lundi, juin 30, 2003

Art on Cows



En passant par chez Viny, j'ai repensé à cette expo dont j'avais déjà entendu parler! Des vaches dans les rues de Bruxelles, j'ai eu une inspiration vache...


Je suis allée fureter sur ce site...
Trop cool les vaches à Bruxelles... :D


Artiste:Philippe Briat

Non, je ne suis pas une Vache Génétiquement Modifiée (V.G.M.). Parmi mes 188 sœurs, je suis la vache qui a le plus évolué!
J’ai vu comme beaucoup l’arrestation de José Bové à la TV.
Ridicules ! Y a t-il un autre mot pour ces images diffusés mondialement…
Y’avais-tu vraiment besoin d’un hélicoptère et d'autant de chiens ?!?
Personnellement je suis restée à terre devant tant de connerie humaine…

Détenu depuis le 22 juin à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), José Bové a répondu par écrit à ces questions publiées dans "Le Monde".
Les yeux d’Etolane…

Pour le fun, comme je n’ai pas catché l’affaire ! C’est-tu juste ceux qui sont sur U-Blog ? Une fois n’est pas coutume, je me découvre et vous voyez, j’en rigole…


Rosina Wachtmeister


J'ai découvert par hasard cette artiste...


J'aime ces couleurs et ces formes, ces chats...



Une pensée pour une grande dame...
S'éteindre à un age honorable en laissant derrière soi un véritable héritage cinématographique et humain, cela s'honore...
Je m'évade avec Susheela Raman...

Depuis hier la machine roule, il faut dire qu’il fait moins chaud ! J’en profite donc pour me balader dans la globosphére toujours aussi incrédule devant les innombrables blogs

Parfois quand je pars me promener au fil des blogs, je saute de vie en vie, en vie, en vie… Je m'entourne l'esprit. Je me demande si cela se poursuit à l’infini ! Et je ne parle pas des blogs spécialisés! Il doit falloir des semaines pour les voir tous ! Et je me sens alors toute petite là au milieu, comme une gouttelette dans l’océan des mots. Je me dis que dans le fond, on est pas grand chose, pas plus ou moins que le voisin. On est tous différents, avec chacun quelque chose qui fait de nous des êtres uniques. Mais sommes-nous vraiment unique !?!
L’orage gronde, des averses éphémères se déchaînent en éclairs. J’aime ces orages qui bousculent les nuages, le tonnerre qui frappe le ciel… J’aime ce temps si rare au Québec tout en pluie et furie.

Déjà le soleil traverse les nuages et sèche les feuilles et les fleurs. Allez le ciel, encore une petite colère…

dimanche, juin 29, 2003

Juan regarde « Double je », l’émission de Pivot…
Nous sommes allés nous baigner avec la fin du jour, l’eau était chaude, toujours ce feeling de petit miracle à le voir nager et courir, l'orage nous a chassé. Les éclairs ont sonné le départ et à peine rentrés, l'averse s'est déchainée en sanglots d'eau. Maintenant il ne reste plus que ce petit vent frais dans la nuit…

Hier Juan a changé le Power-Supply de l’ordi ! Éhéh, j’en reparle… Aujourd’hui il a fait moins chaud et cette chère machine a accepté de fonctionner ! Faudra-t-il changé la carte mère ? Suite au prochain épisode…

Mal de bloc, mal de tête ! Je vais lui laisser le clavier pour la soirée…
Un tout petit mot pour remercier Borhene de son gentil post à mon sujet! J'ai été encore une fois touchée! Quelle plus belle récompense que celle d'être appréciée, je ne vois pas... Mon coeur devient tout chaud, boom-boom, boom-boom, et je me dis que cela vaut la peine de continuer à brasser les mots pour en faire des phrases et les laisser s'envoler vers vous chers inconnus...

Chaque mot d'appréciation est en encouragement, une lueur dans la nuit, un phare vers où me diriger dans la tempête des lettres. S'il vous plait, ne vous éteignez pas...

Oh! Je me dis bien que je ne dois pas plaire à tous. C'est normal, et je remercie ceux à qui je peux déplaire de m'ignorer et ne pas me foudroyer de leurs paroles mécontentes qui sauraient certainement me blesser!!!
Obsolescence n. f.

Définition :État de produits ou d'équipements dont la valeur et les perspectives d'utilisation future diminuent en fonction des progrès de la technologie et de l'évolution des conditions du marché qui les rendent périmés avant leur usure physique.

synonyme(s)
désuétude n. f.

Et que penser de l’obsolescence de l’homme...
C'est très bizarre d'écrire sur un ordinateur, c'est comme sculpter de l'eau.
Jean Echenoz

Les ordinateurs modernes se situent quelque part entre l'obsolescence et le néant.
Sydney Brenner

La réalité, c'est ce qui fait mal quand on éteint l'ordinateur.
John Warsen
Via Merriadoc, un site sur Susheela Raman, j’ai acheté son album l’été dernier et je ne m’en lasse point! C'est excellent, diversifié, exotique et jazzy, j'en veux encore...

Merriadoc fait le point sur son expérience bloggesque. À lire…

Via Kylie, le calendrier des bloggueurs ou des hommes et des blogs !!!
Hier Juan a lu mon blog :

- Mais, tu ne parles que de l’ordi !!!
- Ben ! J’’t’astine pas, mais je roche! Tu trouves que je ne parle que de l’ordi ?
- Mets-en, c’est au moins la dixième fois que je lis de quoi sur l’ordi….
- Ben, c’est hyper tannant, y marche jamais !!!
- Ça se voit, il me répond en rigolant…

Alors, j’ai compris le message, il a raison l'homme, je ne parle que du caliss d’ordi qui marche pas, qui marche mal, qui veut pas marcher…

C’est que se lever à 8 heures le matin, juste pour pouvoir faire une ou deux heures d’ordi, c’est plate en titi !Ceci dit, je vais donc me calmer sur le sujet ordinateur ! J’en reparlerai quand ça marchera pour crier Euréka !!! Ça va être dur de ne pas faire y faire allusion, mais je vais essayer anyway…

samedi, juin 28, 2003

Je me suis inscrite sur ce site à la gomme! Hier, sans y penser, j'ai inséré un morceau de texte à ce jeu d'écriture, et la suite a continué de s'écrire...

C'est drôle, surtout que le thème est un changement de sexe un matin au réveil! J'ai participé sans vraiment y faire attention, mais mes mots se sont glissés tout simplement entre ceux des autres pour construire un texte sans queue ni tête. À moins que...
Le vent dans les arbres, vagues d’air dans les feuilles… Je pourrais rester des jours entiers dans la bulle de cet instant. Rester là où plus rien ne compte sinon le vent qui souffle et s’essouffle…
Pétage de coche...

Avant que ne parte l’ordi ce matin, nous sommes allés voir nos mails. Bizarre la connexion avec vidéotron embarque pas ! Juan part et nous nous mettons d’accord pour que j’appelle le service à la clientèle pour savoir quel est le problème...

J’appelle le service technique (15 min d’attentes) qui me dit que mon compte est désactivé, qu’il ne sait pas pourquoi, et qu’il me transfére au service à la clientèle. Un autre 15 min d’attente pour finalement tomber sur un con !

Là, le bonhomme, qui se pense trop bon employé, refuse de m'expliquer le problème vu que le compte est au nom de Juan ! Pardon ? J’ai payé le compte par tel la semaine dernière, personne ne m’a parlé de la loi fédérale. Depuis deux ans que nous sommes abonnés et que j’appelle pour les problèmes occasionnels, jamais personne ne m’a sorti la loi 78, nous sommes mariés, ça compte pour des prunes!. Cette loi, me dit-il, ne lui permet pas de répondre à quiconque autre que le mandataire du compte! Pendant 10 minutes, je me suis cru en France, de retour devant les moutons zélés de l’administration (9 mois pour arriver à avoir une carte d’identité, parce-que je suis partie trop jeune et pas immatriculée dans le systéme! Je suis née à Dole, tabarouette! ): « La règle c’est pas humain, la règle c’est la LOI ! »

L’autre imbécile de Vidèotron m’explique que la loi fédérale lui interdit même de me dire quel est le problème en soi. Pour payer, on te demande rien, là ça va bien tant que tu donnes le cash! Et pour du service, des peanuts, y'a qu'a se gratter! Juan doit appeler si l’on veut savoir ce qui se passe. Comme s’il avait que ça à faire ! Téter une demi-heure au tel, alors qu’il court à droite, à gauche pour essayer de réparer le maudit ordi! Ostie, il m’a énervé fort le bonhomme avec sa connerie aveugle :

- Si l’on vous a répondu dans le passé, je n’y peux rien, je suis un bon employé et j’applique les lois…
- Le zèle est un bon moyen de poser des obstacles dans la vie. Aussi bon employé que vous soyez, je ne vous recommanderai pas ! Merci pour rien. Au revoir !

Et je lui raccroche au nez trop frustrée ! Je frustre pas souvent, mais quand je frustre, j’étincelle…

Pis c’est vrai d’abord, je frustre pour rien, puisque de toute façon l’ordi qui héberge notre compte is out of order pour les prochains jours! Ma propre connerie qui ressort! Pas cool Étol! Bon, je respire et je vais aller arroser mes fleurs…
Ahah! Back with Squawkbox! Comments anyone! :)
Let's just hope it'll work...

Allez lachez-vous. Un petit mot, un p'tit plaisir...
Soyez pas timides, faites-moi signe...
J’aime être seule.
J’aime écouter la vie couler autour de moi.
J’aime poser mon regard sur un chat assoupi par la chaleur.
J'aime entendre le chien qui aboie, des paroles au loin, les oiseaux qui papotent, les hurlements d’un écureuil mécontent…

J’aime contempler la démarche lente du soleil qui d’heures en heures transforme l’atmosphère.

J’aime le silence de ma vie dans ces moments de solitude.
Ce silence humain qui apaise mes pensées, soulage mes émotions…

J’aime écouter le vent faire bruire les feuilles, les voir se mouvoir sous chaque souffle, immobiles et vivantes.

J’aime qu’aucun son ne traverse mes lèvres, j’aime ainsi sentir les heures défiler en moi, sentir les lumières se changer en lueurs.

J’aime les mots muets qui accompagnent ces temps, qui flottent dans mes idées pour atterrir sur le papier immaculé.

