mercredi, avril 30, 2003

Voilà encore une fois j'ai succombé à la tentation du test concon! Mais c'est trop l'fun, comme ouvrir un fortune cookie personnalisé! C'est le même genre que celui que j'ai déja fait avec Tori.
Celui là, je l'ai trouvé on a ghost ship! Y'as-tu que moi pour faire des trucs de même? Suis-je irrécupérable? En espérant de pas abuser de votre patience...

Ce que j'adore là dedans, c'est que la photo vient avec tout son petit code Html, yé! too easy! Un délice pour la microcuspule informaticienne que je suis! Mais bon, j'sais pas j'avais un feeling d'Angelina en le faisant ça doit être la question avec le film préféré, sur la sélection y'avais que celui là qui me branchait! Pis comme je commence à savourer ma fin de session, je vais le refaire, parce-que certaines questions étaient restrictives et certaines de mes réponses étaient multiples...
Entre Angelina et le prochain résultat, à quelle femme étonnante ressemblerais-je le plus? Quel touble de personnalité fait mon quotidien ou encore quelle type de vierge suis-je? Il en a toute une panoplie aussi bizarre, culcul ou retardée sur ce site...
Quelle autre connerie vais-je puiser là au milieu?


angelina
What Amazing Woman Are You Most Like?
brought to you by Quizilla

J'ai décidé d'y aller avec : Where did my soul originate? D'où vient mon âme? Je m'amuse comme une petite folle!!! Juan dort. Il s'est couché tôt dans la nuit, ou le matin! Il a travaillé fort sur son travail d'architecture... Allez un autre! Jamais deux sans trois! Pis d'abord, mine de rien c'est pas plus fou que tout autre chose! Essayez donc pour voir!!! C'est pas si fou, et pas toujours si faux! Un zeste d'ouverture, quelques épices de folie et une casserole de fun!


Where Did Your Soul Originate?
Ancient
You come from an Ancient Civilization. Egypt,
China, Rome... a piece of all the greatest
civilizations of their time can be found in you.

What's You Writing Style?

You are a descriptive writer. An avid reader of
Robert Frost, perhaps, you LOVE to use flowery
words and use the paper and pen as your canvas
and paintbrush. You prefer to paint a mental
image rather than simply toy around with
people's minds. A very inspired person, you
love to be in nature and usually are a very
outdoorsy type of person. A writer with a
natural green thumb, perhaps?




You are Nimue, otherwise known as the Lady of the
Lake. Nimue was seen as both a sorceress and a
goddess, she was very much a free spirit and a
beautiful and powerful enchantress.
Which Lady of Camelot Are You?
brought to you by Quizilla


Bon ok, je calme mes ardeurs Quizilla!!!

Je vais donc éclaircir le fin fond de Péché Salé...
Enfin comme me le fait remarquer Juan, pas de suite, trés bientôt, faut que je me concentre parce-que ma version pourrait être trés mal interpreté coté masculin! Enfin y'a pas gros homme qui papote ici! C'est triste d'ailleurs! Y'en a un ou deux qui passent de temps un temps, mais on papote souvent entre filles! Des hommes, des hommes!!! Si j'en accroche un, et que j'arrive à le faire parler, je serais toute renversée...

Je suis virée du clavier!
Juan doit travailler!
Which Infamous criminal are you?

marquis
You are the Marquis Da Sade. Even stripped of exaggerations, Your real life was as dramatic and as tragic as a cautionary tale. Born to an ancient and noble house, you were married (against your wishes) to a middle-class heiress for money, caused scandals with prostitutes and with your sister-in-law, thus enraging your mother-in-law, who had you imprisoned under a lettre de cachet for 14 years until the Revolution freed you. Amphibian, protean, charming, you became a Revolutionary, miraculously escaping the guillotine during the Terror, only to be arrested later for publishing your erotic novels. You spent your final 12 years in the insane asylum at Charenton, where you caused another scandal by directing plays using inmates and professional actors. You died there in 1814, virtually in the arms of your teenage mistress. You are a revolutionary deviant. I applaud you.


Well, that's so much fun! No more Quizilla this week! Juré-Craché!
Juan est parti finaliser son travail en ville, so i’m home alone or cat alone !
Si vous venez régulièrement vous remarquez surement que des changements dans l'odre des posts peut arriver, c'est juste pour que vous ne vous endormiez pas!!!

Péché Salé

Pour ceux qui n'ont pas lu ce texte semi corrosif, voir plus bas! Olive, tu étais la plus proche i guess...
Ainsi, voici le mot de la fin final! Merci de ne pas juger sans avoir lu le texte en question!
Après avoir écrit cette micro nouvelle, un atelier ne dure que deux heures ! J’ai cherché à comprendre comment j’avais pu écrire un truc pareil ! C'est pas mal hard! Et j’ai réalisé…

J’ai réalisé que cette image était la représentation intérieure, l'image relativement correcte que j’avais de l’homme !
J’ai une piètre opinion de la gente masculine en général, cela doit prendre racine dans un abandon paternel en bas age, et les tribulations d’une mère monoparentale, je sais que c’est sculpté par ma réalité à un point. Mais bon, l'idée persiste, comme un cauchemar qui revient les nuits de pleine lune...

J’ai montré dans ce texte, sans m’en rendre compte ce que je pensais des hommes dans le fond de moi même, une réalité sombre, remontée à la surface par le pouvoir magique de l'imaginaire...
Comment je les voyais comme des créatures sans cœur, des créatures qui baisent les femmes qui ouvrent leur cœur, pour mieux les tuer ensuite. Des créatures insensibles aux douleurs, et autres préoccupations féminines qui s’en servent et la jette par la fenêtre. C’est ma version du quand dira-t-on Kleenex : Un homme, une femme, c’est selon, tu t’en sers pis tu jettes !!!

C’est la vision cachée, ma version imaginaire de ces hommes gavés de pouvoir, imbu d’eux-mêmes qui se font sauter la gueule et celles des autres, à coups de bombes aux noms exotiques, sans considérations ou compassions humaines…
De ces hommes qui se nourrissent de contrôle et qui s’adorent dans leurs conneries…
C’est pas cool hein ?!? C’est une profonde tristesse intérieure qui a rejailli au grand jour. Et lorsque c’est rendu là, il faut assumer, comprendre, apprendre, évoluer…

Pourtant Juan est un ange, c’est un mari adorable qui dans ses défauts et ses qualités transcende une extrême bonté. Je réalise qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Pis y'a surement des hommes qui sont persuadés que les femmes sont des putes et des salopes, tout n'est pas tout blanc ou tout noir, je le conçois! Je sais que la solution n'est pas d'intégrer cette vision à sa vie quotidienne! Mais cela semble être le genre de vision dont il est bien difficile de se défaire...

Je souhaite que cette minorité de grands hommes, (comme le mien! :), si différente de ces monstres qui hantent mes cauchemars devienne un jour majorité mondiale…
Je suis consciente que si nous sommes deux sexes sur Terre, l’on doit pouvoir se compléter autrement que physiquement, mais souvent, lorsque je regarde autour de moi, je me demande si c’est réel ou une autre de mes multiples utopies!
L’Homme et la Femme réunis dans un amour sain, existant en équilibre dans une bulle d’harmonie… Un rêve ou une possibilité?

PS: Je tiens à malgré tout a rappeler que c'était une histoire de fiction, qui en rien ne représente la réalité! C'est juste une facette de l'humanité! La fiction, reflet de l'imagination qui cache souvent des idées tordues!
Un gros merci aux gentils lecteurs qui ont pris le temps et la peine d'essayer de comprendre le fin mot de "Péché Salé"...
C'est drôle de lire les perceptions de chacun, c'est motivant, ça donne envie de continuer le périple du difficile writing process...
Cela dit, personne ne semble avoir encore mis le doigt sur la petite bête... :)
J'ai toujours pensé dans mon parcours scolaire au sein de l'éducation française là-bas de l'autre coté de l'océan, et ici dans la froidure des hivers, (MDF, Stan, microcosme de grenouilles) que les analyses de textes pouvait être de grosses masturbations mentales, et que les profs parfois essayaient trop de nous faire avaler de grosses couleuvres...

Lorsque j'ai compris ce que j'avais pu représenter dans ce texte, j'étais par terre! Une petite bribe de mon inconscient échappée au grand jour! Horreur! Ok, c'est du troisième degré, mais si je l'explique, ça ressort avec éclat...
Je vous laisse encore macérer avec l'espoir secret que quelqu'un découvre la bibite, morale personnelle de ces mots à découvert!

Je viens de percuter que j'ai une invitation VIP pour le lancement du prochain disque de Polémil Bazar! J'suis dans les patates deep!
Man! j'ai éffleuré la grosse bourde! Jeudi 5 à 7, je compte faire un article sur le groupe pour le prochain Carnet Culturel du Ceula. Faut que j'aille faire mes devoirs, parce-que je l'avoue dans le rush de fin de session, j'ai toujours pas écouté de Polémil Bazar, si ce n'est de ce qui a pu passer à la radio! Yep, i know! Shame on me!!!

mardi, avril 29, 2003

Un petit blog coquin pour les petites heures du matin, au creux de la nuit...
Le pénis sous multiples formes... Oups!
Juan regarde Marie France chez Ardisson...
Il est éberlué mon ange:
- Avec Gainsbourg! Coluche! Mais par où?

Savoir ce qui constitue un pénis est une question qui reste à débattre.
G.L. Simons

C'est la confrontation avec les autres qui vous permet de dévoiler toutes vos facettes.
Björk

You are red. You are impure, but noble. You are precious and true to yourself and others. When you love, you love entirely, and will do anything to make your love happy. You are sure of your identity, therefore, you cannot change others or be changed. You are a true prince, you may be forgotten, but without you, none of us could go on.

What inner color are you?
J'ai fait le test religieusement, ce petit test, bien innocent qui me dira quelle chanson de Tori Amos je suis...
J'ai trouvé ça sur le blog d'IokanaaN via L'oeil de Mouche ...
Puis voilà le résultat: i'm kind of baffled, enfin aprés ma micro-nouvelle ci-dessus...
Next, je teste Juan!

Father Lucifer

-Father Lucifer-
You're "Father Lucifer"
from the "Boys for Pele" album. You
make no sense, although some of your lines
would infer that you're a love song. But
actually no one knows. You're a good song, but
very confusing. "How's your Jesus Christ
been hanging..?"


I guess i'll try to reach back to my music logs, and find that song.
I love Tori, but i've some trouble remembering her titles!
Tiens Marilyn Manson à Tout Le Monde En Parle, ça tombe à pic!
Pis d'abord, moi j'fais juste d'la magie blanche...
Let all the angels protect our words. Amen.

Which Tori Amos Song Are You?
brought to you by Quizilla


J'ai pas pu résister j'y ai soumis l'homme, résultat as baffling! There could be a sense of truth out there! Weird! Where has Mulder disappeared?


Silent All These Years
-Silent All These years-
You're "Silent All These Years" from the "Little
Earthquakes" album. You like to talk about
mermaids and bluejeans and you only want to go
to the heaven where the screams have gone.
You're moderately depressing because you stay
quiet about everything, and when you finally
speak, it's a bit of a suprise.

lundi, avril 28, 2003

L'esprit du ménage est revenu.
Il a attaqué Juan, si,si, je l'ai vu!
Et depuis c'est le paradis.

Ou c'est peut-être Cupidon qui l'a piqué, mais lui je l'ai manqué!
Devant mon air misérable et ma petite mine de fin de session d'écoeurite aiguë, il a pris le taureau par les cornes, ou plutôt l’aspirateur par le tuyau, et s’est mis à la tache…
Y’a des jours comme ça ou j’l’aime gros mon homme !
À moins que ce ne soit le petit esprit à qui je dois dire merci…
Péché Salé

Il regarde par la fenêtre, devant lui s’étend l’océan qui fulmine contre les rochers escarpés. Un ciel sombre, orageux, pèse sur cet hôtel égaré au milieu des landes….

Elle regarde le plafond, il est jaune pinson vieilli, inondé d’une mer de minuscules pétales bleues. Elle se perd dans cet étrange ciel étoilé qui semble voguer au dessus de son corps dénudé. Le lit est un navire, il est le vaisseau de ses divagations, son quatre mats qui se balance au rythme de ses pensées. Son regard fuit l’homme adossé à la fenêtre, elle se replonge dans sa galaxie intérieure.

Le silence s’installe entre eux et s’accorde avec l’atmosphère brumeuse qui semble noyer ce petit hôtel surplombant l’immense falaise aiguisée par le temps et ses marées….

