mercredi, octobre 08, 2014

Épargner pour le futur de ma fille...

Lors de la dernière "révolution étudiante", j'ai vu rouge. Je ne suis pas descendue dans la rue mais j'ai quand même tapé sur quelques casseroles. Je me suis sentie touchée de près par cette cause.

Il faut dire que je vais rembourser mon prêt bourse durant quelques années encore...

Ce prêt qui m'a permis d'obtenir un diplôme universitaire tout en m'endettant, j'avoue, je l'ai un peu dans le collimateur. Mais c'est toujours moins pire que si j'avais étudié aux États-Unis!

Bref, Je n'ai pas de REER. Je suis pigiste. Je n'ai aucun coussin financier. Je n'ai aucune sécurité sociale. Je n’ai pas de régime de retraite. Je suis bohème à la moelle.

Mais il y a une chose à laquelle je crois et cotise. Et ce, depuis bientôt neuf ans, c'est un REEE. J'ai un REEE. Enfin pas moi. Ma fille a un REEE...

Un régime enregistré d'épargne-études (REEE)

Combien de parents souhaitent que leurs enfants ne vivent pas les mêmes difficultés qu'ils ont vécues?

Même si l'on sait que l'on ne peut épargner nos enfants des difficultés de la vie, on peut certainement en éviter quelques-unes. Épargner pour leur futur scolaire permet de leur éviter quelques désagréments financiers.

De par mon expérience sur le sujet, j'ai décidé d'épargner afin que ma fille puisse étudier sans s'endetter. Le plus possible. Comme je suis tombée enceinte lors de ma dernière session universitaire, ce concept me tenait beaucoup à cœur!

Son père et moi sommes tous deux sortis de l'université avec une bonne dette (et un bébé en gestation). Cette dette est comme un boulet invisible accroché à la cheville.

Nous ne voulons pas que Miss Soleil traine ce même boulet. Alors depuis qu'elle est bébé, chaque mois, l'on cotise. Afin qu'elle puisse, lorsque le jour viendra, étudier en toute liberté dans le domaine de son choix. C'est vital à nos convictions parentales.

Nous ne pouvons pas cotiser beaucoup mais vu que nous cotisons depuis qu'elle a trois mois, elle devrait quand même avoir un petit pactole une fois son secondaire terminée. En ma condition de maman, cela me rassure de savoir qu'elle pourra continuer à étudier sans s'endetter. Ou nous endetter davantage!

À noter que le gouvernement fédéral, pour encourager les parents à bien faire, cotise aussi. À raison de 20% de la première tranche de 2 500$ mise annuellement dans un REEE pour un enfant. Pour une fois que le gouvernement nous donne de l'argent au lieu d'en réclamer, autant en profiter!

Lorsque nous avons magasiné pour un REEE, j'avais en tête quelques conditions personnelles. Je désirais un programme qui lui procure le plus de choix possible. Qu'elle veuille être coiffeuse ou docteur, qu'importe! Je tenais mordicus à ce qu'elle puisse profiter de cet argent mis de coté pour étudier ce qui la brancherait.

J'étais si à cheval sur ce principe que l'on a éliminé d'office les régimes qui ne permettaient pas cette flexibilité. Je voulais être certaine que même si elle décidait de faire de la céramique professionnellement, elle pourrait utiliser cet argent pour le faire!

Après tout, comment pouvions-nous savoir les inclinaisons professionnelles de ce bébé de trois mois qui commençait à babiller?

Si je ne sais ce que lui réserve son futur, je veux être certaine qu'elle aura les moyens de le vivre! Quel que soit son choix d'études...



Aussi lorsque j'ai été contactée pour parler des REEE de la RBC, je n'ai pu résister à l'envie d’écrire un coup sur ce concept qui me tient à coeur.

À noter que l'on n'épargne pas nos REEE avec la RBC mais que je trouve leur programme pertinent. Ainsi on y retrouve cette flexibilité que j'apprécie comme la possibilité d’utiliser les REEE pour l’université, le cégep, un secondaire professionnel, des cours non crédités, etc.

Si l'enfant n’utilise pas son REEE, l'on peut récupérer les contributions ainsi que leurs intérêts. Ce dernier point est aussi intéressant car dans notre programme, si notre fille  n'utilise pas son REEE, on récupère le capital mais pas les intérêts...

Alors si jamais vous vous posez des questions sur le sujet pourquoi ne pas profiter des conseils de RBC en ce qui concerne leur programe de REEE?

Et curieuse je suis, avez-vous aussi un REEE pour vos enfants?

Nota Bene: Ce billet s'inscrit dans un programme pour le REEE de RBC en collaboration avec MOM Central Canada . Les opinions exprimées ici bas n’engagent que ma pomme des bois.

2 commentaires:

  1. Nous aimerions pouvoir faire ce genre d'épargne pour nos enfants mais pour le moment c'est impossible. Je souhaite leur offrir ce que j'ai eu l'opportunité d'avoir et non pas ce que mon époux a eu... soit une dette d'études qu'il paie encore aujourd'hui... et qui ne facilite pas nos finances. Ce qui est dommage c'est que de s'endetter pour ses études ça ne garantie pas forcément un retour significatif en terme de possibilités d'emploi et de salaire. Enfin, un jour à la fois. Nous sommes aussi dans cette posture sans Reer, sans coussin, sans aucune sécurité financière future. On vit au jour le jour. De toute manière j'aime me rappeler cette proverbe que l'on dit en triestin (italie): "I soldi ci saranno anche quando noi non ci saremo più" qui signifie littéralement qu'il y aura toujours de l'argent même quand on ne sera plus là et donc ne pss trop se prendre la tête avec l'argent ou les finances mais vivre au mieux le moment présent.

    C'est ce que je tente tellement de faire, mais ce n'est pas toujours facile.

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  2. Allo Nicole,

    Merci de ton témoignage. Je connais trop bien l'insécurité financière pour ne pas comprendre ta situation...

    Nous sommes aussi loin de rouler sur l'or. Particulièrement lorsque la pigiste que je suis rencontre des ennuis de santé. On ne peut cotiser plus d'une dizaine de dollars par mois.

    On a commencé au sortir de l'université et c'était un bon cran de serré dans la ceinture. Cela l'est toujours. Mais on s'est dit que même si c'était des peanuts, c'était toujours mieux que rien. On a commencé depuis ses 3 mois car si on le faisait avant ses 8 mois, à l'époque, le gouvernement déposait d'office 500$ et cotisait régulièrement un pourcentage de nos cotisations annuelles.

    Je pense que c'est encore le cas mais c'est à vérifier. Ce qui est sur c'est que le gouvernement cotise et que cela finit par faire gonfler la somme finale. Unr somme pas faramineuse mais conséquente.

    Ainsi, au final, elle devrait arriver au cegep avec un pactole entre 15 à 20 000$. Ce ne sera sûrement pas assez pour de longues études mais ce sera un bon coussin de départ pour sa vie estudiantine. J'espère qu'on arrivera à cotiser un peu plus dans les prochaines années.

    Et je ne peux que t'encourager à regarder les possibilités. Même 15$ mensuelement, plus les aides gouvernementales peuvent faire une petite différence...

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