Source: "(...) Thomas More invente le mot latin : Utopia, construit à partir du grec ou, " non, ne … pas ", et de topos, " région, lieu ", est le nom d'une île située " en aucun lieu ". Cette négation est ambiguë. Faut-il entendre que cette île, dont le gouvernement idéal règne sur un peuple heureux, est imaginaire, inédite, ou encore impossible ? (...)
La forme francisée " utopie " est attestée chez Rabelais (1532) et, sur le modèle de l'anglais utopia, le mot devient nom commun en intégrant le vocabulaire politique du XVIIIe siècle ; il désigne alors le plan d'un gouvernement imaginaire, à l'image de la république de Platon. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité. Pour quelques-uns, que justement la " réalité " n'enthousiasme guère, il s'agit là d'une qualité essentielle ; plus généralement, un glissement s'opère, faisant de l'utopie un projet irréalisable, voire irréaliste. En témoignent les renvois synonymiques donnés par le Petit Robert à l'article " utopie " : chimère, illusion, mirage, rêve, rêverie… (...)" Crédit photo: Colours of an Unfinished and Incomplete Universal Modern Utopia 1
En mon Utopia, le Canada et les États-Unis seraient régis par des femmes. Les femmes auraient pris le pouvoir du continent nord américain et elles utiliseraient la compassion et l’empathie pour réorganiser les gouvernements. Les hommes seraient nos égaux et le respect entre les deux sexes serait intrinsèque à notre société. Les enfants seraient à la source de nos préoccupations. Le futur se penserait à travers eux. L'intelligence serait notre force et le bon sens notre cheval de proue. Les priorités du programme spatial remplaceraient celles des militaires terrestres. Nous construirions de nouvelles navettes et nous irions marcher sur Mars. Le danger changerait de place et les "hommes" périraient en des missions d'explorations stellaires plutôt qu'en cherchant à s'entretuer les uns les autres.
Mais si devions faire la guerre à autrui, nous ferions peut-être campagne contre l’Iran, non pas pour le pétrole ou les armes nucléaires mais pour la libération de nos sœurs. Ces femmes voilées qui ne comptent plus que pour des moitiés de personnes, ces femmes aux droits bafouées, ces femmes muselées dans une société si injuste à notre espèce humaine. Cependant nous ne ferions pas une guerre de feu et de sang, nous ferions une guerre d’idées et d'actions pacifiques, un combat d’idéaux où les seules batailles seraient verbales... Utopia quand tu nous tiens...
Et vous qui passez par là, comment, en quelques mots, se dessinerait votre Utopia personnelle?
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