Elle se décide à regarder cet homme qui l’obsède et la hante. Même après l’amour, il reste cet inconnu qui s’échappe, étranger à sa vie comme un rescapé échoué à ses pieds un soir de tempête.
- À quoi tu penses ?

La question, surgissant du silence flotte dans l’air, elle se promène entre eux, elle s’envole, elle s’évade, et s’évapore dans le temps.
Il se retourne, il la regarde longuement, intensément.
- À toi….
- Vraiment ! Tu penses à moi ?
- Oui, il se tait quelques secondes, respire profondément. Oui! je pense à toi. J’imagine ton corps nu, superbe, là-bas, en bas, je l’imagine sanglant, déchiqueté, fouetté par les vagues énormes qui le poussent et le repoussent contre les couteaux tranchants de la roche aiguisée….

Elle lève la tête de son oreiller, surprise, interloquée, elle hoquète un « comment » qui s’étrangle dans sa gorge.
- Pardon ? Tu peux répéter là, j’ai pas bien compris…

Il s’approche d’elle lentement, son visage semble être sculpté dans un marbre dur et froid. Une lueur phosphorescente, énigmatique, illumine ses pupilles dilatés, il se rapproche…
- Tu m’as bien entendu, je viens de te confier le fond de ma pensée, tu as entendu l’idée exacte qui me trottait dans l’esprit au moment de ta question, tu…
- Mais, t’es un malade ! Tu peux, tu peux pas me dire un truc pareil et tu…
- Je quoi ? Je peux pas te dire un truc pareil après la baise fantastique que l’on vient de se payer ? Ou je peux pas te dire un truc pareil et te laisser quitter cette chambre ?

Il sourit. Mue d’un réflexe primal, elle se précipite vers la porte. Trop tard, il l’attrape par les cheveux, il enserre son cou fragile de ses mains larges et rudes.

Trop tard, elle sent déjà s’enfuir cette vie qu’elle aime tant. Une obscurité commence à l’envahir toute entière, elle l’avale imperceptiblement. Elle s’affaisse mollement sur le tapis. Son âme décolle. Elle flotte rapidement vers d’autres lumières, d’autres instants. Elle vole vers cette lueur, là bas, au loin, qui l’appelle…

Doucement, il prend son corps délicat dans ses bras. Il ouvre les deux battants de l’immense fenêtre, et d’un long mouvement, il la lance par la fenêtre ouverte...
Il suit du regard ce corps qui plonge, il le regarde se fracasser, au loin, contre les rochers. Il l’observe quelques minutes jusqu'à ce qu’il soit emporté par l’écume des vagues. Il ferme la fenêtre tendrement. Il sourit au reflet de son image dans la vitre embuée de cette lointaine chambre d’hôtel.

Mars 2003
FICTION - RÉACTION


Tout au long de l’année le Cercle d’écriture organise des ateliers d’écriture. Lors du dernier en date, animé par Pierre-Luc Lafrance, j’ai écrit ce qui suit…

Les ateliers d’écriture ont un effet d’automatisme sur mon cerveau. J’essaie à chaque fois d’y aller avec le cerveau vierge comme la page blanche de mon cahier, c'est pas évident…
Et je sais jamais ce qui en sortira, ça c'est trippant…
C’est ce qui rend le processus intéressant.
Ce soir là, le thème était le dialogue et le décor: une chambre d’hôtel…
J’ai examiné avec le recul en retranscrivant ce texte cette vision qu'il évoquait en moi. C'est drôle et toujours étonnant de voir ce que l'esprit peut produire sur le vif...
Mais vous avez-vous compris le fin mot de l'histoire ?
Je vous invite à me donner vos avis sur le sujet. Compliments, insultes :( , analyse de fond, quelconque intérêt?
Tomorrow is my last exam...
I'm extatic, i wanna dance on a table, but wait! Gotta go to bed first.... Ain't over yet!!!

Si votre regard lit ces quelques mots, goutellettes humaines égarées en ce lieu fantasque, ne vous échappez pas dans le gouffre de la visite furtive....
Take a moment, don't judge me too harsh, i'm just another human trying to find a voice, some words to share, it's my humanity that i to let flow into this cyber reality. It can be hard sometimes to makes good sentences... Trust me, it's a challenge!
Laissez voguer votre imagination...
Pis faites moé signe, soyez pô timides...

dimanche, avril 27, 2003

La nuit tombe, froide comme l'hiver...
Mais c'est juste une impression, même si j'ai le corps qui grelotte!!!

Il est fini l'hiver! Kaput! Mort! Écharpé sous les feux du soleil ardent de midi!!!
La preuve: il a fait super beau aujourd'hui, les oiseaux ont chanté et le soleil a brillé fort, fort… La neige a presque toute fondue, la terrasse délivrée de ses murs de glaces s’est offerte à cette chaleur qui vient du ciel…
Et le plus cool dans tout ça? Les odeurs retrouvées…

Bientôt l’on pourra se rouler dans l’herbe verte, se bercer lentement dans le hamac mauve, se faire dorer la pilule tout l’après-midi, et faire l’amour au coin du feu bleuté sous la voûte étoilée d’un été humide, torride, incandescent, …
Même si le gnou mange l'herbe, elle continue de pousser.
Proverbe congolais

Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu.
Théodore Monod. Naturaliste français

Il ne faut pas craindre de laisser notre esprit paître un peu, chaque jour, des herbes narcotiques dans les champs illimités du rêve.
Jules Renard
Extrait de son Journal 1893 - 1898

Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l'herbe pousse.
Sagesse chinoise

samedi, avril 26, 2003

- Etolane ?
- Humm !
- Etolane ?!?
- Quoi ! J’ai pas envie, je le sais mais ça me tente pas, pis c’est la faute du temps pourri de mes deux ! Alors lâche moi. Pleeeeaaaase…

L’esprit du ménage se gratte le front, fronce ses sourcils invisibles et d’un air désemparé vole tristement par la fenêtre ouverte…
Péchés Photos

Merci Olive, Marie, Izo, HolyDev, Leeloo, Meriallay et Zombi, j’ai été contente de vous lire…
HolyVev m’a trop fait rire avec son commentaire. Le gazon vert, c’est ce qui manquait et pourtant il est invisible ! Bravo !!!
J’étais toute émue de lire tous ces mots qui prenaient leurs envols dans mon esprit morose de cette autre journée de pseudo printemps absent…
Du coup j’ai vu plein de petites couleurs et j’ai souri à l’infini virtuel.

Cédant à la tentation et poussée dans le dos par les commentaires positifs, j’ai phoshoppé away ! Juan s'est endormi sur le divan, et je me suis laissée emporter par la tentation. Pis ça fait trop de bien, revoir toutes ces images d'un été envolé et qui tarde tant à revenir éclairer nos journées grises et pleines de slush...

Je suis allée fouiller dans mes dossiers d’albums photos, j’ai été farfouillé dans le ventre de la machine. Plusieurs fois elle s’est rebellée, mon esprit s’est emballé, assailli par les doutes de cette folle entreprise, et finalement ensemble nous avons réussi à travailler…
J’en ai concocté cette petite mosaïque d’images de nos vies…

Faut pas trop en demander ! Ni en montrer…
Quelques fleurs du jardin de l’été passé, le lac…
Maisonnette et soupçon de minous…

Bamboo, matriarche souvent acariâtre, accompagnée de notre fidèle Atlantik le bon, veille sur la tribu. Mon petit Yoda, digne fils de sa mère et son air d’extraterrestre égaré…
P’tite Sauvage bébé, petite beauté effarouchée, énième chattounette chocolat-ébéne !!!
Bamboo, de pur sang persan, qui nous a appris comment assister un accouchement félin, tellement Madame ne fait rien, les anecdotes sur le sujet sont de toutes les couleurs...
C'est Juan qui en rit jaune quand on en parle! Mais il faut dire c'est un maître de calme et d'efficacité lorsque la tâche se fait entendre...

C’est la faute à Bamboo ! Après un hiver de chaleur, alors que nous étions tannés de l’entendre geindre à la mort, nous avons ouvert la porte :
- OK, allez va t’faire mettre…

Ah !Ah !Ah! Et bien! Elle y est allée, et depuis c’est la folie féline…
Mais ça c’est l’histoire d’un autre jour….

vendredi, avril 25, 2003

Oyez, oyez...
Je n'étais plus capable des couleurs lavasses et verdâsses! Yerk!
Alors je me suis dédiée, j’ai revu mon Html et tada…

Voilà j'ai changé mon petit domaine! Mon micropuscule univers s'estivale...
C'est l'été à Vol de mots...
Oui! c'est l'été dans ma tête et dans mes rêves...
Même si chez nous, on attend encore le printemps, désespérément...
Mon envie de couleurs et d'été, de chaleur et de lumière est tellement forte, que ça me transporte ailleurs on a beach somewhere in the middle of nowhere...
A little sun, a little love, and dreams, dreams, dreams...
Y'en a qui vont à la plage, moé j'met des couleurs dans ma little vida...


Et vous, lecteur de passage, vous en pensez quoi? Ça vous plait? Ça vous lève le cœur?
J’sais ben que ça change pas grand chose dans votre vie, mais bon! Un avis éclairé me ferait chaud au cœur, ce serait déjà ça vu la froidure qui entoure nos corps, un rien fait du bien… Allez soyez pas timides, exprimez-vous...

Allo? Vous êtes bien sur Vol de mots, laissez voler un message aprés le beep, merci de ne pas raccrocher abruptement... B..e..e...p.......
Bon j'ai fini par passer au travers de Maryse!
Enfin je pense, à moins que je ne me ramasse une grosse tôle... En tout cas j'en ai chier du béton à le faire!!! Scusez mon langage, il est tard pis j'ai pas l'goût d'aller me coucher, même si mon Juan m'y attend tout chaud comme un petit pain au chocolat, que l'on croque, ou l'on suce...
Pis j'ai lu du Réjean Ducharme hier, c'est libérateur à quelque part de flou...
Ça a eu un effet érotique sur ma petite pomme, j'ai pas cherché à comprendre! Juan était content. Il m'a conseillé d'en lire d'autres...
Ben voyons! Il est comique mon homme quand il veut! Il me fait mourir de plaisir ou de rire!!!
J'vas aller me coucher, j'cré ben...

Pour m'amuser j'ai fait un petit tour de blogs, c'est comme se promener sur les manéges d'un méga-parc-supra-géant! Un p'tit tour pis on s'en va! Ca m'hallucine à chaque fois, le nombre infini de ces petites choses dans l'univers virtuel...
On est pas grand chose dans l'immense fourmilière humaine...
Pis moi, j'sus juste une microscopique gouttelette dans l'océan blogosphèrique???

jeudi, avril 24, 2003

Le silence, ponctué du son de la pluie-grêle sur la terre mouillée, la nuit qui tombe...
Là où le regard se pose un chat somnole, Ptite Crevette se lave sagement... Les bébés de Sumiko têtent doucement sur le divan...
Le bruit de l'ordinateur qui ronronne...
Encore 4 pages à savoir comment se situe Maryse dans la littérature québécoise...
J'suis pas prête!!! J'ai pas l'goût!!!! J'm'en fous!!!!!!!
Chronique de chats…

P’tite sauvage, qui va bientôt avoir un an, tête P’tite Crevette sa maman avec la nouvelle portée !!!
C’est bizarre de la voir au milieu des bébés…
Gaïa a accouché cette nuit, tout seule, comme une grande : 3 mini trucs noirs, encore ! Un tout gris et un noir et blanc ! On ne compte plus le nombre de chats noirs dans cette maison…
Ou dans les placards!
Ves & Day B-Bash

Une terrasse en demi-lune surplombe la rue animée. La nuit est douce et fraîche. Les danseurs, de l’autre coté des portes-fenêtres se déhanchent au Hip-Hop déchaîné de Keisuke. L’on est au nouveau World Beat, rue de la Montagne, Mtl…
Troisième étage, party privé. Il n’y a pas de spots de toutes les couleurs, à la place, des images de femmes nues bien en chair du siècle dernier, projetées sur la tapisserie dorée. De l’autre coté du rideau opaque, à l’autre bout de la salle, une exposition d’art : des tableaux aux couleurs gaies, des sculptures abstraites en marbre blanc, des statues de bronzes. Beautiful place filled with beautiful people. Sous l’égide du Cirque du Soleil la place revit encore une fois, cette église devenue discothèque, puis funérarium, abandonnée, pour se retransformer en club branché du centre ville nous accueille ce soir… Merci Monica...