J’aime cette concrétisation de l’esprit qui se lit…
Juan est parti avec l’ordi. Mes mots de passe, notre boite de mail, tous mes dossiers et mes photos se promènent en voiture. Il ne me reste plus qu’a espérer que le tout revienne réparé. Si tout se passe bien alors la semaine prochaine, nous retrouverons un ordinateur en état, un ordinateur qui obéira…

Le pire avec ce genre de problème, c’est de se rendre compte à quel point nous sommes devenus dépendants de la machine…

Le manque qui existe lorsque la machine déserte est tellement grand ! Je me découvrirais presque une affection latente pour cette boite de circuits et d’électronique, de 0 et de 1 à l’infini…

Pourtant en de nombreux endroits sur Terre, l’humain existe loin des considérations informatiques qui font nos vies. L’écart qui se creuse…

Allons-nous d’ici une centaine d’années être tous branchés en ligne? L’ordinateur va-t-il devenir aussi utilisé et accessible que le téléphone? Mais est-ce que la Terre peut survivre à la pollution engendrée par un tel développement ?

La fabrication d’ordinateur de l’état brut à la machine de notre salon est extrêmement polluante, particulièrement à l’état brut ! Il paraît que Silicon Valley est contaminée à l’extrême et qu’en est-il de l’Asie et de ces places lointaines qui produisent des pièces d’ordinateur ? Les produits chimiques utilisés dans la fabrication d'ordinateur semblent être un autre art de pollution planètaire! Et ce n'est qu'une facette de toute cette pollution que nous engendrons chaque jour...

Quand je pense à tous cela je me sens des plus hypocrite ! Je suis addict à une machine qui naît en empoisonnant la terre ! Voilà des pensées bien déprimantes, trop déprimantes pour un samedi matin! Allez, je m’arrête là...

Le soleil monte dans le ciel, la journée sera belle, et la vie possède aussi une légèreté qu’il est bon d’aspirer comme une bouffée d’air frais dans la canicule existentielle…

vendredi, juin 27, 2003

Ma mère m’a prêté son ordinateur de poche pour ce soir…
Je surfe avec, voilà longtemps que je n’avais pas fait une aussi longue balade. C’est presque étrange! Juan n’est pas encore rentré, le soleil se couchera bientôt et Clo est repartie passer une nuit entre ses draps de Québec. Ici c'est la java du sommeil, une bonne nuit pour se reposer avant une autre dose de soleil et liberté! Elles reviendront demain, cela fait toujours un petit vide quand Clo s’en va, un petit pincement de cœur…

Je ne veux pas penser à ce qui attend notre ordinateur, reformatage et réinstallation des logiciels, perte de tous mes favoris, faire les back-ups au petit matin, tout mon stock, tout le stock de Juan! Mmphhhh…

Juan doit faire un site pour une association gouvernementale qui régit l’eau, écologie et sensibilisation. Mais là ça va pas fort ses affaires!!! Heureusement qu’il a jusqu’à fin août! D’ici là avec un peu de chance, l’on aura oublié tous ces soucis informatiques qui nous minent la vie…

Retrouverais-je un jour une boite de commentaires?!? Pas le courage de me lancer dans le template avec le portable. Je prends donc mon mal en patience (si,si, j'suis super patiente!), et je tourne mon esprit ailleurs...
Via Bedejia, un site où j'aimerais avoir le temps de m'évader... Et un autre qui a capté mon attention! Extrait:
... Soir d'hiver (ter), ver, ver
Vermifuge (ter), fuge, fuge
Fugitif (ter), tif, tif
Typhoïde (ter), ïde, ïde
Identique (ter), tique, tique
Tic nerveux (ter), veux , veux
Veuve de guerre (ter), guerre, guerre
Guerre de Troie (ter), Troie, Troie
Trois p'tits chats (ter), chats, chats...
Perpetua ah ah ah
...

La chaleur monte...

La chaleur monte...

Un petit site tout mignon et trés sympa, M'zelle Cerise pour vous séduire...

L'ordinateur chauffe...

De vol en vol,
se pose ici...


Il nourrit des chats...

L'ordinateur explose...

Blogoréflexions

BLOGORÉFLEXIONS...

Des blogs naissent, d’autres se lassent et s’effacent dans le temps. Il semblerait que certains y perdent le goût du clavier partagé. Le poids de l’envol de cette intimité dans l’univers ou la simple fatigue du dur labeur de blogueur en font capituler plus d’un…

Petit papillon se pose des questions :

- Mais, ça sert à quoi un blog ?

Mes réponses sont trop adultes et ma passion de la langue est trop forte pour que je sois objective…

Je ne sais pas à quoi sert un blog ! A quoi ça sert ? A tout, à rien ? A s’exprimer, informer, se livrer, partager, écrire, lire, vivre…

Je blogue depuis trois mois. Il me semble que c’était hier ! J’ai eu durant ces trois mois quelques questionnements et réponses, des réactions et solutions, toutes sortes de petits troubles intérieurs passés sous silence pour ne pas me gâcher l’aventure…

A l’aventure, on explore d’abord, j’ai toujours l’impression d’explorer, d’être encore non loin de l’entrée. Cette entrée dans la caverne du Ali Baba des lettres, j’en vois encore la lumière du jour en franchir l’ouverture juste là-bas…

Jusqu’où s’enfonce la grotte virtuelle ? Je ne sais pas ! Ce que je sais c’est que je n’ai pas envie de m’arrêter d’avancer, je veux continuer d'explorer, continuer de voir et comprendre davantage…

Un jour peut-être je me lasserais, ce sera le jour où je verrais la lueur de la sortie éclairer mes pas ! Et si cela ne s’arrêtait jamais ? Et si l’écriture prenait enfin la bride de mon existence me portait en un endroit où l’on ne se quitterait plus…

PS: les fautes d'accents sont sur la tête de blogger qui catche pas l'affaire!!!
J’aime ce blog. C'est un banc où s’asseoir et apprendre. Il me force à trouver en moi la discipline d’écrire chaque jour, semaine après semaine…

L’écriture est le fil sur lequel peut se tisser l’histoire humaine. Quand je lis certains blogs de ci, de là, quelques phrases peuvent m’accrocher l`être : « Hein ? Weird ? C’est comme moi, man, c’est comme moi ailleurs ! » Cela me trouble à chaque fois et j’en redemande sans trop comprendre…

Cela emporte mes idées ailleurs. Alors, mon esprit voyage de blog en blog, de tête en tête, de vie en vie… Ce n’est pas une out-of-body experience, c’est une out-of-blog experience !!!
Mais là mon esprit divague encore…
Bientôt neuf heures. Juan s’est levé à 5 heures pour pouvoir checker ses mails avant de partir travailler, le soleil monte à l’horizon, la chaleur le suit de prés… Combien de temps encore ? L’incertitude me gagne, je stagne dans l'humidité ambiante…

J'ai mis à jour mon back-up blog. Et Blogger a fait des changements auxquels je m'habitue peu à peu! Le soleil se cache, l'orage gronde. Je commence à me perdre, oh non! Sans compter quelques accents français qui dérange le programme! Ma mère m'a prêté son petit portable le temps de son passage. Pas évident pour les manipulations informatiques,(sans souris, c'est du sport! Merci pareil!:), outil ben pratique pour se ballader parmi les mots du monde...
Encore une fois je me suis levée aux petites heures du matin pour venir ici. J’ai tellement hate à refaire de l’ordinateur nocturne… D’ici la semaine prochaine…

Clo dort encore, avec le facteur humidex on a tapé 42 hier ! L’ordi a à peine fonctionner une heure ! Il faisait si chaud ! Je ne m’en plaindrais pas. Entre –40 et +40, je pencherai vers la moiteur…

Je vois que les boites de commentaires sont en piteux état ! Un qui marche pas l’autre qui bugge, c’est bien la peine d’en avoir deux… Si j’ai le temps ce matin je retournerais voir coté de SquawkBox. Ne dis-t-on pas jamais deux sans trois ?

En attendant laissez vos mots s'envoler vers mes idées dans les envols...

jeudi, juin 26, 2003



Bodhisattva féminin de la compassion qui a la capacité de protéger ses fidèles et de les sauver de la souffrance, des dangers et des peurs. Elle est considérée comme l'incarnation de l'amour maternel . La Tara blanche ainsi que la Tara Verte sont issues d'une larme d'Avalokiteshvara et sont considérées comme ses compagnes. La Tara blanche incarne sa dimension de sagesse, la Tara verte correspond à son attitude d'aide spontanée issue de la compassion envers tous les êtres vivants.
La planète m’inquiète…

Parfois je vois l’humanité comme un énorme parasite, une grosse bactérie sur l’épiderme terrien. Je me dis qu’a force que ça la gratte, la Terre se réveillera très en colère…

Elle cueillera une étoile dans le ciel et l’absorbera comme le médicament astral qui la débarrassera de cette maladie que l’on nomme humanité…

Pauvre petit parasite que je suis, que puis-je faire ? Que peut faire un parasite dans l’univers ?
Ce matin je viens ici durant le répit que me laisse mon ordi, il ne supporte pas la barre de midi… Je vois qu’il n’y a pas que moi qui a des problèmes, le système de commentaires Shoot-Out aussi ! Voilà qui expliquerait les troubles des dernières semaines…

C’est ben plate ! Avec mes deux heures d’ordi en perspective, pas de commentaires aujourd’hui! Déjà que mon ordi ne me laisse pas venir pas beaucoup… C’est toujours l’fun de vous lire, ça met d’la vie dans la place ! Sniff !

Il fait si chaud, c’est si bon ! Hier soir nous sommes allés nous baigner à 10 heures, l’eau était fraiche et le lac était calme comme un miroir sans lune.

C’était le coq, voici l’âne : Je ne suis pas une as du jardinage ! J’ai réalisé que j’avais 4 immenses plantes folles, mauvaises ou sauvages selon l’horizon, 4 immenses plantes qui défiguraient mon paysage de jardinière en herbe ! Je leur ai fait leurs fêtes et ma plate-bande a retrouvé un sens…

mercredi, juin 25, 2003

La chaleur monte dans la maison, l’ambiance est encore fraîche, douce et calme…
Clo écoute la Tv tout bas, en jouant avec ses poupées, sage comme une image. Je suis là, pas loin, concentrée à essayer de me dépêcher avant que l’épée non pas de Damoclès mais du Processeur ne vienne emporter cette lumière qui berce mes mots et ceux des autres, avaler ce progrés dans le néant informatique et le gouffre de mon incompréhension…

En attendant ce moment fatidique, je me promène un peu, j’entends la machine qui ronronne de moins en moins bien et qui accélère mes pensées qui s’embrouillent… Allez un autre p’tit tour avant la fin…


Le séducteur / Magritte
C’est devenu une hantise lorsque l’ordinateur s’éteint dans un bruit à la Star-Trek et ne veut plus rien savoir avant la fraîche. Alors je n’ai plus le temps de rien faire, me promener un peu dans la blogosphére, entretenir mes archives sur le back-up blog, ranger les tiroirs de mon baby-blog…

D’ici la semaine prochaine, Juan m’a promis que cela serait à nouveau effectif :

- Juan, tu sais, quand je suis allée à Bio-Fréquence pour le faire ausculter, il faisait hyper chaud ! Pas de climatisation, j’ai même pas vu un ventilateur, c’était la canicule ! Et tu sais quoi ? Et bien y’avais au moins 5 ordis qui marchaient dans la chaleur !!!
- Ma chérie (sourire), normalement ça marche dans le chaud ! C’est juste que t’as plus l’habitude…

Et messieurs rigole… Ben moé j’ris pâs! J’suis même ben ben tannée… Tabarn… Je déteste avoir le temps compté, et je ne connais même pas le décompte à chaque fois que j'ouvre la machine! Bon, ouf, on respire et on pense à autre chose...

