Au royaume du bonhomme d'hiver
Et voilà qu'arrive la période des fêtes en même temps que l'on achève les rénos commencés en janvier dernier. Enfin l'on vit sur les deux étages de la maison.
Tout n'est pas fini, il reste encore une salle de bains en chantier mais mon bureau est enfin prêt et cela sera certainement mon meilleur cadeau de Noël/Anniversaire. Enfin un bureau où cybertravailler la porte fermée! J'en rêve depuis tant d'années...
De son coté, Miss Soleil a commencé à ressentir la fièvre de Noël dès le premier décembre. Elle a impatiemment attendu de pouvoir sortir son calendrier de l'avent et une fois sorti, elle lui voue une attention sans nom!
En novembre, il a neigé deux fois mais à mon grand plaisir, chaque fois la neige a fondu. Enfin c'était reculer pour mieux sauter. Je ne doute jamais que Noël sera blanc en notre coin de lac. Depuis le lac a gelé et il a certainement bien neigé pour que l'habitude annuelle tienne la route!
Hier c'était à gros flocons que le ciel célébrait le jour...
Début décembre, la puce médite à voix haute sur sa lettre au Père-Noël. Dans la foulée, elle m'explique qu'elle aimerait écrire: "Papa Noël, je voudrais une machine anti-maladie et une grosse! Je voudrais que tout le monde ait une belle vie, jamais de maladies, pas à ranger pour qu'ils s'amusent beaucoup avec plein d'invités!"
Touchée en plein cœur je suis. Juan et ma pomme fondons comme deux caramels au soleil. Que j'aime cette enfant qui me change la vie!
Les jours passent et je lui demande si elle a pensé au cadeau que l'on doit acheter pour une petite fille qui l'a invitée à son anniversaire. Elle me dit:
- Non, mais j'ai pensé à ce que je voulais pour Noël!
- Ah bon, tu ne veux plus commander une machine anti-maladies?
- Mais maman, ça existe pas! Comment veux-tu que j'en ai une!
Oui, je sais, je me dis en silence, à six ans, la réalité prend chair et il devient de plus en plus facile de déterminer le réel du rêve.
Même si j'aimerais cultiver son instinct premier: cette réflexion si humaine qui nous a tant charmé, je ne me sens pas le cœur de lui mentir.
Et puis c'est pas comme si je lui faisait déjà pas croire au Père-Noël! Je lui demande donc:
- Alors tu veux quoi?
- Je veux un iPeud!
- Heu...
Voyant mon hésitation, elle enchaine sans perdre une seconde:
- Je peux le demander si je veux parce-que le Père-Noël me donne tout ce que je lui demande!
Ma cervelle fait un tour parental et j'avale. Bon! Je sens qu'il va falloir se casser un peu la tête pour Noël. Accepterons-nous ou pas? Anorexiques sont les chances que l'on accepte. Chercherons nous à lui faire subtilement changer d'avis? En attendant, je creuse le sujet...
- Mais tu veux un iPod ou un iPad?
- C'est quoi encore la différence? Y'en a un comme un iPhone et l'autre c'est le grand!
- Ouais, c'est ça, alors c'est lequel que tu veux commander?
- Ben le grand!
- Un iPad! Hummm, là je sais pas trop, on va peut-être devoir en parler au Père Noël, tu sais on a quand même le droit de véto!
Regard interrogateur de la puce. L'heure du bus sonne, j'en profite pour changer de sujet et embarquer en ces routines d'enfance qui font notre train train quotidien...
Les jours continuent de passer et j'arrive subtilement à la persuader qu'un iPad c'est abusé. Je lui conseille plutôt de commander une carte itunes pour pouvoir s'acheter quelques applications enfantines de son choix.
Entre temps, elle a certainement eu le temps d'y réfléchir et même d'écrire à l'école sa lettre officielle au Père-Noël. Elle m'explique alors qu'elle a décidé de commander un appareil photo!
Je souris de ses envies techno. Mais comme dit le dicton: la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre...
Les jours de décembre défilent au fur et à mesure que M'zelle Soleil les compte. Si attentive à son calendrier qui lui fait percevoir le temps qui passe.
Je souris de la voir compter les jours avec autant d'attention et de me dire: "Maman, il reste 10-9-8-7-6-5-4-3-2 jours avant Noël". Bref, plus le moment se rapproche et plus son excitation est palpable.
Tant que cela me rappelle soudainement celle que je ressentais enfant.
En tant qu'adulte par exemple, l'excitation n'est plus du tout la même. Au contraire, elle fait plutôt rejaillir ces douleurs intérieures que je tais. Ces douleurs qui sont que je n'ai pas de famille digne de ce nom pour entourer la fête! Bref...
M'zelle Soleil prend alors goût d'inventer des odes en chansons au Père-Noël. C'est Noël à plein tubes.
