mercredi, février 03, 2010

Blogue, Twitter, Facebook, Web 2.0 ou web social?

Blogue, Twitter, Facebook, Web 2.0 ou web social?

Le Web se compartimente. Avec cette nouvelle décennie, la révolution numérique prend d'assaut nos quotidiens...

L'exaltation qui peut se retrouver sur Twitter me fait un peu penser à cette sensation virtuelle des débuts du blogue en 2003-2004. Mais depuis que j'ai adopté les réseaux sociaux en ma routine virtuelle, je blogue moins. J'en ai conscience. Peut-être que je blogue aussi différemment...

Moi, qui me trouvais si brouillonne à mes débuts virtuels, brouillonne car en un même blogue je mélangeais tout et n'importe quoi. Des idées, des humeurs, des gouts, des liens...

En apprivoisant Twitter et Facebook, j'ai commencé, sans même en avoir conscience, à organiser mes virtualités. Je ne suis plus si brouillonne. L'écriture, à la source de ce jardin de mots, persiste et signe. Mois après mois, ce blogue continue de vivre. Vit-il au ralenti?

Peut-être un peu si l'on compare à 2003-2004. Mais le Web a tant changé depuis. En fait, j'ai l'impression que cet espace virtuel ne fait que suivre sa naturelle évolution. Facebook et Twittter ont ajouté de nouvelles dimensions virtuelles et comme l'on ne reste qu'un simple humain, il est encore impossible d'étirer les heures ou de se dédoubler.

Au final, je réalise que je bavarde sur Twitter, j'échange des liens et je me baigne la cervelle dans ce joyeux bordel d'idées. Twitter me fait aussi penser à une sorte de party mental, parfois l'on discute avec des gens dont on ne sait pas grand chose mais au final on finit par les connaitre et reconnaitre (et plus si affinités). Je cadenasse mon compte non parce-que son contenu est personnel, rendu à plus de 1000 suiveux je pense que l'on peut oublier le coté privé de la chose, mais plutôt parce-que je n'ai pas le gout que Google archive mes tweets (qui sont quand même un peu de tout et n'importe quoi).

Je suis aussi énormément de monde, c'est le coté exaltant. Cela donne un flux d'informations qui ressemble à une rivière de cervelles humaines. J'ajoute des âmes dans ma marmite selon mes humeurs et je me fous complétement du quota entre ceux que je suis et ceux qui me suivent! Je sais très bien que la plupart des médias que je suis ne me suivront jamais, tout comme les membres de la "Twittholywood" que je m'amuse à épier. Cela dit, malgré mon compte fermé, je garde une attitude très ouverte envers Twitter. Je trouve que c'est un outil de socialisation qui est intéressant et pertinent. Sans compter que le fourmillement d'informations que l'on y trouve est un bon complément à mon travail de journaliste web. Et puis, une fois que l'on a réussi à en tenir les brides, c'est comme manger de la guimauve sur un feu de nouvelles fraiches (à multiples saveurs)...

Quant à Facebook, c'est différent. Je me souviens avoir écrit en ce blogue mes débuts facebookien. Je suis maintenant bien en phase avec l'outil. Je l'ai incorporé à mon quotidien. Je microblogue sans complexe. C'est surement mon espace virtuel le plus personnel. J'en fais même une certaine utilisation sauvage. En fait, je possède deux comptes. Deux comptes qui sont comme deux pièces en une même maison. J'y compte environ 200 personnes dans l'un et plus d'une centaine sur l'autre. Le premier est comme mon salon et le deuxième est une sorte de bureau virtuel où l'ambiance est plus formelle. Facebook est un outil qui est très pratique pour réseauter et échanger de façon instantanée. C'est aussi pratique pour rester un contact avec ses amis et sa famille au loin, pour échanger des nouvelles et des zestes de quotidien, le tout en un environnement contrôlé.

