Juan est parti avec l’ordi. Mes mots de passe, notre boite de mail, tous mes dossiers et mes photos se promènent en voiture. Il ne me reste plus qu’a espérer que le tout revienne réparé. Si tout se passe bien alors la semaine prochaine, nous retrouverons un ordinateur en état, un ordinateur qui obéira…
Le pire avec ce genre de problème, c’est de se rendre compte à quel point nous sommes devenus dépendants de la machine…
Le manque qui existe lorsque la machine déserte est tellement grand ! Je me découvrirais presque une affection latente pour cette boite de circuits et d’électronique, de 0 et de 1 à l’infini…
Pourtant en de nombreux endroits sur Terre, l’humain existe loin des considérations informatiques qui font nos vies. L’écart qui se creuse…
Allons-nous d’ici une centaine d’années être tous branchés en ligne? L’ordinateur va-t-il devenir aussi utilisé et accessible que le téléphone? Mais est-ce que la Terre peut survivre à la pollution engendrée par un tel développement ?
La fabrication d’ordinateur de l’état brut à la machine de notre salon est extrêmement polluante, particulièrement à l’état brut ! Il paraît que Silicon Valley est contaminée à l’extrême et qu’en est-il de l’Asie et de ces places lointaines qui produisent des pièces d’ordinateur ? Les produits chimiques utilisés dans la fabrication d'ordinateur semblent être un autre art de pollution planètaire! Et ce n'est qu'une facette de toute cette pollution que nous engendrons chaque jour...
Quand je pense à tous cela je me sens des plus hypocrite ! Je suis addict à une machine qui naît en empoisonnant la terre ! Voilà des pensées bien déprimantes, trop déprimantes pour un samedi matin! Allez, je m’arrête là...
Le soleil monte dans le ciel, la journée sera belle, et la vie possède aussi une légèreté qu’il est bon d’aspirer comme une bouffée d’air frais dans la canicule existentielle…
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