Clo regarde des toons en habillant et coiffant ses Barbies, le soleil brille derrière les stores, je dois faire un peu de jardinage aujourd’hui, y’a du transplantage dans l’air, et la plage ou la piscine de Lou si Clo l’ordonne ! La chaleur est un cadeau du ciel, plus il fait chaud, plus je me délecte et plus j’oublie l’hiver…
Je me suis levée avec Juan ce matin pour écrire, j’imagine avoir une petite heure d’ordi avant que la grosse chaleur n’embarque. Je vais souvent écrire dehors ou à la plage, j’écris dans plusieurs carnets, celui que j’ai sous la main généralement. Ensuite je puise entre les pages et je retranscris ici des mots toujours prêt à s’envoler, à être libérés…

J’aime le travail qui peut se faire dans la transition de leurs états. Lors de leur passage du papier au clavier, ils évoluent, se rythment et s’agencent. Pourtant aujourd’hui je n’ai rien à transcrire vraiment, juste un petit mot sur la solitude…

Cependant entre Clo qui passe quelques jours à la maison, les jours fériés et les problèmes d’ordi, je n’ai pas le goût de servir de vase communicant à ce passage d’écriture…

Alors dans cette petite heure, dans ce moment informatique offert par un étrange caprice de processeur, je vais laisser aller les mots, et j’ai envie d’images…

mardi, juin 24, 2003

Merci à Martin pour son petit mail qui m'a permis de changer le Shoot-Out! Trop fin Martin, un gros bec de Québec city! Je ne sais pas si cela arrange le fonctionnement de la boite de commentaires, but it's a start! Pour voir les petits mots actualiser la page aide le schmilblick...

Dans la vie, il n'y a pas de problèmes et d'obstacles ; il n'y a que des défis et des épreuves.
Michel Bouthot

Il faut que le désir soit irrité par des obstacles. L'homme qui n'a rien à désirer est à coup sûr plus malheureux que celui qui souffre.
Baron d'Holbach

La pierre est l'amie du couteau, l'obstacle, celui de la volonté.
Jiang Zilong
Mon ordi est malade ! Son processeur est endommagé, il est devenu capricieux ! Il ne supporte plus la chaleur ! 500$ de réparation et bien des petits soucis… Je ne peux plus faire de l'ordinateur que 3 heures à la fraîcheur du petit matin! Pas des plus pratiques! Juan devrait changer le processeur lui-même! Hum! J'ai juste hâte que cela remarche normalement...

Si dans les prochains jours, j’ai de la difficulté à bloguer, merci de votre compréhension…

Hier c’était la soirée de la St-Jean à Québec. Nous sommes allés fêter sur les plaines d’Abraham avec une gang d’amis…

Le moins qu’on puisse dire, c'est qu’il y avait foule et que la foule était en liesse… Nous avons laissé la voiture pour prendre le bus avec la gang. Je pense que c’était le bus le plus surchauffé dans lequel je me sois déplacée. Les gens chantaient la bière à la main, l’alcool dans le sang, le sourire sur les lèvres et d’la joie dans la tête… Les Plaines étaient noires de monde. Je n'avais jamais vu autant de jeunes dans la ville en même temps. L’ambiance étaient euphorique ! Je ne bois pas, et je ne trippe pas foule, mais l'expérience était intéressante! J’ai bien aimé voir passer Charlebois et ses classiques : « Entre deux joints tu pourrais te grouiller le cul, entre deux joints, tu pourrais faire quelque chose…. » cette chanson me fait toujours trop rire ! C’était le moins pire de tout le show d’avant minuit, je trippe pas musique pop non plus!Mais le gros du spectacle n’était pas autant dans le show que dans la foule ! Feux d’Artifices de toutes les couleurs qui firent des étoiles dans mes yeux : « Oh ! Oh ! Ah ! Ooohhh !…. » Ensuite les Cowboys Fringuants ont swingué la nuit, Juan aime bien les Cowboys Fringuants…

Au-Revoir Guillaume et Gab qui partent demain à l’aventure de la vie. Kisses and Hugs ! Puis le retour en bus pour retrouver le char, « le pack-tage » du monde qui rentre, le gars qui dégueule dans le fond du bus sous les : « Yerk ! Aaaahahhhh ! Man Dégeu ! Sortez-le!» Morte de rire, loin des dégâts, le retour à notre campagne tranquille après être passée reprendre Clopinette, Juan et la petite qui s’endorment dans le char, je me concentre sur les lignes droites. La joie de retrouver son lit frais à 4 heures du matin…

BONNE ST-JEAN À TOUS.
PAIX AMOUR ET LIBERTÉ!


La vie est remplie d’une multitude d’obstacles d'intensité inégales. À chaque jour sa petite peine, à certains jours de grosses épreuves, à tous les jours, un moment de lutte contre le destin qui s’acharne et nous picote les épaules…

J’imagine que c’est pour cela qu’il faut apprécier chaque petit bonheur comme autant de munitions que la vie nous apporte pour exploser toutes ces difficultés qui embourbent nos quotidiens…

dimanche, juin 22, 2003

Clopinette ma sœur est en vacances à la maison. C’est Wrak-Tv et liberté…
La puberté approche à grands pas, cela me fait peur les instants où la souche de rebellion profile son nez effilé..

Elle arrange peu à peu son blog à sa façon, elle fait tout, toute seule, elle demande trés peu d'aide. Je trouve que c'est fort pour une petite fille de 10 ans, je vois la place lui ressembler de plus en plus, elle a des avis trés clairs sur le sujet d'ailleurs.. .Je vais lui laisser un peu le clavier, avant que la chaleur ne l’emporte. Je reviendrai plus tard. De toutes façons, je finis toujours par capituler, on pourrait dire c’est Wrak-Tv, caprice et compagnie…

Mais je vais finir par la fâcher si je parle ici de sujets tabous : Puberté, adolescence, caprice !

De toute façon j’ai la fatigue qui me poursuit et le soleil qui m’appelle…

J'aurais aimé avoir travaillé davantage de mon histoire de Fa, enfin à 6 heures sur matin, on ne peut demander des miracles, j'imagine! Merci à tous ceux qui ont apprécié ce petit conte. J'ai volé un peu d'essence à Gabriel pour y trouver un personnage. Il est reparti hier soir pour terminer ses boites! Il part avec Guillaume pour le B.C après la St-Jean et ensuite les deux compères feront un tour de l'Europe, je ne les reverrais plus pendant plusieurs mois, insérer Gabriel dans mon histoire était ma façon de lui dire au-revoir... Et j'en profite pour faire un énorme Blog-Bisou à Guillaume, que son voyage se passe sans anicroches, ni débacles... Je leur souhaite de trouver le meilleur et d'éviter le pire. Bon Voyage les garçons...
Bon, je suis un peu en sursis d’ordi à l’heure que j’écris ces mots, il fait très chaud à Foss, c’est un délice pour nous et une horreur pour l’ordinateur qui ne supporte pas la chaleur !!! Le messieurs est actif le après les fraîcheurs de la nuit et meurt vers l’heure de midi pour ne retrouver vie que tard dans la nuit ! Comment voulez-vous faire de quoi dans des conditions de travail pareilles ! Alors en attendant le sac d’or qui nous tombera des nuages autant allez profiter du soleil… Cela dit, je n’abandonne point ce blog, je m’organise avec la vie…

Et ce matin en me levant vers 10 hres, le cerveau encore rogné par le manque de sommeil, à mon age un 48 heures straight, ça laisse des traces, j’ai un mal de tête adéquat mais reste le bonheur de la fête, de l’amitié et de guitare au coin du feu…

Donc ce matin, j’ai fait un tour de Blogue ta musique, c’était vraiment une bonne idée, j’ai découvert plusieurs blogues que je ne connaissais pas. J’ai absorbé des informations musicales de toutes sortes, vraiment cool ! Un petit clin d’œil à l’imagination d’Arkadia qui fait chanter Jean-Luc pour nous.. Et pour parler de Jean-Luc, je pense à lui de ma brousse québécoise. Je lui lève mon chapeau bien haut !

Cela a du demander tout un travail d’organiser toute cette blog-zique et franchement je pense qu’il mérite une grande salve d’applaudissement…

samedi, juin 21, 2003

Mon sommeil s'échappe dans les rêves de mes amis endormis...
J'ai la tête pleine de notes qui resonnent..


