Un air de printemps avec chat pensant sur fond de photoblogue routard...
Pour mes piges professionnelles, je teste le Nex-5 de Sony, un petit appareil sympa, hybride de son état. De cette nouvelle vague photographique qui fait la tendance techno...
Le temps d'en explorer les diverses fonctions et je sens bien qu'il me stimule le sang. Il me tire d'un certain sommeil interne. Il me dés-hiberne. Car même s'il me faut encore me reposer, je commence à me sentir revivre.
Je vais mieux. Je retrouve mon visage en son entier. Attentive, je regarde ces perceptives qui font les différents angles de la vie.
De l'intérieur, je me sens comme l'érable qui coule dans la sève de l''arbre. Alors que le paysage se réchauffe, je sens la vie remettre du goût dans mes veines.
Et puis c'est toujours le fun de voir venir le petit monsieur Purolator en mon coin de lac. Lorsque je reçois cet appareil, je m'éclate! Et commence par mitrailler le chat (qui s'en bat royalement)...
Au son de l'appareil qui crépite, je sens mon sang qui s'agite. J'étudie l'engin...
La négligence de l'un nourrit la curiosité de l'autre
Je découvre les films d'une famille l'ayant eu avant moi. Ce qui me rappelle vivement que l'on doit toujours prendre bien soin d'effacer la mémoire numérique de tout appareil dont on se sépare!!!
En une dizaine de petits films, comme des gouttes qui composent cette mer numérique qui immerge nos vies, je découvre d'autres. J'y aperçois un spectacle de dauphins et une sortie en bateau. Cet appareil a joliment voyagé. Lorsque le dauphin vient mettre le nez sur la caméra, je souris. Moi qui rêve de vivre ce moment au réel depuis ce qu'il me semble être des lustres. Soupir intérieur et voeu lancé à l'univers...
Et puis avec le dernier film, je découvre une mère, fin quarantaine, entourée de ses deux filles (l'une d'une douzaine d'année et l'autre, presque femme, à l'aube d'éclore, blonde adolescente qui sourit à la vie), toutes trois sont en pyjama sur leur sofa de salon. Intimité partagée.
En voix off, le père (américain), calme, posé, serein, explique (en anglais) à sa plus vieille qu'elle a gagné une bourse qui lui permettra d'étudier sans souci. Elle l'a gagnée par la sueur de ses neurones et le mérite de ses notes. Toute la famille frétille sous l'objectif. Leur bonheur est palpable.
Je réalise alors que regarder cette vidéo est exactement comme regarder par le trou d'une serrure! J'observe cet instant immortalisé d'une famille idéale. Émotions particulières qui me traversent l'être étonné. Évidement cette vidéo ne verra pas le jour du Web. Elle restera cachée dans le fond de mes archives personnelles (en cette mémoire numérique personnelle que je n'arrête pas de nourrir).
Cela dit, je ferai bien attention de rendre l'appareil avec une mémoire vierge. Il est toujours prudent de contrôler toutes les images numériques que l'on fait de soi. Et durant les quinze prochains jours où je vais tester l'appareil, je risque bien de faire des milliers d'images!
Je sens que je vais m'amuser avec cet hybride qui me passe entre les mains. Je lève la tête au ciel et je souris à l'univers malgré les défis du quotidien qui font que la vie n'est pas un paradis.
Accrocher des brins de bonheur au coin du jour
En mon coin de lac, la température joue de plus en plus avec les dix degrés. Est-ce le printemps? Pas encore tout à fait! Le point de rosée est encore trop souvent en dessous de zéro. Mais sous le soleil brillant c'est déjà le bonheur!
Mais qu'est-ce que le bonheur? C'est le sujet du jour pour la Presse qui y consacre un dossier intéressant. Je parcoure ce dossier de bon matin. Encore une fois je réalise à quel point je ne pense pas qu'il y ait de chemin tracé tout droit vers le bonheur. Cependant je choisis de croire que le bonheur est sur le chemin de tous. À chacun d'y porter l'attention qu'il mérite pour mieux le découvrir au détour d'un carrefour..
