lundi, mai 31, 2004

Lizzie in Quebec...




Miss Lizzie lost in Detroit came to visit our little corner of earth.
Du lac où je me cache aux plaines qui dominent le St-Laurent, en passant par le château Frontenac, pour atterrir sur la rue St-Jean. Miss Lizzie sourit. Instants volés. Souvenirs de présent partagé. Promenade amicale dans Québec frisquet mais vert de printemps...

Fin de semaine chargée de vie et d’amitié...

J’ai laissé les mots de coté durant trois jours, voilà qui est assez rare à ma nature. Jack London et ses mutinés de l’Elseneur ont cependant nourri ma dépendance aux lettres tandis que je sortais de ma bulle pour passer du temps avec des amis. Depuis le party d’enfer pour la fête de Phil à l’arrivée de « Miss Lizzie lost in Detroit », amie d’enfance de Juan, de passage au États pour un stage et une première visite en Terre québécoise...

Voir se lever le soleil dans le petit jour, se coucher avec le chant matinal des oiseaux. Discuter au coin du feu, le nez dans le ciel étoilé. Depuis ce premier party in Quebec At Phil and Didine, les nuits ont été courtes mais si riches d’humanité partagée. Miss Lizzie, que nous n’avions pas vu depuis notre mariage il y a 4 ans, a réchauffé le cœur de mon homme en souvenirs et amitié, baignade de lac et promenade dans les plaines citadines. Parler pour rattraper le temps perdu, manger chez "Le Hobbit", s’apprécier comme avant que ne passent les années. Échanger avec complicité sur toutes ces petites choses de la vie. Dans ces temps là, l’on ferme l’ordi et l’on profite de ce que nous offre ce temps qui toujours s’efface...

J’ai pris des centaines de photos, attraper le moment, voler l’instant pour l’offrir à la mémoire de tous. Le party chez Phil commença mon bain de foule. Comme toujours Miss Didine est une hôtesse hors pair. Lorsqu’elle prend sa guitare pour entraîner les autres musiciens, elle réussit toujours à toucher mon petit cœur, à me faire rêvasser de bonheur communautaire. Miss Melie fit à sa suite une interprétation de Bobby McGee qui m’entraîna la voix, une parfaite fin de party! Mister Phil a tourné le quart de siècle en beauté, plus sexy que jamais! *clin d’œil* La fin de semaine prochaine, c’est à notre tour d’ouvrir les portes de notre royaume pour y fêter l’été et aussi, of course, Mister Phil!


Aprés la folie du vendredi soir, aprés avoir discuté des heures entières. Retrouver la solitude de mes mots. Repasser la barrière invisible de mon bureau éphémère. Voilà qui n’est pas toujours une mince affaire. L’on se sent tristounette et l’on rechigne, l’on veut encore s’amuser et rire, parler des étoiles et de toutes ces choses qui composent ce que nous sommes. Apprendre de l’autre et lui donner de soi.

Se quitter sans trop y penser. Retrouver les rythmes du soleil et du vent et laisser derrière soi le monde pour mieux le comprendre. Se reculer pour mieux regarder. Secouer la fatigue des nuits trop rapides. Tenir les enfants, impatients des vacances à venir. Réapprivoiser la virtualité du progrès qui nous entraîne...

L’homme a retrouvé son bureau urbain, les amis vaquent à leur début de semaine, Lizzie est repartie en pays voisin, son bureau au milieu des « box » l’attend aussi demain. Petite française au milieu de ces fous de "ricains". L’on se reverra in Montreal pour le festival de Jazz et Lhasa. Je retrouverai mon amie Ves et notre complicité, née de ces années ou nous étions encore si jeunes, pour d'autres instants communs...

vendredi, mai 28, 2004

Les malheurs d'Etolane (chronique de ménage invisible)!!!

Bottée par le petit génie du ménage tout rose qui me suit à la trace de mes pensées, bien décidé à ne pas me voir flancher devant la tâche de ma journée! Pourtant, malgré lui, un plaisir de petite fille s’égare en ces lieux...

Je me suis rappelée, ce matin, le bonheur lointain de mes lectures des Malheurs de Sophie. Combien de fois n’ai-je pas parcouru les pages de mon livre perdu? Prisonnière de l’univers de Sophie, j’oubliais tout. Je riais toute seule, amusée dans le silence de ma tête, toute heureuse de vibrer en ce monde de mots qui enjolivait ces journées d’enfance disparue...

Ce matin, je retrouve un petit plaisir oublié, « La chaux » faisait partie de mes "malheurs" favoris. Je la regoûte, mutine, en ce matin mouillé. Puis je m’éclipse dans mes devoirs adultes...


CHAPITRE 3 : LA CHAUX (Extraits)

La petite Sophie n'était pas obéissante. Sa maman lui avait défendu d'aller seule dans la cour, où les maçons bâtissaient une maison pour les poules, les paons et les pintades. Sophie aimait beaucoup à regarder travailler les maçons ; quand sa maman y allait, elle l'emmenait toujours, mais elle lui ordonnait de rester près d'elle. Sophie, qui aurait voulu courir à droite et à gauche, lui demanda un jour.
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SOPHIE : Mais, maman…

LA MAMAN, l'interrompant. Voyons, ne raisonne pas tant et tais-toi. Je sais mieux que toi ce qui peut te faire du mal ou non. Je ne veux pas que tu ailles dans la cour sans moi. "

Sophie baissa la tête et ne dit plus rien ; mais elle prit un air maussade et se dit tout bas :

" J'irai tout de même ; cela m'amuse et j'irai. "

Elle n'attendit pas longtemps l'occasion de désobéir. Une heure après, le jardinier vint chercher Mme de Réan pour choisir des géraniums qu'on apportait à vendre. Sophie resta donc seule : elle regarda de tous côtés si la bonne ou la femme de chambre ne pouvaient la voir, et, se sentant bien seule, elle courut à la porte, l'ouvrit, et alla dans la cour ; les maçons travaillaient et ne songeaient pas à Sophie, qui s'amusait à les regarder et à tout voir, tout examiner. Elle se trouva près d'un grand bassin à chaux tout plein, blanc et uni comme de la crème.

" Comme cette chaux est blanche et jolie ! se dit-elle, je ne l'avais jamais si bien vue ; maman ne m'en laisse jamais approcher. Comme c'est uni ! Ce doit être doux et agréable sous les pieds. Je vais traverser tout le bassin en glissant dessus comme sur la glace. "

Et Sophie posa un pied sur la chaux, pensant que c'était solide comme la terre. Mais son pied enfonce ; pour ne pas tomber elle pose l'autre pied, et elle enfonce jusqu'à mi-jambes. Elle crie ; un maçon accourt, l'enlève, la met à terre et lui dit :

" Enlevez vite vos souliers et vos bas, mademoiselle ; ils sont déjà tout brûlés ; si vous les gardez, la chaux va vous brûler les jambes. "

Sophie regarde ses jambes ; malgré la chaux qui tenait encore, elle voit que ses souliers et ses bas sont noirs comme s'ils sortaient du feu. Elle crie plus fort, et d'autant plus qu'elle commence à sentir les picotements de la chaux, qui lui brûlait les jambes. La bonne n'était pas loin , heureusement ; elle accourt, voit sur-le-champ ce qui est arrivé, arrache les souliers et les bas de Sophie, lui essuie les pieds et les jambes avec son tablier, la prend dans ses bras et l'emporte à la maison. Au moment où Sophie était rapportée dans sa chambre, Mme de Réan rentrait pour payer le marchand de fleurs.