Elle lui voue un grand amour et un jour au fil de l'une de ces chansonnettes inventées, je l'entends dire: "Le cadeau que j'aimerais serait le Père-Noël avec mes parents dedans!" Sans même en avoir conscience la Miss est perspicace! Combien de temps encore savourera-t-elle la magie innocente de Noël? L'idée de devoir lui dire la vérité me donne déjà quelques frissons.
Enfin je dois admettre que j'ai en mes jours bien lunés encore le cœur à croire au Père-Noël (du haut de mes 38 ans). Alors qui sait? Peut-être gardera-t-elle aussi la magie de Noël lovée en son coeur.
En attendant, non seulement la Miss adore le Père-Noël mais elle me dit: "J'aime le Père-Noël autant que j'aime mes parents!" En mon fort intérieur, je me dis qu'elle n'est pas loin du compte...
Mi décembre, la maison est décorée, le sapin illumine le salon, cela sent Noël à plein nez! M'zelle Soleil apprend toutes sortes de comptines à l'école. Elle ajoute beaucoup à l'ambiance. Décembre se passe entre deux flocons et quelques microbes...
Je retrouve l'habitude annuelle d'écouter Accuradio et ses différentes chaines musicales autour du même thème.
Évidement, nous faisons notre visite annuelle au Père-Noël de Benjo. M'zelle Soleil intimidée ne demande que deux cadeaux au Père-Noël et elle s'en mord ensuite les doigts. Nous la consolons en lui assurant qu'elle aura surement plus de deux cadeaux sous l'arbre. Parentitude oblige.
Et c'est ainsi que je me retrouve à jouer au lutin dans les magasins un 23 décembre (à mon grand déplaisir)! Les ennuis de santé ont fait dérailler mon organisation habituelle et me voilà à la bourre. Pas cool!
D'autant que nos finances serrées ne me permettent pas de la gâter comme je le souhaiterais. Enfin selon son père ce n'est pas grave, elle ne manque et ne manquera de rien malgré tout...
Pour elle, nous faisons une crèche. Enfin c'est plutôt ma voisine de 81 ans qui lui a donné la crèche en question qui vient la monter avec elle. Je souris de les voir traverser ce fossé générationnel pour apprendre de ces traditions que l'on perd.
Je me souviens de comment je faisais la crèche avec ma mère-grand il y a de cela bien longtemps. J'en garde de précieux souvenirs.
Du coup, je lui fais un cours de catéchisme sauvage. Mon enfant s'en nourrit les yeux brillants de curiosité. Il est vrai que Noël est aussi l'anniversaire de Jésus. Et 2011 ans c'est pas rien! C'est d'ailleurs un chiffre qui a tendance à la laisser bouchée bée.
Grâce à la féerie enfantine nous avons le cœur à la fête. Au fond de moi, je lui en suis reconnaissante. Cette année je n'ai pas encore réussi à faire ma traditionnelle carte numérique de Noël. Peut-être y arriverais-je d'ici le Nouvel An.
En attendant je me régale de l'entendre chanter et je décide de partager avec mes lecteurs bloguesques que j'apprécie. J'espère que vous aurez autant de bonheur à découvrir ses deux petites comptines de Noël que j'en ai à les écouter...
Et j'en profite pour souhaiter à vous qui lisez ces mots une belle période des fêtes! N'hésitez pas à me faire un petit signe de vie et sinon que l'invisible soit bon avec vous, avec nous et avec la Terre entière...
Joyeux Noël à tous. Puisse-t-il être entouré de douceurs, de bonheurs, de santé et de prospérité. Et surtout qu'il soit sans angoisse ni drame. Puisse-t-il être béni des Dieux...
samedi, décembre 24, 2011
vendredi, décembre 23, 2011
Idées en vrac et mamamitude...
Mercredi dernier était le 21 décembre. Et si l'on se fie à l'interprétation populaire de la légende Maya qui prédit la fin du monde en 2012, c'est mercredi qu'à débuté le compte à rebours! En cela, mercredi dernier marque donc le début de la dernière année avant l'apocalypse...
Mercredi le 21 décembre a aussi marqué les journées qui recommencent à allonger à raison de 3 min de clarté par jour. Une meilleure nouvelle qui me fait un bien fou au moral! Depuis le changement d'heure et les attaques de virus à répétition, la nuit qui se faufile vers 16:15 a tendance à me foutre le bourdon!
Hier, sur les conseils d'une copine avec qui j'ai discuté de fantasmes apocalyptiques sur Facebook, j'ai commencé à lire One second after sur mon iPad. Comme j'allais à un autre de ces suivis de santé et que je savais qu'il me faudrait attendre avant de voir mon médecin de famille, je l'ai téléchargé juste avant de partir. 175 pages plus tard, j'étais dans le bureau du docteur à discuter de cette mauvaise santé qui a bien ébranlé mon année...