Pour ma pomme, en ce mois d'avril, je savoure ces petits bonheurs qui m''éveillent d'un pénible sommeil. J'apprécie en ma peau le bonheur de renaître avec la nature qui se réveille.
Petit "Roadtrip" en images entre Québec et mon lac de brousse sauvage...
Sur la route qui mène à ma brousse. Au loin, dans les montagnes qui composent l'horizon, se niche ma maison. Entre lac et forêt, entre silence et nature, je vis. En mon coin de brousse lointain, la neige est bien fraîche et les nuits gèlent le lac toujours glacé.
Mais sur la route, par exemple, c'est une autre histoire. Une histoire de printemps qui fait renaître le temps.
Si à Québec, le printemps fait briller les trotoirs et donnent des idées de terrasse, sur la route qui mène à ma brousse, l'hiver s'accroche encore au printemps qui le repousse...
À une quinzaine de kilomètres du lac qui fait mon quartier, le paysage dégèle enfin et les cours d'eau se libèrent...
Et puis, l'on arrive sur les rives du grand lac qui fait ma maison. Là où l'hiver affronte le printemps avec passion. L'eau frissonne sous ses caresses polaires. L’atmosphère est encore givrée. Pour prendre cette photo, je manque de perdre deux doigts dans le vent qui doit faire osciller la température ambiante entre -5 et -10! C'est frette! Malgré tout, perceptiblement, à petites bouchées, le printemps grignote l'hiver...
Heureuse de constater que la santé te revient même si elle prend son temps, quelque fois ce n'est pas plus mal ça évite les retours de bâton, tu apprends à travailler à un autre rythme, ça aide à se préserver. Moi ce qui me fait rêver dans ton travail, ce n'est pas le fait que tu puisses être proche de ton lit (sur ce sujet je te rejoins), non c'est la totale indépendance dont tu sembles bénéficier et je comprends que l'on puisse faire ce choix courageux au détriment d'un salaire fixe. En ce moment je cogite à ce que je pourrais mettre en place pour dire adieu au fonctionnariat. Ras le bol de devoir courber l'échine devant la hiérarchie en sachant que ce sont nos élèves qui au bout du compte paieront l'addition. Je rêve de petites classes ou on prendrait le temps de vivre, le temps d'apprendre à son rythme, de grandir ensemble, de jouer, de rêver, de construire... Où on ne passerait pas notre temps à évaluer les élèves. Doux rêve... Dans un autre monde peut-être...
RépondreSupprimerAlors, je tourne en rond comme un fauve en cage et ça n'améliore pas mon humeur !
Bises et continue à tenir bon. Bientôt tu pourras te gorger de soleil, et tu retrouveras toute ton énergie. En attendant une petite cure de baies de gogi bio, si tu aimes, ça peut aider à retrouver des forces...
Belles photos, belle renaissance de la nature!!!
RépondreSupprimerpetit chat est devenu bien grand, ou alors je me trompe? et ces jolis yeux vert d'eau!
RépondreSupprimerJ'aime te lire :)
RépondreSupprimerJe ne commente pas souvent, mais je suis fidèle, depuis 3 ans - c'est fou, le temps passe si vite !
Merci de me faire sourire, avec cette histoire toute américaine.
xxx
M.
Moi je suis déjà dans le jardin à retourner la terre enlevés les mauvaises herbes a planté les graines, ici le printemps est la ! Tu voies le bonheur béat je ni croie pas, le bonheur et une volonté une construction un travail et l’assurance que se travail donnera du fruit. Toi tu a un homme une petit fille un métier et un vrais savoir faire, ça sais le bonheur ; bien sur la maladie l’accident vienne perturber notre volonté, mais aussi nous construire. Je ne sais pas tous les chemins que tu a prit, mais se que je lie dans tes billets prouve que la plante donne du fruit de très grands qualité. L’esprit est un jardin on plante des graines et elles produise des plantes de la même espèce. Le fumier il en faut aussi et remué la terre pour aérait, oui le bonheur et un état d’esprit le bonheur se bâtit et partage comme tu le fait si bien !
RépondreSupprimerjulio
Toutes mes excuses!!! Mon neveu avait squatté l'ordi et je n'ai pas vérifié ma signature!!! Julien c'est moi...
