vendredi, août 08, 2003

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Les coups de massues qui défoncent le plancher se sont arrêtés le temps que Juan aille chercher une scie chez son ami, aille, aille, aille, mes oreilles ! La poussière antique, atmosphère de renfermé, est asphyxiante, lorsque d’une bouffée, elle trouve le chemin des poumons, yerk, mon estomac se rebelle, je me cache et je crache….

Je suis un peu traumatisée par l’ampleur du chantier, je l’admet volontiers. Juan travaille d’arrache pied et principalement, je le soutiens moralement, c’est important….

Je teste le scanner, toute petite, recroquevillée dans un recoin de la chambre, entre deux chatons qui piaillent, les mots s’envolent et dérapent. Le soleil est revenu, le temps semble reparti pour le meilleur, je vais aller y faire un tour d’ailleurs, avant que ne revienne l’homme et sa force…

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