En mon salon Facebook, je connais "en vrai" 90% de ceux qui y sont. Ce sont pas mal tous des copains ou des amis proches, des gens avec qui j'aime bien passer du temps. Il y a aussi ces exceptions qui font la règle dont quelques personnes que j'ai rencontré par ce blogue, des lecteurs fidèles qui me sont entrés dans le cœur. Coté bureau, il y a des gens pour qui j'ai de l'estime, des gens que je connais moins bien ou juste virtuellement. Beaucoup évoluent dans les mêmes réseaux que ma pomme. Comme je cybertravaille, ces réseaux sociaux sont aussi de réels endroits pour rencontrer, copiner, bavarder, échanger avec d'autres sur des sujets légers ou sérieux. Cela me permet d'avoir un lien extérieur qui est bénéfique à mon équilibre mental. Travailler à la maison, entre bois et lac, est parfois une étrange aventure de solitude.

Ce virtuel conjugué à mon réel m'offre un bon équilibre humain. Il me donne l'occasion de vivre ma solitude en paix tout en ne perdant point mon coté bavard ou social. Et je suis aussi fascinée par les possibilités humaines de ces nouvelles dimensions virtuelles! Les explorer fait maintenant partie de ma vie et cela ne me rend pas moins humaine ou enfermée sur moi-même. Au contraire, la magie de ce web social me permet de mieux travailler, de faire des rencontres intéressantes, des développer des relations humaines et des amitiés virtuelles (qui sont tout à fait réelles). Et il y a quelque chose de futuriste à ce nouveau mode de vie, une touche de science-fiction qui me réjouit l'imagination fertile...

5 commentaires:

  1. Suis entrée chez Facebook par curiostié et j'y reste pour la même raison et parce qu'il y a là des gens qui ne sont pas ailleurs, Même si je publie mes billets de blogue sur Facebook, les commentaires sont rares et courts comparativement à ceux guère plus nombreux mais au moins plus élaborés sur un blogue.
    Facebook pour l'anecdotique, la conversation rapide. Pas besoin de Twitter pour l'instant, n'y voit pas de raisons et surtout, je sais que je m'y laisserais probablement prendre. Je demeure donc dans mon élément: dans les blogues.

    Curiostié donc: c'est quoi votre pseudonyme sur Facebook? ne l'ai pas trouvé. Ou bien cherchez-moi, je serai votre xième amie.

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  2. Je découvre tout ça à la fois en sortant peu à peu de ma "twittitude". Mais je viens de découvrir un endroit où je passerai du temps agréable...

    Ma découverte du jour.

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  3. Comme tu le dis si bien: le Web se compartimente et sans dire que je m'éparpille; je peut quand même avouer que je m'épivarde, hu hu!

    En fait moi aussi j'ai ralenti le rythme de mes billets sur mon blog, par contre je regarde beaucoup plus de vidéos retransmettant des émissions télé, autant du Québec que de Suisse.

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  4. Je fais partie de ton salon Facebook ;-)

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  5. ClaudeL, je pense que pour beaucoup Facebook et Twitter s'apprivoisent, un peu comme un cheval sauvage qu'il faut monter. Il faut aussi se donner le temps d'en assimiler les possibilités, l'important est de garder l'esprit ouvert... En fin c'est ma philosophie... Et voilà que nous sommes Facebook liées! :)

    Lyse, merci de la visite et des bons mots! Au plaisir de vous recroiser en mon banc virtuel...

    Beo, c'est drôle mais je me sentais plus éparpillée avant. Maintenant je me sens organisée! :lol: Le Web est si vaste, il est aussi normal que l'on s'y balade et il n'y a que 24hres dans une journée! :)

    Mijo, ben oui, tu es l'une de celles qui m'est rentrée dans le coeur! :lol: Mais du coup, je ne te vois plus guère ici! Ou peut-être te fais-tu plus silencieuse! Enfin c'est pas comme si on se voyait pas ailleurs! ;)

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