soir, arrive cet oubli malencontreux. Arrivés en fin d’après-midi, les symptômes s’intensifient. Juan part chercher la fameuse crème, tout en allant faire les courses pour ce début de semaine. Avec la nuit tombée, il s'éclipse. Nous restons seules à la maison, avec le chien, les chats, les coccinelles et l’hiver qui nous enferme. Pauvre petit bébé d’hiver qui n’a que si rarement connu la douceur de l’air frais sur sa peau nue.
Bébé pleurniche, s'agite, l’heure se passe dans une lenteur torturante. Bébé a découvert le principe de se gratter ! Alors que j’essaye maintes variétés de réconforts, bébé fait la tête et ses joues prennent doucement feu. Posée dans son lit, je la berce, le mobile tourne, dubitative bébé l'observe. Je la contemple et je la vois pour la première fois faire le geste conscient de la main qui a un but précis ! Cela gratte, cela chauffe, cela dérange la paix de l’être. Elle se gratte. Elle fait la moue. Je la promène, je susurre, je chuchote, je nourris, rien n’y fait ! Toujours ce petit quelque chose qui démange et ces plaques qui s'étendent, se boursoufflent et rougissent. Méchant eczéma sur pommettes innocentes…
Juan rentre avec la super crème et l’on beurre en vitesse les petits volcans qui « s’éruptent », rugissent et démangent. Un p’tit bain avec ça et c’est le festival de la crème! Bébé se calme, s’adoucit, s’apaise. Dieu merci! Arrive alors à grands pas l’inquiètude qui vient démanger le cerveau, qui déambule, qui se ballade en ricanant au passage de deux neurones. Juan couche bébé qui s’endort gentiment. Je lis, je réfléchis, j'écris ces phrases qui dégoulinent sur le clavier et la douleur se résorbe. Les mots l’absorbent. Que Dieu la garde et que les anges la protégent toute entière...
Reste ces informations qui font chemins, qui me renseignent, que je devrai régurgiter d’une façon ou d’une autre. Justement allaiter me faisait dilemme. Stress divers qui entravent pour la première fois une production semi industrielle. Mon corps est usé. Les gens et leurs avis différents. Mon obstination de mule enragée. À la recherche de LA solution, ou du moins d’une solution pour prévenir (retenir) ce petit ennui, petit quelque chose de santé qui nous dérange. Gérer les angoisses maternelles qui germent pour raisonner la réalité qui se passe…
Via ce carnet: Au Musée de l'homme, Exposition intitulée Naissances...
Ma cabane, emmitouflée d’hiver, se fait l’enclave de mes peines. De vives douleurs lombaires encombrent mon quotidien, ils l'handicapent singulièrement. Dans mon silence de neige, je souffre en essayant de ne pas trop m’en plaindre. Grossesse et accouchement n’en finissent plus de vouloir ma peau. Écarter les malheurs, attraper des frissons d’espoirs. Je combats la fatigue avec du repos de guerrière. Je pouponne dans un cocon d’affections et je me soucie…
Car je (nous) vis (vivons) présentement cette première inquiétude de jeunes parents. Herbe folle sur un terrain vierge que l'on explore à petits pas. Bébé tout frais, tout neuf, fait, depuis quelques semaines, de l’eczéma. Après quelques premiers soucis, le pédiatre diagnostique ce petit eczéma de nourrisson qui, paraît-il, est relativement courant.
Pourtant, depuis je m’inquiète, je lis et je m’inquiète, plus je lis, plus je m’inquiète. Et pourtant ce n’est rien, ce n’est pas grand chose mais justement c’est quelque chose, c'est un premier quelque chose! C'est la vie qui s'exprime et nous dérive. Cette simple idée de quelque chose est comme un petit bouton qui me gratouille, une mauvaise herbe dans cette prairie vierge où nous évoluons avec bonheur. Juan me soulage et relativise. Se dévouer, se dédier...
Je lis tant de choses sur le sujet que cela tourbillonne dans ma tête : "Antécédents familiaux: hérédité atopique (inconstant) : DA du nourrisson, asthme et rhinite" Allergique-L’eczéma : une maladie des enfants allergiques-Alimentation du nourrisson souffrant d'eczéma-Dossier eczéma- Dermite atopique.
De gros mots pour un petit bobo. Ce matin, nous nous rendons compte que nous avons oublié cette crème presque magique chez Grand-Maman à Québec. Ce matin la petite zone rougissante commence à se transformer. Aux alentours de midi, branchés sur le ménage, lavage, bébé, début de semaine qui s'enclenche, téléphones, etc. Juan finit ses affaires avant de descendre au village pour passer à la pharmacie. En attendant un petit peu de lotion. Je réalise la subtile différence entre la lotion et la crème.
Après une semaine de traitement intensif où nous lui avions mis de la créme des dizaines de fois par jour. Les symptômes tendaient à disparaître. Les rougeurs s'estompaient et la peau se renouvelait en douceur. Et puis, hier soir, arrive cet oubli malencontreux. Arrivés en fin d’après-midi, les symptômes s’intensifient. Juan part chercher la fameuse crème, tout en allant faire les courses pour ce début de semaine. Avec la nuit tombée, il s'éclipse. Nous restons seules à la maison, avec le chien, les chats, les coccinelles et l’hiver qui nous enferme. Pauvre petit bébé d’hiver qui n’a que si rarement connu la douceur de l’air frais sur sa peau nue.
Bébé pleurniche, s'agite, l’heure se passe dans une lenteur torturante. Bébé a découvert le principe de se gratter ! Alors que j’essaye maintes variétés de réconforts, bébé fait la tête et ses joues prennent doucement feu. Posée dans son lit, je la berce, le mobile tourne, dubitative bébé l'observe. Je la contemple et je la vois pour la première fois faire le geste conscient de la main qui a un but précis ! Cela gratte, cela chauffe, cela dérange la paix de l’être. Elle se gratte. Elle fait la moue. Je la promène, je susurre, je chuchote, je nourris, rien n’y fait ! Toujours ce petit quelque chose qui démange et ces plaques qui s'étendent, se boursoufflent et rougissent. Méchant eczéma sur pommettes innocentes…
Juan rentre avec la super crème et l’on beurre en vitesse les petits volcans qui « s’éruptent », rugissent et démangent. Un p’tit bain avec ça et c’est le festival de la crème! Bébé se calme, s’adoucit, s’apaise. Dieu merci! Arrive alors à grands pas l’inquiètude qui vient démanger le cerveau, qui déambule, qui se ballade en ricanant au passage de deux neurones. Juan couche bébé qui s’endort gentiment. Je lis, je réfléchis, j'écris ces phrases qui dégoulinent sur le clavier et la douleur se résorbe. Les mots l’absorbent. Que Dieu la garde et que les anges la protégent toute entière...
Reste ces informations qui font chemins, qui me renseignent, que je devrai régurgiter d’une façon ou d’une autre. Justement allaiter me faisait dilemme. Stress divers qui entravent pour la première fois une production semi industrielle. Mon corps est usé. Les gens et leurs avis différents. Mon obstination de mule enragée. À la recherche de LA solution, ou du moins d’une solution pour prévenir (retenir) ce petit ennui, petit quelque chose de santé qui nous dérange. Gérer les angoisses maternelles qui germent pour raisonner la réalité qui se passe…
Via ce carnet: Au Musée de l'homme, Exposition intitulée Naissances...
samedi, février 25, 2006
Souffles givrés...
Lorsque l'instant, de glace se déforme,
dans le jardin des merveilles de la Reine Hiver...
Lorsque l'instant, de glace se déforme,
dans le jardin des merveilles de la Reine Hiver...
jeudi, février 23, 2006
mercredi, février 22, 2006
Juste pour le fun
Une jolie maman au chaud avec un p'tit dans le four me passe le relais, allez, je me plie à jeu que j'ai vu passer sur tant de coins de la blogosphère...
4 jobs que j’ai failli faire:
· Maitresse d’école (j’ai failli plusieurs fois prendre cette voie, plusieurs opportunités se sont présentées pour que je suive cette direction au fil des années passées mais je n’ai pas la vocation des classes et je le sais…)
Ensuite je n’ai jamais rien voulu faire d’autre que de suivre le chemin de mots. Dans ma jeunesse j’ai été mi-rebelle, mi-anti-conformiste, junkie de liberté. J’ai exploré bien des buissons de vie, rien d’autre qui ne compte que l’écriture pour finalement me faire frire les neurones à l’université (ceci pour des raisons alimentaires) et obtenir un diplôme de traductrice qui ne va pas à l’encontre de mes principes. Après avoir publié quelques nouvelles par-ci par là, je poursuis tranquillement (patiemment) cette route gravée en mon sang. Dans mon jeune âge, j’ai eu quelques fantasmes du genre archéologue, interprète, détective privé ou diplomate!!!
4 films que je ne me lasse pas de revoir:
Bon là, j’ai un mega blanc. Un trou, un creux, une crevasse, un gouffre! J’en ai vu tellement, j’en regarde souvent sur le cable ou en DVD. Du coup, y’en a pas un ou quatre en particulier qui me viennent à l’esprit ! Tiens y'a lui qui m'a marqué!
4 endroits où j’ai habité :
· Orchamps (39)
· Montréal
· Arronvile (95)
· Petit village de paradis près d'un grand lac non loin de Québec
4 émissions séries télé que je regarde par les temps qui courent:
· Invasion
· Survivor
· House (mon homme adore, c'est la seule série qu'il regarde de bon coeur avec Ardisson)
· CSI ou Without a Trace
Et la plupart des documentaires de TV5, A&E ou RDI, plus Thalassa and co...
4 endroits où j’ai passé des vacances :
· République Dominicaine
· St-Raphaël
· Zandvoort van Zee
· Pie de la Cuesta (Mexique)
4 websites que je visite régulièrement :
· Des blogs connus ou inconnus (MediaTic)
· Des sites pour trucs de bébé (nouvelle habitude)
· Sites littéraires en vrac
· Flickr et (Magic Moments Photoblog)
4 aliments ou plats que je préfère :
· Tous les desserts de chez Anna Pierrot (la meilleure pâtisserie en ville)
· Les Tacos et la guacamole
· Des patates à toutes les sauces
· La salade maison que mon homme prépare juste à mon goût
4 endroits où je rêverais d’aller en vacances, pas maintenant, mais bientot...un jour! :
· Dans le Serengeti
· Zandvoort van Zee (c’est sentimental entre lui et moi)
· Costa-Rica
· Bali ou le Japon
4 bloggeur(euse)s à qui j’envoiece questionnaire (et c'est là qu'on se fait taper sur les doigts ou pas...):
Ardisura (même si d’habitude elle ne parle que de son p’tit mec qui sait !?!) France, Candy, Fennelin...
