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Un ciel laiteux accompagne la douceur du jour. Les oiseaux gazouillent. Les coccinelles sont de sortie. Je m’assois sur les marches de la galerie. Un rayon de soleil transperce le voile triste du ciel. Il fait presque chaud. Les coccinelles virevoltent par dizaines autour de moi. L’une se pose sur ma jupe, minuscule, je la laisse trottiner sur mon doigt. Une autre se pose sur ma nuque. Les vents murmurent toutes sortes de mélancolies. Quelque part dans l’invisible qui nous fascine des esprits dansent. Ce sont les esprits des indiens disparus qui hantent la forêt qui m’entoure…
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