Zoom dans le temps. Début de soirée. L’on arrive rue St-Urbain après trois heures de route, Keisuke ouvre la porte pour nous accueillir avec chaleur. L’on monte les escaliers : « Hé ! Ves, happy birthday! oh! T’es toute cute! » bisous, hugs and shared happiness…

Fast Forward. Juan et Keisuke partent installer le matériel du DJ, gérer les derniers préparatifs de la fête et laisser les filles se pouponner… Ves m’explique que son amie Lisa a gentiment proposé de maquiller les birthday girls avant la fête. Sur ces mots, la sonnette annonce avec son dringggggg, l’arrivée de Lisa avec tout son matériel. Il faut dire que Lisa, le maquillage c’est sa job ! Maquilleuse professionnelle, elle se déplace plus souvent sur les plateaux qu’à domicile…
- Hi Lisa !
- Hi Ves, Happy birthay !
- This is Étol, you know my friend from Québec..
- Hi Lisa! I greet her with a smile..
- Oh! I’ll do you too, if you want…
- Really! Oh! You’re an angel, thanks!

Lisa étale ses trésors sous nos ha et nos oh, émerveillées que nous sommes devant tant de stock ! Ves s’assoit sur le tabouret et Lisa se prépare à nous enrober de son art. Dreling, drelinggg…
Je vais ouvrir :
- Allo Day, whao! T’es toute jolie, c’est mignon ta jupe….
- Salut Étol! Comment ça va? Vous venez d’arriver… Juan est pas là !
- Non, il est parti avec Keisuke installer les trucs, pis les machins…

Lisa est concentrée, elle s’applique à crémer, poudrer Ves qui sous nos yeux émerveillés se transforme en une beauté de magazine. Lisa est une professionnelle, toute à son art, elle travaille fort, elle peint sous nos yeux éberlués un visage de déesse nocturne…
En l’espace d’une heure, Ves devient reine de Saba, superbe et éclatante de féminité, c’est quand même beau d’avoir 30 ans !
- Can I look, can I look? she asks nervously
- Whaa! Ves t’es une femme, t’sé t’embellit, depuis nos 15 ans, t’es devenue une vraie femme !
- Oh Ves, it’s so beautiful ! I can’t wait to see what you’ll do to me Lis’

Daisy prend place sur le tabouret et se laisse aux mais expertes de notre ange de beauté qui ce soir, comme la fée de Cendrillon, va de son pinceau magique nous faire princesse… C’est un processus différent pour chaque personne et le maquillage de Daisy prend une toute autre direction, elle devient romantique, séductrice…
Je prends en photo Ves, elle est tellement belle, on rit comme des gamines, on potine, deux heures déjà et Daisy est prête. C’est à mon tour de prendre place sur le tabouret. Je ne suis pas une birthday girl, mais Lisa accepte super gentiment de ne pas me laisser avoir l’air d’un crapaud à coté de ces dames. Il nous reste peu de temps mais elle se met à l’ouvrage avec précision et concentration.
-I’m won’t go too strong on your eyes, they’re beautiful by the way…
-Oh! Thanks!
-I’m gonna go for something smoky, something Rose McGowan…
-Oké… I’m in your hands Lisa!

En 20 minutes, elle achève, les filles font Ho! Ha ! On est d’une humeur d’enfer. Ça fait tellement du bien un peu d’fun dans la vie !
- Here you go Etol, it’s just right, it’s even something you could wear regularly..

Je vais me regarder dans le miroir. En effet c’est pas mal. Très habillé, très chic. L’on se dépêche, l’on va être en retard ! Téléphone. Un taxi. Lisa qui remballe ses affaires. La sonnette. En bas de la rue le taxi qui nous ouvre la porte. Bye Lisa. Thanks. See you at the party. Thanks…
Sur la route, the girls giggle, they’re all excited. Who’s gonna be there, hope it’ll be fine, so wanna dance… Le centre ville se profile… Le skyline s'illumine. Ca y est on y est!

L’on pénètre dans le grand hall de l’entrée après avoir passé les premiers bouncers : « Nous, on va au troisième, birthday party Ves and Day ! » Le gorille nous sourit et nous laisse galamment passer… Yé, le party va commencer…
La place est superbe, grandiose, un vrai palace. Des miroirs haut de trois mètres, des vases remplis d’immenses fleurs tropicales Eh !Ben ! Ça nous sort du village…

Le troisième étage est notre lieu ce soir. Des divans moelleux dans les coins, des vitraux pour fenêtres, la terrasse en demi-lune, des bougies vacillantes un peu partout, une lumière tamisée, les femmes sur le mur, par un mur de vitre, la vue sur le deuxième étage, un projecteur qui éclaire un écran en bas dans l’immense salle. C’est le magicien d’Oz ! C’est de circonstance, je suis toute ébahie, mon Juan aussi…

Keisuke a installé ses affaires, il trône en DJ devant la piste de danse. Même les serveurs sont à croquer. Juan a un grand sourire, il est tout heureux. Oublié l’accident, il danse comme avant…

Un fond de Hip-Hop nous fait balancer des hanches.
Il est 22 : 30 ! Bientôt les invités commencent à arriver et la soirée prend vite. L’on s’embrasse, l’on discute. Andy a remplacé Keisuke et l’atmosphère est détendue, je retrouve Ro que je n’avais pas vu depuis New-York je suis aux anges… Juan est si beau quand il s’avance vers moi…

La moyenne d’age est dans la trentaine, ça fait tellement du bien, ça fait des mois que j’attendais un moment pareil. À Québec avec l’université, je socialise pas mal dans la vingtaine, et parfois j’ai le goût de parler avec des gens de mon age ! A Foss, mes amies sont les parents de mes petits élèves, tous dans la quarantaine. Je suis entourée de toutes sortes d’ages différent sauf le mien ! Mon mari lui aussi est dans la vingtaine, je ne m’en plains pas, j’adore ça. Mais cela fait partie de mes résolutions pour l’année prochaine essayer de trouver à Québec des gens de mon age…

En tout cas, ici à Montréal, je retrouve mes vieilles connaissances et j’apprécie doublement de les revoir tous, je me vautre dans ces moments avec la connaissance de leur rareté ! Allez on y retourne… Tiens voilà Tcha ! Anika et les autres…
La soirée se déroule merveilleusement bien, j’ai mal aux pieds, l’on range tout aux petites heures du matin et l’on rentre chez Ves, plein de bonheur dans le cœur. Ves a dansé toute la nuit, Anika aussi. Ro était trop mignonne et son sourire toujours aussi fabuleux. Day et Ves ont reçu plein de cadeaux, Ves les ouvre une fois à la maison. L’on papote, l'on se remémore jusqu’au lever du jour, l'on veut pas se démaquiller, l'on voudrait que ça dure encore, l'on est bien, la vie est cool

mercredi, avril 23, 2003

Quelques jours ont passé...
Pris de plein fouet dans mes lectures universitaire, mon cerveau a à peine le temps de souffler..

Une escapade à Montreal...
Et tout ce travail à fignoler et finaliser...
Bientôt la fin des cours et mon esprit pourra se permettre de voler à nouveau...

vendredi, avril 18, 2003

Il y a trois dimensions de l'amour : la profondeur, la durée et la confiance.
André Maurois

Le silence devient une rareté et une dimension que nous risquons de perdre.
Paul Virilio

Votre vie n'aura jamais que la dimension de vos espérances.
Esther Rochon
Uchronie n. f.

Définition :
Reconstruction de l'histoire d'une période, à partir de données supposées, hypothétiques, fictives; en d'autres termes, conception de l'histoire qui prétend la reconstruire ou réécrire, non telle qu'elle fut en réalité, mais comme elle aurait pu ou dû être. L'uchronie n'est qu'une œuvre d'imagination, une pure création de l'esprit.
Note(s) :
Le termedate de 1904. Il a été créé par le philosophe français Renouvier sur le modèle de « utopie », à partir du grec « Khrono s », temps, et « ou », non.
On trouvera dans l'encyclopédie « Clartés », fascicule 16188, p.2, une courte étude sur le réel et l'imaginaire où il est question d'uchronie.
[Office de la langue française, 1983]

En ce moment j'essaie laborieusement d'écrire une nouvelle qui me trotte dans la tête depuis plusieurs semaines...

Vol de mots est, je commence à le constater, un bon moyen de me chauffer les doigts... De me dérouiller les idées, de me partir l'imaginaire…

Et puis, sans que je ne le comprenne vraiment, ici les mots en effet s’envolent à une vitesse vertigineuse…
J’en reste bouche bée! Mais ce qui m’agace, c’est qu’ici je peux bla-bla, blablabla, et ça sort tout seul, sans effort!
Pis quand vient le temps de travailler sérieusement, j’écris 400 mots et je suis vannée…
J’ai alors la terrible impression d’avoir couru le marathon des pensées et de m’écrouler comme une larve sur le plancher… Ça m’écœure le système en titi!!!

Mais c’est ça, ma nouvelle se révéle à mon étonement être une véritable uchronie…
C’est l’fun les uchronies
Pis je trouve que c’est un mot limite psychédélique…
UCHRONIE, uchronie, montre moi toutes les dimensions de l’univers que tu peux imaginer…

Ni dimension, ni lieu, ni qualité, ni figure, ni temps ne peuvent être attribués à Dieu, car il est tout. Le Tout traverse toutes choses et entoure toutes choses.
Hermès Trismégiste Philosophe égyptien
Eh bien oui! Mes superbes résolutions monastiques se sont évaporées dans l’air du blog!!!
Jules Fournier est resté fermé, il a pas crié assez fort! Toujours pas plus de 50 pages avalées!!!

Je me suis promenée dans la globosphére et elle m’a absorbée!!
Faut dire que Juan est pas à la maison…
Pis comme l’homme il peut souvent monopoliser la machine…
Faut en profiter quand le chat est dehors!!!

Enfin c’est bien dur pour la souris de danser au milieu de la douzaine de félins qui l’entourent…
Ahhhh non, non, ne me mangez pas!!!

Joyeuses Pâques à tout lecteur égaré en cet humble lieu!
« C’est un bel encrier tout flambant neuf, rempli jusqu’au bord de bonne encre fraîche et claire. Oh ! le merveilleux liquide ! Comme il fera d’agréables éclaboussures sur de certains visages !
Et s’il coule facilement ! Il glisse sous la plume comme une gorgée de XXO dans le gosier du voisin….»
Jules Fournier. (extrait de Mon Encrier)


J’ai commencé ce matin Mon Encrier de Jules Fournier. Jules Fournier qui fit scandale à son époque, il sembla être très politique et critiqua ouvertement la société de son époque…
J’ai été l’emprunté à la bibliothèque de l’université. J’ai choisi un vieil exemplaire, aux pages jaunies et à la couverture brune et épaisse comme un livre de messe…

Je ne l’ai ouvert que ce matin. Et c’est avec une douce surprise que j’ai constaté que cet exemplaire renfermait à l’intérieur de ses pages une dédicace, formée de cette écriture d’une autre époque, toute fine allongée et en pattes de mouches. L’encre noire a verdi avec le temps et semble s’être imprégnée de l’age respectable de ses pages :

« À M. l’abbé Vachon, pour un …deux mots illisibles… un écrivain qui scandalisa certainement mais qui ne saurait manquer d’intéresser. Avec mes meilleurs vœux. Olivar Asselin. 29.12.32 »

Et ce messieurs Asselin est celui-là même qui composa ce recueil d’Écrits de Jules Fournier. J’étais toute émue, transportée quelques instants dans le temps…

J’ai donc commencé cette lecture avec la discipline d’un moine cistercien. J’y vais par 50 pages, petite pause pour souffler, et c’est reparti. Dans le fond cela ne fait que trois blocs de lecture, ça remplit un après midi maussade…
Mais la politique à grosses doses peut m’ennuyer profondément, alors un petit gavage de Fournier, c’est presque un chemin de croix ! Malgré tout, son ton coupant, concis, ironique m’amuserait presque si ce n’était toujours au sujet de la politique !
L’extrait ci-dessus ne reflète en rien le contenu du manuscrit ! C’est le genre de passage auquel comme je m’accroche comme à une bouée pour survivre à la traversée de cet Encrier…

Cet extrait, issu d’une de ces multiples lettres qui constituent le recueil, me plait beaucoup...
Cela date de 1922. C’est pas si loin quand on y pense, même pas 90 ans ! Dans l’histoire de la planète, c’est de la pacotille…

Et pourtant, voici une lettre, bien écrite, qui s’extasie sur la beauté de son encrier, qui est pour lui homme de lettres, son arme favorite et l’outil de son occupation quotidienne…
Nous voici maintenant en 2003 et c’est aujourd’hui l’ordinateur, le clavier qui a remplacé les encriers d’antan fidèles serviteurs des mots durant des siècles et des siècles…

Moi c’est le papier givré des cahiers Clairefontaine qui me fait chavirer. Ces cahiers de 100 pages à 8 $, luxe de l’étudiant sans le sou…

Même le crayon le plus inoffensif devient pinceau sur ces pages douces et chaleureuses comme la brise tiède d’une soirée d’été. Chaque mot devient une caresse…
Mais voilà aujourd’hui l’outil de prédilection c’est cette machine, bourrée d’ondes magnétiques et autres. C’est le véhicule moderne des phrases et des lettres…
Ouais! On a toujours pas de voitures intelligentes qui flottent au-dessus d’autoroutes modèles. Mais les mots semblent avoir trouvés une nouvelle façon de se déplacer qui aurait certainement fait chavirer l’imagination, pas hyper développée, i should say, de ce cher Jules…

Bon, mais c’est pas le tout, j’ai un autre bloc de Jules qui m’appelle….

jeudi, avril 17, 2003

Ça y est! Les mini trucs qui deviendront des mini crottes sortent de leur carton...
Ça miauline, ça cabriole, ça fait tomber tout sur son passage...
Mais c'est tellement cute un chaton de 2 mois qu'à la fin on ne peut que fondre...Et ramasser...