Une jolie maman au chaud avec un p'tit dans le four me passe le relais, allez, je me plie à jeu que j'ai vu passer sur tant de coins de la blogosphère...
4 jobs que j’ai failli faire:
· Maitresse d’école (j’ai failli plusieurs fois prendre cette voie, plusieurs opportunités se sont présentées pour que je suive cette direction au fil des années passées mais je n’ai pas la vocation des classes et je le sais…)
Ensuite je n’ai jamais rien voulu faire d’autre que de suivre le chemin de mots. Dans ma jeunesse j’ai été mi-rebelle, mi-anti-conformiste, junkie de liberté. J’ai exploré bien des buissons de vie, rien d’autre qui ne compte que l’écriture pour finalement me faire frire les neurones à l’université (ceci pour des raisons alimentaires) et obtenir un diplôme de traductrice qui ne va pas à l’encontre de mes principes. Après avoir publié quelques nouvelles par-ci par là, je poursuis tranquillement (patiemment) cette route gravée en mon sang. Dans mon jeune âge, j’ai eu quelques fantasmes du genre archéologue, interprète, détective privé ou diplomate!!!
4 films que je ne me lasse pas de revoir:
Bon là, j’ai un mega blanc. Un trou, un creux, une crevasse, un gouffre! J’en ai vu tellement, j’en regarde souvent sur le cable ou en DVD. Du coup, y’en a pas un ou quatre en particulier qui me viennent à l’esprit ! Tiens y'a lui qui m'a marqué!
4 endroits où j’ai habité :
· Orchamps (39)
· Montréal
· Arronvile (95)
· Petit village de paradis près d'un grand lac non loin de Québec
4 émissions séries télé que je regarde par les temps qui courent:
· Invasion
· Survivor
· House (mon homme adore, c'est la seule série qu'il regarde de bon coeur avec Ardisson)
· CSI ou Without a Trace
Et la plupart des documentaires de TV5, A&E ou RDI, plus Thalassa and co...
4 endroits où j’ai passé des vacances :
· République Dominicaine
· St-Raphaël
· Zandvoort van Zee
· Pie de la Cuesta (Mexique)
4 websites que je visite régulièrement :
· Des blogs connus ou inconnus (MediaTic)
· Des sites pour trucs de bébé (nouvelle habitude)
· Sites littéraires en vrac
· Flickr et (Magic Moments Photoblog)
4 aliments ou plats que je préfère :
· Tous les desserts de chez Anna Pierrot (la meilleure pâtisserie en ville)
· Les Tacos et la guacamole
· Des patates à toutes les sauces
· La salade maison que mon homme prépare juste à mon goût
4 endroits où je rêverais d’aller en vacances, pas maintenant, mais bientot...un jour! :
· Dans le Serengeti
· Zandvoort van Zee (c’est sentimental entre lui et moi)
· Costa-Rica
· Bali ou le Japon
4 bloggeur(euse)s à qui j’envoiece questionnaire (et c'est là qu'on se fait taper sur les doigts ou pas...):
Ardisura (même si d’habitude elle ne parle que de son p’tit mec qui sait !?!) France, Candy, Fennelin...
mardi, février 21, 2006
On dort comme une buche
Via mon ami Gwido, une lettre à signer pour essayer de sauver notre forêt boréale en danger...
Sans rapport avec la choucroute ou plutôt les branches ci-dessus, via Patata, un joli site d'images pour se delecter le regard...
Via mon ami Gwido, une lettre à signer pour essayer de sauver notre forêt boréale en danger...
Sans rapport avec la choucroute ou plutôt les branches ci-dessus, via Patata, un joli site d'images pour se delecter le regard...
En noir et blanc
Lorsque le ciel est de neige, notre univers se désature. Le jour se poudre d’un voile gris à variation laiteuse qui laisse transparaître une étrange boule lunaire. Le ciel et la Terre se confondent en un seul paysage. Tout est calme, feutré, endormi. J’évolue dans un volupté d’hiver. La saison absorbe les couleurs et nous emporte dans ce nouveau monde qui se teinte de noir et de blanc.
Lorsque le ciel est de neige, notre univers se désature. Le jour se poudre d’un voile gris à variation laiteuse qui laisse transparaître une étrange boule lunaire. Le ciel et la Terre se confondent en un seul paysage. Tout est calme, feutré, endormi. J’évolue dans un volupté d’hiver. La saison absorbe les couleurs et nous emporte dans ce nouveau monde qui se teinte de noir et de blanc.
Encore quelques troubles de santé, cette fois c’est mécanique. J’ai carcasse qui cale. Rien de grave, à peine de quoi fouetter un chat! Juste des ennuis de peau. Le docteur, compatissant, me prescrit de la codéine pour supporter (soulager) la douleur en attendant mieux. C'est reparti pur un p'tit tour! Ordonnance de massage, acuponcture, osteo. Racler les fonds de tiroir pour trouver de quoi se soigner. J’ai poussé trop fort, ma chair est trop lourde, mes muscles se tendent, se plaignent, se rebellent.
Pour la première fois de ma vie, je me plonge dans le Curling, mes neurones ne peuvent en tolérer davantage, c’est juste assez d’action pour me divertir. Incroyable mais vrai, Turin m’ouvre à cette dimension qui m’étonne. La vie est décidément pleine de surprises! Il ne sert à rien de croire que l’on ne boira jamais l’eau de la fontaine qui peut, un jour, nous sembler si fade, et un autre, singulièrement désaltérante…
Je regarde Lily-Soleil et je me dis que tout cela en vaut la peine. Que sont mes maux comparés à ses sourires, à son petit être qui s’éveille? Chaque jour qui s'efface m’apprend à devenir parent. Ainsi, petit à petit, je découvre le parent en moi, en lui, en nous. C’est une aventure humaine, un voyage des sens et de l’esprit. Je me rends compte que je commence à m’intéresser à des choses qui auparavant me passaient au-dessus de la tête. Je transite, je médite, j’évolue. Un jour, il va falloir que je trouve l’énergie, le courage, d’écrire ce fameux jour qui révolutionna notre quotidien, ce jour de naissance où je poussai comme une athlète professionnelle pour mettre au monde une vie nouvelle. Ce jour qui transforma notre univers pour l’enrichir de ce petit être qui nous berce de son amour, de ses besoins, de ses envies. J’aimerais pouvoir offrir à bébé la douce caresse de l’air sur son corps si jeune. Tant de choses à partager sur cette Terre qui est nôtre.
Au bout du tunnel, j’imagine le soleil chaud qui aiguisera mon moral tracassé. Les couleurs me manquent. Je remarque le peu de différences entre prendre une photo en couleurs ou en noir et blanc. Patiemment, je commence à visualiser ces humeurs de printemps qui me porteront vers les joies de l’été et du lac retrouvé.
Réflexions du jour.
L’ignorance et la fermeture d’esprit engendrent l’intolérance.
L’intolérance génère la haine et la violence.
L'Amour et le Savoir ouvrent les portes du coeur et de l'esprit.
Le coeur savant et l'esprit comblé améliorent l'humanité.
Même si parfois la simplicité généreuse suffit au bien-être.
Même si parfois il suffit d'être juste et bon pour ne faire aucun mal.
Les sages se meurent en silence alors que les fanatiques s'explosent.
Apprendre du passé, comprendre les haines, ne pas se laisser influencer
par les vicissitudes de ces faibles qui se croient si forts...
L’ignorance et la fermeture d’esprit engendrent l’intolérance.
L’intolérance génère la haine et la violence.
L'Amour et le Savoir ouvrent les portes du coeur et de l'esprit.
Le coeur savant et l'esprit comblé améliorent l'humanité.
Même si parfois la simplicité généreuse suffit au bien-être.
Même si parfois il suffit d'être juste et bon pour ne faire aucun mal.
Les sages se meurent en silence alors que les fanatiques s'explosent.
Apprendre du passé, comprendre les haines, ne pas se laisser influencer
par les vicissitudes de ces faibles qui se croient si forts...
dimanche, février 19, 2006
Échappée belle
Ce matin, malgré un froid pinçant qui frise les -35 (avec facteur vent), le soleil brille de mille feux dans une atmosphère cristalline. Une soudaine envie d’aller prendre des photos à l’hôtel de glace se dessine en mes idées. Clo joue avec Bébé. Juan me dit :
- Ben sors donc un coup, t’as pas si souvent l’occasion, cela va te faire du bien
- Hummm…
J’y réfléchis quelques minutes. jette des coups d'oeil sur l'extérieur lumineux, pour finalement me décider à partir. J’enfile mes trois couches d’habits, mes bottes de Yeti, mes gants multicolores et avec un dernier soupir, je « crisse mon camp »…
Une fois dans le char, je sens une subtile vague de liberté m’envahir. Common à fond la caisse, je tourne en vitesse le carrefour pour prendre la direction du palais de glace à cinq minutes de là. Juste heureuse de pouvoir voler de mes propres ailes, j’oublie tout et me coule dans ce présent quand soudainement, je vois une voiture de police me doubler, sirénes hurlantes. Je tourne la tête pour voir un policier rageur me pointer du doigt pour m'ordonner de me ranger sur le bas coté! J’obéis, coupe le moteur, baisse la musique et descend ma vitre juste à temps pour me faire vivement engueler :
- Ben alors, vous avez des oreilles ma petite madame?!?
- Hein?
- Vous avez des oreilles?!?
- Heu oui…
- Ah bon! Parce-que je vous suis depuis deux kilomètres!
- Oh! Oups, je m’excuse, je vous avais pas du tout vu!!!
Je lui fait mon plus beau sourire et continue sur ma lancée :
- Non vraiment, je ne vous ai pas du tout entendu! En fait c’est la première fois que je sors depuis que j’ai accouché, c’est vrai, j'avoue, j’étais perdue dans mes pensées, pour une fois que je sors!?!
- Bon, permis et assurance s’il vous plait. Je vais devoir vous donner une contravention!!! Vous m’avez coupé au stop, vous êtes dangereuse!
- Vraiment?!? Bien-sur, tout de suite! Au stop? Pourtant je croyais bien l’avoir fait. Vraiment je suis plus habituée à sortir, je suis désolée..
Autre sourire. Je lui tends mes papiers en lui faisant mes yeux les plus doux. J’ai l’impression de le sentir se radoucir un peu lorsqu’il me demande:
- Ben si vous avez accouché y’a 3 mois, comment ça vous sortez juste maintenant?
