Les fautes d’orthographes, et les prises de têtes grammaticales...
Voilà un sujet brûlant ! Les fautes!
Je hais les fautes d’orthographes, je hais perdre le fil de ma grammaire...
Lorsque j’en échappe et je ne suis qu’humaine, cela m'arrive à mon grand désarroi, je voudrais me terrer dans le tour le plus profond de la terre…
Les fautes d’orthographes qui parsèment nos écrits ne sont pourtant pas des monstres orgiaques…
La terreur ne devrait pas me prendre aux tripes lorsque je constate qu’une petite bêtise s’est échappée de mes doigts…
Tant que les mots ne sont pas lus phonétiquement, l’on devrait pouvoir accepter de fauter, de trébucher sur le rude chemin des phrases…
C’est vrai, parfois je me retrouve avocate de la bonne grammaire, et je me dis intérieurement « Regarde où t’en es rendue, tu prêches… »
J’essaie de raisonner, de ne pas me laisser entraîner dans l’étroit carcan du monde adulte, fantaisie où te caches-tu?
Mais il n’y a rien comme une leçon de grammaire pour sentir l’adulte s’éveiller et gronder en soi…
Plutôt que de condamner l’inexcusable, il faudrait peut-être les comprendre davantage, ces pauvres malheureuses petites fautes..
Il faudrait accepter nos différences et nos faiblesses comme faisant partie intégrante de notre humanité…
Est-ce si utopique?
Pourquoi toujours ce besoin de détruire?
D'ailleurs, moi-même pauvre créature sous le fouet de la fièvre, de la nuit et de la fatigue, n'échappant pas à cette plaie, j'ai succombé aux démons des mots et me suis soulagée sur un pauvre bougre! Oups...
Personne ne sait vraiment où s'envolent ces mots qui nous parcourent dans le firmament de nos nuits...
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