RépondreSupprimerEn train de penser justement à changer d'appareil photo, peut-être un petit billet un jour sur le meilleur choix qualité-prix (au Québec bien sûr).
RépondreSupprimerToujours baigné de tes mots qui sonnent plus poésie que critique de revue et que je lis toujours avec plaisir même si je ne les commente pas souvent.
Une connaissance disait qu'elle préférait photographier l'hiver car moins d'humidité donc bleus plus clairs. À regarder tes photos, elle n'avait pas tort.
haaa voilà la promesse de moultes photos partagées! J'aime ton excitation devant ce nouveau joujou, c'est très commincatif ma chère! hehe :P
RépondreSupprimerC'est si bon que tu ailles mieux.... (happy religious sigh)
Cette histoire de carte mémoire non-effacée me rappelle une expérience du genre que j'ai vécue mais beaucoup moins poétique. J'avais acheté des cassettes mini-dv et au moment de les mettre dans ma caméra, j'ai découvert le voyage de pêche d'un groupe d'hommes dans la quarantaine. Et Dieu sait que les humains ne sont pas à leur meilleur, après plusieurs bières. Too much details!!! J'ai ramené les cassettes dégoûtée.
RépondreSupprimerAnnabelle, ouf, là c'est glauque, je peux imaginer! Ouache! C'est pour cela que j'ai adoré y voir des dauphins et une famille idéale! :lol: Cela m'a rassurée plutôt que dégoûtée! ;)
RépondreSupprimerCandy, cela va être dur de le renvoyer celui-là, je vais le manquer! :lol: Je vais mieux mais j'aimerais que cela aille plus vite. Hâte d'aller juste bien...
ClaudeL, c'est une idée pour un bille techno! :) Mais pour cela il faudra que j'en essaie encore plusieurs autres! ;) Est-ce que tu cherches un compact, un bridge ou un hybride? Merci de ce petit mot qui me réchauffe le coeur tandis que la tempête d'avril fait rage dans ma brousse! Je t'avoue qu'il me manque de photographier des couleurs et accrocher des chaleurs, j'aime les couleurs riches de l'été... ET c'est vrai que l'hiver tout est plus bleu...
Anne-Juline, :lol: c'est drôle! Mais aujourD'hui c'est encore la tempête, les flocons tournoient dans des vents fous et il neige avec passion, l'hiver gagne toujours...
Julio, en effet, le bonheur se construit, se plante, se cultive, se nourrit... Merci beaucoup de tes mots qui me touchent. :)
Allo Morgane, merci de ta fidélité! Trois ans, tu dois alors me percevoir en ton coté de l'écran, assez pour me connaitre. Merci de commenter, cela me permet aussi d'apprendre ;a te connaitre! Au plaisir de la Toile qui nous tisse :)
Minute, non c'est un autre chat Mishka, le chat d'une amie partie en voyage cet hiver. J'envisage l'adoption! Elle est trop bien chez nous, je veux plus lui rendre! :lol: Et elle parlait de peut-être pas la garder! On croise les doigts ;)
Tribu monselet, adapter le rythme au processus de guérison et le plus dur. Je vais mieux mais ne suit pas guérie, mais je le serai avec le temps, c'est les leçons que la vie nous fait apprendre. J'essaie d'être bon élève mais ce n'est pas facile tout les jours ;) Je t'avoue que je ne tiendrai pas deux mois de fonctionnariat, le notion de bureau me rend claustrophobe, j'ai besoin d'une certaine liberté d'action. Mais cela a un prix humain. Moi je rêve d'ouvrir une école de Tropiques avec des petites classes qui regarderaient l'océan et une éducation haut de gamme. En mon utopie tropicale! :lol: Parce-que là, il neige encore...
J'espère que d'ici que je sois guérie, tu pourras trouver les clé pour sortir la lionne de sa cage! ;) Enfin à chaque médaille son revers, dans le fond l'herbe est rarement plus verte chez le voisin. Je crois que la vie est une série de choix et qu'il faut essayer de faire ceux qui sonnent le plus juste avec soi...
Wow, une fois de plus, je constate que le paysage est vraiment beau par chez toi... Belles photos!
RépondreSupprimer