Je saisis la perche et me permet de mettre le paquet, toujours aussi souriante :
- Ben j’ai été très malade, j’ai faite une grosse infection après mon accouchement, j’ai du rester un mois à l’hôpital. J’ai failli mourir et je commence juste à me sentir mieux. Alors aujourd’hui mon mari m’a dit : « Ben sors un coup, je vais m’occuper du bébé, va prendre l’air frais, ça te fera du bien!!! » Du coup, j’étais si contente de pouvoir sortir que j’ai pas dû faire très attention…
- En effet, je vous suis depuis deux kilomètres!!! Bon ne bougez pas, je reviens…
J’ai vraiment pas le goût de me taper une contravention d’une centaine de dollars et de perdre quelques points! Je suis fauchée comme les blés et pour une fois que je sors toute seule! Bon ok, c’est pas tout à fait la première fois que je sors seule, mais bon, on peut quand même les compter sur les doigts d’une main depuis les 4 dernier mois! Le policier revient, je décide de jouer le tout pour le tout. Je le gratifie de mes sourires les plus étincelants et de mes regards les plus piteux.
- Vous pourriez peut-être me donner juste un avertissement?
- Bon, okay, c’est ce que je pensais faire, mais vraiment faut pas recommencer!
- Non c’est promis! Merci beaucoup! J’allais faire des photos à l’hôtel de glace, je ne voulais pas rater la lumière. Je suis vraiment désolée, je devais être dans la lune!
- Ben oui, pour me couper et pas me voir fallait vraiment être dans la lune! Bon allez prendre vos photos et faites attention. Vous ne voudriez pas retourner à l’hôpital!!!
- Ah! Non! Vraiment pas! Merci beaucoup! Je vais essayer de revenir sur terre…
Il retourne dans sa voiture. Je suis pas mal calmée! Et bienheureuse d’avoir évitée le maudit «ticket»! J'en conclus que même si je n’ai plus 18 ans, je dois bien avoir encore quelques onces de charme dans mon sac (et un zeste de chance)! Je reprends la route et trois minutes plus tard arrive à ma destination sans autre aventure. L’igloo géant s’offre à mes yeux, l'air est de cristal, j’attache mon extension numérique à mon gant rosé et me prépare à un autre safari photos…
Crisser son camp : "S'en aller d'un endroit de facon determinée. Comme dirait Phil, fuck les exams, je crisse mon camp !"
Ce matin, malgré un froid pinçant qui frise les -35 (avec facteur vent), le soleil brille de mille feux dans une atmosphère cristalline. Une soudaine envie d’aller prendre des photos à l’hôtel de glace se dessine en mes idées. Clo joue avec Bébé. Juan me dit :
- Ben sors donc un coup, t’as pas si souvent l’occasion, cela va te faire du bien
- Hummm…
J’y réfléchis quelques minutes. jette des coups d'oeil sur l'extérieur lumineux, pour finalement me décider à partir. J’enfile mes trois couches d’habits, mes bottes de Yeti, mes gants multicolores et avec un dernier soupir, je « crisse mon camp »…
Une fois dans le char, je sens une subtile vague de liberté m’envahir. Common à fond la caisse, je tourne en vitesse le carrefour pour prendre la direction du palais de glace à cinq minutes de là. Juste heureuse de pouvoir voler de mes propres ailes, j’oublie tout et me coule dans ce présent quand soudainement, je vois une voiture de police me doubler, sirénes hurlantes. Je tourne la tête pour voir un policier rageur me pointer du doigt pour m'ordonner de me ranger sur le bas coté! J’obéis, coupe le moteur, baisse la musique et descend ma vitre juste à temps pour me faire vivement engueler :
- Ben alors, vous avez des oreilles ma petite madame?!?
- Hein?
- Vous avez des oreilles?!?
- Heu oui…
- Ah bon! Parce-que je vous suis depuis deux kilomètres!
- Oh! Oups, je m’excuse, je vous avais pas du tout vu!!!
Je lui fait mon plus beau sourire et continue sur ma lancée :
- Non vraiment, je ne vous ai pas du tout entendu! En fait c’est la première fois que je sors depuis que j’ai accouché, c’est vrai, j'avoue, j’étais perdue dans mes pensées, pour une fois que je sors!?!
- Bon, permis et assurance s’il vous plait. Je vais devoir vous donner une contravention!!! Vous m’avez coupé au stop, vous êtes dangereuse!
- Vraiment?!? Bien-sur, tout de suite! Au stop? Pourtant je croyais bien l’avoir fait. Vraiment je suis plus habituée à sortir, je suis désolée..
Autre sourire. Je lui tends mes papiers en lui faisant mes yeux les plus doux. J’ai l’impression de le sentir se radoucir un peu lorsqu’il me demande:
- Ben si vous avez accouché y’a 3 mois, comment ça vous sortez juste maintenant?
Je saisis la perche et me permet de mettre le paquet, toujours aussi souriante :
- Ben j’ai été très malade, j’ai faite une grosse infection après mon accouchement, j’ai du rester un mois à l’hôpital. J’ai failli mourir et je commence juste à me sentir mieux. Alors aujourd’hui mon mari m’a dit : « Ben sors un coup, je vais m’occuper du bébé, va prendre l’air frais, ça te fera du bien!!! » Du coup, j’étais si contente de pouvoir sortir que j’ai pas dû faire très attention…
- En effet, je vous suis depuis deux kilomètres!!! Bon ne bougez pas, je reviens…
J’ai vraiment pas le goût de me taper une contravention d’une centaine de dollars et de perdre quelques points! Je suis fauchée comme les blés et pour une fois que je sors toute seule! Bon ok, c’est pas tout à fait la première fois que je sors seule, mais bon, on peut quand même les compter sur les doigts d’une main depuis les 4 dernier mois! Le policier revient, je décide de jouer le tout pour le tout. Je le gratifie de mes sourires les plus étincelants et de mes regards les plus piteux.
- Vous pourriez peut-être me donner juste un avertissement?
- Bon, okay, c’est ce que je pensais faire, mais vraiment faut pas recommencer!
- Non c’est promis! Merci beaucoup! J’allais faire des photos à l’hôtel de glace, je ne voulais pas rater la lumière. Je suis vraiment désolée, je devais être dans la lune!
- Ben oui, pour me couper et pas me voir fallait vraiment être dans la lune! Bon allez prendre vos photos et faites attention. Vous ne voudriez pas retourner à l’hôpital!!!
- Ah! Non! Vraiment pas! Merci beaucoup! Je vais essayer de revenir sur terre…
Il retourne dans sa voiture. Je suis pas mal calmée! Et bienheureuse d’avoir évitée le maudit «ticket»! J'en conclus que même si je n’ai plus 18 ans, je dois bien avoir encore quelques onces de charme dans mon sac (et un zeste de chance)! Je reprends la route et trois minutes plus tard arrive à ma destination sans autre aventure. L’igloo géant s’offre à mes yeux, l'air est de cristal, j’attache mon extension numérique à mon gant rosé et me prépare à un autre safari photos…
Crisser son camp : "S'en aller d'un endroit de facon determinée. Comme dirait Phil, fuck les exams, je crisse mon camp !"
samedi, février 18, 2006
Même si sombre
Je refuse de me nourrir l'inspiration de malheurs. Les miens, ceux des autres, je refuse de vampiriser ces sensations noires. Je refuse de creuser la haine, le désespoir. Trop facile. Si je devais sombrer dans ce néant, mes mots s'arrêteraient sur le champ. Déprimer en silence. Je veux m'éloigner de ces concepts d'humanité ravagée par les peines incessantes. Je ne veux couler, ici bas, que des joies, de drôles d'anecdotes et des images positives.
Je ne veux voir que le bonheur sans jamais oublier que partout la détresse rôde. Sans œillères, les paupières bien ouvertes, je veux choisir la direction de mes phrases.
Je refuse de me nourrir l'inspiration de malheurs. Les miens, ceux des autres, je refuse de vampiriser ces sensations noires. Je refuse de creuser la haine, le désespoir. Trop facile. Si je devais sombrer dans ce néant, mes mots s'arrêteraient sur le champ. Déprimer en silence. Je veux m'éloigner de ces concepts d'humanité ravagée par les peines incessantes. Je ne veux couler, ici bas, que des joies, de drôles d'anecdotes et des images positives.
Je ne veux voir que le bonheur sans jamais oublier que partout la détresse rôde. Sans œillères, les paupières bien ouvertes, je veux choisir la direction de mes phrases.
vendredi, février 17, 2006
Envolés
Un billet qui disparait dans le néant mais qui existe pourtant quelque part dans une dimension informatique qui m'échappe. À peine écrit, à peine posté (envoyé), ces mots se font la malle. Bizarre, bizarre...
Bug de blogspot, insecte dévorant? Quoi qu'il en soit, tenaces, les voici qui, de nouveau, essaient de se frayer un chemin en ce petit coin de mémoire virtuelle...
Cœur de saison
Ballottée par le vent, notre cabane frémit au rythme des rafales qui rugissent furieusement. Des nuages de poudrerie tourbillonnent sous des bourrasques folles qui aveuglent le paysage hivernal. L’homme s’exclame :
- Quel temps de m…
- Moi, j’aime bien! Je lui réponds en souriant
- Oui, je sais toi tu adores le cocon!?!
- C’est vrai, et puis on est tous là, tranquille, pas besoin de bouger…
Lui n’aime pas se sentir prisonnier, moi j’aime bien ce cocon de chaleur ouatée. Cocon d’humanité dans un désert d’hiver qui me régénère l’être. Il y a aussi ce soupçon d’aventure qu’il faudrait affronter si l’on devait sortir qui est relativement excitant!
Alors que Juan travaille, je câline ma petite pomme d’Amour. Je la gave de tendresse et d’attention, je la gâte peut-être un petit peu trop. Je profite de me sentir mieux. Je me laisse emportée dans la bulle. Je ne sais pas où cela va me mener mais bon, j’ai lu et entendu plus d'une fois qu’un bébé qui a été papouillé, dorloté et bercé à souhait deviendra un adulte équilibré et non violent. Avec Juan l’on se chamaille un peu sur le concept du cododo. J’ai facilement tendance à aller dans cette direction alors que lui ne veut pas perdre l’intimité de notre lit. Il nous faut donc communiquer et faire des compromis pour que nous puissions chacun de notre coté nous sentir contenté. Apprendre à devenir parents.