Quelques lignes pour souligner my links...
C'est un bric-à-brac...
Des routes et des chemins jetés pêle-mêle dans cette section...
Je le confesse, c'est brouillon...
Si le sens semble se dérober à première vue.
Ce n'est qu'une perception...
Une logique implacable se cache là dessous...
Quelques blogs, un petit peu de moi, un petit peu de mes goûts...
Ça ne veut rien dire et pourtant cela dévoile beaucoup!

Et puis, je dois avouer un petit point qui va avec cela...
J'ai bien enquêté ces jours dans la globosphère,
Multiples points de vue et variations d'opinions...
Je me fraye un petit coin au milieu de cette foule.
Et mes liens, c'est aussi une façon d'archiver des favoris.
Sans trop encombrer nos mémoires logicielles...
Aujourd'hui est un autre jour...
Ma grippe se passe doucement…

Un rayon de soleil éclaire le tapis à mes pieds et trois petites crottes ( dénomination personnelle pour petits minous entre 0 et 4 mois!) se font chauffer la couenne...

Les jours de notre vie passent comme les nuages, fais donc le bien tant que tu es vivant.
Hazrat Ali, Khalife musulman

Ce grand muet de temps nous vieillit en silence
Et des jours débridés précipite la danse.
Ovide

J’aime bien les photologs, ça me change des élucubrations de mots. Je me suis posée la question à savoir si je ne mettrais pas des photos sur ce Blog. J’ai réfléchi, ok pas si longuement que ça! Mais bon! Je me suis dit :
"C’est un vol de mots ce site, alors pas de place pour les photos… Mais, dans un sens, les citations que j'affectionne sont en quelque sorte des cartes postales mentales... Et, puis les mots, c'est important, et ce lieu est leur temple..." Ok, ok...

Ce qui ne m’empêche pas, au contraire, d’apprécier grandement les journaux de photos, en passant aujourd’hui celui-ci a capté mon attention et pour explorer le sujet encore plus en profondeur, ceci peut devenir le début d’un grand voyage…

mercredi, avril 16, 2003

"Le petit dernier de la famille de L'écrit primal, affectueusement surnommé le 28, a vu le jour le 7 avril à 17h, au Cercle du Pavillon Desjardins de l'Université Laval.Également, concernant L'écrit primal numéro 29, nous vous annonçons que la date limite pour envoyer un texte sera remise au 19 juin 2003, à 16h30. Vous aurez par conséquent deux mois de plus pour nous envoyer un texte, que ce soit nouvelle, poésie, conte, essai, etc."

Extraits ceulaéen lancés dans l'univers...
Que la force des mots soit avec vous...
Il rouspéte, il tempère, il jure même un peu…
Je regarde par la fenêtre, une superbe lune toute ronde éclatante…
Elle bouleverse ma vue, elle monte doucement dans la nuit noire…

Et dehors un froid glacial !
Sisley est passé, il paraît qu’il va faire –15 cette nuit…
Brrr…. Ça givre…

C’est pour ça que l’homme il est pas content !
Il est allé partir le feu dans le poêle chez Sisley.
Parce que celui-ci est à Québec chez sa blonde pour la nuit…

Il faut dire que chez Sisley, c’est bohème à souhait…
Depuis deux ans qu’il rénove sa maison du bord du lac…
C’est un chantier joyeux qui laisse s’envoler toutes sortes de créativités dispersées et égarées entre les poutres qui soutiennent la bâtisse carrée…

Il fait la gueule, il regarde ses papiers, une moue au coin de la bouche…
Il est tanné de l’hiver, de la neige, de pelleter, de se les geler…
Même là bas, dans le Haut Jura, c’était pas si pire !
Pis ça durait pas des mois !
C’était pas l’Alaska le Jura !
Enfin c’est pas comme si je le comprenais pas…
Après tout on est dans le même bateau !
Je suis née il y a à peu prés 11 000 jours...
Juan est né il y a de cela environ 8 400 jours...
Eh oui nous avons 2586 jours de différence!!!
On s'est rencontrés dans cette ville....
On s'est mariés dans cette noble cité, cela fera bientôt trois ans de cela...
Maintenant nous habitons un petit village entre lac et forêt non loin de Québec ville...
Merci Mr. MediaTic!
Cela fait toujours plaisir de voir ses mots circuler, vivre...
C'est un vol de mots...
Un petit mot pour Karl qui a un site bien riche...
J'ai bien aimé échanger avec lui sur le blog de Sof...
Je me rends compte de réactions que je trouve bizarres, les gens ne semblent pas désirer l'échange qui a pu se passer ses derniers jours sur le Blog de la discussion avec Karl, c'est vrai que les photos sur son site sont l'fun, et si j'avais un Blog un peu plus perfectionné ou que je connaissais mieux mon affaire, j'en mettrais aussi...
Enfin sans photos, ça me plait aussi! Ça ajoute à l'imagination...
Je dirais aussi en accord avec ses propos que les entrées textuelles sont beaucoup plus intimistes que derrière son corps... le corps, c'est de dilemme de tout à l’heure, comment avancer là au milieu sans se cacher...

J’aime bien sa phrase : « Mon intimité prends corps dans mon texte. » C'est ce que je me rends compte ici, les pensées remplacent l'allure et c'est toute une aventure... Et je dois avouer que trouver la balance pour se tenir debout dans cette nouvelle sphère est tout un défi! Karl, lui y va pour l'accessible dans son site, je trouve que c'est admirable. Je ne suis pas sure d'être capable de m'exposer autant, enfin le temps nous le dira...

Mais je ne pense pas que le fait de ne pas se cacher sous un pseudo coupe le fantasme du personnage. Parce-que comme disait Sof, et je suis entièrement d'accord, nous sommes tous des personnages dans la vie, nous avons tous multiples facettes...
Je me dis donc que le fantasme peut subsiter tant qu'on ne s'est pas entièrement dévoilé, et je ne pense que l'on puisse entièrement se dévoiler dans un Blog. Le crois-tu Karl?
Dans son commentaires Karl parlait de ses 34 ans. J'ai déja parlé de mes 30 ans! Je me demande quelle est la moyenne d'age des Bloggueurs... Si quelqu'un a une idée sur la chose...

Je trouve aussi super intéressant les commentaires de chacun.
D'ailleurs n'hésitez pas à me donner vos commentaires, c'est hyper stimulant...
À mesure que j’avance dans cette « globosphère », (c’est un très joli mot d’ailleurs, j’y trouve une beauté étonnante), mais je m’éloigne…
Ok, ainsi donc j’avance dans cette globosphère, à petits pas, par bonds, et je constate les remous, les vagues, les tourbillons, et les eaux stagnantes…

C’est différent des habitudes, cela dépayse l’esprit, mais par ce fait même je me retrouve dans une quête. La recherche de ce que peut être mon identité de « Bloggueur », c’est troublant et stimulant à la fois. Je souris aux réminiscences de l’adolescence, de ce temps où je n’étais pas si adulte…

Ce qui me trouble le plus dans tout cela est confus. Dans la société normale de tous les jours, là on l’on rencontre des gens, l’on socialise, le corps est une partie, un facteur inhérent au processus…

L’on repose sur notre apparence, et particulièrement ces temps-ci l’apparence est plus que jamais indissociable à l’identité de la personne. (Merci Hollywood !) Mais nous voilà en promenade dans cette globosphére, et d’un coup tous les paramètres changent. Ce n’est plus avec notre corps que nous avançons mais avec notre cerveau mis à nu au travers de nos mains sur le clavier. Alors je me demande…

Si dans la vie de tous les jours nous basons notre regard sur autrui par le filtre visuel de son apparence, que se passe-t-il ici ? Est-ce que le caractère et la personnalité remplace le charme et l’esthétique ? L’intelligence qui reste importante comme facteur dans les deux mondes, (réel-virtuel) que devient-elle sans le corps pour lui faucher le gros plan ?
Blogsphére! Blogosphére!
C'est quoi l'affaire? Je trouvais bien joli blogosphére! Mais c'est vrai que Blogsphére est plus logique...
Hum le terminologue novice se réveille!
Appel aux terminologues.....
Un autre jour, une autre étape dans l’existence de ce virus qui me bouffe l'air...
Encore deux jours et je devrais en être sortie...
Je sais que ce n'est qu'une maudite grippe!
Je vais pas en mourir, même si j'y crois parfois quand la fièvre pointe trop le bout de son nez...
Mais j’y pense! J’ai commencé ce Blog, alors que la grippe et la fièvre se frayait un chemin dans mon quotidien…

La fièvre! L'on en mourrait dans l'ancien temps!
Dans combien de romans, les héros et héroïnes se sont éteintes dans le feu de la fièvre...
J'ai toujours trouvé ces morts impressionnantes, je ne sais pas trop pourquoi....
Mourir dans le délire des sens, le cerveau bouillonnant d'images, d’émotions démesurées...
J'y trouve un certain romantisme qui me chavire à chaque fois...

Il n’est pas rare que lorsque la fièvre entre par la porte de la maladie dans ma vie, je ne me laisse un peu emporter dans ses sensations...
Évidement ce sont des sensations enrobées de douleur ou tout du moins de mal-être. Mais il y a une profondeur enivrante dans ces sensations qui m'attire inexorablement.
Peut-être la profondeur de l'au-delà, le fantasme stupide de penser ouvrir une fenêtre qui s'ouvrirait sur un paysage de réponses...
Toutes les réponses à cette question (ultime question sans réponse: la mort)...
Alors il est vrai que parfois je laisse passer un peu trop de temps entre les prises de tylénol et Dimetapp pour voir, sentir cette fameuse fièvre, compagne millénaire de nos existences...

Je m'amuse de ces frissons qui me parcourent l'échine et cette fébrilité qui envahit mes pensées qui s’évaporent dans un brouillard étrange. Je touche du bout des doigts la gravité de cette compagne, je me rappelle tous ses gens qu’elle a tué et qu’elle tue encore lorsque l’opportunité se présente…

Puis je vais prendre mon cachet, un ou deux, et j’attends avec la même curiosité la descente, cette sensation de vie qui revient et fait oublier cette compagne spectrale….

mardi, avril 15, 2003

Un couple uni qui se sépare, c’est comme une maison qui tombe en ruine ou s'effrondre d'un coup…
Pour les enfants, c’est un bombardement émotionnel qui détruit leur demeure et perturbe leur enfance…
Qui les laisse souvent estropiés, désabusés pour la suite du déroulement de leur vie…

Que faire, que penser lorsque l’on voit un couple se quitter sans arrières pensées, après des années passées à élaborer un futur qui n’existe désormais que dans le souvenir des proches ? Comment un couple à l'apparence si solide peut s'effondrer comme un chateau de cartes?

Qui n’a pas ressenti cette impression de destruction massive lors d’une rupture subite?
Et plus la relation fut longue, plus la destruction peut sembler totale, nucléaire…
Pour ceux qui en sont les spectateurs impuissants, ils ne peuvent que serrer les dents et avaler leur peine…

Comment de nos jours croire que l’on peut construire une relation à deux qui embellira la vie et épanouira les individus sans passer pour fou ???