Je vais vous raconter en hommage à cette journée dédiée à la musique, une petite histoire, que l’on m’a racontée un soir au coin du feu :

Fa était une petite note solitaire. Perdue dans l’univers, elle flottait dans les airs à la recherche d’une mélodie. Fa était née un matin d’automne sous les doigts d’un jeune musicien. Celui-ci, distrait par quelques dimensions psychédéliques avait, dans un moment d’inattention, laissé glisser la petite note de sa guitare étourdie. La petite note de Fa en profita pour s’échapper prestement dans la lumière naissante. Elle s’envola haut dans le ciel, elle était libre ! Euphorique, elle joua longtemps avec les nuages et le vent. Les jours passaient et la petite note de musique s’amusait toujours. Elle chevauchait les cumulus de jour et la nuit, elle voguait en silence parmi les étoiles…

Les mois défilèrent, la petite note commença à s’ennuyer. Elle avait poussé sa folie par-dessus les montagnes et les mers, elle avait vu les déserts et les forêts tropicales. Elle était allée courir avec les kangourous et observer de prés les éléphants. Mais de plus en plus souvent, la petite note s’ennuyait. Elle voulait retrouver une famille, une chanson…

Elle se rappelait vaguement être née d’une guitare et des doigts d’un musicien. Elle se dit qu’elle devrait aller voir du coté des hommes et de leurs mondes. Elle avait, jusqu'à présent, évité les villes et les villages. Ivre de liberté, elle avait trop peur de se faire capturer et enchaîner à une musique insignifiante. Mais un jour qu’elle s’ennuyait trop, elle décida de s’arrêter dans le premier regroupement d’habitations qu’elle vit. Elle ne trouva dans ce petit village aucun musicien digne de ce nom. Elle reprit vigoureusement sa quête de musique. Un peu plus tard, elle arriva aux abords d’une grande étendue urbaine. Le soleil allait se coucher, le ciel était de la couleur du feu et une étrange agitation semblait régner en son centre, elle s’approcha lentement…

Gabriel arriva, en fin de journée, à la gare. Il avait fait un voyage de plusieurs milliers de kilomètres pour venir assister ce soir à la Fête de la Musique. Il avait hâte d’entendre tous ces artistes, de s’enrober de toute cette énergie musicale. La guitare à l’épaule, il prit sans hésiter le chemin du centre ville. Il devait y rejoindre ses amis au café de la Butte dans environ une heure. Il avait le temps de traîner un peu. Il se baladait tranquillement,il prenait son temps, il absorbait les odeurs et les bruits de la ville avec délice et bonheur. Il rejoignit ses amis avec un peu d’avance et après de joyeuses retrouvailles, la petite bande se mit en route pour les festivités…

Pendant ce temps, non loin de Gabriel et sa bande, la petite note voletait au milieu des badauds. Elle reconnut une guitare posée dans un coin prés d’un gros cube étrange. Un souvenir diffus, une émotion la traversa subitement. Elle s’approcha, craintive, de l’instrument silencieux. Elle l’étudiât un long moment. Son absence de réactions l’inquiétait un peu. Dépitée, elle reprit son envol parmi cette foule de plus en plus dense, et de ces gros cubes plantés un peu partout sur la place. Elle s’éleva plus haut dans le ciel. Elle observa, curieuse, l’agitation humaine au dessous d’elle…

La nuit était maintenant tombée. Gabriel marchait au hasard de ses pas, il avait perdu ses amis dans la foule. Il profitait de ce moment d’indépendance pour errer au gré des rues et de ses instincts. Il s’assit sur le bord d’un trottoir, il sortit sa guitare de son étui et commença à gratter ces cordes. La nuit était douce, l’air était humide, partout autour de lui, des bribes de musiques inspiraient ses oreilles en éveil. Il commença à jouer sans réfléchir, accordant au gré de ses pensées des mélodies furtives. Ses doigts faisaient naître des notes et son esprit se baladait avec elles. Il se laissait porter par l’ambiance nocturne. Il était bien. Tout lui semblait étrange mais la musique, son amie de toujours, lui dévoilait des paysages connus qui rassuraient son cœur ému.

La magie de la rencontre s’opéra alors qu’il pensait à elle, sa fiancée perdue, son amour lointain. La petite note de Fa percuta par mégarde Gabriel. Comme par miracle, elle trouva d’un coup sa place, sous les doigts fins de Gabriel. L’ajout soudain de cette petite note de Fa dans sa musique eut l’effet d’un coup de tonnerre dans ses idées. Subitement il se sentit profondément inspiré, des paroles jaillirent de ses lèvres pour danser au contact des notes, qui se transformèrent en une chanson nouvelle et superbe. Un passant s’arrêta net devant lui. Puis un autre, et un autre, bientôt une dizaine de personnes écoutaient et regardaient Gabriel, les regards pleins d’étoiles…

Sous la caresse des doigts de Gabriel, la petite note de Fa riait et riait encore. Elle riait du bonheur en son être d’avoir enfin trouvé sa place, entourée d’amies et d’amour pour le reste de sa vie…

Voilà c'était l'histoire de la petite note de Fa! Il est 6 heures du matin, je n'ai pas encore dormi! Nous avons passé la nuit entre chants et guitares avant d'aller voir le lever du jour sur le lac et de rentrer ensuite manger des bananes au chocolat cuites dans les braises du feu... S'il y a des fautes, veuillez excuser mon esprit fatigué par cette nuit blanche toute en rires et en musique. Tout le monde dort, je vais aller me coucher moi aussi, il est temps...

Bonne fête de la Musique à tous les lecteurs de ce jour. Que la magie des notes inonde vos coeur et enrobe vos âmes...




Et pour continuer à bloguer la musique allez voir ici...

vendredi, juin 20, 2003

Gros ménage aujourd'hui, petit party ce soir, guitares et barbecue...
Petite histoire en cogitation pour Blogue ta musique demain...
Trop de choses, pas assez de temps! Vite, je file en coup de vent...
Il y a des jours où, pour juste se laisser vivre, il faut ramasser son courage à la petite cuillère.
Renald Tremblay

On ne met pas son passé dans sa poche ; il faut avoir une maison pour l'y ranger.
Jean-Paul Sartre

La terre entière est ma maison. Le soleil, la lune et les étoiles m'appartiennent.
Morihei Ueshiba

jeudi, juin 19, 2003

Juan ronfle. J'écoute les souffles bruyants qui alimente ses rêves. Juan ronfle. L'insomnie guette mes nuits. Est-ce un camion? Un grillon? Une soupape à réactions!?! Éh non! Ce n'est que Juan en plein sommeil snoring my night away...
Je me demande si l'on peut mettre deux boites de commentaires côte-à-côte !?!?!?!
Il me semble que le Blog n'a jamais été aussi long à charger! Je commence à être sérieusement tannée...

Plusieurs manipulations informatiques plus tard! Tout a buggé! Je suis repartie avec un template de base! Je vais finir par m'arracher les yeux de la tête, je veux une boite de commentaires qui marche, pleeeaaassseee!!!
Clopi Blogue

Et bien ce matin en me réveillant, déjà c’est l’anniversaire de ma mère. Happy 50’s Mum ! Et je découvre que ma petite sœur se met à bloguer ! Ma mère blogue aussi d’ailleurs, elle parle de moi chez elle, même si je lui impose une certaine censure ! Elle parle beaucoup de sa vie, je vous avoue, ouf , je trouve ça bizarre par bout ! D’ailleurs je suis certaine que plusieurs d’entres vous ont fait le lien ! Allez, avouez!!! :)) Elle a commencé son blog peu de temps après moi, je l’ai encouragée et je lui ai montré avec Juan les rudiments de la chose, et pouf, elle s’est envolée dans la blogosphére. J’ai halluciné ! De plus, nous sommes deux personnes très différentes avec une relation très particulière, et l’on ne blogue pas pareil ! Je n’en ai jamais parlé jusqu'à présent, j’étais un peu gênée, comme se retrouver sur les bancs d’écoles avec sa mère à ses cotés ! Trop Weird ! Chacun sa gang ! Et l’on vit nos vies chacune à notre blogfaçon, puis ce matin je m’étais dit :

- Allez Étol, sois fine, souhaites un joyeux anniversaire à ta mère…

Donc, voilà c’est fait : Bonne Fête Maman!

Et Petite-Clo qui regarde cela depuis quelques semaines, a décidé de se lancer à l’aventure, je suis trop fière, elle aura 11 ans fin août! Aujourd'hui elle a encore 10 ans, ma petite poutine, mon petit soleil… Je suis trop fière…

Je vous invite à visiter son Blog, je suis curieuse de la voir aller la petite puce…
Bon je me débats misérablement avec mon système de commentaires...
Sur les conseils de Maera, voilà un nouvel essai. C'est plate, j'aimais bien l'autre où l'on pouvait écrire ce que l'on voulait au lieu de comment ou Shoot-Out, c'était plus créatif! Je garde le Shoot-Out présentement pour des raisons sentimentales, même s'il marche mal... ( 3 heures plus tard, aprés multiples bugs, back to the same stuff! Pis l'a je prends une pause!!!)

Je vois que les Amazones ont peut-être pu choquer!. Ah! Le flot de l'imagination, un courant incontrôlable qui me prend et me mène à ces histoires inconnues...

Là, pour celle-ci, l’élément déclencheur fut la guerre, et mon inspiration fut Georges Bush! Je ne le supporte pas, ni en peinture, ni autrement, sa face ne me revient tout simplement pas. Et c'est lui que j'imaginais aux commandes des troupes d'hommes, cul et chemise avec les intégristes musulmans, petite armada masculine désireuse de mettre la femme à bas....

Et voilà les Amazones sont venues m'aider à me foutre de la gueule de tous ces hommes qui se croient super-puissants, dotés de la bonne morale, persuadés de posséder la vérité suprême... And maybe a spin-off, avec les amazones rebelles qui décident de mettre au monde des bébés mutants!!! Quand je commence à ouvrir le robinet de l'imaginaire….

mercredi, juin 18, 2003

Suivant l’occultisme ancien, les Amazones seraient dans l’ordre métaphysique, symbole des forces psychiques stellaires tournant dans l’éther autour du Paradis des dieux pour le garder et en défendre les frontières. Dans ces perspectives leur ceinture n’est autre que le cercle magique qu’elles forment autour du Paradis et qu’Héraclès franchira de haute lutte : leurs chevaux sont les nuages qui courent en blancs escadrons dans le ciel azuré.



Histoire de rester dans le thème de la journée, quelques liens pour en connaître davantage sur les mythes qui entourent les Amazones….
J'ai des bugs incroyables avec mes boites de commentaires comme certains d'entres vous l'ont peut-être remarqué! Il semblerait qu'actualiser la page fasse de quoi. Et en attendant de résoudre le probléme, deux formes de commentaires sont possibles, merci de votre patience! Je tiens à remercier tous ceux qui viennent ici et prennent la peine de me laisser quelques mots, signes de vie dans la solitude de mes journées! :) Pour m'écrire: skywork@iquebec.com.

Merci beaucoup, vous êtes l'essence dans le moteur de Vol de mots...
Les Amazones, suite et fin...

... Les amazones, le visage noble, le sein haut et fier, se posent en silence devant l’ennemi. Leurs pubis nus et polis semblent narguer les hommes pudiques de l’autre coté du fleuve. Curieux, ils ne peuvent s’empêcher de lorgner les superbes guerrières, filles de la paix et de la liberté. La taille fine, le muscle fort, les cuisses sculptés dans la perfection génétique, les amazones se mettent à avancer imperceptiblement sur le pont. Leurs peaux de cuivre semblent absorber la chaleur étouffante. Elles scintillent sous le soleil de midi, elles exultent de force et de beauté combinée.