Je me rappelle qu'à la même époque, l'année dernière, je lisais The Road sur papier. J'avais même poussé le vice jusqu'à en lire la moitié bien installée dans un coin lounge de Place Laurier, l'un des plus populaires temples de la consommation à Québec. Une expérience aussi trippante que surréaliste...
Personnellement si l’apocalypse venait à se produire le 21 décembre prochain, je ne serais guère étonnée. En mes pensées sombres, l'humain peut se révéler un tel parasite sur Terre que si celle-ci venait à nous éradiquer, faudrait-il vraiment lui en vouloir? Et puis que sont devenus les dinosaures? N'ont-ils pas été éradiqués de la surface de la planète? Et que dire de toutes ces civilisations qui se sont éteintes par le passé?
Petite, j'étais fascinée par l'empire romain. Cette grande civilisation qui était tombée pour envoyer l'humanité occidentale dans le Moyen-Âge (temps obscur qui a fait transition jusqu'à la renaissance) me faisait s'emballer l'imaginaire.
Bref, en mon imaginaire, j'avoue un certain faible pour les concepts apocalyptiques. Dans ma vingtaine j'en ai même écrit un roman avec comme fond de scène le principe. 700 pages d'une histoire fantastique qui se sont perdues en les aléas de ma vie réelle. Disparus avec l'ordinateur antique sur lequel je les avais tapés...
Cela dit, en cet imaginaire qui m’emballe les idées, j'ai toujours la sensation que je ne périrai pas mais qu'il me faudra plutôt vivre un grand deuil. Celui de voir tomber cette civilisation qui porte mes jours. Et que ce serait une sacrée aventure. Surement bien difficile à vivre...
Party apocalyptique
Idéalement j'aimerai donc être un minimum préparée. Avec un enfant et un mari diabétique insulinodépendant, mes fantasmes apocalyptiques n'ont plus le même glamour qu'à mes 20 ans!
Aussi le 21 décembre prochain, j'organise à la maison un party de fin du monde. L'idée est que si la planète (ou les cieux) doivent faire trembler l'humanité, autant être avec des amis en ce temps là!
Je suis certaine qu'en ce cas-ci il vaudra mieux être en mon coin de lac qu'en ville. L'apocalypse version urbaine est toujours plus rude que celle qui se déroule en pleine nature. En campagne, la jungle humaine est moins condensée, c'est un plus.
Et puis si l'on est entre amis, il sera plus facile de s'entraider pour survivre, de mettre en plan ce qu'il doit se faire pour survivre à l'hiver. De plus, en mon coin de lac ne manquent pas les châteaux inhabités, ce qui peut se révéler pratique...
Si l'apocalypse devait frapper le 21 décembre prochain, j'ai assez lu, pensé et écrit sur le sujet pour avoir de bonnes idées sur comment bien réagir. Entourée d'amis, à peine si je suis inquiète!
Et puis, si l'on doit tous y passer, alors je me dis que l'on continuera le party dans l'au-delà! Ce serait le party le plus étonnant que j'aurai jamais organisé!
Car si le plus gros de l'humanité doit périr en même temps, bonjour les files d'attentes dans l'au-delà! Quitte à faire autant pouvoir passer le temps avec ses copains...
Et s'il ne se passe rien, ce que je souhaite de tout mon cœur (un fantasme n'était-il pas meilleur que lorsqu'il n'est jamais consommé?) si la terre continue de tourner comme à ses habitudes, cela nous donnera l'occasion de passer un bon moment dans la période des fêtes! Cela tombe un vendredi, que demander de plus?
Et si l'humanité continuait d'évoluer plutôt que de régresser?
Cela dit, il y a les autres rumeurs qui parlent d'un nouveau départ. D'un renouveau qui permettra à l'humanité d'évoluer dans une meilleure direction. J'aime bien ces rumeurs. Celles-ci sont bien moins populaires que celles de la fin du monde mais elles me plaisent...
Aussi c'est dans cette optique que je décide de vivre l'année à venir. En priant pour que revienne ma santé sans me faire faux bond et que je puisse continuer d'évoluer pour le meilleur. Pour le bien de mon enfant, de mon mari et de mes amis...
Le 22 décembre dernier, c'était le dernier jour d'école de M'zelle Soleil. Je bataille une méchante sinusite et j'ai un certain stress de pigiste qui me colle aux neurones. En matinée, je suis allée assister au spectacle de fin d'année de ma puce. L'école a fini à 13:30 et a pas mal perturbé le cours de ma journée de travail.
Mais je sais que ce qui compte c'est le bonheur de ma puce et ma présence à ses cotés. Alors j'avale mon anxiété à ne pouvoir travailler à ma guise pour l'écouter me raconter sa vie. J'apprécie ce dialogue mère-fille que nous avons, j'espère qu'il continuera de grandir et de s'approfondir encore longtemps.
