mercredi, août 09, 2006

Au cœur de l’été

Au cœur de l’été,

Bird

Les cigales chantent (est-ce donc les cigales ou les sauterelles? ). Un intrus s’est faufilé dans ma maison, il y chante d’étranges mélodies. L’homme finit par l’attraper pour délicatement le rendre à la nature. Les fenêtres ouvertes laissent se faufiler les rares courants d'air. L'atmosphère n"en finit pas de se renouveler.

Au cœur de l’été la végétation est luxuriante. Dans un écrin de verdure, les jours se coulent tout en douceur. Les animaux domestiques se prélassent. La lumière caresse de sa chaleur nos esprits comblés. Le lac est un havre de plaisirs limpides. Il faut profiter de ces jours dorés. Il faut les croquer puis les ranger dans un coin de sa mémoire. Durant les creux de l'hiver, il est bien utile de les ressortir pour faire briller un moral en berne. Dehors, les arbres bruissent sous les taquineries des vents légers...

Les jardins s’épanouissent au détour des maisons et des chalets qui vibrent d’humanité souriante et reposée. Nous évoluons dans un monde tout en couleurs. Il fait bon s’y promener. Le village commence à se vider subtilement. La fébrilité estivale du mois de juillet laisse place à un certain calme, un certain silence. Déjà les nuits se rafraîchissent, elles équilibrent la chaleur du jour. La pleine lune illumine les acteurs nocturnes de cet univers préservé de la folie des hommes. Chaque matin ensoleillé apporte son lot de petits bonheurs. L’été n’en finit plus de nous ensorceler…

Aujourd’hui, le ciel est d’azur. Bébé Soleil se repose un instant. Keisuke est reparti en ses pénates montréalaises. Depuis la solitude de ma bulle j'observe l'extérieur qui me charme les pensées.

Aujourd’hui, j’écoute battre le cœur de la saison.

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