La suite et bien d'autres par là...
Un homme heureux en ménage dégage toujours une sorte d'aura qui le rend encore plus séduisant auprès des autres femmes.
Bernard Werber

Même un chien trouve immangeable une querelle de ménage.
Proverbe japonais

Ce que les hommes apprécient le moins chez leur compagne : une impeccable femme de ménage !
Louise Maheux-Forcier
De janvier à juin...



Les murs givrés ont laissé place à l'herbe folle.
Dernière image d'hiver, dernière pensée de neige.
Avant que ne survienne le grand oubli.



Changer les saisons, changer de vie.
Retrouver un jour la mémoire
Bien plus tard,
Avec les feuilles d'automne,
dans mes tiroirs...

jeudi, mai 27, 2004

Humeur ensoleillée...

La pelouse s’est transformée en un champs de pissenlits et myosotis. Je trouve cela presque mignon toute cette couleur dans le gazon! Sans être triste lorsqu’elle sera coupée et sentira bon l’herbe fraîche! Je profite de ces touches de couleurs qui égayent ma bulle de nature et je souris au vent. Juste parce-que c'est bon de se laisser flotter dans l'air du temps!

Bientôt la fin de semaine. Passer du temps avec l'homme à la maison. Visites de copains. Party à Québec en perspective, revoir les amis, rire et échanger, laisser couler les jours sans s'en soucier...

Je lis Jack London sous le bleu du ciel. Je plante mes graines dans la terre. Les chats me suivent pour deux caresses avant de paresser à l’ombre d’un arbre. Je les regarde et les envie. Je m’assimile et devient féline. Le soleil brille, repos et pissenlits, c’est quand même la belle vie! Même les caprices enfantins ne brisent pas l’atmosphère de vacances qui s’installe doucement dans ce petit village du bout du monde...

Chanson traditionnelle Mohawk
volée du livre de lecture de P’tite Sara



Hon ni ioh wai
Hon ni ioh ho wai
Hon ni ioh
Hon ni ioh ho wai
Ho we nai ha
Hon ni ioh ho wai
Kie no we iah wai ah

La danse des femmes est chantée pour honorer la terre-mère, la grand-mère lune, les mères et les filles. Les ainés et les ainées racontent que les Mohawks dansent sur cette chanson depuis plusieurs années.
Le retour du soleil...

Les oiseaux chantent dans les arbres, le soleil illumine un début de journée prometteur. Je m'en vais aller respirer l'air du dehors! Avant de m'éclipser, un lien pour les loups, trouvé grâce à un p'tit blog de loup. Je voulais redorer l'image du loup à mes yeux, un site tout à propos...

Avec les vacances qui se forment, je suis d'humeur plus joueuse. Avec cette humeur reviennent les petits tests niaiseux que l'on fait comme ça, pour rien, juste parce que c'est le fun...

En passant chez Utena, j'en découvre un auquel je ne peux résister! Et encore une fois, je ne suis pas déçue du résultat! C'est toujours bon pour le moral! *rires* I'm a sucker for all those space-ships and star explorations. And i just luuuuv Chewbacca! See Ya!!!

Which Fantasy/SciFi Character Are You?
Princess Leia
A strong-willed herald of causes against injustice,
you passionately strive to right the wrongs around you.
Somebody has to save our skins!

mercredi, mai 26, 2004

Entre deux gouttes de pluie,
errer au hasard de la Toile...


Les jours où la lumière ne change pas du matin au soir ne sont pas mes favoris. Par ce temps là, lorsque l'ennui affaisse le moral, la toile est un joyeux exutoire.

En passant par chez Neige, je me souviens que moi aussi, il fut un temps où mardi soir et Ardisson allait de pair. Avant que ne change la programmation et mes habitudes Tv! Je le pogne encore parfois, mais je ne le suis plus comme avant le bougre. Je savoure, dans ma solitude pluvieuse, ce billet temporaire sur la vie avec un accent...

Je trouve chez la rousse Dolores un mot qui me fait froid dans le dos: Cacographe....

Chez Miss Information, je reste troublée devant une image bizzare. Elle a déniché une église Montréalaise qui ne mâche pas ses mots multicolores! Faut presque le voir pour y croire...

Le Jardin, un cercle public de nouvelle lune pour les femmes à Montréal. Cela pique mon imaginaire...

Les amis de Calakmul. L'habitat des jaguars disparaît, qui s'en soucie? Un trés beau site à consulter pour en savoir un peu plus...

Loup !?!

Via Realm of the Sidhe, je parcours le grimoire de la lune.

Lorsque j’étais enfant, dans ma campagne jurassienne, la forêt était bien présente au cours de mes jours. Souvent je regrettais, au fond de moi-même, la disparition des loups. Lors de mes promenades champêtres, alors que je devais avoir 7 ou 8 ans, je fis un petite fixation sur le sujet. Lorsque je me promenais avec mon oncle, je lui demandais régulièrement :

- Dis, t’es sur qu’il y a plus de loups ?
- Oui, Etol, je te l’ai déjà dit des dizaines de fois, y’a plus de loups depuis des siècles !
- Mais, avant, y’en avais hein ?
- Oui, et ils mangeaient les petites filles comme toi !
- Même pas vrai ! Je suis sure que tu dis ça pour me faire peur ! Mais pourquoi y’a pas de loup qu’y reste ?
- Parce-qu'on les a tous tués !
- Mais avant, là où on est, y’en avait hein ?
- Oui, et s’ils t’avaient trouvé, ils t’auraient mangé !
- Pffff ! Et y’en reste même pas un !
- Non ! T’es chiante quand tu veux...
- Même pas un seul qui se serait caché et personne le saurait !
- Non ! Y’en a plus, y’a plus de loups par chez nous ! C’est juste dans les histoires ! Change de disque, y’a plus de loup maintenant même si y’en avais avant ! Point.


Pourtant il restait encore des loups dans les histoires, il en restait assez pour faire briller mes yeux les longues soirées d’hiver. Le loup faisait partie du folklore local. Toute petite, je devais être sage ou le loup allait venir, sans parler de la fameuse histoire racontée à tout vent par l’arrière grand-mère, un peu sénile, la fameuse histoire de celui qui cria pour rien au loup. Le petit berger niaiseux qui faisait courir le village jusqu’à temps qu’on ne le croit plus...

En furetant le grimoire de la lune, je me suis rappelée les loups imaginaires de mon enfance et la tristesse de les savoir disparus. C’est quand même plus palpitant la vie de petite fille lorsque rôdent les loups dans la forêt !

Ensuite l’on grandit et l’on se rend compte que des loups, il en reste encore parmi nous, ils prennent forme humaine pour croquer des petits bouts d’esprits avant de ricaner en meute du désespoir de leurs proies. La notion de loup s'élargit, se transforme sans que l'on n'y fasse attention. J’ai « négativisé » l’image du loup en grandissant, cela me peine. Distorsions adultes, pourtant je l’aimais bien avant...