Mon homme est rentré tout pâle aujourd’hui :

- Ça va pas mon lapin ?
- J’ai rencontré Pierrot au IGA, avec Christine il se sépare….
- Pierrot et Christine ? Ben voyons !
- J’te jure ma chérie, tu sais son voyage en Tunisie à Christine ?
- Oui….
- Eh! bien, elle n'en est pas revenue, elle est restée là-bas…
- Non !
- Si! Et Pierrot s’occupe des gamins….
- Mais, ils venaient de faire un rajout à leur maison ? Leur sexualité semblait épanouie, et l’harmonie semblait régner à chaque fois qu’on les rencontrait ?
- Je sais ma puce, mais c’est fini ! Christine a contacté Nicolas (l’avocat), elle veut emmener le plus grand et laisser les petits (primaire) ici…
- Non ! Pas possible... Mais?
- Étol, me pose pas des questions impossibles, j'en sais pas plus!
- Je t’avais dit qu’elle allait pas en voyage en Tunisie pour cueillir des olives ! Tu vois ! Tu as dis que j’étais fantasque ! Y’avait anguille sous roche, c’était louche à cent lieues à la ronde cette histoire…
- Je me rappelle bien Etol… C’est un gars qu’elle a rencontré sur Internet en fait…
- Ahah ! Je savais bien qu’elle allait pas là bas comme ça pour prendre le soleil! I’m Etolane PI ! (private investigator ). Tu vois ça sonnait faux, j’te l’avais dit !

Enfin j’aurais bien aimé avoir tort ! Si l’Internet nous ouvre plusieurs portes qui pourront je l'espère nous permettre de nous améliorer humainement, cela permet aussi à beaucoup de couples d’imploser soudainement!
Des célibataires trouvent chaussure à leur pied, et des mariages volent en éclat à l’autre bout de la planète…
C’est pas ça qui va arranger ce que semble dicter l’air du temps !
Suis-je folle de croire que Bonhomme et ma pomme on va y arriver quand même?
Eh bien! je préfère être schtarbée que désillusionnée!
Allez mon Juan, viens que je te fasse un bec....

Les fautes d’orthographes, et les prises de têtes grammaticales...

Voilà un sujet brûlant ! Les fautes!
Je hais les fautes d’orthographes, je hais perdre le fil de ma grammaire...
Lorsque j’en échappe et je ne suis qu’humaine, cela m'arrive à mon grand désarroi, je voudrais me terrer dans le tour le plus profond de la terre…

Les fautes d’orthographes qui parsèment nos écrits ne sont pourtant pas des monstres orgiaques…
La terreur ne devrait pas me prendre aux tripes lorsque je constate qu’une petite bêtise s’est échappée de mes doigts…
Tant que les mots ne sont pas lus phonétiquement, l’on devrait pouvoir accepter de fauter, de trébucher sur le rude chemin des phrases…
C’est vrai, parfois je me retrouve avocate de la bonne grammaire, et je me dis intérieurement « Regarde où t’en es rendue, tu prêches… »
J’essaie de raisonner, de ne pas me laisser entraîner dans l’étroit carcan du monde adulte, fantaisie où te caches-tu?
Mais il n’y a rien comme une leçon de grammaire pour sentir l’adulte s’éveiller et gronder en soi…
Plutôt que de condamner l’inexcusable, il faudrait peut-être les comprendre davantage, ces pauvres malheureuses petites fautes..
Il faudrait accepter nos différences et nos faiblesses comme faisant partie intégrante de notre humanité…
Est-ce si utopique?

Pourquoi toujours ce besoin de détruire?

D'ailleurs, moi-même pauvre créature sous le fouet de la fièvre, de la nuit et de la fatigue, n'échappant pas à cette plaie, j'ai succombé aux démons des mots et me suis soulagée sur un pauvre bougre! Oups...
Personne ne sait vraiment où s'envolent ces mots qui nous parcourent dans le firmament de nos nuits...
Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci !
Poète chilien (Nobel de littérature 1971) [ Pablo Neruda ]

Le mot "élucider" devient dangereux si l'on croit que l'on peut faire en toutes choses toute la lumière.
Sociologue français [ Edgar Morin ]
Extrait de Amour, poésie, sagesse

Tout n'est peut-être qu'une immense blague, j'en ai peur, et quand nous serons de l'autre côté de la page, nous serons peut-être fort étonnés d'apprendre que le mot du rébus était si simple.
Ecrivain français [ Gustave Flaubert ]
Extrait d'une lettre à Louise Colet - 3 Novembre 1851

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Je commence à mieux comprendre, tous ces mots qui volent et s'envolent de conscience en cerveau, c'est presque magique...
Toutes ces phrases qui se trimballent d'un regard à l'autre...

Quoi qu'on en dise il faut quand même accepter de s'exposer, et c'est là ce que je trouve de plus difficile. C'est là que je recherche un précieux équilibre...
Une balance stable entre la fiction et la réalité quotidienne, un savant dosage de jardins secrets et publics...

Est-ce là que se situerait le véritable challenge du Blog ?

J'imagine que cela se fait quand même toujours à tatons au début, un peu à l'aveuglette...
Soyez indulgents je vous prie, de mes étourderies...


Atlantik Bamboo Sumiko Gaïa P'tite-Crevette Patapouf Yoda Fantomette et P'tite Sauvage...
Faudrait pas oublier les petites crottes et les minitrucs qui passent du salon à d'autres maisons!
Tout plein de petites consciences félines qui remplissent notre existence de multiples échanges bi-culturels!
Mi chat-Mi homme
Mi nous....
Il est trés tôt le matin...
Entre ma poussée de Blogs et les travaux de mon Homme, un climat d'étude intense a pris possesion de notre salon.
J'ai cru comprendre que pour faire un bon Blog, l'on doit avoir toutes sortes de liens tripants qui ouvriraient sur toutes sortes d'horizons nouveaux! Alors je n'ai pu que me dévouer à la tache et essayer de mon mieux...
La nuit se passe, quelques notes de Jazz, et l'esprit qui travaille, se meut et s'agite...
-T'as pas un rendez-vous demain matin?
- Si, mais (Sourire) je comprends tout c'est trop cool...
-Ah! Okay d'abord!

Une fenêtre s'ouvre, un courant d'air encore froid, un chat qui passe...
Il penche la tête. Perplexe...
-C'est terrible d'avoir autant de chats et de les connaitre tous en profondeur...
-Oui (rire)....

Quelques lignes pour souligner le site de Journal Infime. C'est vraiment excellent...
Je récapépète: Journal Infime

C'est un Blog muet.
Que des images pour chaque jour de chaque mois et ça recommence avec avril 2003... N'oubliez pas les archives!
Insolite, déroutant,amusant.Ça n'a ni queue ni tête, mais c'est vibrant d'humanité avec une grosse dose d'art conjugué!
Eh oui! L'image vaut toujours mille mots...
J'adore! Je n'arrive pas à m'en détacher le regard...

My friend Keisuke, if you're reading this! Take this link and beguin a travel through coolness and Hip!
Makes me think about you! Just take a peek at March 18...
That how i sometimes see you in my mind!!!
Even if i don't really have a clue! By the way, just for fun, i have a little something for my best girl, un petit"clin d'oeil" for Ves, the sweetest girl in Montreal...
Happy Birthday Sweety! The same goes for Daisy of course... Tout plein de bonnes pensées to both of you...

Pis aussi, si vous voulez vous faire une idée de ce que peut être un Blog de qualité, lisez Zerotom On y parle de n'importe quoi, mais Sof en parle bien! Je l'ai surnomée la Dudette au Québec... Je sais pas trop, ça me met un petit goût de Seinfeld à la bouche...
You know, Seinfeld, the TV show about nothing but that makes you think plenty!

Ce matin, en zappant, j'ai eu la chance de retomber sur Baraka qui passait sur Radio Québec...
Quiconque n'a pas vu ce documentaire se doit de courir le louer à la première heure, c'est un petit bijou qui se met à scintiller dans la boite carrée de la simple TV...
Et bien tout ça pour dire que les photos-blogs ça me rappelait un peu Baraka quelque part... Okay, all right, il est tard...
Je déteste avoir la grippe!
Je déteste avoir le nez bouché!
Et ce feeling pourri que mes narines sont une fontaine,
Mon cerveau comme du Jello!

Et pourtant cela semble faire partie des joies du mariage!

Mon Amour d’Homme s’est trimballé une bonne grippe, toute la semaine, sans se plaindre, fort comme un héros de civilisation mésopotamienne, mais semblant tout de même inquiet de partager ce virus with me!
Ben je comprends mieux maintenant…
Pourquoi faut-il que dés qu’il pogne un virus, je le vive moi aussi!!!
Bien-sur vu que nous partageons la même couche, les chances de malchance augmentent…
Et c’est bien là une sympathique joie maritale…
Je m’en mouche de plaisir!

Je le regarde une seconde, il tourne vers moi :
- C’est bon cette musique!
- -Oui c’est Norah Jones, la fille illégitime de Ravi Shankar!

Petite moue satisfaite, un sourire partagé, avant de se replonger dans son livre…
C’est qu’il est si trognon, mon IL!
J’oublie un moment mon nez en chou-fleur et mon cerveau en compote pour l’aimer encore un autre instant!

Pensée philosophique : entre le premier cri et le dernier râle, il n'y a qu'une suite de mots sans importance !
Pierre Doris

Des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique, voilà ce qu'est la poésie.
Théophile Gautier

Les mots sont impuissants à décrire certaines émotions. Les plus vrais, les mieux choisis, trahissent le plus souvent la vie.
Ella Maillart

lundi, avril 14, 2003

Lundi soir, bientôt minuit, bientôt mardi...

J'ai été réélue Présidente ce soir pour la deuxième fois, la goutte au nez et la voix enrouée, mais bon il parait que ma présence était là pareille! Trop Cool! Enfin la présidence c'est un grand et gros mot! Car après tout être présidente d'une asso littéraire, c'est devoir penser à tout ce qui comporte le bon fonctionnement de l'asso, gérer, créer, organisées des activités, donner un souffle dynamique à l'asso...
Ouf! Le tout bénévolement, avec pour tout bénéfice le prestige du titre, yes sir! Full de job, et des maux de tête, et les interviews....
Mais tout cela est bien peu en comparaison de la satisfaction ressentie à défendre LA CAUSE. Celle des mots, la cause de l'écrit et de la parole... Mais c'est toujours la passion qui finit par l'emporter, en bout de ligne!

J'avoue que c'est tout de même bien ironique cette histoire de vie! Après avoir juré par tous les Dieux contre l'institution, me voilà en plein milieu. Après avoir poussé la rébellion jusqu'a sécher le Bac (celui de France, même à Mtl on peut étudier comme dans la mère patrie!!!) et avoir parcouru les chemins de l'école buissonnière du Québec et de Navarre, me voilà à 30 ans, sur les bancs de l'université à finir mon Bac en traduction (celui-là canadien!) et à être à la tête de la seule asso littéraire du campus...
Enfin petite, je voulais être interprète, et archéologue aussi… Mais surtout écrivain…
Grande, je ne sais pas ce que je suis vraiment encore ou déjà, c’est confus!
J’imagine que dans le fond c’est pas si pire : 30 ans, mariée et heureuse de l`être, habitante d’un petit village au bord d’un grand lac, une douzaine de chats à demeure, et ma première nouvelle publiée…

Faut bien commencer quelque part, pis y paraît qu’il n’est jamais trop tard…
Un tout petit mot sur mes liens présents...

Vu que je suis tout juste "Blog-dépucelée", je parcours, je teste, plus que je n'ai d'esprit critique...
Enfin, vous trouverez dans mes liens plusieurs exemples de comment les gens peuvent utiliser le concept des Blogs pour s'exprimer, la façon, le ton et le contenu tout cela est trés diversifié, tant de petits chemins à parcourir...
J'ai un peu l'impression que les Blogs sont un reflet de notre humanité qui s'informatise...
Je suis aussi sensible aux jolis mots, à la langue, et à l'art en général...
S'il se glisse de ci, de là, quelques liens de ce genre, c'est que le plaisir incongru de les parcourir fut trop fort pour ne pas le partager avec vous, hypothétique toi...

Alors allez voir la selection que j'ai concocté pour vous lecteurs inconnus qui seront passés par mes humbles mots...
Pis, hésitez pas à me donner vos commentaires....
Bonne promenade bloguéennes et autres dérives de l'esprit...