Du coté des troupes d’hommes agglutinés derrière leurs machines, la débandade bandante commence…

La chaleur étouffe ces hommes en uniformes, pas un souffle de vent pour les rafraîchir, et cette excitation qui gagne et gonfle les pantalons. Plusieurs commencent à se déshabiller, ensorcelés par la beauté incandescente des amazones. Certains semblent hypnotisés par les éclats du soleil sur les pubis dévoilés, hypnotisés par cette centaine de sexes nus qui s'offrent à leurs yeux, par ces triangles d’or qui s’étendent à l’infini sur le pont Pierre Laporte…

Les amazones, impassibles, sous le feu des regards masculins, avancent lentement, leurs milliers de mamelons pointés en direction des hommes pantelants de désirs. La majorité restent plantés là, bouche bée, le gourdin dégainé de leurs phallus tendus. Les amazones, d’un seul mouvement, avancent pas à pas, sabres levés…

Quelques hommes, ceux qui ne penchent du coté des femmes, ceux qui préfèrent aimer les hommes, ceux qui restent insensibles à cette armée de gazelles dénudées, essaient de mettre en place une offensive meurtrière contre ces femmes nucléaires qui se rapprochent pas à pas. C’est à ce moment précis, d’une seule action, toutes ensembles, que les amazones sourient à l’adversaire, le regard pétillant. Cela provoque un tollé général chez ces soldats, gorilles en chaleur, qui en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, se ruent sur leurs supérieurs et tous ceux qui ne sont point tombés sous le charme féminin dévastateur...

Lorsque la première vague d’amazones déferlent de l'autre coté du pont, toute résistance masculine s’est évanouie. À genoux et souvent à poil, ces pauvres bougres attendent les guerrières. En quelques minutes à peine, tout est fini. Les amazones désarment et ligotent ces hommes ignorants, la langue pendue vers elle. Certaines d’entres-elles, plus clémentes, ayant un gène de compassion inséré dans leurs cocktails génétiques, acceptent de se faire laper l’entrejambe, tandis que d’autres à vocation d’infirmières, s’affairent à apaiser avec fougue, la folie sexuelle qui s’est emparé des esprits faibles et menacent de leur faire exploser le cerveau…

Les seules victimes de cette bataille mémorable racontée dans toutes les langues, de cette bataille qui marqua la fin de l’hégémonie masculine dans le monde, furent ces dizaines de fœtus avortés, fruits du labeur des infirmières sensibles. La maternité étant interdite à toute amazone élevée en laboratoire…

mardi, juin 17, 2003

Kundera a dit : Écrire c’est se tenir au bord du ravin et se pencher pour voir non le fond mais pour voir l’attraction qu’exerce le fond sur l’être humain…

Sur Terre, chaque coin de paradis cache un morceau d’enfer…
C’est une réalité qui m’a claquée en pleine face le 24 août dernier…
Hier, alors que j’écrivais au bord du lac, mon regard s’est tourné de l’autre bout de la plage, et mes pensées ont tourné sur un chemin imprévu. J’ai décidé de le suivre et me suis retrouvée en plein mélodrame, j’imagine qu’il fallait que ça sorte. Paraît que c’est cela l’écriture thérapeutique ! Je n’en suis pas une habituée, mais je comprends que l’écriture permet d’évacuer les traumatismes. Et ce 24 août, je fus certainement traumatisée, alors je laisse à l'écriture de soin de jeter dans le trou noir de l'humanité ces mots…


Chaque fois, la même sensation, mon cœur qui s’emballe devant ce que lui offre mon regard et mon esprit qui s’envole en riant. Sur ce petit coin de sable, ce petit bout de paradis, je suis toujours bien. J’apprécie la vie, j’oublie la mort…
Et pourtant…
Pourtant cette année, mes réflexions se tournent vers ce moment, vers cet instant où la mort cachée au fond du lac essaya d’attraper Juan…

Ce jour là, toute la famille était installée plus loin, là-bas, dans la zone familiale. Une canicule sévissait depuis plusieurs jours. La saison s’achevait. Juan arriva de Québec de mauvaise humeur après un voyage étouffant dans notre minoune. Durant les trente minutes du trajet, il n’avait pensé qu’à l’eau fraîche et limpide dans laquelle il plongerait au plus tôt…

Pourquoi ? Comment ? Est-ce que l’on peut expliquer un accident ?

Il plongea dans le lac, sans faire attention au niveau de l’eau, il prit son élan et effectua le plongeon de l’ange. Heureusement ce jour là les anges étaient au rendez-vous de la mort. Il plongea, et crack ! Alors que sa tête rencontrait le sable, sa cinquième cervical explosa et se fragmenta sous la force de l’impact ! Crack, sans que je n’en aie conscience, notre destin prit un détour…

Comme je l’ai mentionné, les anges veillaient et firent de leurs mieux pour nous éviter le pire. En passant rapidement les détails aussi étonnants les uns que les autres, cela donne cela :

Juan s’évanouit, se réveilla, prit conscience de la paralysie qui l’immobilisait au fond de l’eau. Le niveau de l’eau étant bas, il se laissa flotter à la surface. Il m’appela. Je le pris dans mes bras refusant de toutes mes forces cette réalité soudaine. Au bout de 10 minutes, sensations après sensations, il retrouva ses jambes, ses bras. Sonné, il se leva pour s’allonger à nouveau sur la plage. Il minimisa le mal. Il se releva et nous prirent le chemin de la maison, petite côte comprise. Au chalet, réflexions furent faites d’aller passer une radio à St-Raymond. Parcours tout en douceur en SUV jusqu'à l’hôpital de brousse, la radio, le verdict…

L’ambulance en urgence, Québec et son service spécialisé en traumatologie, radios encore, constat tranchant. Fracture cervicale instable, morceau d’os éclatés en liberté autour de la moelle. Opération obligatoire et imminente. L’angoisse, les pleurs, l’incompréhension, l’angoisse, la force de surmonter l’épreuve, la douleur…

Puis l’opération, miracle de médecine moderne. Opération qui lui vola un fragment de hanche pour combler le vide vertèbral, les morceaux libres récupérés, la plaque de titane qui consolide, le cou réparé.

Et une longue convalescence…

Après l’opération, après que mon robuste bonhomme ne me revienne cassé mais réparé, le corps fragilisé et l’âme tourmentée, j’ai demandé au chirurgien :

- Ça veut dire quoi vous l’avez réparé ? Ça veut dire quoi ? Il va récupérer ? Il va redevenir comme avant ?

Le jeune chirurgien confiant et patient avec ma nervosité aiguisée.

- Oui, Tout s’est bien passé. L’opération s’est très bien déroulée, tout va pour le mieux. Vous verrez d’ici le printemps prochain, il n’y paraîtra peu, à peine quelques douleurs. Et il devrait désormais éviter les sports de contacts pour au moins 5 ans. Mais sinon, il devrait n’avoir que peu de séquelles…

Je mis tout mon petit cœur en détresse à le croire. Je mis toute mon âme à profit pour traverser l’épreuve des longs mois d’hiver…

Et maintenant, me voilà, de retour sur la plage, devant ce lac que j’adore, devant cette vue qui m’épanouit. Je reste loin du spot maudit. Je ne pense pas pouvoir retourner prendre du bon temps là-bas de l’autre coté de la plage. Heureusement, ce jour là, je n’étais pas à mon spot de prédilection! Le traumatisme s’estompe. Juan va superbement bien. Il est redevenu comme avant, il a repris cette job d’été qui lui permettra de retrouver ses muscles. Il réexploite ses talents manuels, il développe ses talents informatiques, il retrouve sa vie. Merci Seigneur...

Je continue la mienne, un peu cabossée par cette année, prête à profiter des mois d’été pour me régénérer l’être. Je veux me reposer, je veux m’évader sur la plage. Je veux remercier le ciel de nous avoir épargnés...

Je me dis que la vie possède la complexité de l’univers. Je ne peux que remercier les cieux de leurs bienfaits car lorsque la chance dépasse la malchance, il faut oublier les plaintes du malheur et accepter les choses telles qu’elles nous sont données. Accepter la vie avec ses joies, ses peines, ses bonheurs étourdissants et ses détresses abrutissantes. Accepter de vivre et de surmonter toutes ces émotions qui créent le tableau de l’existence…


lundi, juin 16, 2003

Querelle de chats

Je viens de me fâcher toute rouge après Gaïa. Dans ses moments là, je l’étranglerais presque. Je me fâche rarement après mes chats, mais là je n’étais pas contente du tout ! Et Gaïa qui me regarde les yeux vexés :

- Ben quoi ! je suis un chat ! C’est normal ! Pourquoi tu cries !?!
- Ben oui t’es un chat ! Je te loge, je te nourris et je te dresserais s’il le faut ! Je t’interdis de chasser les papillons ! Compris !?! Non, non, non, et NON ! On ne mange pas les jolis papillons !!! Gaïa je ne suis pas contente, je te disputerais jusqu'à temps que tu te rentres ce concept étrange dans ta cervelle de chasseuse féline. Pas les papillons ! NON! Méchante Gaïa!


Je ne suis pas d’accord pour tuer les oiseaux non plus, je ne lui ai pas dit, elle aurait frustrée davantage la mère! Qu’elle me ramène tous les deux jours des énormes scarabées dégeus qu’elle croque comme des chips au milieu du salon, passe, mais des jolis papillons torturés essayant de se sauver les ailes déchiquetées, là se pose ma limite ! C’est le deuxième en quatre jours ! J’ai du achever les souffrances du premier en m’excusant à la nature. J’ai récupéré le deuxième un peu moins amoché, je l’ai relâché dans la forêt, pas le cœur de le tuer, mais bien le cœur à me fâcher !

Bon, c’est tout, j’avais juste besoin que cela sorte. Gaïa fait téter ses bébés et ma colère retombe, je les aime ben gros mes minous, mais parfois leur coté serial-killer m’écœure en masse…
Chaque jour, je me pousse le derrière pour aller le poser au lac, là-bas sur la plage…

Chaque jour, la même rengaine, j’allonge le temps, paresseuse, je recule le moment de chausser mes baskets et de donner à mes pas le chemin de la plage. À peine 800 mètres me sépare du paradis et il y a des jours où ces quelques mètres me semblent si loin!

Chaque jour, je maudis mon ridicule. Lorsque l’on devient adulte, faut-il donc toujours se pousser le c…? Faut-il toujours faire des efforts que ce soit pour arriver au bon ou traverser le mauvais? Ou est-ce moi le légume? Je devrais peut-être aller me planter dans mon potager avorté, là-bas à l’ombre. Je n’aurais qu’a prendre racine dans ma connerie humaine…

Pourtant chaque jour gagné dans cette lutte contre le végétal me rend plus forte de l’intérieur.