Via MediaTic, je suis ce lien qui me fera découvrir le visage de Salam Pax. Premier blog sur lequel je sois tombée avant de découvrir la blogosphère francophone...

Ma première impression en trouvant sa photo est un petit sursaut de surprise. Tiens, je sais pas trop pourquoi, je l’imaginais plus jeune, moins dans la trentaine. Pourtant il a 30 ans, ce qui est logique! Et puis, ce qui est un peu ridicule, dans le fond, puisque je l’ai lu sans me poser de questions sur son apparence physique! Ce qui m’a plu, c’était cette voix humaine qui me parvenait d’un lointain chaos.

Je regarde son entrevue video. Je m’habitue à sa présence. Je le trouve posé, doux, une autre surprise. Loin d’être déçue de le voir en vrai, je suis plutôt charmée! L’image s’adapte bien à cette perception que j’ai pu m’en faire. En y réfléchissant un peu, cela colle bien. J’attrape au vol la fin de cette entrevue. Petit exercice pour la traductrice en vacances estivales.

Étrange fascination qui porte mon regard vers l’Irak. Par phases, (ou événements), cela me prend. Comme un aimant, Baghdad me cherche (à moins que cela soit la guerre qui me titille la conscience)...

Mais l’envie de comprendre pourquoi s’efface devant la traduction libre « in motion »
Pas mal plus suée que je ne l’aurais cru en suivant ma pulsion première, le langage parlé, jamais essayé encore (correction nocturne aprés réflexions et relecture)...

“... If The Weblog did one good thing, it is trying to break down that war. Look, we have common grounds, there are things which we both like and, you know, try to think of me and the rest of the Iraqis not as the other or them. Once we lumped, (this is happening on both sides), once we “lumped” each other under them and they are so very different, we’ll never be able to get to a common ground, there will be no dialogue…

Si le blogue a fait quelque chose de bien, c'est essayer de "défoncer" cette guerre. Nous avons des points communs. Il y a des choses communes que nous aimons. Essayez de penser à moi et aux irakiens non pas comme "les autres" ou "eux". Une fois que l’on considère en bloc (et cela arrive des deux cotés), une fois que l’on met tout le monde dans le même sac sous l'appelation « eux » et qu'on les juge si différents, nous n’arriverons jamais à trouver des terrains d’ententes, il n’y aura aucun dialogue...

It wasn’t intentional. These are my interests, these are the things I really like and somehow people could relate to it. I think this was a very good thing the weblog did. It gave for a couple of people, who came over to the weblog, a human face to Irak. It’s not typical, definitely not. But it just gives you an idea that there are Irak people there you can relate to…”

Cela n’était pas intentionnel de ma part. Ce sont mes intérêts, ce sont les choses que j’aime et d’une façon ou d’une autre les gens pouvaient s’y rattacher. Je pense que c’est une très bonne chose que le blogue a fait, il a donné à plusieurs personnes,(qui sont passées par le blogue), un visage humain à l’Irak. Ce n’est pas typique, vraiment pas. Mais cela vous donne une idée qu’il y a en Irak des gens comme vous....

Mercredi vert.

Troisième journée de pluie, les plantes sont maintenant en pleine forme, les feuilles bruissent au vent, et tout semble, d’un coup, être devenu vert...

Au début de la semaine dernière, il n’y avait aux branches des arbres que des petits bourgeons timides. Aujourd’hui la plupart des arbres sont feuillus! Je ne m’y habituerais jamais. Voir la nature se réveiller si vite et exploser avec quelques rayons de soleil et un bain de pluie me fait vibrer. Elle me ravigote d’une façon qui m’échappe. Je la sens si présente, si vive, si triomphante de l’hiver. Cela me bouleverse toujours quelques fibres intérieures. C’est peut-être niaiseux mais je m’en fous un peu...

Je me fous moins d’avoir anéantir Norton hier soir. D’après l’homme en téléchargeant de quoi, j’aurais attrapé un virus qui s’en serait pris à Norton! Impossible de le réinstaller! Si l’homme n’y comprend rien, c’est un peu inquiétant. Nous voilà donc sans protection aujourd’hui. Pas de « downloads » for me today! On ne peut quand même pas attraper un virus en se baladant sur la Toile? Enfin, je ne crois pas. À moins d’avis contraire...


Rain, 1911 ~ Marc Chagall

mardi, mai 25, 2004

Via Coredumped.net

which happy bunny are you?

kiss my ass2
You are the kiss my ass happy bunny. You don't care about anyone or anything.You must be so proud ! (Heu non, en fait, pas tant que ça! Grattage de crâne Freedom. freedom. sometimes, i feel like... N'empêche, moi aussi, j'ai un dessin sur la fesse!:lol:)
brought to you by Quizilla
Grisaille et trip-hop...

Bourrasques de pluie à l’horizon. Orage dans l'air. Des mots qui s’empoussièrent. Des mots pour un autre, dans une autre langue. Des songes qui énervent mes nuits. Voilà ta fête est passée! Toi, passes-tu par là, comme parfois je regarde par là-bas? I had some thoughts just for you the other day. But instead of feeling like connecting, a story of shadows has come out. What should I do? I forget, no matter what, I ‘ll forget how much pain you created in my soul…


This year, once more, I’m not whishing you anything. I won’t let the anger loose. But I can feel the darkness inside. I’ll never understand how "Love" can mutate and hurt so bad. It’s a human story, or something like that. Another year will come by, we’ll get further apart, can you see the ridge growing between us? It’s as deep as the river of my tears. I left the dark light of your aura and what’s left in my heart is only sorrow. I understand too much or too little, one way or the other, it still hurts. Do you think sometimes about us? My anger is so strong, there’s not much to do about it. Love-Hate, the line between those emotions is pretty thin when I think of you. And if I think too long about it, it makes me shiver, from the inside out, until I wanna puke my guts out. Ten years to the drain. It sucks like hell. Is this for the best? Can you trash an heart for the greater good? Too many lies and deceptions, too much pain in our heads. You’re at the edge of my thoughts, and in this month of May, as usual, you can get the hell away! You can sperm out as many kids as you feel. I don’t give a f… anymore. Ok, that’s not entirely true, but it’ll do!

I gave you too much of my soul, it’s my fault, I know. I won’t do it again. Was the little lost girl of my teenage years too naïve. Certainly so. I felt like a feather flowing alone in the urban wind. Irony follows me. Someday, I wanna write a book about that. Ironies of life. Ironies that can make life a Bitch, isn’t it so? Where is the truth my lovely dear?

I never went back to the city. I know you stole some of my dreams. So much I shared with you. Too much, i know. I'm not tied up enough. I tried to enter your mind. It’s my fault, I kind of know. I learned. I grew. I still know how much of a thief you can be. And you stole some of me with that part you destroyed inside. I’m still angry for it. But do you care? I married first, i needed a new start. True. But was it easy to embrace those two? Those two you said you despised for the evil they harboured inside. How long until the contamination is final?