Etolane
XOX

dimanche, avril 13, 2003

Ves & Day B-Bash

Une terrasse en demi-lune surplombe la rue animée. La nuit est douce et fraîche. Les danseurs, de l’autre coté des portes-fenêtres se déhanchent au Hip-Hop déchaîné de Keisuke. L’on est au nouveau World Beat, rue de la Montagne, Mtl…
Troisième étage, party privé. Il n’y a pas de spots de toutes les couleurs, à la place, des images de femmes nues bien en chair du siècle dernier, projetées sur la tapisserie dorée. De l’autre coté du rideau opaque, à l’autre bout de la salle, une exposition d’art : des tableaux aux couleurs gaies, des sculptures abstraites en marbre blanc, des statues de bronzes. Beautiful place filled with beautiful people. Sous l’égide du Cirque du Soleil la place revit encore une fois, cette église devenue discothèque, puis funérarium, abandonnée, pour se retransformer en club branché du centre ville nous accueille ce soir… Merci Monica...

Zoom dans le temps. Début de soirée. L’on arrive rue St-Urbain après trois heures de route, Keisuke ouvre la porte pour nous accueillir avec chaleur. L’on monte les escaliers : « Hé ! Ves, happy birthday! oh! T’es toute cute! » bisous, hugs and shared happiness…

Fast Forward. Juan et Keisuke partent installer le matériel du DJ, gérer les derniers préparatifs de la fête et laisser les filles se pouponner… Ves m’explique que son amie Lisa a gentiment proposé de maquiller les birthday girls avant la fête. Sur ces mots, la sonnette annonce avec son dringggggg, l’arrivée de Lisa avec tout son matériel. Il faut dire que Lisa, le maquillage c’est sa job ! Maquilleuse professionnelle, elle se déplace plus souvent sur les plateaux qu’à domicile…
- Hi Lisa !
- Hi Ves, Happy birthay !
- This is Étol, you know my friend from Québec..
- Hi Lisa! I greet her with a smile..
- Oh! I’ll do you too, if you want…
- Really! Oh! You’re an angel, thanks!

Lisa étale ses trésors sous nos ha et nos oh, émerveillées que nous sommes devant tant de stock ! Ves s’assoit sur le tabouret et Lisa se prépare à nous enrober de son art. Dreling, drelinggg…
Je vais ouvrir :
- Allo Day, whao! T’es toute jolie, c’est mignon ta jupe….
- Salut Étol! Comment ça va? Vous venez d’arriver… Juan est pas là !
- Non, il est parti avec Keisuke installer les trucs, pis les machins…

Lisa est concentrée, elle s’applique à crémer, poudrer Ves qui sous nos yeux émerveillés se transforme en une beauté de magazine. Lisa est une professionnelle, toute à son art, elle travaille fort, elle peint sous nos yeux éberlués un visage de déesse nocturne…
En l’espace d’une heure, Ves devient reine de Saba, superbe et éclatante de féminité, c’est quand même beau d’avoir 30 ans !
- Can I look, can I look? she asks nervously
- Whaa! Ves t’es une femme, t’sé t’embellit, depuis nos 15 ans, t’es devenue une vraie femme !
- Oh Ves, it’s so beautiful ! I can’t wait to see what you’ll do to me Lis’

Daisy prend place sur le tabouret et se laisse aux mais expertes de notre ange de beauté qui ce soir, comme la fée de Cendrillon, va de son pinceau magique nous faire princesse… C’est un processus différent pour chaque personne et le maquillage de Daisy prend une toute autre direction, elle devient romantique, séductrice…
Je prends en photo Ves, elle est tellement belle, on rit comme des gamines, on potine, deux heures déjà et Daisy est prête. C’est à mon tour de prendre place sur le tabouret. Je ne suis pas une birthday girl, mais Lisa accepte super gentiment de ne pas me laisser avoir l’air d’un crapaud à coté de ces dames. Il nous reste peu de temps mais elle se met à l’ouvrage avec précision et concentration.
-I’m won’t go too strong on your eyes, they’re beautiful by the way…
-Oh! Thanks!
-I’m gonna go for something smoky, something Rose McGowan…
-Oké… I’m in your hands Lisa!

En 20 minutes, elle achève, les filles font Ho! Ha ! On est d’une humeur d’enfer. Ça fait tellement du bien un peu d’fun dans la vie !
- Here you go Etol, it’s just right, it’s even something you could wear regularly..

Je vais me regarder dans le miroir. En effet c’est pas mal. Très habillé, très chic. L’on se dépêche, l’on va être en retard ! Téléphone. Un taxi. Lisa qui remballe ses affaires. La sonnette. En bas de la rue le taxi qui nous ouvre la porte. Bye Lisa. Thanks. See you at the party. Thanks…
Sur la route, the girls giggle, they’re all excited. Who’s gonna be there, hope it’ll be fine, so wanna dance… Le centre ville se profile… Le skyline s'illumine. Ca y est on y est!

L’on pénètre dans le grand hall de l’entrée après avoir passé les premiers bouncers : « Nous, on va au troisième, birthday party Ves and Day ! » Le gorille nous sourit et nous laisse galamment passer… Yé, le party va commencer…
La place est superbe, grandiose, un vrai palace. Des miroirs haut de trois mètres, des vases remplis d’immenses fleurs tropicales Eh !Ben ! Ça nous sort du village…

Le troisième étage est notre lieu ce soir. Des divans moelleux dans les coins, des vitraux pour fenêtres, la terrasse en demi-lune, des bougies vacillantes un peu partout, une lumière tamisée, les femmes sur le mur, par un mur de vitre, la vue sur le deuxième étage, un projecteur qui éclaire un écran en bas dans l’immense salle. C’est le magicien d’Oz ! C’est de circonstance, je suis toute ébahie, mon Juan aussi…

Keisuke a installé ses affaires, il trône en DJ devant la piste de danse. Même les serveurs sont à croquer. Juan a un grand sourire, il est tout heureux. Oublié l’accident, il danse comme avant…

Un fond de Hip-Hop nous fait balancer des hanches.
Il est 22 : 30 ! Bientôt les invités commencent à arriver et la soirée prend vite. L’on s’embrasse, l’on discute. Andy a remplacé Keisuke et l’atmosphère est détendue, je retrouve Ro que je n’avais pas vu depuis New-York je suis aux anges… Juan est si beau quand il s’avance vers moi…

La moyenne d’age est dans la trentaine, ça fait tellement du bien, ça fait des mois que j’attendais un moment pareil. À Québec avec l’université, je socialise pas mal dans la vingtaine, et parfois j’ai le goût de parler avec des gens de mon age ! A Foss, mes amies sont les parents de mes petits élèves, tous dans la quarantaine. Je suis entourée de toutes sortes d’ages différent sauf le mien ! Mon mari lui aussi est dans la vingtaine, je ne m’en plains pas, j’adore ça. Mais cela fait partie de mes résolutions pour l’année prochaine essayer de trouver à Québec des gens de mon age…

En tout cas, ici à Montréal, je retrouve mes vieilles connaissances et j’apprécie doublement de les revoir tous, je me vautre dans ces moments avec la connaissance de leur rareté ! Allez on y retourne… Tiens voilà Tcha ! Anika et les autres…
La soirée se déroule merveilleusement bien, j’ai mal aux pieds, l’on range tout aux petites heures du matin et l’on rentre chez Ves, plein de bonheur dans le cœur. Ves a dansé toute la nuit, Anika aussi. Ro était trop mignonne et son sourire toujours aussi fabuleux. Day et Ves ont reçu plein de cadeaux, Ves les ouvre une fois à la maison. L’on papote, l'on se remémore jusqu’au lever du jour, l'on veut pas se démaquiller, l'on voudrait que ça dure encore, l'on est bien, la vie est cool
Je tripote, je radote, je complote...

Un gros merci à Sof qui a un site trés cool, je vous invite d'ailleurs à y faire un tour, c'est la French dudette au Québec, section links... En plus elle a l'air sympa tout plein; en tout cas elle m'a donné de judicieux conseils pour essayer de mettre en place une section de commentaires...

Et là je tripote, je radote, et je capote...
Ça marche-tu? Ça marche-tu pas?
Le truc Html y loade-tu? Y loade-tu pas?
Aaaarrrrggggghhhh....
J'ai un "ostie" de devoir à rendre initialement pour le 22 avril, enfin au rythme où ça va, j'ai intérêt à lui demander un délai à mon gentil prof...
Synthèse de 10 pages d'après le roman "Maryse" de Francine Noël, le tout après la lecture de 4 romans québécois, en commençant par Jean Rivard, et le sujet: Comment se place "Maryse" dans le fil de la littérature québécoise...
Hum... Je viens d'ingérer Jean Rivard, en 36 heures!
Bien cool, par exemple, si ce n'est que j'ai eu l'impression de faire une lecture de marathon, j'ai beaucoup aimé ce roman...
Je le recommande. C'est un classique parait-il...

Personnellement le style à l'ancienne ne me dérange pas, c'est plutôt comme une mélodie qui berce mon cerveau...
La belle phrase ne m'intimide pas, elle m'élève l'esprit...
Et Jean Rivard est à mon goût très bien écrit et mérite entièrement sa place dans la littérature, propagande idéaliste ou pas...
Quel mal y a-t-il a rêver à un monde meilleur? Où chacun est prospère dans le meilleur de ses capacités?
Moi Jean Rivard, il m'a fait rêver...
Je vis à la campagne, le cliché parfait de la cabane au Canada, non loin de Québec, dans un petit village au bord d'un lac, qui l'été se transforme en un petit paradis digne de l'idéal véhiculé par ce cher Jean...
Parfois l'idéal et la réalité se rencontrent, et un instant s'embrassent pour nous octroyer un temps de bonheur et de richesses intérieures...
Je vais arrêter là ma verve, je pense...


samedi, avril 12, 2003

Polémil Bazar ou la fanfare avale-cafard...


Jeudi dernier, la Caserne Dalhousie à Québec abritait l’étrange univers de Polémil Bazar. À l’occasion de la sortie de leur deuxième album « Chants de Mines », la caserne Dalhousie se transforma un instant en atelier d’art. Des comédiens aux allures étranges évoluaient en silence parmi les invités, tandis que la fanfare avale-cafard de Polémil Bazar, amie de la lune, des casseroles, des strophes, des apostrophes, des muses, des ruses et des oiseaux, se préparait à nous donner ce soir là un avant goût de leur nouvel album aux accents de voyages et de révoltes.

Sur la petite scène, le groupe dégageait jeudi soir, une énergie électrisante en dépit de l’intimité de la salle. Avec plus de 100 concerts en trois ans, Polémil semble avoir développé sur scène une présence toute particulière. Après avoir accompagné Tryo lors de sa dernière tournée québécoise et s’être associé à La Rue Kétanou et Tomàs Jensen, ce groupe est fort de son expérience et nous l'a fait ressentir jeudi soir. Vibrante de passion articulée, chaque chanson recèle des trésors...

Ces joyeux troubadours urbains nous ont transporté au cœur de leur univers onirique, peuplé de créatures merveilleuses et insolites. Polémil Bazar nous a entraîné l’esprit en un cirque de pensées rythmées et irrévérencieuses grâce à sa musique dynamique teintée d’une douce folie euphorique. Chez Polémil Bazar, la fête et la réflexion se conjuguent en une caresse enivrante qui évoque le voyage et l’aventure des sens. Les saltimbanques de ce groupe talentueux, fruit du hasard des trottoirs de Québec, ont ensorcelé mon regard et ravi mes oreilles ce soir là, premier jour de mai. Avec eux, j’ai plongé dans un délire musical détonnant qui défie les frontières et le temps.

Polémil Bazar est un collectif de création musicale qui nage à contre courant dans l’immense fleuve de la musique prémachée qui se déverse tant sur les radios et les écrans de nos quotidiens. Ce groupe œuvre dans le domaine de la chanson subversive et des mondes imaginaires tout en s’inspirant des musiques de toutes sortes et de toutes origines. Ce nouvel album est empreint des intonations de Brel, Brassens ou Prévert, le groupe revisite les genres de la chanson française et y articule ses rêves et ses colères. L’univers de Polémil est coloré, joyeux, et mélancolique à la fois. C’est un savoureux mélange de poésie et de folklore.

Ces semeurs de rêves, amoureux des mots et des musiques du monde, offrent avec ce deuxième album une autre excursion dans leur monde haut en couleurs et en paroles. Si les préoccupations du groupe sont actuelles et que leurs paroles colportent des sujets tels que la mondialisation, les déboires entre l’occident et l’orient et un désaccord prononcés pour certains travers de notre société. Leur musique est intemporelle, magique, et se moque des frontières et de l’imbécillité humaine. Polémil Bazar nous fait voyager en esprit par la qualité de ses textes lucides et la richesse acoustique de ses airs enjoués...