Il faut dire que j'ai tellement écouté Harmonium en mon début de vingtaine que cette phrase que j'ai tant chanté s'est gravé en ma peau: "On a mis quelqu'un au monde on devrait peut-être l'écouter!". Il faut avouer que je souffrais à l'époque (et encore aujourd'hui) d'une bonne carence d'écoute parentale...
Combien de fois en mes 20 ans je me suis dit en chantant: "moi quand j'aurai un enfant toujours je l'écouterai". À l'aube de ma quarantaine, je pratique ce principe avec passion et conviction.
Au final, je me retrouve à regarder Kirikou et les bêtes sauvages sur le divan avec ma puce au lieu de rédiger!
Et pendant que je savoure la douceur qui se dégage de l'instant, mes pensées s'évadent. Et comme dirait Oprah j'ai alors un aha moment!
Voir les choses du bon coté
Je sais que depuis plusieurs années, j'ai beaucoup de mal à accepter l'idée que je n'aurai qu'un seul enfant. Même si le docteur me dit que c'est meilleur pour mon corps, le deuil intérieur de ne pas avoir d'autres bébés pèse lourd sur mon cœur.
D'un coup alors que je m'imprègne de ma fillette à mes cotés, je réalise que je ne pourrais ne pas être là. Tout simplement. J'ai bataillé la mort à sa naissance en attrapant une méchante infection, de celles qui font les enfants orphelins là où la médecine n'est pas compétente. Combien d'enfants se sont retrouvés sans mère à cause d'elle? Trop pour pouvoir les compter au fil des millénaires passés.
Je me souviens alors de combien j'ai prié le ciel de me laisser connaitre mon enfant lorsque je sentais la mort me tirer vers elle. Et je me dis alors que peut-être je ne vois pas les choses du bon coté. Dois-je porter cette tristesse interne de ne pas avoir d'autres bébés (moi qui aime et respecte tant les enfants) ou dois-je être reconnaissante de pouvoir connaitre celle que j'ai?
Avec les ennuis de santé que je viens de traverser en 2011, je réalise d'autant plus que cela ne sert à rien de pleurer sur mon sort de maman unique. N'ai-je pas déjà la chance d'être maman? Maman d'une fillette aussi jolie qu'éveillée? Maman d'un petit rayon de soleil...
Et je repense à ces rumeurs qui disent que 2012 marquera une nouvelle évolution de l'humanité. Une évolution pour le meilleur plutôt que le pire. J'ai envie d'aller dans cette direction. Plutôt que de déprimer autant reconnaitre la chance que j'ai. Celle de pouvoir cultiver une si belle plante d'enfance.
Alors, assise sur le divan avec enfant, chat et chien, je serre ma puce un peu plus fort contre moi. Elle me sourit avec, dans le regard, cette confiance qui me fait fondre. Je dépose un baiser sur sa joue et je lui chuchote à l'oreille combien je l'aime. Sur l'écran Kirikou danse...
Mercredi le 21 décembre a aussi marqué les journées qui recommencent à allonger à raison de 3 min de clarté par jour. Une meilleure nouvelle qui me fait un bien fou au moral! Depuis le changement d'heure et les attaques de virus à répétition, la nuit qui se faufile vers 16:15 a tendance à me foutre le bourdon!
Hier, sur les conseils d'une copine avec qui j'ai discuté de fantasmes apocalyptiques sur Facebook, j'ai commencé à lire One second after sur mon iPad. Comme j'allais à un autre de ces suivis de santé et que je savais qu'il me faudrait attendre avant de voir mon médecin de famille, je l'ai téléchargé juste avant de partir. 175 pages plus tard, j'étais dans le bureau du docteur à discuter de cette mauvaise santé qui a bien ébranlé mon année...
Je me rappelle qu'à la même époque, l'année dernière, je lisais The Road sur papier. J'avais même poussé le vice jusqu'à en lire la moitié bien installée dans un coin lounge de Place Laurier, l'un des plus populaires temples de la consommation à Québec. Une expérience aussi trippante que surréaliste...
Personnellement si l’apocalypse venait à se produire le 21 décembre prochain, je ne serais guère étonnée. En mes pensées sombres, l'humain peut se révéler un tel parasite sur Terre que si celle-ci venait à nous éradiquer, faudrait-il vraiment lui en vouloir? Et puis que sont devenus les dinosaures? N'ont-ils pas été éradiqués de la surface de la planète? Et que dire de toutes ces civilisations qui se sont éteintes par le passé?
Petite, j'étais fascinée par l'empire romain. Cette grande civilisation qui était tombée pour envoyer l'humanité occidentale dans le Moyen-Âge (temps obscur qui a fait transition jusqu'à la renaissance) me faisait s'emballer l'imaginaire.