You can hide, you can run, you can smile. Remind me again. How can a coward outwit the pains of life? You brought ice into my heart, I got stabbed too many times. I’m still sad. Rainy days, a flow of words to nowhere. Youth and memories in that other language that is not mine…

La pluie des larmes est nécessaire à la récolte de l'instruction.
Proverbe tamil

Le bonheur est un rayon de soleil que la moindre ombre vient intercepter ; l'adversité est quelquefois la pluie du printemps.
Proverbe chinois

Sous la pluie, voir le soleil brillant. Dans les flammes, boire à la source fraîche.
Sagesse taoïste
Mardi Pluie

Deuxième journée de pluie, Petite Clo est repartie ce matin dans ses pénates, laissant derrière elle ce petit vide dans mon cœur, ce silence dans la maison et la liberté de mon temps je reprends...

Après m’avoir fait joué à Spongebob pour se désennuyer du temps pourri et autres jeux palpitants (jusqu'à la mort!:lol:). je retrouve la solitude de mes arbres et de l’ordi. Petite sœur de mon cœur repartie vers sa vie et ma pomme vers ses mots...

Chez Lunaba, j’ai découvert une mosaïque de tournesols qui me fait sourire, comme ça, pour rien. Je pense à mon jardin. Mes graines sont plantées, quelques pousses pointent leur nez et toute cette pluie m’évitera de les arroser!

J’ai cet embryon d’histoire qui me trotte dans la tête. Après quelques semaines à la couver dans le silence de mes pensées, elle est enfin sortie de son œuf, drôle de monde que ce royaume des Ombres. Un peu de fantastique dans mes idées, je n’en refuse jamais les aventures aussi dangereuses soient-elles! *Mischievous smile* Ballade dans l’imaginaire, maintenant que le poussin piaille, Kruder & Dorfmeister dans les oreilles, je pars à la recherche de nourriture. Je me ballade dans le virtuel. Je tombe sur cette image qui me conduit jusqu’à ce site qui m’accroche. Déambulatoire, tout comme je déambule moi-même. Je m’y arrête, j’absorbe, je laisse couler l’imaginaire...

lundi, mai 24, 2004

Au royaume des Ombres (histoire embryonnaire)


L’histoire se déroule dans un pays qui n’est plus le nôtre, il y a de cela si longtemps, que l’on ne se souvient plus de ces quelques siècles, qui laissèrent pourtant des traces invisibles au plus profond de nos gènes. Dans ce temps là, l’Humanité subissait le souffle de la Bête sans se rebeller. Elle se transformait subtilement sous ses effluves obscures. Hommes, femmes et enfants devaient vivre au quotidien avec le flot de pensées ténébreuses qui inondait chacune de leurs émotions aussi pures soient-elles...

Beaucoup se laissaient tout simplement engloutir, sans grande résistance, ils se laissaient glisser avec le flot. Certains arrivaient mieux que d’autres à juguler ce courant redoutable composé de haine, d’amertume, de jalousie, d’hostilité, de colère et de toutes ces humeurs de la même veine. Ceux qui résistaient étaient rares, souvent dénigrés par la masse qui exposait son ombre gigantesque au grand jour. Ceux-ci ne possédaient pas les signes extérieurs de mal-être glorieux. Ils étaient ostracisés par la norme qui se définissaient selon d’autres formes.

Cette norme avait accepté l’Ombre en son sein. Elle l’acceptait et la mettait en valeur sans honte aucune. Elle se laissait porter par ses règles et oubliait, même en plein soleil, toutes les lumières de son cœur. Dans cette société à l’aspect patibulaire, les gens les mieux placés, les plus respectés étaient ceux qui faisaient croître leur Ombre personnelle à l’extrême. Ceux qui avaient réussi à rendre celle-ci visible à l’œil nu. L’Ombre était un symbole de puissance et de force. Sous forme de nuage sombre ou de bosse noire, généralement posée sur le dos, l’Ombre, formée de cette étrange fumée opaque semblait émaner de la personne elle-même. Elle était un signe de noblesse dans tout le royaume des Ombres.

Ceux qui refusaient cette façon d’exister étaient relégués au plus bas rang social. La plupart s’exilaient volontairement sur quelques terres isolées. Ces pauvres âmes formaient des cliques marginales, souvent réprimées, qui vénéraient le soleil et l’Amour universel. Dans ce monde où la haine faisait loi, les jours sombres étaient vénérés. Il fallait avoir foi en la souffrance et le mensonge, si l’on désirait faire grandir l’Ombre hors de sa propre peau...

Chaque enfant naissait avec une prédisposition plus ou moins grande à l’épanouissement de la noirceur en son cœur. Il fallait ensuite la chérir, la nourrir, lui donner des armes pour lutter contre la lumière qui naturellement s’installe en tout bébé. Il fallait briser l’espoir, tuer l’innocence, entraîner les désespoirs, attiser les mauvais sentiments toujours prêts à jaillir dans les bonnes circonstances. Le royaume des Ombres était un monde où régnaient les peurs et les vices en toute impunité. C’était une époque terrible où le sang coulait si régulièrement que plus personne n’y prenait garde. Souvent, l’on concevait un enfant dans l’unique but de le détruire pour se donner plus de force maligne, dans le seul but d’aider son Ombre à apparaître enfin à la vue de tous. L’on se mutilait inutilement pour faire enfler la souffrance en soi. Il fallait par tous les moyens imaginables donner le plus de munitions possible au mal afin qu’il adopte l’humain en son entier et se fonde en son âme pour l’intégrer à sa puissance. Le nombre fait la force. Dans ce temps là, les Ombres contrôlaient les esprits et ensanglantaient les vies.

Des siècles durant, les gens vécurent ainsi en ce royaume étonnant au roi invisible. C’est de ces très anciennes légendes humaines que s’est propagée l’idée de l’enfer parmi nous. Certains artistes puisent encore dans la mémoire collective pour s’inspirer et se représenter des images de cet Enfer si cher aux fervents catholiques de notre ère.

Dans ces temps immémoriaux, les Ombres roulaient leurs bosses sur le dos des hommes, femmes et enfants. Elles flottaient aussi en nuages macabres au dessus des têtes indifférentes. Ces nuages faisaient parfois éclater de violents orages qui détruisait l’être, tout content de perdre un bout de cervelle pour la cause! Tout allait pour le pire jusqu'à la naissance de Caliel en une petite île tropicale, loin des fureurs citadines et des mégalopoles tentaculaires...

Caliel était une anomalie comme il en est naît parfois sans que l’on sache pourquoi. Un être si pur qu’aucune malice ne pouvait pénétrer son âme, celle-ci glissait en ses pensées sans rien pouvoir accrocher. Il possédait un cœur de lumière où aucune noirceur ne pouvait se développer. Il était imperméable au mal. En lui aucune ombre ne pouvait éclore. Il n’avait même pas besoin de se battre, il lui suffisait d’être pour éclairer toute personne à ses cotés. Fort heureusement pour sa survie, il était né dans une petite communauté d’exilés, il avait pu grandir sans orages pour perturber le cours de son enfance.

L’île de sa naissance faisait partie d’un atoll perdu au milieu des océans. Ignorés de tous, cet attoll regroupait des dizaines d’îlots tous peuplés de communautés où des dizaines de familles évoluaient en paix. Caliel avait grandi parmi la communauté d’Hahasiah située au centre des activités culturelles de ce petit peuple ignoré du reste du monde. Pour les citadins du royaume des Ombres et même pour les habitués des campagnes, cet endroit n’existait pas. Il avait été rayé des cartes du royaume des décennies auparavant et plus personne ne se souciait de ses habitants. Toute cette région était, de toute façon, très peu convoitée. C’était un petit paradis terrestre qui ne pouvait rien apporter à toute personne désirant voir son Ombre grossir au grand jour! Entre palmier et mer turquoise, la végétation luxuriante exhibait ses couleurs et abritait une faune merveilleuse. Le soleil brillait à l’année longue, le climat était doux, le paysage trop beau pour ne pas se laisser emporter par la douce magie des lieux, pour ne pas se laisser inonder de lumière et de bonheur gratuit...