Chaque fois que je tourne le coin de la 4ième, je contemple le lac qui s’étend à l'horizon. Mon esprit applaudit mon corps, il s’enthousiaste, avant de frôler l'extase…

Je marche jusqu'à la plage, je me pose sur le sable. Toujours au même spot, là. J’hume l’air pur. Je laisse flotter mes boucles au vent. Je me détends. Je ne me lasse jamais de cette vue grandiose, de cet espace privilégié, où la douce nature nous fait cadeau de ce bijou de paysage...

Chaque fois, la même sensation, mon cœur qui s’emballe devant ce que lui offre mon regard et mon esprit qui s’envole en riant. Sur ce petit coin de sable, ce petit bout de paradis, je suis toujours bien. J’apprécie la vie, j’oublie la mort…

Et pourtant…

Pourtant : la suite demain! Le fil de mes pensées prit une direction auquel je ne m’attendais point, je posterai la suite lorsque la nuit aura rafraîchi mes idées…
Je reste en extase devant le petit bus animé de Juan. Je me captive : « Hein ! J’habite là moi ? Ben oui, c’est l’bus ! Trippant! J’veux pas que l’automne revienne avec son cadeau d’hiver ! Ah que j’aime mon petit village perdu. Next expérience, notre cabane du chaud au froid et vice-versa ! ». Je vais partir à l'aventure dans nos archives de photos informatiques. Juan m'a promis d'autres photos-animées! C'est un passionné de FlashMedia, je pense que cela lui pris à peine une minute pour réaliser ce montage de mes images…
Il est trop fort mon homme !

Ok, ok, je sais, je ne suis pas objective, j’suis en amour toujours. Le 8 juillet nous fêterons notre troisième anniversaire de mariage ! Moi avec ma trentaine débutante, lui avec son début de vingtaine, et nous, quelque part, voguant dans l’univers intemporel des émotions partagées…

dimanche, juin 15, 2003

L'animation ci dessous est un cadeau de mon amour.
Merci Juan de mon coeur!

codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=5,0,0,0"
WIDTH=225 HEIGHT=170>



Demain commence la première journée de la dernière semaine d’école pour les enfants du village. Avec la fin des classes, la fin du bus qui rythme le quotidien…

À l'automne seulement, il reviendra, cahotant sur le chemin de terre, les enfants bringuebalés en son ventre jaune, il nous redonnera l’heure qui marque ses passages…

Trois fois par jour, ( on compte pas le matin, je le vois jamais!), avec son ronron vrombissant et ses enfants turbulents, il me rappelle l’enfance et son quotidien insouciant….

Bon été Mister Bus, et bonnes vacances les enfants!

samedi, juin 14, 2003

Via Mandarine, une autre tentation Quizilla…

Pourquoi ça tombe toujours si prés des choses de la vie !?! C'est effrayant! Faut dire c'est pas le coté gentil du zodiaque ce test là! Je suis pas sure d’apprécier ce résultat ! Et la photo est un peu trop rough à mon goût ! Cela me ramène à ma rupture avec l’Autre, après 10 ans de combat émotif, j'ai capitulée. Abattue comme une loque sur le spot de la déchéance ! Heureusement Juan m’a tiré d’un destin sombre et aigri. Son amour pur et doux m’a permis de revoir la lumière au bout du tunnel de mon cœur…

What sign of the Black Zodiac are you?
brought to you by Quizilla

HASH(0x82b914c)
BLOGOBALLADE

Allez, je copie un peu Pierre. Oh ! Pas beaucoup, à peine de quoi fouetter un chat…

Merriadoc m’a eu avec son histoire triste, saviez-vous que Juan est diabétique? En plus, il s’est cassé le cou le 24 août ! Je vous parle pas de l’accident de mes 13 ans qui me laissa paralysée plusieurs mois, ni du cancer de ma mère à 35 ans! Tout ça pour dire que mon cœur a palpité devant les mots de Merriadoc ! Allez tout le monde ensemble, un bonne pensée pour son cousin à la santé défaillante…

Jack est prés d’un lac quelques part en France. Il nous laisse un extrait du Paradis de Lutin. J’aime trop ça les lutins ! Son lac est prés de Tarbes. J’sé tu c’est où ça moé Tarbes !?! En tout cas, j’suis sure que le mien est plus grand !!!

Six degrees of separation! Merriallay s’énerve contre Guy Laliberté. Elle est drôle ! Heu ! Ben, heu, j’ai mon amie qui est amie avec la blonde du frére au Guy. On est allés à un gros party pour l’anniversaire de Ves au World-Beat à Mtl, et ben, c’est son frère qui est le proprio, enfin c’est Guy qui le sponsorise, ça a d’l’air! Il est trop cool le frère, il habite sous les combles du Club dans une espèce de tente, au milieu des courants d’airs et des trous dans le plancher. En tout cas, le frère, il m’a fait halluciner de bohème!

Adverbe se penche sur le blog d'entreprise. Le blog remonterait-il à la surface sociale? Karl revient du japon d’où il nous a fait voyager depuis nos écrans avec ses mots et ses photos. Mouche se dépatouille les pinceaux informatiques tant bien que mal, ça a l’air compliqué son affaire ! Courage Mouche ! Killermart partage à chaque jour le journal de Montréal avec nous. Et Jolie-Mé repart à Tadoussac voir les baleines (la chanceuse !) et profiter du festival de la chanson. Ahah ! Y’a de la musique dans l’air…

J’arrêterai là ma globallade infernale, y’en aurait tant à dire, ceci n'en est qu'un zeste…
Un blog devient livre...

Je dois avouer que j’ai perdu ma source à ce sujet dans les vagues virtuelles du surf de mon après-midi pluvieux, un moment d'inattention et pouf, j’ai échappé l’information ! Si la personne en question lit ces mots, je me ferais un plaisir de me corriger et de la citer ! ;)

De blog en pages, un écrivain québécois, Christian Mistral, publie son blog sur papier! Une première, je pense, dans la globosphére française! Pour en savoir plus suivez le guide

Rectificatif: j'ai retrouvé ma source, juste pour le fun, vous la trouverez si cela vous chante sur Blog-Baby/Baby-Blog! :)
Mini Chronique Féline.

Sumiko que je n’avais pas eu l’occasion de croiser beaucoup ces derniers temps a attrapé une cochonnerie. Une plaie au front et derrière l’oreille ! Les soucis qui recommencent…

Si seulement on était riche, les visites chez le vétérinaire passeraient inaperçues dans notre budget, au lieu de nous enlever le pain de la bouche ! En plus les vets, c’est pas mal toujours de la crosse en boîte ! Juan va refaire le plein de p’tites crottes pour le Petshop avant que cela ne nous pose problèmes.

Nous n'avons pas de progéniture humaine, mais assez de chats pour se faire croire qu’on est parents ! Toutes sortes de casse-têtes à résoudre qui nous (enfin surtout moi!) font aimer ces âmes félines comme des enfants avec des joies et des peines tout comme en vrai, enfin presque…
J’explore, je fais connaissance avec Baby-Blog, il est vite ce petit! Ça y est! Il commence à marcher seul et à comprendre comment fonctionne sa vie. Du coup je compare ce qui est plus pratique, ce qui va bien chez Blogger, ou avec le programme que m’a installé Thierry, et finalement 20six. Chez Thierry, c’est le plus pratique pour poster, mais comme je suis son invitée, je vais pas passer mon temps à lui demander de taponner à ma place ! Chez 20six, je me sens à l’étroit, pas grosse liberté de lay out ! Mais un bon point pour les rubriques qui permettent de catégoriser les posts, et aussi les bonbons, c’est drôle. Par contre, le coté élitiste pour poster des commentaires (il faut être inscrit) m’agace un peu…

Je me suis amusée toute seule malgré tout avec le baby-blog cet après-midi, je pars une collection de Dollz et je rigole, je me perds dans une enfance lointaine mais peu oubliée et je recommence à jouer aux poupées ! Ben voyons ! C’est les secousses intergalactiques d’hier !

Juan s’est levé de mauvaise humeur à midi! Il est allé se changer les idées chez son ami Peter au lac. Voilà longtemps qu’il voulait aller le voir, j’espère que cela fera du bien à ses attitudes d’ours mal léché. Mais non! J’exagère un peu, c’est pas si terrible, on se lève tous de mauvaise humeur au cours de nos vies, c’est pas la fin du monde !

I stumble on Feedster today. Il y tellement de choses à découvrir dans la blogosphére…
Blogue ta musique prend de l’ampleur ! Je dois avouer que dans toutes ces pérégrinations bloggesques, je n’ai aucune idée de ce que je vais poster sur le sujet ! Une petite semaine de concentration intense en perspective…

De plus, on a un party organisé ce soir là. C’est drôle les circonstances de nos vies, quelques uns de nos amis musiciens vont venir nous faire la sérénade sous les arbres, au coin du feu, le 21…

Dieu, faites qu’il fasse beau et chaud !

Plusieurs, dont KLS ont déjà pensé à faire des compositions sonores. Justement lorsque je suis allée jeudi au Café-café Tam-Tam voir Gab et sa bande, (un post sur le concert est en chemin!) je pensais justement venir en faire des extraits que je pourrais mettre sur le blog ! Mais cela me semble compliqué et je suis tannée de m’informatiser le cerveau, je pense donc laisser faire et me replier sur les mots.

Laissez couler la simple symphonie des mots qui créent ces mélodies qui enchantent nos pensées…
Je continue mon tour d'araignée virtuelle. Je vois sur plusieurs blogs un appel à cliquer pour l'eau. Cela se nomme Aquaplastics, C'est un beau concept. L'eau est si importante de nos jours! Je me sens un peu mal à l'aise, nous vivons ici dans un tel gaspillage d'eau, nous en avons tellement que nous l'utilisons à tous vents, ou tous gazons! Cela peut me retourner le moral à l'envers et ne plus voir d'endroit!


[...] il n'y a pas de fatalité extérieure. Mais il y a une fatalité intérieure : vient une minute où l'on se découvre vulnérable ; alors les fautes vous attirent comme un vertige.
VOL DE NUIT Antoine de SAINT-EXUPERY (1900-1944)

Au détour d’un fil de l’immense toile du Web, je suis tombée sur ce passage… Cela m’a rappelé ce livre que j’ai lu voilà de cela plusieurs années. Un livre différent que j’ai beaucoup aimé, qui m’a fait voyager de l'intérieur, qui m’a transporté en l’immortalité des temps au pays des mots. Un livre que je conseille à tous ceux qui ne sauraient pas quoi lire cet été lors des beaux jours et des longues soirées chaudes... D'ailleurs c'est un livre que je vais conseiller à moi-même! Si je le retrouve dans le fatras de mes bouquins dispersés aux quatre coins!!!