Bref, en mon imaginaire, j'avoue un certain faible pour les concepts apocalyptiques. Dans ma vingtaine j'en ai même écrit un roman avec comme fond de scène le principe. 700 pages d'une histoire fantastique qui se sont perdues en les aléas de ma vie réelle. Disparus avec l'ordinateur antique sur lequel je les avais tapés...
Cela dit, en cet imaginaire qui m’emballe les idées, j'ai toujours la sensation que je ne périrai pas mais qu'il me faudra plutôt vivre un grand deuil. Celui de voir tomber cette civilisation qui porte mes jours. Et que ce serait une sacrée aventure. Surement bien difficile à vivre...
Party apocalyptique
Idéalement j'aimerai donc être un minimum préparée. Avec un enfant et un mari diabétique insulinodépendant, mes fantasmes apocalyptiques n'ont plus le même glamour qu'à mes 20 ans!
Aussi le 21 décembre prochain, j'organise à la maison un party de fin du monde. L'idée est que si la planète (ou les cieux) doivent faire trembler l'humanité, autant être avec des amis en ce temps là!
Je suis certaine qu'en ce cas-ci il vaudra mieux être en mon coin de lac qu'en ville. L'apocalypse version urbaine est toujours plus rude que celle qui se déroule en pleine nature. En campagne, la jungle humaine est moins condensée, c'est un plus.
Et puis si l'on est entre amis, il sera plus facile de s'entraider pour survivre, de mettre en plan ce qu'il doit se faire pour survivre à l'hiver. De plus, en mon coin de lac ne manquent pas les châteaux inhabités, ce qui peut se révéler pratique...
Si l'apocalypse devait frapper le 21 décembre prochain, j'ai assez lu, pensé et écrit sur le sujet pour avoir de bonnes idées sur comment bien réagir. Entourée d'amis, à peine si je suis inquiète!
Et puis, si l'on doit tous y passer, alors je me dis que l'on continuera le party dans l'au-delà! Ce serait le party le plus étonnant que j'aurai jamais organisé!
Car si le plus gros de l'humanité doit périr en même temps, bonjour les files d'attentes dans l'au-delà! Quitte à faire autant pouvoir passer le temps avec ses copains...
Et s'il ne se passe rien, ce que je souhaite de tout mon cœur (un fantasme n'était-il pas meilleur que lorsqu'il n'est jamais consommé?) si la terre continue de tourner comme à ses habitudes, cela nous donnera l'occasion de passer un bon moment dans la période des fêtes! Cela tombe un vendredi, que demander de plus?
Et si l'humanité continuait d'évoluer plutôt que de régresser?
Cela dit, il y a les autres rumeurs qui parlent d'un nouveau départ. D'un renouveau qui permettra à l'humanité d'évoluer dans une meilleure direction. J'aime bien ces rumeurs. Celles-ci sont bien moins populaires que celles de la fin du monde mais elles me plaisent...
Aussi c'est dans cette optique que je décide de vivre l'année à venir. En priant pour que revienne ma santé sans me faire faux bond et que je puisse continuer d'évoluer pour le meilleur. Pour le bien de mon enfant, de mon mari et de mes amis...
Le 22 décembre dernier, c'était le dernier jour d'école de M'zelle Soleil. Je bataille une méchante sinusite et j'ai un certain stress de pigiste qui me colle aux neurones. En matinée, je suis allée assister au spectacle de fin d'année de ma puce. L'école a fini à 13:30 et a pas mal perturbé le cours de ma journée de travail.
Mais je sais que ce qui compte c'est le bonheur de ma puce et ma présence à ses cotés. Alors j'avale mon anxiété à ne pouvoir travailler à ma guise pour l'écouter me raconter sa vie. J'apprécie ce dialogue mère-fille que nous avons, j'espère qu'il continuera de grandir et de s'approfondir encore longtemps.
Il faut dire que j'ai tellement écouté Harmonium en mon début de vingtaine que cette phrase que j'ai tant chanté s'est gravé en ma peau: "On a mis quelqu'un au monde on devrait peut-être l'écouter!". Il faut avouer que je souffrais à l'époque (et encore aujourd'hui) d'une bonne carence d'écoute parentale...
Combien de fois en mes 20 ans je me suis dit en chantant: "moi quand j'aurai un enfant toujours je l'écouterai". À l'aube de ma quarantaine, je pratique ce principe avec passion et conviction.
Au final, je me retrouve à regarder Kirikou et les bêtes sauvages sur le divan avec ma puce au lieu de rédiger!
Et pendant que je savoure la douceur qui se dégage de l'instant, mes pensées s'évadent. Et comme dirait Oprah j'ai alors un aha moment!