Aujourd’hui fête de la reine ou de Dollard...

Après une fin de semaine digne d’un mois de juin, le ciel s’est aujourd’hui voilé, fine pluie qui humidifie. C’est jour férié pour plusieurs, pas pour mon homme au travail! Sans rapport avec la choucroute: Depuis plusieurs jours, il y a cette annonce Google qui me fait tant envie au dessus de cette page : Secrets et Magie des herbes du jardin

Je rêve de feuilleter les pages de ce livre qui m’attire, je rêve du coup à cette carte de crédit que je n’ai pas! En ce jour de la Reine qui va encore recevoir plein de cadeaux et qui franchement n'en a pas besoin! Un p’tit caprice qui s’envole au vent...

Pyramide de vie.




Avant de retourner devant un bon feu de bois sous les étoiles, les joues rouges de soleil, en une pyramide d'images, quelques instants volés au temps...
À venir: Le royaume des ombres (embryon d'histoire)
Pourquoi???

Via Khazad'blog, un drôle de site qui s’évertue à répondre à tous les « pourquoi » de ce monde! Amusant et en plus, l'on découvre ou l'on se rappelle plein de p'tites choses de la vie (Cela dit, bien que les réponses fassent souvent bien du sens, je me questionne parfois sur la crédibilité des réponses.). En tout cas, j'ai trouvé l'idée "ben l'fun" et le site est à découvrir...

Extraits: "Pourquoi dit-on "pleurer des larmes de crocodile" ?

L'expression littéralement veut dire : être hypocrite, dire ou faire une chose en montrant le contraire. Ajoutons à cela la symbolique des larmes : la tristesse, la peine.

Pour la comprendre, il faut savoir que les crocodiles pleurent (sécrètent des larmes) quand ils mangent leurs proies. On pourrait donc penser qu'ils sont tristes de manger leurs victimes... alors qu'en fait ce sont leurs glandes lacrymales qui ont les mêmes circuits neuromoteurs que leurs... glandes salivaires et gastriques !!


"Pourquoi dit-on "faire l'école buissonnière" ?

Buissonnier vient de buis, d'Asie mineure, avec l'arbrisseau, arbuste à feuilles. Par extension, on obtient buisson. Et ensuite, par extension, on obtient bois ou chasse. Anciennement l'école buissonnière était une école clandestine qui se tenait en plein champ. Son sens moderne est flâner, se promener au lieu d'aller en classe, et par extension, ne pas aller travailler.

L'expression «faire l'école buissonnière » existe un peu grâce à l'église de Luther. Luther était un prêtre catholique allemand. Un jour, des divergences sont nées entre lui et l'église officielle. Luther s'est donc séparé de l'église catholique et a fondé sa propre église, l'église luthérienne. Quand les prêtres luthériens ont commencé à prêcher la nouvelle religion vers les années 1550, ils ont eu des difficultés à le faire en public. Ils ont donc commencé à prêcher et enseigner dans les campagnes, dans le bois, dans des écoles secrètes qu'on a appelées buissonnières. Le parlement a dû, à cette époque, interdire les écoles buissonnières.

La vie est un duel avec les ombres qui vous détestent.
Guillaume Durand

La cathédrale, comme la plaine, comme la forêt, a son atmosphère, son parfum, sa lumière, son clair obscur, ses ombres.
Emile Mâle

Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur.
William Shakespeare
Ombre et lumière...

TV5 dans ma boite à images. Entrevue avec Andrzej Zulawski. Philippe Labro dévoile un petit bout du bonhomme. Je découvre ce cinéaste de plus prés. Je m'approche. Entre deux mots, j’attrape ces phrases...

- Votre âme et votre corps, c’est pareil! Rétorque Labro en fin de discussion.
- Par moments... Répond Zulawski avec un faible sourire énigmatique.

Je ne zappe pas, j’écoute, attentive. C’est qu’ils me plaisent bien ce polonais peu souriant et ce monsieur aux cheveux blancs.

vendredi, mai 21, 2004

Dans mon quartier...

Je me balade entre deux arbres. Les grenouilles chantent le soir dans la mare. Au bout de ma rue, un fer à cheval, une autre rue, un raccouci, des arbres, des arbres et des arbres..



Soleil, pissenlits et herbes folles...

Chaque journée est plus verte que la veille. J’aime bien cette étrange saison qui apporte l’été et ses petits bonheurs. À force de soleil et juste assez de pluie pour que la vie végétale se réveille, la nature s’épanouit chaque jour davantage. Un petit vent du nord souffle de légères brises. Les nuits sont encore bien fraîches...

Chaque matin, je regarde la progression des feuilles sur les branches autour de ma maison. C’est presque magique que de les voir pousser à vue d’œil! Je pourrais presque les entendre s’étendre si j’étais un peu moins « blanche ». Malheureusement mon état de femme civilisée ne me donne pas cette faculté. Je me contente donc de regarder pousser les feuilles, derrière ma fenêtre de verre! Je ne les entends qu’entre deux songes...

Cette fin de semaine, petite soeur et jardinage de saison au programme. L’homme pour creuser les nouvelles plates-bandes. La femme et ses visions fleuries, les chats qui se prélassent et Petite Clo qui virevolte, le chant des oiseaux, soleil et vent dans les arbres...

La nature change, elle se transforme en ce qui deviendra notre petit paradis d’été. C’est un peu comme changer de pays en restant chez soi. L’on passe du Pôle-Nord à un ersatz des tropiques où se confondent chaleur, humidité et végétation luxuriante. C’est assez incompréhensible, si on y pense trop, mais c’est ainsi! J’ai lu quelque part, que les premiers colons débarqués là, en plein été, par Cartier, avaient si peu cru au extrême du climat, qu’ils s’étaient retrouvés « tout con » devant les rigueurs de l’hiver et avaient péri à la pelle! Cela ne m’étonne guère...

Je me demande où l’on peut trouver, ailleurs sur la planète, de telles extrêmes de climat. – 40 en janvier (avec facteur vent) et + 38 en juillet (avec humidex)!!!

jeudi, mai 20, 2004

Surfer les vagues virtuelles...

En me promenant dans cette énorme maison de liens divers, je suis tombée sur un petit bijou, un site de places abandonnées! J'adore m'y perdre, un plaisir virtuel qui me fait déborder l'imaginaire. Freaky et délicieux...


J'ai aussi découvert un site d'archéologie sous-marine de toute beauté. Fanstasmes d'existences...

Et comment oublier Bikini Atoll! Le paradis contaminé par nos ultimes conneries! Et dire qu'on en a fait un maillot de bain pour la culture populaire, c'est quand même un peu désolant...

Question de style: Un espion. Pas encore débarqués, nous attendons encore les légions de sa race!!! Du coq à l'âne: Tronches de Net!

