mardi, septembre 02, 2003

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Journée choc…

Fini les journées de bains dans l’eau douce du lac, maintenant c’est les bains de foule qui vont rythmer mon quotidien…

Choc de bruits, de regards, choc de gens…

Levée à 6 heures ce matin pour faire 6 heures de kiosque dans l’agora du pavillon le plus achalandé du campus ! Il faut des sourires pour passer au travers d’une journée de même !!! représentons les mots dans un océan de kiosques de toutes sortes, de l’accueil des étudiants africains, au club d’échec en passant par l’asso gay, tout plein de petits monde en un cube…

La journée fut un succès, une masse de personnes intéressés et d’émails qu’il faudra envoyer, il reste encore deux jours de kiosque, l’on est sauvé ! Le futur des mots sur le campus semble assuré pour les deux sessions à venir…

Dire que je n’avais même pas de cours aujourd’hui ! Je commence seulement demain, mon premier cours entre le kiosque et les enfants, encore une foule d’humains en perspective. Pas de répit avant vendredi après-midi…

Dire que cette semaine, le temps se fait clément et le soleil accueillant est de retour ! Les nuits sont froides, les feuilles jaunissant mais les journées superbes ! Ironie de vie…

Été pourri, automne béni, je présume… Et automne en classe !!!

Une heure de calme au bord du lac, plus un bateau à l’horizon, plus un moteur pour perturber la cadence des vagues, toutes douces et minuscules…

Rien d’autre que ce tout petit bruit de caresses sur le sable, un vent léger qui fait bruisser les arbres, un instant de calme qui apaise l’âme…

L’immensité bleuté est au repos, elle s’apprête à un long sommeil…

Tel un miroir…

Presque un miroir si ce n’était des frissons de vent qui ride sa surface…

Le soleil, encore haut, brille de plein feux, dans un ciel azur pur comme l’air que je respire…

Keisuke m’a rappelé ce détail l’autre jour en arrivant de la ville, qu’il n’avait pas quitté depuis une année. Ici l’air est aussi pur que l’eau de source qui s’écoule et renouvelle le lac… L’on s’en gave les poumons, l’on finit par ne plus penser à quel point notre cerveau est bien oxygéné…

Entre deux flottements de pensées, je me suis égarée…

Je me laisse aller à cette lumière chaude qui décline, au sable tiède qui me réchauffe et à la douce mélopée de l’eau qui berce mes mots… et mes maux…

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