Voir les choses du bon coté
Je sais que depuis plusieurs années, j'ai beaucoup de mal à accepter l'idée que je n'aurai qu'un seul enfant. Même si le docteur me dit que c'est meilleur pour mon corps, le deuil intérieur de ne pas avoir d'autres bébés pèse lourd sur mon cœur.
D'un coup alors que je m'imprègne de ma fillette à mes cotés, je réalise que je ne pourrais ne pas être là. Tout simplement. J'ai bataillé la mort à sa naissance en attrapant une méchante infection, de celles qui font les enfants orphelins là où la médecine n'est pas compétente. Combien d'enfants se sont retrouvés sans mère à cause d'elle? Trop pour pouvoir les compter au fil des millénaires passés.
Je me souviens alors de combien j'ai prié le ciel de me laisser connaitre mon enfant lorsque je sentais la mort me tirer vers elle. Et je me dis alors que peut-être je ne vois pas les choses du bon coté. Dois-je porter cette tristesse interne de ne pas avoir d'autres bébés (moi qui aime et respecte tant les enfants) ou dois-je être reconnaissante de pouvoir connaitre celle que j'ai?
Avec les ennuis de santé que je viens de traverser en 2011, je réalise d'autant plus que cela ne sert à rien de pleurer sur mon sort de maman unique. N'ai-je pas déjà la chance d'être maman? Maman d'une fillette aussi jolie qu'éveillée? Maman d'un petit rayon de soleil...
Et je repense à ces rumeurs qui disent que 2012 marquera une nouvelle évolution de l'humanité. Une évolution pour le meilleur plutôt que le pire. J'ai envie d'aller dans cette direction. Plutôt que de déprimer autant reconnaitre la chance que j'ai. Celle de pouvoir cultiver une si belle plante d'enfance.
Alors, assise sur le divan avec enfant, chat et chien, je serre ma puce un peu plus fort contre moi. Elle me sourit avec, dans le regard, cette confiance qui me fait fondre. Je dépose un baiser sur sa joue et je lui chuchote à l'oreille combien je l'aime. Sur l'écran Kirikou danse...
vendredi, décembre 16, 2011
Au royaume des lutines façon Disney
Au royaume des lutines façon Disney
Les fidèles de ce blogue se rappelleront mon petit concours estival via mon partenariat bloguesque avec Disney Junior et Toyota Sienna pour souligner l'idée d'un road-trip imaginaire...
Depuis, plusieurs ruisseaux ont coulé dans la nature et ils ont même commencé à se glacer d'hiver! Quelques virus et changements de secrétaires de Mickey plus tard, arrive enfin le tirage!
Avec la nouvelle secrétaire de Mickey, l'on décide finalement que ce sera M'zelle Soleil qui fera le tirage de l'heureux gagnant(e) d'une carte cadeau de 50$. Une sympathique action pour la période des fêtes. Car recevoir c'est bien mais donner c'est encore mieux...
Donc, une fois le principe expliqué, c'est avec entrain que M'zelle Soleil s'est pliée au jeu du tirage maison. Elle a déjà testé le concept à l'école alors inutile de dire qu'elle savait tout à fait comment faire. Le tout avec beaucoup de sérieux sous les regards impliqués de Mischka le chat et Princesse le Shih Tzu croisé.
Alors le résultat? Le voici, le voilà, le voilou en images ci-dessous! Merci à tous ceux qui ont participé et bravo à l'heureuse gagnante...
Les fidèles de ce blogue se rappelleront mon petit concours estival via mon partenariat bloguesque avec Disney Junior et Toyota Sienna pour souligner l'idée d'un road-trip imaginaire...
Depuis, plusieurs ruisseaux ont coulé dans la nature et ils ont même commencé à se glacer d'hiver! Quelques virus et changements de secrétaires de Mickey plus tard, arrive enfin le tirage!
Avec la nouvelle secrétaire de Mickey, l'on décide finalement que ce sera M'zelle Soleil qui fera le tirage de l'heureux gagnant(e) d'une carte cadeau de 50$. Une sympathique action pour la période des fêtes. Car recevoir c'est bien mais donner c'est encore mieux...
Donc, une fois le principe expliqué, c'est avec entrain que M'zelle Soleil s'est pliée au jeu du tirage maison. Elle a déjà testé le concept à l'école alors inutile de dire qu'elle savait tout à fait comment faire. Le tout avec beaucoup de sérieux sous les regards impliqués de Mischka le chat et Princesse le Shih Tzu croisé.