Désopilant, poilant, crampant, whatever! J'sais pas trop, mais c'est niaiseux à souhait: Le tarot des vaches folles...

Le soleil du jour: Chaque soir, un autre coucher de soleil pour le plaisir des yeux...

Via le blogue bertholdien:Quelle est votre morale sexuelle ?

innovateur
INVENTIF-TIVE.
Vous êtes en couple ou souhaitez l'être.
Vous croyez en l'amour et surtout que l'amour, ça s'entretient! Vous ne manquez pas d'adresse et d'imagination. La routine est votre pire ennemie ! Tout va pour le mieux. Chaque jour est différent et vous arrivez à vous surprendre mutuellement, à vous emerveiller...
brought to you by Quizilla
Sphère et machine.

Ce matin, dans mes mails, un petit mot de Faiza, bref et plein de douceur. Chaleur de cœur. Quelle magie que cette Toile qui nous relie par-delà les continents, les différences culturelles et nous permet d’échanger quelques bribes d’humanité.

Qu’importe si nous ne sommes pas d’accord sur toutes les lignes de la vie. Dans le fond le bonheur est le même pour tous, la paix aussi! Ce qui compte, n’est-ce pas d’essayer de mieux se comprendre? Dans l’espoir d’arriver à nous accepter les uns les autres, sans avoir envie de s’exploser les faces, dès que les différences nous chauffent trop les oreilles! Ne faudrait-il pas mieux tourner sept fois nos pensées dans nos têtes avant de juger...

Malheureusement je crains que tout comme la Toile propage l’amitié et le partage des connaissances, elle ne transmette aussi la haine et les bêtises humaines. C’est un outil à double tranchant. Ce qui me ramène à la blogosphère. C’est un sujet que j’aborde rarement dans ce carnet en toile, si ce n’est pour partager quelques-unes de mes promenades, je ne m’étends guère sur les rouages de cette mystérieuse sphère...

Après plus d’une année au creux de son sein, j’ai une meilleure perception de ce qu’elle recèle. Pourtant, plus je l’explore et plus elle me glisse entre les doigts! Il y a tant de fenêtres à ouvrir! Je m’y perds parfois. Je reviens, ici, dans mon petit jardin de rien, avec cette incroyable impression d’être minuscule, rien d’autre qu’un grain de sable dans le désert. Je me secoue l’être, je jardine mes mots mémére dans mon p’tit coin. Je garde un œil entrouvert sur les humeurs et les orages de l’infernale sphère.

Je choisis de n’y regarder que la lumière humaine, refusant de juger autrui sur le simple fait d’un carnet virtuel! Avec les mois passés, entre lecteurs et lectures, une petite gang d’amis virtuels se dessine. J’en découvre avec joie ces substances qui m’enrichissent...

Les vaisseaux humains flottent dans la blogosphère. Ils écument les océans de nos humeurs. Voguer les blogs et les galères...

Sourire, frissonner, verser une larme, grogner, absorber ces vibrations qui se dégagent entre les lignes des carnets ouverts. Croquer dans les fruits de ces idées parfois venus de très loin.

La blogosphère m’évoque une liberté, une ouverture sur l’autre et les choses. Une liberté donnée par la machine qui, toujours, cherche à nous « esclavagiser » davantage...

Cette machine, hypocrite, elle nous offre le monde, cachant le danger de ses dépendances. Avec une pirouette elle nous émerveille. Attention à ne pas plonger dans ses souterrains glauques qui donnent envie de vomir à plein nez!

Avec les mois passés, j’ai devellopé une discipline d’écriture qui me ravit. C’était la base de cette aventure. J’ai aussi dû apprendre une discipline d’ordinateur pour ne pas me faire avaler par la maudite machine!

Consciemment lorsque je la sens qui m’aspire, je me recule. Avec l’âge et l’usage, la prudence se confond avec une certaine sagesse. C’est peut-être utopique de ma part de croire que la machine est mon esclave et non le contraire, mais je persiste et je bute!

Elle est sous ma domination, même si elle avale mes heures, je l’utilise à plein rendement. Je me débats fortement pour ne pas céder. Ce n’est pas une esclave facile, d’ailleurs cette image, politiquement incorrecte, me fait vibrer l’imaginaire. Je me perds rapidement dans quelques élucubrations de sociétés nouvelles où la machine a des droits et une conscience inculquée, par quelques génies fous...

Enfin, pour l’instant c’est encore moi le maitre, ou la maitresse, j’suis un peu perdue avec le nouveau feminisme qui se décline de plus en plus dans la langue d’aujourd’hui...
Les deux pieds sur un nuage.

Quand le temps est doux, je m’envole le cerveau. Les fesses sur une chaise longue, les yeux baignés de ciel, je me laisse flotter entre deux arbres. Les mots dansent dans ma tête, musique d’esprit, ils vagabondent au milieu de mes pensées, ils jouent avec mes idées. Je laisse aller...

Alors arrive cette sensation étrange, sensation de vol, impressions réverbérées à la lumière des phrases qui s’effilent...

Une autre vision s’installe, je vois des mailles. Les mots deviennent des pelotes de laines. Je sens le mouvement des aguilles dans les fils. Je ne suis plus là! Je tricote du cerveau...

Puis, à chaque fois, cela ne rate pas, je prends peur! Un bruit au loin, une léchouille de chats et je redescends des nuages, je retrouve mon corps oublié. Je retrouve cette réalité construites d’idées pseudo scientifiques et autres évolutions du savoir qui nous fait croire que nous sommes les meilleurs.

Sous le soleil éblouissant, je me demande pourtant si nous n’en perdons pas autant que nous croyons en gagner! Si nous sommes aussi intelligents que beaucoup veulent se le faire croire, pourquoi tant de « merdes » dans la monde?

Après tout cela a en fait que peu d’importance! Ce sont juste des mots qui s’emballent, des phrases qui font des mailles...

Kishpin bontoyeg kidatsokanan, kiga onikemin kajibikinamagoyeg...

Si nous cessons de raconter nos histoires, notre savoir disparaîtra... (trouvé chez Astro)

mercredi, mai 19, 2004

Les joies de la campagne (Eh! Oui, elles sont de retour!)


Ce matin, une drôle d’odeur flotte autour de l’ordinateur. J’investigue du nez. Je sens la mort, en de subtiles effluves, m’agresser les narines. Je sniffe et resniffe l’air, indécise. Sachant pourtant très bien à quoi m’en tenir...

Avec retenue, je me penche et me mets à quatre pattes sous le bureau. Mes yeux s’habituent à la pénombre, en trois secondes, je repère la source de l’odeur. Douce horreur!

Avec le retour des beaux jours, la saison de chasse féline a repris, souris après taupes et quelques malheureux oiseaux, c’est reparti pour d’autres tueries! Les chasseurs et les chasseuses de la maison vaquent à leur sport favori. Bien sur, ils s’empressent de rapporter leur précieux butin! Et si je hausse le ton, durcit le regard, Gaia me regarde de façon circonspecte : « Ben quoi! Faut bien que j’apprenne la vie aux petits! » Je lui réponds du regard : « Yeah, yeah, yeah, profites en parce-qu’ils ne sont plus là pour longtemps! »

Hier, justement, j’avais fait le tour de la maison. Histoire de voir si une proie ne m’aurait pas échappée. Jess avait un cours, depuis deux semaines, à chaque fois qu’elle vient, elle déniche en rigolant l’une de ses petites joies de la campagne! Alors, hier, avant qu’elle ne se pointe le bout du nez, je fis une petite inspection sans, je l’avoue, aller me pencher dans les entrailles obscures du bureau!