Je médite sur ce repli de soi qui est supposé affecter tout nouveau parent, particulièrement les mamans! Un concept qui a été abordé durant les cours prénataux et que j’avais du mal à assimiler avant de l'expérimenter. Un concept que je découvre un peu plus avec chaque semaine qui passe. C’est étrange comment le monde extérieur peut s’effacer pour ne laisser place qu’à ce quotidien de bébé qui boit, dort, sourit, grimace, pleure, rit. Avant de le vivre, je n’arrivais pas à capter l’idée, et maintenant j’ai l’impression de nager dedans. Ce n’est pas désagréable, parfois un peu « épeurant » pour son identité personnelle mais cela me paraît aussi très naturel, instinctif. Mon Bébé d'hiver m’apprend à devenir maman…
Être maman, voilà un autre concept qui n’arrête pas de se balader dans ma tête. Il y a encore un subtil sentiment abstrait qui me poursuit lorsque je le parle : « Coucou ma Lilou Pooh, tu fais un sourire à Maman? » Bébé sourit et je réalise un peu plus avec chaque risette que c’est bien moi sa Maman! Je me noie dans des vagues d’Amour générées par ce petit être sorti de moi. Je me fous de cette santé qui a pris le bord avec ce tout. Je suis sa maman. Je ne sens plus que mon cœur qui bat, si fort, comme les rafales de vents qui font vibrer mes murs de bois. L’on apprend à se connaître, le mystère s’éclaire. Mystère de création humaine. Avec la naissance de bébé Soleil, une autre facette de ma personnalité est née. J'étais femme, me voilà mère.
Je ne veux cependant pas oublier cette femme qui a pris le temps de se construire contre vents et marées. Je ne veux pas la tuer sous de violents élans maternels! Pour l'instant, elle patiente, mais je désire la garder vivante, la retrouver intacte, une fois passée la suprise de ce nouvel état. Je veux être femme et mère! En équilibre sur mes ovaires! Paraît que c'est pas facile, plusieurs s'y perdent, j'ai entendu dire que parfois cela peut même devenir un combat. L'on verra! L'avenir se construit à petits pas. Les petits pas de Lily-Soleil accompagneront désormais ce futur qui se dessine inexorablement devant notre quotidien bousculé...
Envolés
Un billet qui disparait dans le néant mais qui existe pourtant quelque part dans une dimension informatique qui m'échappe. À peine écrit, à peine posté (envoyé), ces mots se font la malle. Bizarre, bizarre...
Bug de blogspot, insecte dévorant? Quoi qu'il en soit, tenaces, les voici qui, de nouveau, essaient de se frayer un chemin en ce petit coin de mémoire virtuelle...
Cœur de saison
Ballottée par le vent, notre cabane frémit au rythme des rafales qui rugissent furieusement. Des nuages de poudrerie tourbillonnent sous des bourrasques folles qui aveuglent le paysage hivernal. L’homme s’exclame :
- Quel temps de m…
- Moi, j’aime bien! Je lui réponds en souriant
- Oui, je sais toi tu adores le cocon!?!
- C’est vrai, et puis on est tous là, tranquille, pas besoin de bouger…
Lui n’aime pas se sentir prisonnier, moi j’aime bien ce cocon de chaleur ouatée. Cocon d’humanité dans un désert d’hiver qui me régénère l’être. Il y a aussi ce soupçon d’aventure qu’il faudrait affronter si l’on devait sortir qui est relativement excitant!
Alors que Juan travaille, je câline ma petite pomme d’Amour. Je la gave de tendresse et d’attention, je la gâte peut-être un petit peu trop. Je profite de me sentir mieux. Je me laisse emportée dans la bulle. Je ne sais pas où cela va me mener mais bon, j’ai lu et entendu plus d'une fois qu’un bébé qui a été papouillé, dorloté et bercé à souhait deviendra un adulte équilibré et non violent. Avec Juan l’on se chamaille un peu sur le concept du cododo. J’ai facilement tendance à aller dans cette direction alors que lui ne veut pas perdre l’intimité de notre lit. Il nous faut donc communiquer et faire des compromis pour que nous puissions chacun de notre coté nous sentir contenté. Apprendre à devenir parents.
Je médite sur ce repli de soi qui est supposé affecter tout nouveau parent, particulièrement les mamans! Un concept qui a été abordé durant les cours prénataux et que j’avais du mal à assimiler avant de l'expérimenter. Un concept que je découvre un peu plus avec chaque semaine qui passe. C’est étrange comment le monde extérieur peut s’effacer pour ne laisser place qu’à ce quotidien de bébé qui boit, dort, sourit, grimace, pleure, rit. Avant de le vivre, je n’arrivais pas à capter l’idée, et maintenant j’ai l’impression de nager dedans. Ce n’est pas désagréable, parfois un peu « épeurant » pour son identité personnelle mais cela me paraît aussi très naturel, instinctif. Mon Bébé d'hiver m’apprend à devenir maman…
Être maman, voilà un autre concept qui n’arrête pas de se balader dans ma tête. Il y a encore un subtil sentiment abstrait qui me poursuit lorsque je le parle : « Coucou ma Lilou Pooh, tu fais un sourire à Maman? » Bébé sourit et je réalise un peu plus avec chaque risette que c’est bien moi sa Maman! Je me noie dans des vagues d’Amour générées par ce petit être sorti de moi. Je me fous de cette santé qui a pris le bord avec ce tout. Je suis sa maman. Je ne sens plus que mon cœur qui bat, si fort, comme les rafales de vents qui font vibrer mes murs de bois. L’on apprend à se connaître, le mystère s’éclaire. Mystère de création humaine. Avec la naissance de bébé Soleil, une autre facette de ma personnalité est née. J'étais femme, me voilà mère.
Je ne veux cependant pas oublier cette femme qui a pris le temps de se construire contre vents et marées. Je ne veux pas la tuer sous de violents élans maternels! Pour l'instant, elle patiente, mais je désire la garder vivante, la retrouver intacte, une fois passée la suprise de ce nouvel état. Je veux être femme et mère! En équilibre sur mes ovaires! Paraît que c'est pas facile, plusieurs s'y perdent, j'ai entendu dire que parfois cela peut même devenir un combat. L'on verra! L'avenir se construit à petits pas. Les petits pas de Lily-Soleil accompagneront désormais ce futur qui se dessine inexorablement devant notre quotidien bousculé...
Mon jardin d'hiver
Enseveli sous des montagnes de poudre fraîche, mon jardin somnole. Entre deux flocons, mon paysage se compose de montagnes immaculées qui étouffent la nature reposée. Ici, tout est d'une froide pureté, étincelante, propre, blanche. En ville, la neige se salit aussi vite qu’elle tombe, entre polluants et autres cochonneries urbaines, l'hiver sombre…
Enseveli sous des montagnes de poudre fraîche, mon jardin somnole. Entre deux flocons, mon paysage se compose de montagnes immaculées qui étouffent la nature reposée. Ici, tout est d'une froide pureté, étincelante, propre, blanche. En ville, la neige se salit aussi vite qu’elle tombe, entre polluants et autres cochonneries urbaines, l'hiver sombre…
Brève de février
Un vendredi signé par d’intenses souffles de neige qui nous ensevelissent. Les intempéries qui causérent d'énormes carambolages monopolisent les nouvelles. Une pensée triste pour les victimes de ce temps extrême.
Ce matin un p’tit –30 avec facteur vent pour pimenter le tout! Juan cauchemarde, n’ayant pas eu le courage de déneiger hier, il sait que la tâche sera dure. Le coeur pur, il fait un vœu aux anges qui accompagnent la Reine Hiver : « Ah! Si seulement cela pouvait se déneiger tout seul pour une fois! Vu comme c’est rendu, va falloir que j’y aille au marteau!!! On est en train de se faire étouffer par la marde blanche!!! Je vais devoir me les geler ben raide!!!»
Miracle du ciel, en me levant, je vois le tracteur harnaché pour le déneigement des voisins trifouiller notre entrée, je dis à Juan :
- Hé, il fout quoi lui dans notre entrée!?! Ou il t’en rajoute sur ta planche, ou il déneige par erreur…
Juan s’habille en deux temps trois mouvements et file voir sur place ce qui s’y passe. Il revient cinq minutes plus tard avec un grand sourire sur les lèvres. Le p’tit jeune s’est en effet trompé d'adresse et a en dix minutes déblayé l’entrée lui évitant ainsi une grosse heure de « pelletage ». Un dur labeur qu'il n'avait aucune envie d'effectuer par une journée si torride! Il m'explique:
- J'ai pas pu m'empêcher de le remercier, il était un peu dépitée de s'être trompé!
- Mais c'est poche, si tu lui avais rien dit, il serait peut-être revenu la prochaine fois!
- Oh! Fu..., j'y avais pas pensé, je me sentais trop reconnaissant!J'étais tellement content que c'était plus fort que moi, je me devais de le remercier!!!
Comme quoi, parfois, les vœux peuvent être exaucés par l’opération mystérieuse du St-Esprit des Neiges…
Un vendredi signé par d’intenses souffles de neige qui nous ensevelissent. Les intempéries qui causérent d'énormes carambolages monopolisent les nouvelles. Une pensée triste pour les victimes de ce temps extrême.
Ce matin un p’tit –30 avec facteur vent pour pimenter le tout! Juan cauchemarde, n’ayant pas eu le courage de déneiger hier, il sait que la tâche sera dure. Le coeur pur, il fait un vœu aux anges qui accompagnent la Reine Hiver : « Ah! Si seulement cela pouvait se déneiger tout seul pour une fois! Vu comme c’est rendu, va falloir que j’y aille au marteau!!! On est en train de se faire étouffer par la marde blanche!!! Je vais devoir me les geler ben raide!!!»
Miracle du ciel, en me levant, je vois le tracteur harnaché pour le déneigement des voisins trifouiller notre entrée, je dis à Juan :
- Hé, il fout quoi lui dans notre entrée!?! Ou il t’en rajoute sur ta planche, ou il déneige par erreur…
Juan s’habille en deux temps trois mouvements et file voir sur place ce qui s’y passe. Il revient cinq minutes plus tard avec un grand sourire sur les lèvres. Le p’tit jeune s’est en effet trompé d'adresse et a en dix minutes déblayé l’entrée lui évitant ainsi une grosse heure de « pelletage ». Un dur labeur qu'il n'avait aucune envie d'effectuer par une journée si torride! Il m'explique:
- J'ai pas pu m'empêcher de le remercier, il était un peu dépitée de s'être trompé!
- Mais c'est poche, si tu lui avais rien dit, il serait peut-être revenu la prochaine fois!
- Oh! Fu..., j'y avais pas pensé, je me sentais trop reconnaissant!J'étais tellement content que c'était plus fort que moi, je me devais de le remercier!!!
