vendredi, septembre 02, 2016
Entre nature et sommeil, passe un orgasme de brousse...
Je vis entre lac et forêt. Sur la même rue de brousse depuis 16 ans maintenant.
Avec le nouveau millénaire, après 27 ans aux saveurs de bohème, j'ai voulu prendre racine. En compagnie de mon jeune mari de 20 ans. Puis nous nous sommes reproduits. Nous nous sommes enracinés...
Je vis entre lac et forêt. Je nourris mon côté urbain à Québec, qui n'est pas si loin. Juste assez loin pour l'oublier une fois rentrés chez soi. Et juste assez près pour facilement y soigner un brin de #CabinFever.
Je vis entre lac et forêt. J'adore ça. Cela m'apaise le coeur. Et les nerfs...
Avec l'été qui s'achève, les maisons secondaires, celles qui font bourdonner le village en ses rythmes estivaux, commencent déjà à s'empoussièrer.
Jusqu'à l'été prochain où reviendront s'amuser de riches citadins. Je ne m'en plains point. Les âmes urbaines retournent en leurs quartiers pressés. Elles emportent avec elles leurs bruits mécaniques. La nature reprend tous ses droits. Et le silence humain est roi.
En ces instants d'insomnie où le village est complètement endormi, j'écoute la nuit. Elle vibre de centaines de sons qui emplissent l'obscurité tranquille. Elle suit les rythmes nocturnes qui en font la norme.
Quand ronflent homme, enfant et animaux, par les fenêtres ouvertes, j'écoute vibrer la nature qui fait bruisser l'atmosphère.
La vie habite le silence de la nature qui me berce l'esprit. Celui-ci jouit alors d'un indicible plaisir invisible...
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