Alors le résultat? Le voici, le voilà, le voilou en images ci-dessous! Merci à tous ceux qui ont participé et bravo à l'heureuse gagnante...
mercredi, décembre 14, 2011
Coucou bloguesque
Aujourd'hui, sur une idée inspirée de Tchoubi, plusieurs blogues participent à la journée du coucou virtuel: "Étant moi-même blogueuse et en discutant avec plusieurs autres dernièrement, une interrogation revient toujours : « Y a-t-il quelqu’un au bout de l’écran? » Même s’il est possible de deviner en s’aidant des statistiques, rien ne vaut un commentaire, un courriel d’un lecteur pour nous motiver à continuer. Vous aimez l’idée, la photo, le contenu? Vous avez été ému par un billet, inspiré? Vous avez essayé de nouvelles choses, mis en application une idée, un concept ou un projet proposé par le blogueur? Quelle récompense de vous lire, à cette occasion, par le biais des commentaires ou d’un courriel! Quelle gratification de sentir que notre contenu est apprécié, lu et suivi avec intérêt."
Cette idée que je vois passer dans mes fils d'actualité numérique me pousse à sortir le bout du nez, en cette année qui me replie sur moi-même. Cette année où la santé a cruellement fait défaut. D'ailleurs, au menu de la semaine, une sinusite aiguë... Sensations désagréables, petits malaises et douleurs faciales pour bien finir 2011 sous antibios! Enfin "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" dit le dicton et puis il y a toujours pire n'est-ce pas?
Sur Facebook, une amie se demande si je ne suis pas immunodéprimée. Je n'y avais pas pensé mais le terme reflète bien mon état d'esprit actuel. Cela dit, comme il ne sert à rien de s’apitoyer sur mon sort, je relève la tête. Devant moi une grande fenêtre qui s'ouvre sur un paysage enneigé et un arbre esseulé. Sur son tronc un écureuil roux me regarde, timide, il frétille. Je souris. Il s'enfuit.
J'apprécie ce nouveau bureau qui est le mien. Ancienne chambre de ma puce. Minuscule pièce avec une grande fenêtre. Ça y est, mon bureau ne fait plus partie du salon. Youpidouhou! Je peux maintenant fermer la porte pour mieux me concentrer. Dommage que ma santé me force plus à me reposer qu'à bien travailler! Hâte d'être en forme pour mieux en profiter.
Après une année de rénos, enfin l'on habite la maison en son entier, sur ses deux étages. Il reste quelques détails à fignoler mais le plus gros est fait. C'est une bonne chose à laquelle s'accrocher sur une année particulièrement difficile. Une année où j'ai passé plus de temps à me soigner qu'à créer et inspirer. Dieu merci, entre une myriade de diverses souffrances, il y a eu quelques bons moments dont le Festival d'été et un road-trip ensoleillé. Juste assez pour ne pas sombrer dans l'abysse et continuer de nager.
Cette année, entre deux maux, j'ai écrit pour mes diverses piges et mon écriture libre s'en ressent. Ici, j'écris librement, sans rédacteur en chef, sans gestionnaire de contenu, juste avec l'inspiration qui va et qui vient. J'espère donc que mes ennuis de santé n'auront pas eu raison des patiences de ceux qui ont l'habitude de me rendre visite, au fil du temps qui nous efface...
Aussi j'en profite pour remercier Céline, La Belle, Looange, Anne, Minutepapillon pour leur fidélité à me laisser régulièrement des commentaires en ce petit coin de Web...
Avec cette année en dents de scie où ma santé joue au chat et à la souris, je ne trouve pas toujours l'énergie pour y répondre rapidement mais sachez que j'apprécie chaque commentaire laissé en cet espace virtuel. Un commentaire, c'est prendre le temps de partager et de laisser une trace de son invisible passage...
Et puisque l'on est dans l'esprit des fêtes, j'en profite pour faire un coucou en forme de boule de liens façon vrac de blogues à Blandine, Candy, Manon, Marie-Julie et Marie-Julie, Florence-Élyse, Mamanbooh, Isabelle, Beo, Venise, Claude, Aeylis, Audrey, Fedwa, Jo blogue, ElPadawan, Moukmouk, Julie, Valérie, Jenny, Benoit, Julie, Mamanpomme, Dieudeschats, François, Maman 3.0, Marie-Ève, Shandara, Cynthia, Dr Caso, Mijo, Lucie, Geneviève, Épicure et Burp, Martine, Marie-Pierre, Crispy et Djo, Vieux bandit, Jane, Hélène, Christie, Sylvain, Jaime, Lisa and Gary, Louise, Tribumonselet, Esther, Dirreve, Nathalie, Audrey, Nadine, Isabelle, Solène, Jocelyne, Katerine Lune, Nathalie, Sylvie, Catherine, Yuna, Tili, Nano, Vanou, Lise, Emmanuelle, Choubine, Suzanne, Sophie, Nadia, je suis féministe, Rose Madeleine, et j'en passe car le temps me presse les neurones fatigués. Au plaisir des mots et de la Toile qui nous lie les humanités dispersées...