Comme quoi, parfois, les vœux peuvent être exaucés par l’opération mystérieuse du St-Esprit des Neiges…
Bugs et histoire de tignasses...
Des insectes malotrus dévorant la Toile innocente avalent mes mots. Hier, Blogspot a eu des troubles de serveurs qui ont effacé mes derniers posts (que je dois reposter pour ne pas les oublier). Ceci faisant les commentaires disparaîtront. Ainsi je remercie Julie,Beo et Milk pour leurs petits mots sur le billet de mon jardin d'hiver. Un clin d'oeil à Colombia qui corrobore que cela n’est pas facile de trouver le juste équilibre entre la femme et la mère en soi. Je travaille présentement sur ce sujet épineux qui me turlupine les neurones enflammés...
Du coq à la tignasse: Ce soir, ma petite sœur de Clo est arrivée à la maison la tête tressée, ce qui m'a vivement rappelé ces deux années entre 17 et 19 ans, où j'avais les cheveux ainsi traités! À l'époque, dans le Montréal du début des années 90, une blanche coiffée de cette manière détonnait dans le paysage. Les regards sans cesse m'effleuraient et je m'en contrefoutais royalement. J'ai toujours eu les cheveux frisés et j'adorais l'idée de les avoir enfin raides. Au bout de deux ans, j'étais capable, une fois les extensions posées, de les tresser moi-même (aussi vite que l'éclair). Je me suis détressée pour la dernière fois peu de temps après la naissance de Clo, il y a plus de 13 ans...
Aujourd'hui petite Clo (de plus en plus grande) me ramène à ces racines lointaines. Je me revois comme si c'était hier. Elle me rapproche de ce passé qui s'éloigne. Étranges sentiments d'un autre temps. Ma mémoire fait des tours, mon esprit rame au milieu de la pagaille que ces émotions font rejaillir en moi. Ces émotions qui se fracassent sur mon présent tourmenté de ces nouveaux maux que je dois traverser pour mieux me retrouver.
Des insectes malotrus dévorant la Toile innocente avalent mes mots. Hier, Blogspot a eu des troubles de serveurs qui ont effacé mes derniers posts (que je dois reposter pour ne pas les oublier). Ceci faisant les commentaires disparaîtront. Ainsi je remercie Julie,Beo et Milk pour leurs petits mots sur le billet de mon jardin d'hiver. Un clin d'oeil à Colombia qui corrobore que cela n’est pas facile de trouver le juste équilibre entre la femme et la mère en soi. Je travaille présentement sur ce sujet épineux qui me turlupine les neurones enflammés...
Du coq à la tignasse: Ce soir, ma petite sœur de Clo est arrivée à la maison la tête tressée, ce qui m'a vivement rappelé ces deux années entre 17 et 19 ans, où j'avais les cheveux ainsi traités! À l'époque, dans le Montréal du début des années 90, une blanche coiffée de cette manière détonnait dans le paysage. Les regards sans cesse m'effleuraient et je m'en contrefoutais royalement. J'ai toujours eu les cheveux frisés et j'adorais l'idée de les avoir enfin raides. Au bout de deux ans, j'étais capable, une fois les extensions posées, de les tresser moi-même (aussi vite que l'éclair). Je me suis détressée pour la dernière fois peu de temps après la naissance de Clo, il y a plus de 13 ans...
Aujourd'hui petite Clo (de plus en plus grande) me ramène à ces racines lointaines. Je me revois comme si c'était hier. Elle me rapproche de ce passé qui s'éloigne. Étranges sentiments d'un autre temps. Ma mémoire fait des tours, mon esprit rame au milieu de la pagaille que ces émotions font rejaillir en moi. Ces émotions qui se fracassent sur mon présent tourmenté de ces nouveaux maux que je dois traverser pour mieux me retrouver.
mardi, février 14, 2006
Un clin d'oeil pour ma copine Dine
Dine est une coquine, Dine est ma copine. Elle fut la première à débarquer à la maternité lorsque Lily-Soleil débarqua sur la Terre ferme, lorsque mon ventre rebondi eut expulsé ce petit être de ce milieu aquatique qui la forma durant ces longs mois où je ne fus plus tout à fait moi.
Lorsque je l'ai rencontrée je n'étais plus sure de vouloir d'autres copines! Au fur et à mesure de mes déménagements, j'avais dû dire au-revoir trop souvent. Mon coeur fragile ne voulait plus s'attacher, alors j'ai laissé passer les années avant de me donner le droit d'écouter (d'apprécier) cette nouvelle amitié. Je suis sauvage, elle est spéciale et nous sommes toutes deux sociales! J'ai décidé de vivre dans le bois, elle se vautre dans l'urbanité de son quartier au coeur de la vieille capitale. Elle peut être aussi chiante que moi mais jamais pareille! J'aime bien ces différences qui nous forcent à mieux nous comprendre. Dans le passé, on se "pogna" (crêpa) un peu le chignon, jamais méchamment, dans le fond j'l'adore la p'tite maudite! On ne se ressemble pas vraiment mais on s'assemble parfaitement. Ses bonheurs me réchauffent le coeur, ses tristesses me peinent le sang. Je lui souhaite le meilleur pour tous ces désirs auxquels elle aspire si ardemment.
Je crois savoir qu'elle vient régulièrement lire mes mots épars, et ceci depuis les débuts de ce petit coin virtuel, ceci me touche énormément. Jolie Dine que j'aime accrocher au creux de mes mémoires numériques. Voici un lien juste pour toi! ;)
Dine est une coquine, Dine est ma copine. Elle fut la première à débarquer à la maternité lorsque Lily-Soleil débarqua sur la Terre ferme, lorsque mon ventre rebondi eut expulsé ce petit être de ce milieu aquatique qui la forma durant ces longs mois où je ne fus plus tout à fait moi.
Lorsque je l'ai rencontrée je n'étais plus sure de vouloir d'autres copines! Au fur et à mesure de mes déménagements, j'avais dû dire au-revoir trop souvent. Mon coeur fragile ne voulait plus s'attacher, alors j'ai laissé passer les années avant de me donner le droit d'écouter (d'apprécier) cette nouvelle amitié. Je suis sauvage, elle est spéciale et nous sommes toutes deux sociales! J'ai décidé de vivre dans le bois, elle se vautre dans l'urbanité de son quartier au coeur de la vieille capitale. Elle peut être aussi chiante que moi mais jamais pareille! J'aime bien ces différences qui nous forcent à mieux nous comprendre. Dans le passé, on se "pogna" (crêpa) un peu le chignon, jamais méchamment, dans le fond j'l'adore la p'tite maudite! On ne se ressemble pas vraiment mais on s'assemble parfaitement. Ses bonheurs me réchauffent le coeur, ses tristesses me peinent le sang. Je lui souhaite le meilleur pour tous ces désirs auxquels elle aspire si ardemment.
Je crois savoir qu'elle vient régulièrement lire mes mots épars, et ceci depuis les débuts de ce petit coin virtuel, ceci me touche énormément. Jolie Dine que j'aime accrocher au creux de mes mémoires numériques. Voici un lien juste pour toi! ;)
Le retour de Shni
Le retour de Shni
Silence. Lily-Soleil sommeille. Pause. Tout à coup apparaît au dessus de l’étagère une drôle de bête! Schpouff! Délicate, la petite chose toute rose se déplace sans un bruit pour atterrir sur le haut de mon écran.
- Hé, je suis pas une drôle de bête, tu sais bien que je suis un génie!
- Tiens, te revoilà toi. Long time no see !?! Pis, arrête de lire dans mes pensées cela m’énerve!
Silence. Lily-Soleil sommeille. Pause. Tout à coup apparaît au dessus de l’étagère une drôle de bête! Schpouff! Délicate, la petite chose toute rose se déplace sans un bruit pour atterrir sur le haut de mon écran.
- Hé, je suis pas une drôle de bête, tu sais bien que je suis un génie!
- Tiens, te revoilà toi. Long time no see !?! Pis, arrête de lire dans mes pensées cela m’énerve!
- Okay d’abord, ce n'est pas poli! Mais comme j'ai vu que tu allais un peu mieux ce matin, je me suis dit que je pourrais venir te faire une petite visite de courtoisie!
- De courtoisie!?!
- Oui, je traînais par-là, tu sais, j’ai vu tes ennuis de santé pour faire venir au monde le petit humain qui dort à coté, alors je ne voulais pas t’embêter mais aujourd’hui je n’ai pu m’empêcher d’intercepter tes pensées. Excuse-moi…
- Humm, je ne sais pas, je n’aime pas bien que l’on pirate mes neurones éclatés!!!
- Oui, je sais, je sais, tu as même fait virer mon prédécesseur pour moins que cela! Mais quand même, tu remarqueras que cela faisait longtemps que je ne t’avais pas importunée!
- C’est vrai, pourtant j’ai souvent pensé à toi…
- Et à chaque fois que tu penses moi, c’est que je ne suis pas loin, dans l’invisible, je veille…
- Ah!
- Donc, je voulais simplement t’encourager pour ces bonnes pensées matinales et te donner, si je le puis, un peu de force pour les concrétiser..
- Hein ???
- Tu ne pensais pas à faire briquer ta cabane en bordel pour la St-Valentin? Histoire de faire plaisir à ton homme fatigué après sa grosse journée?
- Si, c’est vrai, j’y pensais fort. La petite est sage, je me sens moins maganée, je pensais même essayer de lui cuisiner un gâteau pour la peine…
- Ah! Tu vois! Je t’encourage donc de mes pouvoirs magiques, lâche pas…
Psshiit, il s’envole et disparaît entre deux bouquins poussiéreux. Le visage entre les mains, je poursuis mes réflexions. Rien ne vaut un peu d’action, allez ouste, je prends mon courage à deux pieds et me lève pour m’effacer de cette virtualité…
- Oui, je traînais par-là, tu sais, j’ai vu tes ennuis de santé pour faire venir au monde le petit humain qui dort à coté, alors je ne voulais pas t’embêter mais aujourd’hui je n’ai pu m’empêcher d’intercepter tes pensées. Excuse-moi…
- Humm, je ne sais pas, je n’aime pas bien que l’on pirate mes neurones éclatés!!!
- Oui, je sais, je sais, tu as même fait virer mon prédécesseur pour moins que cela! Mais quand même, tu remarqueras que cela faisait longtemps que je ne t’avais pas importunée!
- C’est vrai, pourtant j’ai souvent pensé à toi…
- Et à chaque fois que tu penses moi, c’est que je ne suis pas loin, dans l’invisible, je veille…
- Ah!
