Plumes au vent...
Sept semaines se sont écoulées depuis l'accident de trampoline qui a fracturé le tibia de M'zelle Soleil. Depuis le dimanche 4 juillet 19:30 je vis de semaine en semaine, que je compte ou décompte.
La semaine prochaine sera la huitième et je fermerai mon calendrier intérieur puisque la normalité telle que je la conçois reprend ses droits. En cet état de normalité (paix) intérieure, je n'avance pas de semaine en semaine mais plutôt de mois en mois (et parfois même d'année en année lorsque mon élan mental est en pleine forme).
J'absorbe et j'assimile les leçons que la vie me donne. J'accepte. J'évolue. Je grandis. Au fur et à mesure que je vieillis, l'image globale devient plus claire. C'est le fruit de ces apprentissages d'existence. Et si je n'en suis qu'à la moitié de ma vie alors j'imagine qu'il m'en reste encore beaucoup à comprendre...
Je souffre de savoir que ma fillette devra passer au travers toutes ces étapes qui la feront grandir. Car la douleur fait certainement partie de la vie. Je souffre de savoir qu'elle devra souffrir pour devenir femme. Mais comme cela fait partie de ces choses que je ne peux changer alors je me concentre sur toutes celles que je peux changer. Toutes celles qui sont en lien avec l'équilibre, l'amour et le savoir que je peux apporter à ses jours innocents.
J'ai souffert de voir ma fille souffrir. Encore si petite. Si pure. Vulnérable et forte à la fois. Je l'ai vu être traumatisée par sa situation plâtrée. Semaine après semaine, je l'ai vu évoluer. Je l'ai vu prendre un coup de vieux en même temps que son jeune os se ressoudait. C'est une souffrance de maman qui se raisonne mais qui ne s'efface pas. Et comme toute souffrance est source d'enseignement, j'ai aussi beaucoup appris.
Je n'ai pas manqué de souffrances au cours de mon existence. Je les traverse. J'apprends. Je vis. Je tombe et je rebondis. Durant les périodes d'accalmie, je m'applique à construire cette paix (normalité) intérieure qui me permet de ne pas rechercher les souffrances mais de les accepter lorsqu'elles me tombent sur le nez.
L'âme voyage à travers la vie qui bat en ces corps humains que nous habitons. Je ne suis pas certaine que la destination finale est la même pour tous. Ainsi je veux croire que les âmes qui voyagent régulièrement dans les trains de la haine n'arriveront pas aux mêmes endroits que celles qui voyagent dans ceux de l'amour.
Il arrive cependant que l'on doive passer d'un train à l'autre en ces étranges voyages qui font avancer l'humanité. Et certains trains dans lesquels on embarque sont dangereux. En ce qui me concerne, je préfère souvent rester seule, abandonnée sur un quai désert, plutôt que de monter en ces trains de haine, méchanceté et toutes les émotions sombres qui en découlent. Rester seule à quai, c'est solitaire, parfois aride ou effrayant mais ce n'est jamais sanglant ni dégoutant. Et puis, lorsque qu'un train d'amour s'arrête, je suis toujours la première à sauter dedans! Même s'il est kitch, vieillot et rose bonbon, je m'en fous, les friandises que l'on y trouve y ont toujours bon goût! Et puis je suis gourmande...
Malheureusement, j'ai parfois l'impression que les trains propulsés à l'obscurité de nos humanités roulent plus vite que ceux qui fonctionnent à l'eau de rose. Juan me dit souvent: "Petit train ira loin". J'aime cette simple phrase qui me rassure...
La méchanceté est plus forte en apparence, plus rapide plus subtile peut-être!La méchanceté a besoin du bien pour vivre, sans le bien elle ne peu survivre, voilà l’avantage du bien. Il ne faux pas être naïf et savoir profité de cette avantage, le bien est libre dans sais désistions, le mal non il est gouverné pars la haine. Tu possède déjà tous continu de cultivé ton jardin il a déjà donné du fruit et il continuera à en donner !
RépondreSupprimerjulio salutation!
Je te souhaite que le petit train ira loin ma belle...
RépondreSupprimerxXx
Salutations Julio, bienvenue en mon coin de Toile. Puis-je me permettre de te demander comment tu as trouvé mon petit jardin de mots?
RépondreSupprimerLa silencieuse, merci:) Mais dis-moi ne serais-tu point une âme tourmentée que je connaissais virtuellement pour échanger régulièrement en mes eaux virtuelles? ;)
Ça fait longtemps que je lie tes billets, mais je ne c’est pas comment je suis arrivé là ! J’aime lire mais j’ai beaucoup de difficulté à l’écriture !
RépondreSupprimerjulio
Merci de me donner signe de vie alors. J'apprécie! :) Au plaisir des mots qui se partagent...
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