« Chants de Mines » est une invitation au rêve infini et à la fête. C’est un disque que je découvre avec toujours plus de plaisir depuis jeudi dernier et qui j’en ai bien l’impression accompagnera les journées chaudes de mon été! Plus je l’écoute et plus ses notes extatiques, ses accords gitans, noient la grisaille de l’hiver dans un souvenir lointain…

Si vous ne connaissez pas encore Polémil Bazar, ouvrez grand les oreilles et précipitez-vous chez votre disquaire favori. Polémil n’est pas une musique que l’on pirate, mais une musique que l’on s’achète avec la joie intérieure de permettre à des artistes talentueux de se frayer un chemin dans l'énorme jungle de la musique contemporaine…


Chants de mines
J'ai réalisé...
Il me semble à première vue que ce site ne se place que dans un sens unique...
Je m'étale en plublic et le public reste muet...
La version gratuite ne semble pas permettre les réponses des lecteurs...
Y'a-t-il un solution? Pour l'instant elle m'échappe...
Dans ce cas, je vous invite à communiquer avec moi à l'émail suivant:
skywork@iquebec.com

Au cas de commentaires, je suis ouverte, enfin je pense...
J'espère ne pas recevoir des insultes, injures ou autres mots déplaisants...
Merci.
Je dois admettre avancer là comme dans une nuit obscure.
Peux-t-on poster des commentaires avec ce site que je construis?
Où ne suis-je vraiment que quelques phrases dispersées dans le virtuel du Web?
Y'a-t-il quelqu'un out there?
Me revoilà
Toute dans l'euphorie de ma connerie...
Je laisse ces mots s'envoler vers vous...

Je repars et reviens, je danse avec blogger.com
En fait si j'en suis là c'est la faute à Sof.
Sof, comme Sophie j'imagine...
Oui c'est de la faute de son histoire de tucs.

En fait c'est depuis que la guerre a commencé...
Addicted to this world of information perpétuelle..
J'ai fureté sur Internet, avec cette soif de savoir, de comprendre qui peut parfois prendre l'âme.
J'ai laissé faire les Dominos sur Yahoo et mes engueulades avec les machos pour me retrouver sur Blogs of War and others...

Puis j’ai continué à fureter, et le destin me fit arriver sur le Blog de Zerotom, pour la première fois, je ressens de quoi… Je poste un commentaire…
Et, j’attrape la piqûre…

En deux temps trois mouvements, je me retrouve sur Blogger.com et je suis en train de créer un Blog à moi, comme ça, pour voir…
Et la piqûre libère sa potion…
Am i hooked?

Je découvre comment faire un Blog, je m'essaie...
Je suis là!

J'imagine que la suite ne dépend plus de moi.
Je suis curieuse...
Devrais-je parler de moi, dire un peu qui je suis, dois-je me découvrir avec le seul envol de ses mots sur l'écran?
I'm learning how to become a translator...
I love this vision of a future where words will feed me...
Take me on vacations, fill up my bank accounts...

I'll be a translator soon enough...
I'll do many translations soon enough...
So here is another concept of my brain living in both languages but living it with differences...

So there won't be in this blog, translations of my posts...
Ok never say never, ne jamais dire Fontaine je ne boirai de ton eau, but we still can dream...
Just two flows of inspirations divided by the choice of English or French...
A way to pratice my writting in this tongue that i learned and continue on learning...
Mais!
Que suis-je bête!
Non tata!
En tout cas!
Après premier essai un accent oublié s'est profilé...
Euréka alors!
Et ayez pitié de ma connerie précédente...
Voila, c'est mon premier blog! (Enfin deuxieme version, le temps d'assimilation et erreurs courantes de depucelage)
Je commence, moi aussi, ce périple cybernetique étrange...
Pour les mots d'abord,
Pour ecrire ensuite...

Je n'ai jamais reussi à tenir un Journal Intime...
Trop intime...

J'entre dans ce monde inconnu, vierge, novice, je vous offre ces mots et ouvre une porte a l'interieur de mon esprit...
Que les Dieux nous protegent... (Sans accent, car ceux-ci ne semblent pas exister en ces lieux...)

Oui en effet,il semble que ces lieux soient impermeables aux accents qu'ils soient vocaux ou ecrits!!!
Alors que les amoureux de la langue ne s'offusque point de ce manque a la grammaire... :)
Ici bas, pas à ou de è, encoremoins de é ou de où...
Si quelqu'un a une solution a ce probleme je suis toute ouïe...
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RÉARCHIVAGE DE MARS!
Le 14 mai, j'ai eu du trouble avec mes archives...
Alors tannée de me frapper la tête contre les murs informatiques, j'ai choisi de les remettre ce jour là, puisque ce jour semble épargé par le problème...

Alors voici le mois de mars que je réarchive!
...

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Mars 2003

Péché Salé

Il regarde par la fenêtre, devant lui s’étend l’océan qui fulmine contre les rochers escarpés. Un ciel sombre, orageux, pèse sur cet hôtel égaré au milieu des landes….

Elle regarde le plafond, il est jaune pinson vieilli, inondé d’une mer de minuscules pétales bleues. Elle se perd dans cet étrange ciel étoilé qui semble voguer au dessus de son corps dénudé. Le lit est un navire, il est le vaisseau de ses divagations, son quatre mats qui se balance au rythme de ses pensées. Son regard fuit l’homme adossé à la fenêtre, elle se replonge dans sa galaxie intérieure.

Le silence s’installe entre eux et s’accorde avec l’atmosphère brumeuse qui semble noyer ce petit hôtel surplombant l’immense falaise aiguisée par le temps et ses marées….

Elle se décide à regarder cet homme qui l’obsède et la hante. Même après l’amour, il reste cet inconnu qui s’échappe, étranger à sa vie comme un rescapé échoué à ses pieds un soir de tempête.
- À quoi tu penses ?

La question, surgissant du silence flotte dans l’air, elle se promène entre eux, elle s’envole, elle s’évade, et s’évapore dans le temps.
Il se retourne, il la regarde longuement, intensément.
- À toi….
- Vraiment ! Tu penses à moi ?
- Oui, il se tait quelques secondes, respire profondément. Oui! je pense à toi. J’imagine ton corps nu, superbe, là-bas, en bas, je l’imagine sanglant, déchiqueté, fouetté par les vagues énormes qui le poussent et le repoussent contre les couteaux tranchants de la roche aiguisée….

Elle lève la tête de son oreiller, surprise, interloquée, elle hoquète un « comment » qui s’étrangle dans sa gorge.
- Pardon ? Tu peux répéter là, j’ai pas bien compris…

Il s’approche d’elle lentement, son visage semble être sculpté dans un marbre dur et froid. Une lueur phosphorescente, énigmatique, illumine ses pupilles dilatés, il se rapproche…
- Tu m’as bien entendu, je viens de te confier le fond de ma pensée, tu as entendu l’idée exacte qui me trottait dans l’esprit au moment de ta question, tu…
- Mais, t’es un malade ! Tu peux, tu peux pas me dire un truc pareil et tu…
- Je quoi ? Je peux pas te dire un truc pareil après la baise fantastique que l’on vient de se payer ? Ou je peux pas te dire un truc pareil et te laisser quitter cette chambre ?

Il sourit. Mue d’un réflexe primal, elle se précipite vers la porte. Trop tard, il l’attrape par les cheveux, il enserre son cou fragile de ses mains larges et rudes.

Trop tard, elle sent déjà s’enfuir cette vie qu’elle aime tant. Une obscurité commence à l’envahir toute entière, elle l’avale imperceptiblement. Elle s’affaisse mollement sur le tapis. Son âme décolle. Elle flotte rapidement vers d’autres lumières, d’autres instants. Elle vole vers cette lueur, là bas, au loin, qui l’appelle…

Doucement, il prend son corps délicat dans ses bras. Il ouvre les deux battants de l’immense fenêtre, et d’un long mouvement, il la lance par la fenêtre ouverte...
Il suit du regard ce corps qui plonge, il le regarde se fracasser, au loin, contre les rochers. Il l’observe quelques minutes jusqu'à ce qu’il soit emporté par l’écume des vagues. Il ferme la fenêtre tendrement. Il sourit au reflet de son image dans la vitre embuée de cette lointaine chambre d’hôtel.

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- Etolane ?
- Humm !
- Etolane ?!?
- Quoi ! J’ai pas envie, je le sais mais ça me tente pas, pis c’est la faute du temps pourri de mes deux ! Alors lâche moi. Pleeeeaaaase…

L’esprit du ménage se gratte le front, fronce ses sourcils invisibles et d’un air désemparé vole tristement par la fenêtre ouverte…


Même si le gnou mange l'herbe, elle continue de pousser.
Proverbe congolais

Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu.
Théodore Monod. Naturaliste français

Il ne faut pas craindre de laisser notre esprit paître un peu, chaque jour, des herbes narcotiques dans les champs illimités du rêve.
Jules Renard
Extrait de son Journal 1893 - 1898

Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l'herbe pousse.
Sagesse chinoise



La nuit tombe, froide comme l'hiver...
Mais c'est juste une impression, même si j'ai le corps qui grelotte!!!

Il est fini l'hiver! Kaput! Mort! Écharpé sous les feux du soleil ardent de midi!!!
La preuve: il a fait super beau aujourd'hui, les oiseaux ont chanté et le soleil a brillé fort, fort… La neige a presque toute fondue, la terrasse délivrée de ses murs de glaces s’est offerte à cette chaleur qui vient du ciel…
Et le plus cool dans tout ça? Les odeurs retrouvées…

Bientôt l’on pourra se rouler dans l’herbe verte, se bercer lentement dans le hamac mauve, se faire dorer la pilule tout l’après-midi, et faire l’amour au coin du feu bleuté sous la voûte étoilée d’un été humide, torride, incandescent, …



Tomorrow is my last exam...
I'm extatic, i wanna dance on a table, but wait! Gotta go to bed first.... Ain't over yet!!!

Si votre regard lit ces quelques mots, goutellettes humaines égarées en ce lieu fantasque, ne vous échappez pas dans le gouffre de la visite furtive....
Take a moment, don't judge me too harsh, i'm just another human trying to find a voice, some words to share, it's my humanity that i to let flow into this cyber reality. It can be hard sometimes to makes good sentences... Trust me, it's a challenge!
Laissez voguer votre imagination...
Pis faites moé signe, soyez pô timides...


FICTION - RÉACTION


Tout au long de l’année le Cercle d’écriture organise des ateliers d’écriture. Lors du dernier en date, animé par Pierre-Luc Lafrance, j’ai écrit ce qui suit…

Les ateliers d’écriture ont un effet d’automatisme sur mon cerveau. J’essaie à chaque fois d’y aller avec le cerveau vierge comme la page blanche de mon cahier, c'est pas évident…
Et je sais jamais ce qui en sortira, ça c'est trippant…
C’est ce qui rend le processus intéressant.
Ce soir là, le thème était le dialogue et le décor: une chambre d’hôtel…
J’ai examiné avec le recul en retranscrivant ce texte cette vision qu'il évoquait en moi. C'est drôle et toujours étonnant de voir ce que l'esprit peut produire sur le vif...
Mais vous avez-vous compris le fin mot de l'histoire ?
Je vous invite à me donner vos avis sur le sujet. Compliments, insultes :( , analyse de fond, quelconque intérêt?



L'esprit du ménage est revenu.
Il a attaqué Juan, si,si, je l'ai vu!
Et depuis c'est le paradis.

Ou c'est peut-être Cupidon qui l'a piqué, mais lui je l'ai manqué!
Devant mon air misérable et ma petite mine de fin de session d'écoeurite aiguë, il a pris le taureau par les cornes, ou plutôt l’aspirateur par le tuyau, et s’est mis à la tache…
Y’a des jours comme ça ou j’l’aime gros mon homme !
À moins que ce ne soit le petit esprit à qui je dois dire merci…


J'ai fait le test religieusement, ce petit test, bien innocent qui me dira quelle chanson de Tori Amos je suis...
J'ai trouvé ça sur le blog d'IokanaaN via L'oeil de Mouche ...
Puis voilà le résultat: i'm kind of baffled, enfin aprés ma micro-nouvelle ci-dessus...
Next, je teste Juan!

Father Lucifer

-Father Lucifer-
You're "Father Lucifer"
from the "Boys for Pele" album. You
make no sense, although some of your lines
would infer that you're a love song. But
actually no one knows. You're a good song, but
very confusing. "How's your Jesus Christ
been hanging..?"