- Donc, je voulais simplement t’encourager pour ces bonnes pensées matinales et te donner, si je le puis, un peu de force pour les concrétiser..
- Hein ???
- Tu ne pensais pas à faire briquer ta cabane en bordel pour la St-Valentin? Histoire de faire plaisir à ton homme fatigué après sa grosse journée?
- Si, c’est vrai, j’y pensais fort. La petite est sage, je me sens moins maganée, je pensais même essayer de lui cuisiner un gâteau pour la peine…
- Ah! Tu vois! Je t’encourage donc de mes pouvoirs magiques, lâche pas…
Psshiit, il s’envole et disparaît entre deux bouquins poussiéreux. Le visage entre les mains, je poursuis mes réflexions. Rien ne vaut un peu d’action, allez ouste, je prends mon courage à deux pieds et me lève pour m’effacer de cette virtualité…
Que l’Amour inonde les cœurs embués,
qu'il purifie les humeurs polluées de matérialisme ambiant.
Joyeuse St-Valentin à vous qui passez par là!
Joyeuse St-Valentin à vous qui passez par là!
lundi, février 13, 2006
Boule de langue
Pour se (dé)lier la langue de chez nous:
- Le Crieur.com: "un dictionnaire subjectif, qui permet au travers de définitions de mots d'exprimer une idée personnelle."
- Encritude: "Consacré à la promotion de la littérature, Encritude.com propose une base de données des concours amateurs et met à disposition des jeunes écrivains et essayistes un espace de publication en ligne."
- Le dictionnaire d'argot et du français familier...
Pour se (dé)lier la langue de chez nous:
- Le Crieur.com: "un dictionnaire subjectif, qui permet au travers de définitions de mots d'exprimer une idée personnelle."
- Encritude: "Consacré à la promotion de la littérature, Encritude.com propose une base de données des concours amateurs et met à disposition des jeunes écrivains et essayistes un espace de publication en ligne."
- Le dictionnaire d'argot et du français familier...
Soufflés
Un ciel de nacre. Une coccinelle trottine sur ma fenêtre. De minuscules flocons qui se dispersent dans les rayons du soleil. L'arctique à ma porte. Étonnante atmosphère de rêve.
L'horizon se voile, la température s'adoucit, les flocons, plus rares, dansent sur des mélodies inaudibles. Tout est calme, reposé, je médite dans ce silence gelé. Envies de voyages...
Sourires ensoleillés de bébé enjoué. Mon esprit se pâme et mon coeur bat la chamade. Innocente curiosité. Espérances. Ribambelle de doux baisers. Petites mains potelées qui papillonnent. Seins gonflés. Bonheurs d'intérieurs. Simplicité. Le rythme des flocons s'intensifie à mesure que se cache l'astre de lumière. Bébé gazouille. Tendresse.
Fugaces, quelques couleurs celestes s'effacent. La nuit tombe. Pleine lune. Mes mots s'évaporent...
Un ciel de nacre. Une coccinelle trottine sur ma fenêtre. De minuscules flocons qui se dispersent dans les rayons du soleil. L'arctique à ma porte. Étonnante atmosphère de rêve.
L'horizon se voile, la température s'adoucit, les flocons, plus rares, dansent sur des mélodies inaudibles. Tout est calme, reposé, je médite dans ce silence gelé. Envies de voyages...
Sourires ensoleillés de bébé enjoué. Mon esprit se pâme et mon coeur bat la chamade. Innocente curiosité. Espérances. Ribambelle de doux baisers. Petites mains potelées qui papillonnent. Seins gonflés. Bonheurs d'intérieurs. Simplicité. Le rythme des flocons s'intensifie à mesure que se cache l'astre de lumière. Bébé gazouille. Tendresse.
Fugaces, quelques couleurs celestes s'effacent. La nuit tombe. Pleine lune. Mes mots s'évaporent...
Un vendredi soir à l’Urgence
Vendredi matin, toujours aussi faible et malade, Juan me décide à aller chez le docteur. La clinique sans rendez-vous est ouverte de 17 à 19hres, l’on dépose bébé chez Vivi, toute contente de pouvoir « catiner » et l’on se rend sur place. Pour une fois pas un chat dans la salle, donc pas d’attente! La dame médecin me reçoit, écoute mes symptômes, prend mes signes vitaux et finit par me dire que je dois aller à l’Urgence! Pas vraiment satisfaite de son diagnostic mais toute de même obéissante, je me plie à la mauvaise nouvelle et vroum,vroum, vroum, me voilà de retour à l’hôpital!!!
Deux petites heures d’attente avant de voir un docteur qui prend ma santé en main. Il s'efface et arrive une infirmière que je reconnais et qui reconnaît Juan. Elle lui dit avec un grand sourire: « Ah! Je reconnais ton visage à toi! ». Je m’exclame : « Ah non! Pas encore le soluté! » Elle ne se souvient pas de moi, évidemment je ne suis pas sous mon meilleur jour à chaque fois que je débarque là-bas!!! « C’est ce que le docteur t’a prescrit, tu dois te réhydrater!!!» Et mange ta claque! Elle se tourne vers moi pour chercher l’une de mes veines qui, comme d’habitude, fuient devant l’aiguille. C’est toujours la main qui écope, quelques douleurs et cris étouffés et boom, un cathéter de posé! Me voilà rebranchée, tiens cela faisait longtemps…
Une autre infirmière me guide vers l’une des chambres de l’urgence en attendant mes résultats sanguins et autres tests à effectuer! Juan est dans une forme du tonnerre, un vrai p’tit comique qui fait des « jokes » à la chaîne, il est vrai que cela détend l’atmosphère! Il arrive à tant me faire rire que j’en oublie presque mes petits malheurs! De plus, il fascine les infirmières qui, du coup, sont charmantes. Soudain, je réalise que pour être bien traitée dans ce milieu de femmes, il suffit d’amener ton playboy!!!
Les heures passent aux gouttes à gouttes de l’eau sucrée qui s’écoule dans mon sang. Les résultats de mes examens ne démontrent rien de grave mais le docteur désire me garder pour la nuit! Je fais la moue et réfléchis. Lorsque l’infirmière de service se pointe, je lui explique mon dilemme. Je veux rentrer chez moi! Quitte à être malade ici ou là-bas, mieux vaut que je sois entre mes draps! Et puis comme cela je pourrais récupérer mon bébé!!! La douce infirmière comprend mes soucis et s’informe auprès de ses autorités pour finalement accepter de me laisser aller. Il est une heure du matin, je suis réhydratée, quelque peu requinquée, prête à rentrer! Super soirée!!!
Juan est soulagé de pouvoir me ramener. L’on récupère bébé à deux pas de chez nous et je finis la fin de semaine toujours au repos. Je repends quelques forces et lundi me trouve prête pour un autre tour. Je comprends qu’allaiter m’épuise et m’affaiblit mais je ne me sens pas prête à arrêter! Même si pour la première fois de ma vie, je me sens plus sexe faible que jamais dans ma vie (et que je déteste cela), je me dis que c’est pour la bonne cause! À chaque fois que je suis là-bas, je suis contente de savoir que Lily-Soleil est en forme, qu’elle va bien, qu’elle est chaud loin de tous ces maux. Physiquement, j’ai toujours été une petite nature et cette grossesse difficilement passée me le rappelle singulièrement. Un caractère fort et une santé fragile ainsi va ma vie…
Dans le fond, ce qui me trouble le plus depuis quelques semaines est de ne plus pouvoir écrire convenablement. Écrire quotidiennement est un plaisir, un besoin, une réalité qui me convient. Depuis bientôt trois ans, j’avais trouvé avec ce petit coin de blogue un brouillon où soulager mes humeurs, où m’évader les idées, où laisser libre cours à mes inspirations sautées. Tout cela, j’ai bien hâte de pouvoir le retrouver, entière, avec des neurones moins aspirés par les montagnes russes de ma chair en délire…
Vendredi matin, toujours aussi faible et malade, Juan me décide à aller chez le docteur. La clinique sans rendez-vous est ouverte de 17 à 19hres, l’on dépose bébé chez Vivi, toute contente de pouvoir « catiner » et l’on se rend sur place. Pour une fois pas un chat dans la salle, donc pas d’attente! La dame médecin me reçoit, écoute mes symptômes, prend mes signes vitaux et finit par me dire que je dois aller à l’Urgence! Pas vraiment satisfaite de son diagnostic mais toute de même obéissante, je me plie à la mauvaise nouvelle et vroum,vroum, vroum, me voilà de retour à l’hôpital!!!
Deux petites heures d’attente avant de voir un docteur qui prend ma santé en main. Il s'efface et arrive une infirmière que je reconnais et qui reconnaît Juan. Elle lui dit avec un grand sourire: « Ah! Je reconnais ton visage à toi! ». Je m’exclame : « Ah non! Pas encore le soluté! » Elle ne se souvient pas de moi, évidemment je ne suis pas sous mon meilleur jour à chaque fois que je débarque là-bas!!! « C’est ce que le docteur t’a prescrit, tu dois te réhydrater!!!» Et mange ta claque! Elle se tourne vers moi pour chercher l’une de mes veines qui, comme d’habitude, fuient devant l’aiguille. C’est toujours la main qui écope, quelques douleurs et cris étouffés et boom, un cathéter de posé! Me voilà rebranchée, tiens cela faisait longtemps…
Une autre infirmière me guide vers l’une des chambres de l’urgence en attendant mes résultats sanguins et autres tests à effectuer! Juan est dans une forme du tonnerre, un vrai p’tit comique qui fait des « jokes » à la chaîne, il est vrai que cela détend l’atmosphère! Il arrive à tant me faire rire que j’en oublie presque mes petits malheurs! De plus, il fascine les infirmières qui, du coup, sont charmantes. Soudain, je réalise que pour être bien traitée dans ce milieu de femmes, il suffit d’amener ton playboy!!!
Les heures passent aux gouttes à gouttes de l’eau sucrée qui s’écoule dans mon sang. Les résultats de mes examens ne démontrent rien de grave mais le docteur désire me garder pour la nuit! Je fais la moue et réfléchis. Lorsque l’infirmière de service se pointe, je lui explique mon dilemme. Je veux rentrer chez moi! Quitte à être malade ici ou là-bas, mieux vaut que je sois entre mes draps! Et puis comme cela je pourrais récupérer mon bébé!!! La douce infirmière comprend mes soucis et s’informe auprès de ses autorités pour finalement accepter de me laisser aller. Il est une heure du matin, je suis réhydratée, quelque peu requinquée, prête à rentrer! Super soirée!!!