D’ailleurs, tandis que je fouillais les recoins du regard, une petite voix espiègle chuchotait : « Y’a de quoi, mais tu le trouves pas. Lalala. Y’a de quoi, mais tu l’as pas ma vieille! »

Et là, ce matin, alors que je passe innocemment à coté de l’ordinateur, cette petite odeur particulière qui m’interpelle...

Voilà! Je découvre enfin le trophée oublié par quelques félins apprivoisés. Je grimace à m’en déformer les traits! L’estomac noué pour ne pas qu’il s’échappe, je prends le balai et la pelle et je vais au front. Il me faut déloger l’intrus véreux. Yerk, yerk, yerk!!!!

Cela grouille de l’intérieur, cela me révulse le cœur! Je jette un œil curieux et j’en perds presque le contrôle de mon estomac contracté!!! Je ravale mon dégoût. Tu voulais de la campagne ma fille? Assume maintenant! Pas d’homme à l’horizon pour m’aider dans cette joie. Je suis une femme! Seule, j’irai jeter l’horrible carcasse grouillante dans la forêt! Oui monsieur!

Enfin, la chose est dans pelle! À moitié larmoyante, le nez envahi d’horreur, je cours jusqu'à la lisière du bois. D’un mouvement brusque, je lance le truc! Pas assez loin à mon goût...

Je respire à nouveau. Je retourne dans la maison et j’attrape le pot de Javel sur l’étagère. J’en asperge cordialement la céramique! Dieu merci, c’était l’endroit idéal où se décomposer! Armée de ma « mop », je récupère les quelques horreurs qui gigotent encore! Minuscules vermines répugnantes, transparentes, qui me donne envie de hurler au vent...

Je me contente de grimacer, écoeurée. Je ne peux m’empêcher de me demander d’où viennent ces trucs! La grosse souris ne peut pas être là depuis plus de deux jours! Comment sur un sol de céramique, les vers de la mort ont-ils pu naître? Une pensée pour Gil de CSI, passionné qu’il est par toutes les étapes de décompositions, vers compris, décidément, il ne m’en a pas assez appris!!! Yerk, yerk, yerk....

J’arrête le flot de pensées morbides qui me conduit jusqu'à mon cher Atlantik, libéré de son corps périmé. Je rattrape mes pensées avant que cela ne dégénère...

Je prends mon cahier, je sors au soleil et j’en profite pour dissiper mon dégoût en ce petit vol de quotidien...

Cela va mieux maintenant. Cela passe. La maison empeste la Javel citronnée. Après toutes ces émotions, une p’tite douche me fera le plus grand bien!

Promenade virtuelles...

Entre les lignes du cahier des Ameriques: Ces freins qui ralentissent la campagne de John Kerry...

Chez Manu, je découvre que blogue est entré dans le GDT! Je vérifie et en effet je souris dans ma barbe. Puis je m'inquiète est-ce que "blogue" prendra la place de Carnet ou Journal dans le futur? Est-ce un signe!?!

Franchement un joli texte (post/entrée)! Extraits: "Des feuilles par millions qui entreprennent maintenant leur travail routinier. Des feuilles inconscientes qui n'ont pas besoin de s'apitoyer sur leur condition. Elles devront pourtant travailler jusqu'à tomber d'épuisement pour que l'arbre porte fruits.Pour l'heure, elles semblent n'avoir qu'une seule préoccupation : s'adapter à l'éclairage. Tu allumes ton Compaq. Tu ouvres ton carnet et tu tapes «Éclairage»."

Lessive de Québécoise chez Douce Sophie: "Les Québécoises aiment et chérissent leur maison. C'est génétique. Le sang des Filles du Roi, élevées par les bonnes soeurs coulent dans nos veines. Statistiquement, donc scientifiquement, les Québécoises sont les seules, en Amérique, à ressentir de la satisfaction quand la maison est nette. "

Cela fait "ding-ding/ dreling-ding" dans ma tête, tout s'éclaire! Depuis que je mute en cette hybride qui fait mon identité culturelle, je ressens cet étrange appel! Aprés tout, aprés quinze ans ici, je dois avoir mutée ou "morphée" (barbarisme maison de "to morph")! Depuis peu, je percevais sans comprendre ce petit fait de rien. D'ailleurs depuis que je suis ici, j'ai déjà rencontré deux génie du ménage, et puis y'a ma voisine parfaite avec son fil qui ne s'oublie jamais!!! Et je me désespère, preuve à l'appui, hier jour de pluie...

Vu chez Mediatic, déniché chez Parisian Smile, le blog d’une mère de famille en Irak. Je parcours les entrées en anglais, ne comprenant pas l’arabe. Touchée en plein cœur par les témoignages d’un quotidien lointain. Touchée par cette femme, je m’attarde...

Une petite lueur s’éclaire en ma p’tite tête de linotte. J’entends au loin vibrer la conscience du traducteur. Prof, pro, ou élèves, j’entends bêler mon troupeau d’hiver...

J’entends ces consignes silencieuses : Ce n’est pas bien de rien traduire durant des semaines! L’efficacité vient avec la pratique... Un traducteur doit avoir toujours son outil alerte, blablablaba!

Ok, je me lâche ou je capitule, qu’importe la différence. C’est plus fort que moi, cela me dépasse, je sélectionne des extraits que j’imprime sur une feuille vierge. Je laisse de coté mes dictionnaires et je me prépare à m’atteler à cette tâche, surprise de ma journée. Madame Bee ne répète-t-elle pas assez que notre cerveau est le meilleur des dictionnaires? Moins l’on a besoin de béquilles, plus on est fort!

Je prends cette feuille habillée de mots, j’oublie mes dictionnaires rangés, et je prends la porte! Histoire de me dérouiller ou de ne pas rouiller, je m’en vais traduire au soleil! D’une femme à une autre, par delà les continents, je mets mon savoir au service de cette étrangère qui est entré dans ma maison par l’intermédiaire de la machine...


Voici donc ma traduction maison. Traducteurs professionnels, veuillez excuser les futures fautes (de traduction) que je risque de faire dans les prochaines lignes. Liberté d’école buissonnière. Traduction libre en plein air (sans dictionnaires). je laisse derrière les restrictions, je laisse glisser les émotions, pour partager avec les francophones, les mots de Faiza et son journal à découvrir...

Extraits tirés du journal : A family in Baghdad (samedi 16 mai 2004)

How did he make Iraqi people fight Iranian people? A Muslim kills a Muslim?
How come? I mean, how did he arrange it the way that made people in both sides hate and fight each other, while they are neighbors and follow one religion?


Comment a-t-il pu arriver à faire se battre les irakiens contre les iraniens? Un musulman qui tue un musulman, comment cela se peut-il ? Je veux dire, comment a-t-il réussi à entraîner deux peuples à s’haïr et se battre les uns contre les autres alors qu’ils sont voisins et de même religion ?

Eight years of continues lying, misleading and twisting facts, and creating an atmosphere of hate, to keep war going….