Saint-Expurery, ce n’est pas que le Petit Prince, c’est tellement plus! C'est ce que l'on voit et ce que l'on devine. C’est l’homme, l’intelligence et le courage. C’est l’aventurier et l’aviateur. C’est la mort qu’il croisa un jour quelque part dans le ciel et qui fit qu’on ne le revit jamais plus. Il ne reste désormais que ces mots pour transporter nos pensées…

Extrait: "Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du sud, de l'ouest et du nord vers Buenos Aires. On y attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l'avion d'Europe.
Trois pilotes, chacun à l'arrière d'un capot lourd comme un chaland, perdus dans la nuit, méditaient leur vol, et, vers la ville immense descendraient lentement de leur ciel d'orage ou de paix comme d'étranges paysans descendent de leurs montagnes.
Rivière, responsable du réseau entier, se promenait de long en large sur le terrain d'atterrissage de Buenos Aires. Il demeurait silencieux car, jusqu'à l'arrivée des trois avions, cette journée, pour lui, restait redoutable..."
Night Magic

En hommage à ce jour et à cette lune pleine à croquer, je vais aller me coucher en vous offrant deux recettes Wicca que j'ai pêchée chez Esoterika, via le blog Ruisselet, j'ai surfé magie aujourd'hui. L'invisible et le visible se côtoient en une harmonie illusoire et silencieuse. N'oublions pas que ce n'est pas Vendredi 13 tous les jours! En passant Bonne Fête à Sof et Jolie-Mé, les années passent et défilent pour nous tous....

-------------------------------------------------------------------------------------


Rituel pour vous Harmoniser avec la Lune

Accessoires :
1 chandelle jaune pâle
De l’encens de violette
1 tasse d’eau bouillante
1 sachet de thé (ou de tisane) aux pommes
1 tranche de citron
Quelques gouttes d’essence de vanille
1 pensée violette et jaune

Rituel :
Allumez la chandelle et l’encens, puis placez le sachet de thé (ou de tisane), la tranche de citron, l’essence de vanille et la pensée dans un bol. Ébouillantez les ingrédients avec une tasse d’eau bouillante. Ce faisant, dites :

Hécate, lsis et toutes les déesses de la Lune,
Harmonisez mon âme et ma personne entière,
Aux rythmes et cadences de l’Astre de la Nuit,
Afin que mes rêves et mes sortilèges bénéficient.
Ainsi soit-il.


Laissez infuser pendant 10 minutes et buvez avant d’aller dormir.

---------------------------------------------------------------------


Petit Rituel de Divination Lunaire

Par un soir de Pleine Lune, formez un cercle avec le pouce et l’index de votre main dominante (droite pour les droitiers, et gauche pour les gauchers). Levez les bras jusqu’à ce que vous puissiez voir la Lune dans le cercle ainsi formé. et murmurez ces mots :

Bonne Lune, ronde Lune, Pleine Lune qui apparaît, Laisse-moi entrevoir le futur.

Après avoir récité cette phrase, tout en continuant à regarder la lune, posez votre question. Une réponse se manifestera sous forme d’inspiration subite.
------------------------------------------------------


Y croire ou pas n'a que très peu d'importance. Rêver, visualiser ses désirs et s'évader dans le royaume de la pensée est vital à l'âme et c'est ce qui compte avant toutes autres considérations futiles et éphémères...

--------------------------------------------------------


Bonne nuit à tous, je vais rejoindre mon homme endormi...

vendredi, juin 13, 2003

BLOG-FAMILY

Je suis partie un jour à l’aventure. J’ai traversé le virtuel pour pénétrer la globosphére. Après un dépucelage obligé et peu douloureux, je dois avouer! ;) Je me suis prise au jeu…

Deux mois plus tard, la sphére de Vol de mots s’agrandit à nouveau pour accueillir aujourd’hui un baby-blog ! Après le Back-up Blog grand-mère virtuelle qui héberge la mémoire de ce blog, voici un nouveau né chez 20six…

Et si l’on doit jouer à cet angle là alors MediaTic est le papa de ce baby-blog. C’est à cause de cette idée qui a germé en son cerveau multidimensionnel au sujet du bloggage de musique… En le visitant, j’ai lu son concept, j’ai trouvé l’idée attrayante, j’ai eu l’idée d’aller voir ! Et plouf, j’ai plongée de plein pied dans l’univers de 20six. J’ai du m’inscrire. En m’inscrivant, j’ai écopé d’un nouveau blog là-bas…

Bon, je vais quand même pas faire 300 000 blogs ! Je vais me perdre ! Alors j’ai décidé tout en explorant davantage cette communauté de bloggeurs, que ce nouveau blog serait un bébé blog ! Voilà pas que ça peut faire des petits c’t’affaire là. Baby-blog est né ! Je ne pense pas écrire autant là-bas que je peux le faire ici, j’ai quand même des limites de production ! Tout se qui se passera là-bas sera de toute évidence relaté ici ! De toutes façons, comme son nom l'indique, c'est un bébé. Et comme tout bon bébé, c'est pas si excitant à regarder, il fait pas grand-chose de sa vie et ses moyens sont limités ! C'est juste l'aventure qui continue… …

Mais que tout soit clair au royaume du flou, c’est ici le Mother-Blog, le jardin d’Etolane commence ici… Où cela s’en va, jusqu’où cela va, ça c’est le mystère qu’il me reste à découvrir !!!
Fait le maudit examen à matin.
Yes, Sir! It's done! And i'm f... done with Theme II. There is no way that my translation could be worse than a C. I'm not so sure about the 10 questions of notions, but F... It, i'm done... Woke up at dawn, study a bit, and once again put my brain into translation mode. I wish i had like 20 years of experience so that my translations would be as easy as a breeze of fresh air breathing out. This day will come...

Pis il fait trop beau et trop chaud pour rester là devant cet écran! J'ai fini la bataille des Amazones sur le pont de Québec hier, au lac. Je vais aller voir ce qu'un vendredi 13 me réserve là-bas, là où les collines vertes comme un écrin soyeux abritent la perle d’eau du lac grandiose. So See Ya later Dudettes and Duds!
M'en vas à la plage...
Inanna


Inanna était vénérée à l’époque sumérienne comme une déesse d’amour, de guerre et de Vie. Elle était la reine des étoiles, gardienne des cieux et de la terre, présente lors de la naissance du jour et de la nuit au commencement des temps.


Médaille de protection
Tibétaine
Vendredi 13 et c’est aussi la pleine lune…
Les sorcières se réveillent…
L’univers pétille !
Attention aux étincelles...

jeudi, juin 12, 2003

Post à caractère adulte, certains liens peuvent offenser, - de 18 ans, s’abstenir de lecture! ;)

HENTAÏ

Definition: The Japanese translation for perversion, hentai refers to sexually-explicit or adult-related anime.
Pronunciation: hen-tie' • (noun)
Also Known As: adult anime, sexually-explicit anime, adult-oriented anime
Hentai (aka H): Japanese for "perverted" sexually. Of the 3 terms which mean "perverted" or "sexual naughtiness" (Hentai, etchi, and sukebe), it is the mid-range sorts of perversions. Such as 'copping a feel'. Again, what one character might consider 'hentai' another might consider 'ecchi', so personality has a lot to do with what could be called ecchi.

Ça y est! Un pervers, ou simple excité sexuel, est passé icitte! Enfin avec des recherche sur le Hentai, ça reste plus coquin que cochon! D’abord, moi aussi, j’ai exploré un peu le Hentaï! Juan allait voir les sites XXX, comme je suis une épouse ouverte, je regardais avec lui de temps à autres, j’ai un coté très puritain dans la complexité de ma personnalité.! Les sites hards, bof ça m’écœure un peu, comme les films pornos, t’en a vu un, c’est bon! C’est toujours la même chose, pas grosse action intellectuelle ou émotionnelle, gros plans de fluides, ça peut me retourner vite l’estomac. En dessins animés, c’est moins pire pour mes nausées!!! BIen que lorsque j'explore le net, des retardés sexuels, y'en a sous toutes les formes. Une fois, j'ai emmené Jean pour rire, en voir un où ils se crottent dessus, yerk, on en a été traumatisés pendant une semaine tellement c'était immonde d'immondices innommables! En tout cas tout ça pour ça :

Parfois sur des blogs je lis les résultats abracadabrants de certaines recherches qui aboutissent au blog en question. Certains se plaignent ou sont amusés de comment l’on peut atterrir chez eux. Ce qui m’a poussé à réfléchir sur la question. En consultant mes statistiques, rien d’extraordinaire à rapporter, c’est très jardin, genre : Comment planter la menthe, ou Lierre grimpant images, et autre recherche aussi anodines les unes que les autres. Ah! Un boom de gens qui sont arrivés ici en cherchant Marie-José Croze, un bon signe pour elle, vive Cannes! Mais bon, rien d’excitant ou de troublant à remarquer! Et today, ahah, une recherche érotique. Enfin pas bien méchante il faut dire « True Love Hentaï », c’est mignon comme requête, c’est pas bien méchant… Enfin avec les mots de ce post qui s'envolent sur le net, voilà pas que je risque d'en attirer d'autres moins roses! Ohoh! :(
Lake Hour

Quelques grains de sable se glissent entre mes pages. Allongée sur le dos, je succombe à la caresse du vent, je me fonds aux rayons du soleil qui dorent ma peau.

Le vent susurre des vagues minuscules qui s’effacent dans le bruissement des feuilles. Le ciel d’azur est pur. Pas l’ombre d’un nuage dans son horizon infini.

Quelques grains de sable se glissent entre mes orteils, les oiseaux chantent dans les arbres, les papillons butinent, la vie est douce…
Le parfum des déesses berce la paresse des défunts.
Robert Desnos

La paresse peut paraître attrayante, mais le travail apporte la satisfaction.
Anne Frank

Qui ne sait que sans argent, la paresse ne peut durer ?
Boccace
L'ART DE GLANDER
"Travailler à mi-temps, vivre à temps complet"


Bon là j’y vais, j’arrête de glander…
Je prends mes cliques et mes claques…
Je me pousse à la douche pour me sécher en bronzant...
Pour les glandeurs de passages, quelques sites dédiés à la paresse
Je vais paresser au soleil!


Réveillée aux petites heures du matin...
Ok, il était était 8hrs 45, mais j'suis en relâche...
Ok, Juan était déjà parti à la job...
Mais j'sus en vacances, j'ai roché toute l'année, j'sus en relâche...

Réveillée de bonne heure mais pas de bonne humeur par la secrétaire de mon programme de traduction.