Juan est soulagé de pouvoir me ramener. L’on récupère bébé à deux pas de chez nous et je finis la fin de semaine toujours au repos. Je repends quelques forces et lundi me trouve prête pour un autre tour. Je comprends qu’allaiter m’épuise et m’affaiblit mais je ne me sens pas prête à arrêter! Même si pour la première fois de ma vie, je me sens plus sexe faible que jamais dans ma vie (et que je déteste cela), je me dis que c’est pour la bonne cause! À chaque fois que je suis là-bas, je suis contente de savoir que Lily-Soleil est en forme, qu’elle va bien, qu’elle est chaud loin de tous ces maux. Physiquement, j’ai toujours été une petite nature et cette grossesse difficilement passée me le rappelle singulièrement. Un caractère fort et une santé fragile ainsi va ma vie…
Dans le fond, ce qui me trouble le plus depuis quelques semaines est de ne plus pouvoir écrire convenablement. Écrire quotidiennement est un plaisir, un besoin, une réalité qui me convient. Depuis bientôt trois ans, j’avais trouvé avec ce petit coin de blogue un brouillon où soulager mes humeurs, où m’évader les idées, où laisser libre cours à mes inspirations sautées. Tout cela, j’ai bien hâte de pouvoir le retrouver, entière, avec des neurones moins aspirés par les montagnes russes de ma chair en délire…
vendredi, février 10, 2006
-25 et grand soleil...
Dans les patates, toujours malade, je me tâte pour aller consulter ou essayer de passer seule au travers. Si ce soir je ne vois toujours pas d'amélioration, je serai raisonnable ...
En attendant l'hiver est de retour, il reprend ses aises avec un grand soleil qui illumine un ciel d'azur et un p'tit -25 pour se souvenir du juste terme de saison! Ce matin après le biberon, l'on regarde Télématin sur TV5, arrive la pause météo et le présentateur prévient l'Hexagone qu'il fera froid aujourd'hui. Mon homme se moque un peu en s'exclamant: "Ah ben, j'en frissonne déjà!" En effet, le bonhomme en question annonce un gros -5! Comme quoi les perceptions dépendent bien de l'environnement qui les génèrent! L'on zappe sur la météo locale: Ici ce matin, le point de rosée est à -21, rien d'extraordinaire pour ce début de février. Je laisse la parole à bébé qui rigole et qui fête aujourd'hui ses 3 mois d'existence terrestre (Joyeux moisniversaire ma p'tite poupée!)...
C'est bizarre car plus j'y pense, plus je la contemple et plus je ressens cette impression de la connaitre depuis longtemps. J'imagine que si l'on compte le temps in vitro, cela fait quand même déjà un an qu'elle fait évoluer les sens de ma vie. Bon, c'est pas le tout mais je file me reposer!
- Hé la compagnie, c'est que je grandis moi! Je cause et je gigote alors que mon père capote!!! Il est drôle lorsqu'il me fait voler haut pour que je frôle le plafond! Aussi j'ai un super canard orange qui me raconte plein d'histoires et avec qui je fais la conversation quand les parents papotent...
Dans les patates, toujours malade, je me tâte pour aller consulter ou essayer de passer seule au travers. Si ce soir je ne vois toujours pas d'amélioration, je serai raisonnable ...
En attendant l'hiver est de retour, il reprend ses aises avec un grand soleil qui illumine un ciel d'azur et un p'tit -25 pour se souvenir du juste terme de saison! Ce matin après le biberon, l'on regarde Télématin sur TV5, arrive la pause météo et le présentateur prévient l'Hexagone qu'il fera froid aujourd'hui. Mon homme se moque un peu en s'exclamant: "Ah ben, j'en frissonne déjà!" En effet, le bonhomme en question annonce un gros -5! Comme quoi les perceptions dépendent bien de l'environnement qui les génèrent! L'on zappe sur la météo locale: Ici ce matin, le point de rosée est à -21, rien d'extraordinaire pour ce début de février. Je laisse la parole à bébé qui rigole et qui fête aujourd'hui ses 3 mois d'existence terrestre (Joyeux moisniversaire ma p'tite poupée!)...
C'est bizarre car plus j'y pense, plus je la contemple et plus je ressens cette impression de la connaitre depuis longtemps. J'imagine que si l'on compte le temps in vitro, cela fait quand même déjà un an qu'elle fait évoluer les sens de ma vie. Bon, c'est pas le tout mais je file me reposer!
- Hé la compagnie, c'est que je grandis moi! Je cause et je gigote alors que mon père capote!!! Il est drôle lorsqu'il me fait voler haut pour que je frôle le plafond! Aussi j'ai un super canard orange qui me raconte plein d'histoires et avec qui je fais la conversation quand les parents papotent...
jeudi, février 09, 2006
Caiman Fu
Un vendredi soir sur la Terre. Un zeste des Caïman Fu à l'Impérial de Québec. J'aime beaucoup l'énergie que dégage Isabelle Blais. En spectacle, elle joue autant qu'elle chante. La comédienne qui l'habite s'harmonise avec la chanteuse libre qui se donne...
Légèrement déjantée sur les bords, elle me fait un peu penser à ma pomme dans mes bons jours, subtilement elle me rappelle à moi. Les années passent et par moments nous perdent, mais le fond de nos êtres reste toujours pareil. J'ai adoré les revoir sur scène, une bouffée d'air frais dans la chaleur de mes journées en pagaille...
Légèrement déjantée sur les bords, elle me fait un peu penser à ma pomme dans mes bons jours, subtilement elle me rappelle à moi. Les années passent et par moments nous perdent, mais le fond de nos êtres reste toujours pareil. J'ai adoré les revoir sur scène, une bouffée d'air frais dans la chaleur de mes journées en pagaille...
mercredi, février 08, 2006
Via le site Expressio qui lève le voile sur les expressions d'hier et d'aujourd'hui...
EXPRESSION
« Avoir le cafard »
SIGNIFICATION
Avoir des idées noires, être déprimé.
ORIGINE
"Le mot cafard a quatre sens en français.Le premier est oublié. Au 16e siècle, il désignait une personne non ou peu croyante qui faisait croire qu'elle l'était profondément. Un bigot, un faux dévot ou un fourbe, donc. Ce mot viendrait de l'arabe 'kafir' qui voulait dire 'mécréant, renégat'. Il désigne aussi une personne qui dénonce les autres (qui 'cafarde'), sens qui vient probablement du précédent, par allusion à la personne qui a un comportement hypocrite ou fourbe. Ensuite, il y a ce sympathique petit insecte noir qui s'agite avec de nombreux congénères dans les recoins sans lumières. Là encore, le nom vient peut-être du premier sens de cafard, par comparaison au bigot vêtu de noir et qui fait les choses en cachette. Quant au cafard de notre expression, il semble que ce soit Charles Baudelaire qui l'ait introduit dans "Les Fleurs du Mal" en 1857. Tout comme il a popularisé le mot anglais 'spleen' avec le même sens de tristesse, de mélancolie.
Parlant du Démon :
« Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. »
Maurice Rat, qui n'avait pas dû bien lire Baudelaire, place l'origine de cette expression plus tard, entre 1875 et 1900 dans les troupes d'Afrique et plus particulièrement dans la Légion Étrangère.
Peut-être est-ce parce qu'elle a été répandue là-bas par un légionnaire poète qui lisait les Fleurs du Mâle ? A moins que cela ne vienne du fait que, quand il y en a, les cafards sont légion et qu'ils grouillent comme les idées noires le font dans la tête."
COMPLEMENTS
"Il est intéressant de savoir comment les idées noires peuvent virer au bleu ("avoir le blues") pour signifier la même chose ! Le 'blues', cette musique d'origine afro-américaine porteuse de tristesse ou de nostalgie vient des chants des esclaves. Son nom viendrait d'une contraction de "to have the blue devils" ("avoir les diables bleus") qui voulait dire... "avoir le cafard".
EXPRESSION
« Avoir le cafard »
SIGNIFICATION
Avoir des idées noires, être déprimé.
ORIGINE
"Le mot cafard a quatre sens en français.Le premier est oublié. Au 16e siècle, il désignait une personne non ou peu croyante qui faisait croire qu'elle l'était profondément. Un bigot, un faux dévot ou un fourbe, donc. Ce mot viendrait de l'arabe 'kafir' qui voulait dire 'mécréant, renégat'. Il désigne aussi une personne qui dénonce les autres (qui 'cafarde'), sens qui vient probablement du précédent, par allusion à la personne qui a un comportement hypocrite ou fourbe. Ensuite, il y a ce sympathique petit insecte noir qui s'agite avec de nombreux congénères dans les recoins sans lumières. Là encore, le nom vient peut-être du premier sens de cafard, par comparaison au bigot vêtu de noir et qui fait les choses en cachette. Quant au cafard de notre expression, il semble que ce soit Charles Baudelaire qui l'ait introduit dans "Les Fleurs du Mal" en 1857. Tout comme il a popularisé le mot anglais 'spleen' avec le même sens de tristesse, de mélancolie.
Parlant du Démon :
« Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. »
Maurice Rat, qui n'avait pas dû bien lire Baudelaire, place l'origine de cette expression plus tard, entre 1875 et 1900 dans les troupes d'Afrique et plus particulièrement dans la Légion Étrangère.
Peut-être est-ce parce qu'elle a été répandue là-bas par un légionnaire poète qui lisait les Fleurs du Mâle ? A moins que cela ne vienne du fait que, quand il y en a, les cafards sont légion et qu'ils grouillent comme les idées noires le font dans la tête."
COMPLEMENTS
"Il est intéressant de savoir comment les idées noires peuvent virer au bleu ("avoir le blues") pour signifier la même chose ! Le 'blues', cette musique d'origine afro-américaine porteuse de tristesse ou de nostalgie vient des chants des esclaves. Son nom viendrait d'une contraction de "to have the blue devils" ("avoir les diables bleus") qui voulait dire... "avoir le cafard".
Méchante gastro…
Aux prises depuis trois jours avec des poussées de fièvre et de … Je me débats avec un virus attrapé je ne sais où qui me ravage les entrailles! Passons les détails!!!
Voilà l’une des raisons pourquoi cela fait plusieurs jours que je n’ai pu écrire un mot! Après une fin de semaine occupée où j’ai percé ma bulle pour aller voir les Caïman Fu, les (Swedish) Death Polka et Ivy et Reggie à l’Impérial dans le cadre du salon de la musique indépendante de Québec. Dieu que cela m’a fait du bien de sortir un coup ! J’ai découvert les Polkas qui m’ont enchantée. Ivy et Reggie m’ont amusée et Les Caïman Fu (mon coup de cœur au dernier Festival de Tadoussac) m’ont sacrément bien changé les idées. Une première sortie le ventre vide. Un souffle de liberté musicale pour me régénérer la peau. Un pincement de coeur, un petit sentiment de solitude corporelle.