Huit années de mensonge continu, détournant et tordant les faits, créant une atmosphère de haine pour que persiste la guerre...

At the beginning, he attempted them by money, high salaries, cars and lands for the families of those who die fighting, money flowed to make people drawn in their ignorance…

Au début, ils les a eu grâce à l’argent, de hauts salaires, des voitures et des terres pour les familles des soldats tombés au combat. L’argent circulait afin de "noyer" les gens dans leur ignorance...

Who was supplying saddam with weapons?
Isn’t it America? A crazy war that took lives, burned everything and destroyed peace for long coming years…


Mais qui fournissait les armes à Saddam? N’est-ce pas l’Amérique ?
Une guerre folle qui a emporté des vies, tout brûlé sur son passage, détruit la paix pour de longues années à venir.


Then it ended in a stupid way, just like the beginning…
And the result, was two exhausted sides…and that was the goal, and millions of dead people in both sides, orphans and widows, sadness and painful memories…that’s all what's left.


Puis cela s’est terminé de façon aussi stupide que cela avait commencé... En bout de ligne, deux cotés éreintés.... et c’était le but. Des millions de morts (de chaque coté), des orphelins et des veuves, de la tristesse et des souvenirs douloureux, voilà tout ce qu’il en reste.

Now the story of the prisoner that was beheaded, who did that? We Iraqis sink in our questions, who are those scum who want to ruin our reputation? If we want to behead, Baghdad is filled with American solders, why didn’t we behead any of them? If we are so barbaric!

Maintenant, cette histoire du prisonnier décapité, qui a fait cela ? Nous, peuple irakiens, nous nous perdons dans ces questions. Quelles sont les vermines qui ont voulu ruiner notre réputation ? Bagdad déborde de soldats américains. Si nous voulions en décapiter un, pourquoi n’avons-nous pas décapité l’un de ceux là ? Si nous sommes de tels barbares !

We are sick of these nonsense stories, that fires the hate of the ignorant naive people, and makes us their enemies, while we are innocent… We wait for peace and security to happen in Iraq, and every day passes like a long year, and then these stories come to tell us that we'll never have the peace we are looking for…

Nous sommes écoeurés de ces histories qui ne font aucun sens. Cela attise la haine des gens du peuple naïf et ignorant. Cela fait de nous des ennemis alors que nous sommes innocent...
Nous attendons qu’arrivent la paix et la sécurité en Irak. Chaque jour est plus long qu’une année et ces histoires viennent nous raconter que nous n’aurons jamais cette paix que nous recherchons...


As long as there is someone who is planning for more killing and blood shading…
And probably other bloody explosions will happen here and there, to shut the mouths that call for peace and ending wars, and wars keep going on and on, will the evil ones achieve their goals, no matter what the loses are, Iraqis, Americans, what matters is that war keep going on, the people of the world, who don’t know what's going on around us


Tant qu’il y aura quelqu’un pour "fomenter" des meurtres et des bains de sang...
Probablement d’autres explosions se feront entendrent ici ou là, afin de faire taire ceux qui appellent à la paix et à la fin de la guerre. Faire durer la guerre encore et encore, est-ce que les « malfaisants » atteindront leur but ? Qu’importe les dommages, irakiens, américains, ce qui compte c’est que la guerre continue,
(là j’ai eu ma plus grosse difficulté de traductrice :) Pour que les gens du monde ne sachent pas ce qu’il se passe chez nous (si traducteurs de passage, aimerais some insight sur cette phrase !)

Bosh and his administration, are reading the same book that saddam was reading that time, the book of evil…

Bush et son gouvernement lisent les mêmes livres que Saddam lisait : les livres du Mal...

An explosion happened in an Iraqi university and killed students, saddam visited the injured students in the hospital, the same night of the explosions, saddam was on TV, he made his famous promise" " , he swear god three times, that he would revenge for those dead students…

Une explosion s’est produite à l’université. Saddam est allé voir les étudiants blessés à l’hôpital, la même nuit, il passait à la télé, il a fait sa célèbre promesse « wallah, wallah, wallah », il a juré trois fois devant Dieu qu’il vengerait les étudiants morts...

When I go to the English language institute…all of us, Iraqi and American women, smile ad laugh together, and we talk about everything but war, one of my American friends say that she feel spoiled in Baghdad, her Iraqi neighbors send her Iraqi delicious dishes most of the week, so she rarely cocks, and her husband loves Iraqi food and asked her to learn how to make it, and he hangs out with Iraqi friends and go to smoke "nargeela", and they surround him with care and make sure no one hurts him…

Lorsque je vais à L’institut de langue anglaise, toutes, iraniennes ou américaines, nous nous sourions les unes aux autres. Et nous parlons de tout, sauf de la guerre, l’une de mes amies américaines m’a dit qu’elle se sentait choyée par ses voisins irakiens qui lui faisaient porter de succulents mets irakiens, plusieurs fois par semaine, alors elle a peu l’occasion de cuisiner et son mari qui adore les plats irakiens lui demande de lui en cuisiner. Il passe son temps avec ses amis irakiens et va fumer le narguilé. Ils l’entourent de soin et s'assurent que personne ne lui cherche du mal...

Traduire les mots de cette femme m’aura ouvert une autre paupière. Une soudaine empathie m’envahit l’âme, je suis touchée de plein cœur, et si c’était un peu cela la magie des blogs ?

C’est la première traduction que je fais de mon propre chef et ce fut un véritable plaisir, bien mieux que les explications du séchage de bois en usine ! Peu va s’en dire !

Quelle joie que de ressentir en ma langue ce quotidien lointain que je me plais à découvrir afin de sortir de mes ignorances d’être gâté qui se grille le corps au soleil, dans la « sainte paix » du village si tranquille. La journée est magnifique, l’homme est au bureau. J’ai tant de chance et jem'en rends compte...

C’est dans ces instants là que le monde matériel s’efface, maigre ou gras, qu’importe le compte en banque dans ces moments de sérénité, car comme le dit le diction : L’argent ne fait pas le bonheur...

Comment pourrais-je oser de me plaindre de ces petites épines qui égratignent ma vie de rose après une telle traduction ???

Je m’incline. Petite madame au loin, j’espère que tout ira bien pour toi et les tiens. Que Dieu te protège. Sa forme importe peu, l’énergie qui se cache derrière les différentes interprétations divines est, dans le fond, la même pour tous...

Je prierais cette énergie, maîtresse de l’invisible, pour que tu puisses un jour écrire la paix comme je m’évertue à le faire dans ce petit jardin qui est le mien.

Je penserais encore à toi, petite madame, comme je le fais là, pleine d’espoir pour un meilleur futur, je prierai le ciel pour que tout finisse bien...

Qui sait si cette douce énergie qui se conjugue avec l’amour, cette énergie qui m’anime le cœur, ne poussera pas la petite traductrice que je suis, à revenir pour d’autres mots volés. J’espère que tu ne m’en voudras pas...

Une ambition floue de construire des ponts entre les mots, entre les hommes...

Je m’arrache au soleil, à ma terrasse, à ma paix de petite princesse pour retourner devant l’écran. Pour laisser s’envoler ces mots...

Un petit mail est de rigueur pour cette femme à qui je volai ces quelques mots envolés. C’était un véritable coup de cœur, et à ceux là, je ne résiste jamais...