I guess i'll try to reach back to my music logs, and find that song.
I love Tori, but i've some trouble remembering her titles!
Tiens Marilyn Manson à Tout Le Monde En Parle, ça tombe à pic!
Pis d'abord, moi j'fais juste d'la magie blanche...
Let all the angels protect our words. Amen.

Which Tori Amos Song Are You?
brought to you by Quizilla


J'ai pas pu résister j'y ai soumis l'homme, résultat as baffling! There could be a sense of truth out there! Weird! Where has Mulder disappeared?


Silent All These Years
-Silent All These years-
You're "Silent All These Years" from the "Little
Earthquakes" album. You like to talk about
mermaids and bluejeans and you only want to go
to the heaven where the screams have gone.
You're moderately depressing because you stay
quiet about everything, and when you finally
speak, it's a bit of a suprise.



Un petit blog coquin pour les petites heures du matin, au creux de la nuit...
Le pénis sous multiples formes... Oups!
Juan regarde Marie France chez Ardisson...
Il est éberlué mon ange:
- Avec Gainsbourg! Coluche! Mais par où?

Savoir ce qui constitue un pénis est une question qui reste à débattre.
G.L. Simons

C'est la confrontation avec les autres qui vous permet de dévoiler toutes vos facettes.
Björk

You are red. You are impure, but noble. You are precious and true to yourself and others. When you love, you love entirely, and will do anything to make your love happy. You are sure of your identity, therefore, you cannot change others or be changed. You are a true prince, you may be forgotten, but without you, none of us could go on.

What inner color are you?



Un gros merci aux gentils lecteurs qui ont pris le temps et la peine d'essayer de comprendre le fin mot de "Péché Salé"...
C'est drôle de lire les perceptions de chacun, c'est motivant, ça donne envie de continuer le périple du difficile writing process...
Cela dit, personne ne semble avoir encore mis le doigt sur la petite bête... :)
J'ai toujours pensé dans mon parcours scolaire au sein de l'éducation française là-bas de l'autre coté de l'océan, et ici dans la froidure des hivers, (MDF, Stan, microcosme de grenouilles) que les analyses de textes pouvait être de grosses masturbations mentales, et que les profs parfois essayaient trop de nous faire avaler de grosses couleuvres...

Lorsque j'ai compris ce que j'avais pu représenter dans ce texte, j'étais par terre! Une petite bribe de mon inconscient échappée au grand jour! Horreur! Ok, c'est du troisième degré, mais si je l'explique, ça ressort avec éclat...
Je vous laisse encore macérer avec l'espoir secret que quelqu'un découvre la bibite, morale personnelle de ces mots à découvert!

Je viens de percuter que j'ai une invitation VIP pour le lancement du prochain disque de Polémil Bazar! J'suis dans les patates deep!
Man! j'ai éffleuré la grosse bourde! Jeudi 5 à 7, je compte faire un article sur le groupe pour le prochain Carnet Culturel du Ceula. Faut que j'aille faire mes devoirs, parce-que je l'avoue dans le rush de fin de session, j'ai toujours pas écouté de Polémil Bazar, si ce n'est de ce qui a pu passer à la radio! Yep, i know! Shame on me!!!



Voilà encore une fois j'ai succombé à la tentation du test concon! Mais c'est trop l'fun, comme ouvrir un fortune cookie personnalisé! C'est le même genre que celui que j'ai déja fait avec Tori.
Celui là, je l'ai trouvé on a ghost ship! Y'as-tu que moi pour faire des trucs de même? Suis-je irrécupérable? En espérant de pas abuser de votre patience...

Ce que j'adore là dedans, c'est que la photo vient avec tout son petit code Html, yé! too easy! Un délice pour la microcuspule informaticienne que je suis! Mais bon, j'sais pas j'avais un feeling d'Angelina en le faisant ça doit être la question avec le film préféré, sur la sélection y'avais que celui là qui me branchait! Pis comme je commence à savourer ma fin de session, je vais le refaire, parce-que certaines questions étaient restrictives et certaines de mes réponses étaient multiples...
Entre Angelina et le prochain résultat, à quelle femme étonnante ressemblerais-je le plus? Quel touble de personnalité fait mon quotidien ou encore quelle type de vierge suis-je? Il en a toute une panoplie aussi bizarre, culcul ou retardée sur ce site...
Quelle autre connerie vais-je puiser là au milieu?


angelina
What Amazing Woman Are You Most Like?
brought to you by Quizilla

J'ai décidé d'y aller avec : Where did my soul originate? D'où vient mon âme? Je m'amuse comme une petite folle!!! Juan dort. Il s'est couché tôt dans la nuit, ou le matin! Il a travaillé fort sur son travail d'architecture... Allez un autre! Jamais deux sans trois! Pis d'abord, mine de rien c'est pas plus fou que tout autre chose! Essayez donc pour voir!!! C'est pas si fou, et pas toujours si faux! Un zeste d'ouverture, quelques épices de folie et une casserole de fun!


Where Did Your Soul Originate?
Ancient
You come from an Ancient Civilization. Egypt,
China, Rome... a piece of all the greatest
civilizations of their time can be found in you.

What's You Writing Style?

You are a descriptive writer. An avid reader of
Robert Frost, perhaps, you LOVE to use flowery
words and use the paper and pen as your canvas
and paintbrush. You prefer to paint a mental
image rather than simply toy around with
people's minds. A very inspired person, you
love to be in nature and usually are a very
outdoorsy type of person. A writer with a
natural green thumb, perhaps?




You are Nimue, otherwise known as the Lady of the
Lake. Nimue was seen as both a sorceress and a
goddess, she was very much a free spirit and a
beautiful and powerful enchantress.
Which Lady of Camelot Are You?
brought to you by Quizilla


Bon ok, je calme mes ardeurs Quizilla!!!

Je vais donc éclaircir le fin fond de Péché Salé...
Enfin comme me le fait remarquer Juan, pas de suite, trés bientôt, faut que je me concentre parce-que ma version pourrait être trés mal interpreté coté masculin! Enfin y'a pas gros homme qui papote ici! C'est triste d'ailleurs! Y'en a un ou deux qui passent de temps un temps, mais on papote souvent entre filles! Des hommes, des hommes!!! Si j'en accroche un, et que j'arrive à le faire parler, je serais toute renversée...

Je suis virée du clavier!
Juan doit travailler!
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Which Infamous criminal are you?

marquis
You are the Marquis Da Sade. Even stripped of exaggerations, Your real life was as dramatic and as tragic as a cautionary tale. Born to an ancient and noble house, you were married (against your wishes) to a middle-class heiress for money, caused scandals with prostitutes and with your sister-in-law, thus enraging your mother-in-law, who had you imprisoned under a lettre de cachet for 14 years until the Revolution freed you. Amphibian, protean, charming, you became a Revolutionary, miraculously escaping the guillotine during the Terror, only to be arrested later for publishing your erotic novels. You spent your final 12 years in the insane asylum at Charenton, where you caused another scandal by directing plays using inmates and professional actors. You died there in 1814, virtually in the arms of your teenage mistress. You are a revolutionary deviant. I applaud you.


Well, that's so much fun! No more Quizilla this week! Juré-Craché!
Juan est parti finaliser son travail en ville, so i’m home alone or cat alone !
Si vous venez régulièrement vous remarquez surement que des changements dans l'odre des posts peut arriver, c'est juste pour que vous ne vous endormiez pas!!!

Péché Salé

Pour ceux qui n'ont pas lu ce texte semi corrosif, voir plus bas! Olive, tu étais la plus proche i guess...
Ainsi, voici le mot de la fin final! Merci de ne pas juger sans avoir lu le texte en question!
Après avoir écrit cette micro nouvelle, un atelier ne dure que deux heures ! J’ai cherché à comprendre comment j’avais pu écrire un truc pareil ! C'est pas mal hard! Et j’ai réalisé…

J’ai réalisé que cette image était la représentation intérieure, l'image relativement correcte que j’avais de l’homme !
J’ai une piètre opinion de la gente masculine en général, cela doit prendre racine dans un abandon paternel en bas age, et les tribulations d’une mère monoparentale, je sais que c’est sculpté par ma réalité à un point. Mais bon, l'idée persiste, comme un cauchemar qui revient les nuits de pleine lune...

J’ai montré dans ce texte, sans m’en rendre compte ce que je pensais des hommes dans le fond de moi même, une réalité sombre, remontée à la surface par le pouvoir magique de l'imaginaire...
Comment je les voyais comme des créatures sans cœur, des créatures qui baisent les femmes qui ouvrent leur cœur, pour mieux les tuer ensuite. Des créatures insensibles aux douleurs, et autres préoccupations féminines qui s’en servent et la jette par la fenêtre. C’est ma version du quand dira-t-on Kleenex : Un homme, une femme, c’est selon, tu t’en sers pis tu jettes !!!

C’est la vision cachée, ma version imaginaire de ces hommes gavés de pouvoir, imbu d’eux-mêmes qui se font sauter la gueule et celles des autres, à coups de bombes aux noms exotiques, sans considérations ou compassions humaines…
De ces hommes qui se nourrissent de contrôle et qui s’adorent dans leurs conneries…
C’est pas cool hein ?!? C’est une profonde tristesse intérieure qui a rejailli au grand jour. Et lorsque c’est rendu là, il faut assumer, comprendre, apprendre, évoluer…

Pourtant Juan est un ange, c’est un mari adorable qui dans ses défauts et ses qualités transcende une extrême bonté. Je réalise qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Pis y'a surement des hommes qui sont persuadés que les femmes sont des putes et des salopes, tout n'est pas tout blanc ou tout noir, je le conçois! Je sais que la solution n'est pas d'intégrer cette vision à sa vie quotidienne! Mais cela semble être le genre de vision dont il est bien difficile de se défaire...

Je souhaite que cette minorité de grands hommes, (comme le mien! :), si différente de ces monstres qui hantent mes cauchemars devienne un jour majorité mondiale…
Je suis consciente que si nous sommes deux sexes sur Terre, l’on doit pouvoir se compléter autrement que physiquement, mais souvent, lorsque je regarde autour de moi, je me demande si c’est réel ou une autre de mes multiples utopies!
L’Homme et la Femme réunis dans un amour sain, existant en équilibre dans une bulle d’harmonie… Un rêve ou une possibilité?

PS: Je tiens à malgré tout a rappeler que c'était une histoire de fiction, qui en rien ne représente la réalité! C'est juste une facette de l'humanité! La fiction, reflet de l'imagination qui cache souvent des idées tordues!


Le silence, ponctué du son de la pluie-grêle sur la terre mouillée, la nuit qui tombe...
Là où le regard se pose un chat somnole, Ptite Crevette se lave sagement... Les bébés de Sumiko têtent doucement sur le divan...
Le bruit de l'ordinateur qui ronronne...
Encore 4 pages à savoir comment se situe Maryse dans la littérature québécoise...
J'suis pas prête!!! J'ai pas l'goût!!!! J'm'en fous!!!!!!!


Chronique de chats…

P’tite sauvage, qui va bientôt avoir un an, tête P’tite Crevette sa maman avec la nouvelle portée !!!
C’est bizarre de la voir au milieu des bébés…
Gaïa a accouché cette nuit, tout seule, comme une grande : 3 mini trucs noirs, encore ! Un tout gris et un noir et blanc ! On ne compte plus le nombre de chats noirs dans cette maison…
Ou dans les placards!


Oyez, oyez...
Je n'étais plus capable des couleurs lavasses et verdâsses! Yerk!
Alors je me suis dédiée, j’ai revu mon Html et tada…

Voilà j'ai changé mon petit domaine! Mon micropuscule univers s'estivale...
C'est l'été à Vol de mots...
Oui! c'est l'été dans ma tête et dans mes rêves...
Même si chez nous, on attend encore le printemps, désespérément...
Mon envie de couleurs et d'été, de chaleur et de lumière est tellement forte, que ça me transporte ailleurs on a beach somewhere in the middle of nowhere...
A little sun, a little love, and dreams, dreams, dreams...
Y'en a qui vont à la plage, moé j'met des couleurs dans ma little vida...


Et vous, lecteur de passage, vous en pensez quoi? Ça vous plait? Ça vous lève le cœur?
J’sais ben que ça change pas grand chose dans votre vie, mais bon! Un avis éclairé me ferait chaud au cœur, ce serait déjà ça vu la froidure qui entoure nos corps, un rien fait du bien… Allez soyez pas timides, exprimez-vous...

Allo? Vous êtes bien sur Vol de mots, laissez voler un message aprés le beep, merci de ne pas raccrocher abruptement... B..e..e...p.......