Après les spectacles, en attendant des amis sur le pas de la porte, j’entre en conversation avec deux gars super sympas. L'on parle de tout et de rien, de la lune et du temps perdu. Petite anecdote pour découvrir une fois les avoir quitté que j’ai papoté avec un journaliste phare du Voir et un musicien des Goules. Je commence à manquer le Journal, je vais essayer de refaire quelques articles en mars si ma santé et bébé me le permettent...
Le lendemain petit party intime d'une quinzaine de personnes pour la fête de Juan qui se déroula chez Kate dans sa grande maison de bois en construction qui fit tripper la galerie. Et dimanche fut occupé à une foule de choses persos qui entraîneront de grands changements de vie positifs si tout se déroule tel qu’on le pense et l'espère.
Je me réveille pour un lundi fiévreux qui me coupe les jambes et les mots ! Je sais pas où j'ai attrapé cette maudite cochonnerie mais je déguste! J’ai des dizaines de vidéos en attente et des centaines de photos à traiter. Des idées de textes qui s’envolent dans les confins de mes vulnérabilités et mon moral qui tangue sous les remous de ma fragilité…
Aux prises depuis trois jours avec des poussées de fièvre et de … Je me débats avec un virus attrapé je ne sais où qui me ravage les entrailles! Passons les détails!!!
Voilà l’une des raisons pourquoi cela fait plusieurs jours que je n’ai pu écrire un mot! Après une fin de semaine occupée où j’ai percé ma bulle pour aller voir les Caïman Fu, les (Swedish) Death Polka et Ivy et Reggie à l’Impérial dans le cadre du salon de la musique indépendante de Québec. Dieu que cela m’a fait du bien de sortir un coup ! J’ai découvert les Polkas qui m’ont enchantée. Ivy et Reggie m’ont amusée et Les Caïman Fu (mon coup de cœur au dernier Festival de Tadoussac) m’ont sacrément bien changé les idées. Une première sortie le ventre vide. Un souffle de liberté musicale pour me régénérer la peau. Un pincement de coeur, un petit sentiment de solitude corporelle.
Après les spectacles, en attendant des amis sur le pas de la porte, j’entre en conversation avec deux gars super sympas. L'on parle de tout et de rien, de la lune et du temps perdu. Petite anecdote pour découvrir une fois les avoir quitté que j’ai papoté avec un journaliste phare du Voir et un musicien des Goules. Je commence à manquer le Journal, je vais essayer de refaire quelques articles en mars si ma santé et bébé me le permettent...
Le lendemain petit party intime d'une quinzaine de personnes pour la fête de Juan qui se déroula chez Kate dans sa grande maison de bois en construction qui fit tripper la galerie. Et dimanche fut occupé à une foule de choses persos qui entraîneront de grands changements de vie positifs si tout se déroule tel qu’on le pense et l'espère.
Je me réveille pour un lundi fiévreux qui me coupe les jambes et les mots ! Je sais pas où j'ai attrapé cette maudite cochonnerie mais je déguste! J’ai des dizaines de vidéos en attente et des centaines de photos à traiter. Des idées de textes qui s’envolent dans les confins de mes vulnérabilités et mon moral qui tangue sous les remous de ma fragilité…
On vient à bout de ses desseins avec la patience.
Proverbe oriental
Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique.
Proverbe créole
Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.
Arthur Rimbaud
Proverbe oriental
Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique.
Proverbe créole
Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.
Arthur Rimbaud
vendredi, février 03, 2006
Dans ma bulle,
P’tit bébé soleil sur un genou, je pianote ces mots sur le clavier. Qu’il m’est difficile ces jours-ci de ne pas m’isoler dans cette bulle de gazouillis! Lily-Soleil somnole, je la dépose pour un somme.
Subtilement, je me renferme sur moi-même en m’en rendant à peine compte. Incapable de répondre à mes courriels, d’appeler les copains, je regarde défiler les jours sans vraiment comprendre ce qui m’arrive. Je flotte sur des nuages qui m’effacent. Comme si soudainement je n’arrivais plus à tendre la main vers l’extérieur. Lovée à l’intérieur de mes heures, entre bébé, tétées, dodos, tirer mon lait, me reposer. En ces routines, j’en perds des fils. La distance entre ma pomme et la société s’accentue. Déjà que j’ai une prédisposition à une vie solitaire, voilà que je me retrouve complètement absorbée par cet état de mère. C'est un nouvel état que je découvre, que j'explore, que j’apprivoise, que j’apprends à maîtriser. Souvent, je reste bloquée sur son visage de chérubin, sur ses doigts détendus, sur l'évolution de ses éveils. Mes minutes alors se perdent dans le rythme de ses respirations, de ses soupirs, de ses sourires. J'existe à peine. Plus rien d'autre n'a d'importance. Je me fonds en elle. Parfois je me réveille. Un peu perdue, je me cherche...
L’infirmière est passée hier. Lily-Soleil pèse désormais 6 kg 5 (14 livres) et mesure 63 centimètres! Coté taille elle se situe dans le 95ième percentil, coté poids, dans le 90ième! Je ne peux m’empêcher de lui demander :
- Mais concrètement ça veut dire quoi?
- Et bien, il n’y a que 5 % de bébés plus grands qu’elle dans la moyenne pour le même âge!
- Oh my!
- Mais tu vois elle est bien proportionnée. Et ton lait doit être d’excellente qualité, car elle ne boit pas d’énormes quantités mais elle pousse très bien!!! Y'a plein de mamans que je connais qui t'envieraient si elle savait comment tu peux continuer de produire malgré tout ce que tu as traversé!
Je l’avoue je suis un peu dépassée! Ce lait qui s'écoule, cette vie que je retrouve. Et puis, j’ai du mal à assimiler le fait d'avoir pu, avec ma taille de naine, concevoir une future géante! Pas étonnant que mon corps n’ait rien compris au principe et se soit autant rebellé! Je voudrais essayer de continuer cet allaitement exclusif jusqu’à ses 6 mois, ce n'est pas tous les jours facile pourtant en ce qui la concerne, cela semble être la solution évidente!
Ma santé s’améliore semaines après semaines, ce n’est pas encore le nirvana mais ce n’est plus l’apocalypse! Je dois désormais retrouver ma forme, ceci n’est pas une mince affaire!!! J'avale (je pile sur ) mon orgueil et je sors quelque fois avec Miss Dine pour un café, un ciné. Cela me rafraichit les neurones. Mes amis peuvent entrer sans difficulté dans ma bulle ouatée et c’est avec grand plaisir que je les y reçois. Mais je conçois cette difficulté a en sortir seule, à me retrouver intacte, à me détacher de bébé. Je glisse en une étrange dimension balisée de concepts parentaux.
Pour me changer les idées, Juan m’entraîne ce soir à une série de concerts, samedi, petit party entre amis pour célébrer son anniversaire. Dehors souffle une petite tempête. Le vent disperse les flocons qui étouffent l'horizon. Demain est un autre jour…
P’tit bébé soleil sur un genou, je pianote ces mots sur le clavier. Qu’il m’est difficile ces jours-ci de ne pas m’isoler dans cette bulle de gazouillis! Lily-Soleil somnole, je la dépose pour un somme.
Subtilement, je me renferme sur moi-même en m’en rendant à peine compte. Incapable de répondre à mes courriels, d’appeler les copains, je regarde défiler les jours sans vraiment comprendre ce qui m’arrive. Je flotte sur des nuages qui m’effacent. Comme si soudainement je n’arrivais plus à tendre la main vers l’extérieur. Lovée à l’intérieur de mes heures, entre bébé, tétées, dodos, tirer mon lait, me reposer. En ces routines, j’en perds des fils. La distance entre ma pomme et la société s’accentue. Déjà que j’ai une prédisposition à une vie solitaire, voilà que je me retrouve complètement absorbée par cet état de mère. C'est un nouvel état que je découvre, que j'explore, que j’apprivoise, que j’apprends à maîtriser. Souvent, je reste bloquée sur son visage de chérubin, sur ses doigts détendus, sur l'évolution de ses éveils. Mes minutes alors se perdent dans le rythme de ses respirations, de ses soupirs, de ses sourires. J'existe à peine. Plus rien d'autre n'a d'importance. Je me fonds en elle. Parfois je me réveille. Un peu perdue, je me cherche...
L’infirmière est passée hier. Lily-Soleil pèse désormais 6 kg 5 (14 livres) et mesure 63 centimètres! Coté taille elle se situe dans le 95ième percentil, coté poids, dans le 90ième! Je ne peux m’empêcher de lui demander :
- Mais concrètement ça veut dire quoi?
- Et bien, il n’y a que 5 % de bébés plus grands qu’elle dans la moyenne pour le même âge!
- Oh my!
- Mais tu vois elle est bien proportionnée. Et ton lait doit être d’excellente qualité, car elle ne boit pas d’énormes quantités mais elle pousse très bien!!! Y'a plein de mamans que je connais qui t'envieraient si elle savait comment tu peux continuer de produire malgré tout ce que tu as traversé!
Je l’avoue je suis un peu dépassée! Ce lait qui s'écoule, cette vie que je retrouve. Et puis, j’ai du mal à assimiler le fait d'avoir pu, avec ma taille de naine, concevoir une future géante! Pas étonnant que mon corps n’ait rien compris au principe et se soit autant rebellé! Je voudrais essayer de continuer cet allaitement exclusif jusqu’à ses 6 mois, ce n'est pas tous les jours facile pourtant en ce qui la concerne, cela semble être la solution évidente!
Ma santé s’améliore semaines après semaines, ce n’est pas encore le nirvana mais ce n’est plus l’apocalypse! Je dois désormais retrouver ma forme, ceci n’est pas une mince affaire!!! J'avale (je pile sur ) mon orgueil et je sors quelque fois avec Miss Dine pour un café, un ciné. Cela me rafraichit les neurones. Mes amis peuvent entrer sans difficulté dans ma bulle ouatée et c’est avec grand plaisir que je les y reçois. Mais je conçois cette difficulté a en sortir seule, à me retrouver intacte, à me détacher de bébé. Je glisse en une étrange dimension balisée de concepts parentaux.
Pour me changer les idées, Juan m’entraîne ce soir à une série de concerts, samedi, petit party entre amis pour célébrer son anniversaire. Dehors souffle une petite tempête. Le vent disperse les flocons qui étouffent l'horizon. Demain est un autre jour…