Cette idée que je vois passer dans mes fils d'actualité numérique me pousse à sortir le bout du nez, en cette année qui me replie sur moi-même. Cette année où la santé a cruellement fait défaut. D'ailleurs, au menu de la semaine, une sinusite aiguë... Sensations désagréables, petits malaises et douleurs faciales pour bien finir 2011 sous antibios! Enfin "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" dit le dicton et puis il y a toujours pire n'est-ce pas?
Sur Facebook, une amie se demande si je ne suis pas immunodéprimée. Je n'y avais pas pensé mais le terme reflète bien mon état d'esprit actuel. Cela dit, comme il ne sert à rien de s’apitoyer sur mon sort, je relève la tête. Devant moi une grande fenêtre qui s'ouvre sur un paysage enneigé et un arbre esseulé. Sur son tronc un écureuil roux me regarde, timide, il frétille. Je souris. Il s'enfuit.
J'apprécie ce nouveau bureau qui est le mien. Ancienne chambre de ma puce. Minuscule pièce avec une grande fenêtre. Ça y est, mon bureau ne fait plus partie du salon. Youpidouhou! Je peux maintenant fermer la porte pour mieux me concentrer. Dommage que ma santé me force plus à me reposer qu'à bien travailler! Hâte d'être en forme pour mieux en profiter.
Après une année de rénos, enfin l'on habite la maison en son entier, sur ses deux étages. Il reste quelques détails à fignoler mais le plus gros est fait. C'est une bonne chose à laquelle s'accrocher sur une année particulièrement difficile. Une année où j'ai passé plus de temps à me soigner qu'à créer et inspirer. Dieu merci, entre une myriade de diverses souffrances, il y a eu quelques bons moments dont le Festival d'été et un road-trip ensoleillé. Juste assez pour ne pas sombrer dans l'abysse et continuer de nager.
Cette année, entre deux maux, j'ai écrit pour mes diverses piges et mon écriture libre s'en ressent. Ici, j'écris librement, sans rédacteur en chef, sans gestionnaire de contenu, juste avec l'inspiration qui va et qui vient. J'espère donc que mes ennuis de santé n'auront pas eu raison des patiences de ceux qui ont l'habitude de me rendre visite, au fil du temps qui nous efface...
Aussi j'en profite pour remercier Céline, La Belle, Looange, Anne, Minutepapillon pour leur fidélité à me laisser régulièrement des commentaires en ce petit coin de Web...
Avec cette année en dents de scie où ma santé joue au chat et à la souris, je ne trouve pas toujours l'énergie pour y répondre rapidement mais sachez que j'apprécie chaque commentaire laissé en cet espace virtuel. Un commentaire, c'est prendre le temps de partager et de laisser une trace de son invisible passage...
Et puisque l'on est dans l'esprit des fêtes, j'en profite pour faire un coucou en forme de boule de liens façon vrac de blogues à Blandine, Candy, Manon, Marie-Julie et Marie-Julie, Florence-Élyse, Mamanbooh, Isabelle, Beo, Venise, Claude, Aeylis, Audrey, Fedwa, Jo blogue, ElPadawan, Moukmouk, Julie, Valérie, Jenny, Benoit, Julie, Mamanpomme, Dieudeschats, François, Maman 3.0, Marie-Ève, Shandara, Cynthia, Dr Caso, Mijo, Lucie, Geneviève, Épicure et Burp, Martine, Marie-Pierre, Crispy et Djo, Vieux bandit, Jane, Hélène, Christie, Sylvain, Jaime, Lisa and Gary, Louise, Tribumonselet, Esther, Dirreve, Nathalie, Audrey, Nadine, Isabelle, Solène, Jocelyne, Katerine Lune, Nathalie, Sylvie, Catherine, Yuna, Tili, Nano, Vanou, Lise, Emmanuelle, Choubine, Suzanne, Sophie, Nadia, je suis féministe, Rose Madeleine, et j'en passe car le temps me presse les neurones fatigués. Au plaisir des mots et de la Toile qui nous lie les humanités dispersées...
vendredi, décembre 09, 2011
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C’est fou comme la voix seule peut dire d’une personne qu’on aime - de sa tristesse, de sa fatigue, de sa fragilité, de son intensité de vivre, de sa joie. Sans les gestes, c’est la pudeur qui disparaît, la transparence qui s’installe.
Philippe Delerm
Quand vous êtes harassés de fatigue, pensez toujours à l’exemple de la bouilloire. Elle a beau avoir le couvercle en ébullition, cela ne l’empêche pas de chanter.
Anonyme
Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop.
Jean-Marie Poupart
Philippe Delerm
Quand vous êtes harassés de fatigue, pensez toujours à l’exemple de la bouilloire. Elle a beau avoir le couvercle en ébullition, cela ne l’empêche pas de chanter.
Anonyme
Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop.
Jean-Marie Poupart