- Madame Gnagnagna…
- Oui, c'est moi...
- Ici, Jeanne Albert, du programme de traduction, voilà deux jours que j'essaie de vous rejoindre...
- Oui, nous avions des problèmes de ligne téléphonique...
- Bien, je vous appelle pour confirmer la reprise de votre examen demain à 9hres…
- Demain?
- Oui, neuf heures à mon bureau..
- Heu, ok, à demain…

Je raccroche avec une grimace, pas le goût.
C’est l’examen que je n’ai pu passé pour cause de maladie, mon certificat médical faisant foi. Finalement l’administration se décide à donner suite, bon y'était temps… Pis dans ces cas là, t’as rien à dire, juste à avancer comme un bon petit soldat…

Et l’on se demande pourquoi j’ai mis tant de temps à reprendre le chemin des bancs universitaires? Hum pas moi, j'me demande pâs! Yé! Faut que je me remémore les notions lointaines de ce cours déjà à moitié enseveli dans ma mémoire. Hé! J’sus en relâche!

Bon, une traduction de 300 mots à faire en anglais, et une dizaine de questions de notions, ça devrait aller, faut juste que je remette la main sur mon cahier de cours perdu dans le royaume des papiers égarés… Anyway, vu que ma moyenne à date est B, je devrais pas avoir à m’en faire trop, même avec un D, je passe le cours!

Faudrait encore que j’encourage mon cerveau à se remettre à l’ouvrage : « Hé Vieux! La vie ne nous fait jamais relâche! ». Parfois alors que je m’écoute dicter la bonne conduite scolaire à mes petits élèves, je souris intérieurement : « Ah! Si la vie était si simple! T’en fais pas petit, ça va passer », et je garde cette indulgence sévère qui fait la base de ma bonne relation avec les enfants. Je m’écoute et je me dis : « Ouais facile à dire, la vieille, mais toi aussi t’en arraches par bout avec les règles, la vie est d’une ironie sans fond!!! » Et j’essaie de puiser le courage dans les mots que j’ inculque à ces petits êtres pour suivre la raison et ses restrictions…

mercredi, juin 11, 2003


Aujourd’hui la ligne de téléphone a décidé de faire des siennes, les messieurs réparateurs sont venus ausculter la chose. Sous des averses violentes, ils ont changé le fil trop usé par le frottement des arbres. Pauvres eux, ils me faisaient un peu pitié à essayer de se faire une place pour leur échelle au milieu des arbres, trouver le poteau, grimper le poteau… Résultat, la ligne vient juste d’être reconnectée, tout un fromage pour quelques fils!

De quoi couper l’inspiration ! Et puis avec Juan qui a besoin de l’ordi, un tout qui ne me fera pas revenir en ces lieux avant demain. Enfin je passe ma petite peine dans le temps, une petite angoisse s’attarde, récalcitrante à déserter mon cœur…


Une citation de MediaTic à propos des Dollz, c’est rigolo ces petites choses, allez pour oublier le manque de mots ce soir, un zeste de de Dollz

mardi, juin 10, 2003

J’ai découvert un site avec de très belles photos sur le cimetière du Père Lachaise…
Cela me replonge droit dans cet été de mes vingt ans, cet après-midi égaré au milieu des chats du Père Lachaise, la tombe de Jim, et tous ces autres connus ou non qui parsèment la place, ces mausolées qui dégagent tant de poésie outre-tombe…

I love that afternoon, ce sont des souvenirs qui restent ancrés en mon cerveau comme des fleurs éclatantes dans le jardin du passé…


Biographie P'tite Sauvage...

Tous ceux qui s’attachent à ces animaux domestiques qui accompagnent nos vies connaissent ce petit serrement intérieur lorsque la mort les frappe. Je n’ose imaginer le jour où Atlantik me quittera. Non je n’ose pas !

J’aimais P’tite Sauvage parce-qu’elle était si jolie, gentille, douce et elle existait, elle vivait sa vie à mes cotés, indépendante…

Je ne la connaissais pas bien, pas autant que certains de mes autres chats. Elle était née au mois d’août dernier dans des circonstances difficiles. Petite Crevette, sa maman venait d’avoir un an. C’était sa première grossesse. Lorsque ses premières contractions arrivèrent, elle paniqua. Dans son incompréhension, elle s’enfuit dans la forêt. « Eh ! Petite Crevette, c’est normal, tu accouches, capotes pas, ça va aller ». Allez essayer d’expliquer ça à un chat ! Dans sa douleur, elle laissa tomber un bébé sur les feuilles mortes à dix pas de mon défunt potager. Puis elle continua sa route et alla se cacher en un coin secret de la foret. Le petit échappé qui piaillait sa première tétée à l’orée du bois était cruellement touchant. Nous étions perplexes à savoir que faire. Nous avions déjà deux couvées qui comptabilisait une dizaine de chaton et ouf, on se sentait pas mal submergés !

Keisuke et Vesna étaient venus passer le week-end au lac, je devais les ramener à Montréal. C’était un dimanche. Keisuke qui adore les chats, mais Ves est allergique, et qui est en extase à chaque fois qu’il vient nous voir. Keisuke était tout paniqué :
-What are you gonna do ?
-Well, we have a lot right now, maybe we should let nature take its course and let the crying baby in the forest, see what happens?
- Oh! Oh! But, can we do nothing? Me demande Keisuke, légèrement pâle.

Juan, qui travaille le lendemain, me dit :
- Ok, ramène les. Je vais m’en occuper. On la va le laisser là cette nuit, si il survit, je le mettrais avec la couvée de Gaïa…
L’on s’embrasse et l’on prend la route. Ves et Keisuke retrouvent leurs pénates montréalaises et le lendemain je rentre chez nous.

Juan m’apprend que le petit a piaillé toute la nuit, que Crevette n’est pas revenue, et que devant la ténacité de ce petit accroché à la vie, il était allé le récupérer au petit matin, et l’a posé avec les petits de Gaïa qui ont déjà trois semaines. Le petit a commencé à téter et ne décroche plus de sa tétine. Incroyable ce petit. Nous le nommâmes Petit Rescapé, il y aurait une histoire à écrire de ses premiers mois de vie. Mais les histoires de chats, on va pas faire que ça, même si cela serait possible en notre maisonnée ! Cette petite rescapée habite maintenant chez Didine et Phil, elle s’appelle dorénavant Mia, elle va très bien. Son lien dans ce post ? Mia est la sœur de P’tite sauvage.

Un mois plus tard alors que nous avions donné le plus gros des chatons. Petite Crevette revient s’installer avec ses deux petits chatons dans le cabanon du jardin. Ces petits étaient sauvages, c’était P’tite sauvage et Fantomette. C’était aussi un dilemme. Toutes ces histoires de chats, je l’avoue, c’est de ma faute. Je me suis laissée emporter contre l’avis de Juan à garder la première couvée que nous avons eu il y a deux ans de cela ! Mais c’est encore une autre histoire…

Donc durant la fin du mois d’août Petite rescapée vivait avec nous et se nourissait avec les chatins Gaìa dans la maison. P’tite Sauvage et Fantomette vivaient avec Crevette dans le Cabanon. Crevette venait à la maison, mais les petits chatons restaient autour du cabanon. Puis arriva l’accident, l’hôpital, la portée sacrifiée de Bamboo. Lorsque la vie reprit son cours, que Juan fut rentré à la maison, septembre était déjà bien entamé. À ce moment là, les petits chatons vivaient tranquilles, leurs petites vies à part. Je leur donnais des croquettes chez eux, je ne pouvais les approcher de bien prés.

C’est à cette époque que j’ai prise la photo sur le coté de P’tite sauvage, c’est le plus prés que je pouvais l’approcher ! Je l'avais espionné avecle zoom! Je m’inquiétais de l’hiver qui viendrait chasser ces petites bêtes du jardin. Mais j’avais aussi d’autres soucis. Finalement lorsque octobre tira à sa fin, à force de patience, je réussis à attirer les petites minettes dans la maison. Elles passèrent l’hiver avec nous. Fantomette s’acclimata mieux que P’tite Sauvage. Je ne lui trouvais d’ailleurs jamais de meilleur nom que celui-ci, elle avait une étincelle de liberté si farouche dans ses pupilles que je l’aimais pour ce caractère si peu apprivoisé ! Et puis, elle était si belle, vraiment superbe, franchement l’une des plus belles enfantées en ces lieux ! Gracile, elle marchait avec la grâce persane de sa grand-mère et le nez fin et allongé comme une dame de société. J’aimais ce coté farouche de félin libre qui faisait qu'elle nous prenait plus qu’elle nous donnait…

Je la surprenais en rentrant étalée sur notre lit, pffiitt, elle se sauvait dés que j’approchais. Coquine, elle s’était construit une sorte de hamac dans le sommier du lit, et je découvris un jour qu’elle habitait là, dans le lit, avec nous !!! Ce printemps, je la vis souvent, grande fille, téter sa mère en compagnie des petites crottes. Je la regardais interloquée devant le tableau, elle était presque plus grande que sa mère ! Pourtant elle mangeait avec les autres de son âge, mais elle restait toute mince, aussi belle et maigre qu’une mannequin sur un podium. J’arrivais à la caresser parfois, je disais souvent :

- Tu vois, Juan, y’a de l’Espoir, elle s’apprivoise

Juan, me regardait indulgent, Étol, tu dis ça à chaque fois, mais tu sais qu’elle est sauvage, elle est inapprochable…

- Mais, elle nous aime quand même à sa manière…
- J’en doute pas ! Mais personne ne voudra d’une chatte sauvage, aussi belle et gentille qu’elle soit, et qu’est-ce qu’on va faire si elle a des petits ?
- Heu ? Heu ? Ben… Heu !….

La nature est grande et se conjugue avec le destin pour nous construire de drôles de réalités !


La nature a encore une fois pris soin des choses à sa manière. Je sais qu’elle a eu une bonne vie, une vie sans restrictions, ni concessions, une vie libre et sauvage comme nous n’en aurons jamais. Elle n’aura pas eu le temps ou le désir de faire plus ample connaissance avec notre race, ce qui est peut-être mieux dans un sens. Elle restera dans mon souvenir, c’est avec un sourire tendre que je pense à elle. Je suis heureuse de l’avoir connu, elle a donné à mes sens sa beauté naturelle, je n’oublierai pas son regard farouche plein d'intelligence, je suis sure que quelque part au paradis des animaux, elle est heureuse maintenant et se dit : « Ben, finalement, c’était des mythes toutes ces histoires, des légendes pour faire peur aux enfants. Les humains, c’est pas des monstres, ils sont cools, je les aime bien finalement ! »
THE END.