Idées de femelle en peine
Je regarde les nouvelles avec consternation, encore des images de guerre et de souffrances sur mon petit écran. La crise qui se déroule au Liban me prend à la gorge, une angoisse sourde me vrille le ventre. Je regarde ces images qui me bouleversent. Je me tourne vers mon enfant insouciant, je serre les dents. Arriverons-nous un jour à maîtriser cette violence millénaire? Violence inutile qui détruit tant de vies innocentes? Quand arriverons-nous à construire la paix universelle, à éradiquer les misères, à dépasser les conneries humaines?
Je me demande quel monde nous sommes en train d’offrir aux générations futures. Et c’est sans parler des changements climatiques qui sévissent partout sur la planète! Les amérindiens vivaient en respectant les sept générations à venir, on aurait bien dû s'inspirer davantage de leurs croyances plutôt que de vouloir leur imposer les nôtres à tout prix. Qui sont les sauvages?
Je pense à Lara, une amie de collège que j’ai perdue de vue depuis longtemps. Libanaise d’origine, canadienne d’adoption, nous avons parcouru ensemble les rues de Montréal avant que nos chemins ne s'éloignent. Je suis partie écrire dans le bois, elle est retournée au Liban enseigner les maths. Je pense à Lara et j'espère qu'elle se porte bien, fait-elle fait partie de ces réfugiés qui rentrent au Canada?
Je lis Sophie qui s’insurge contre ces hommes qui tuent les enfants pour des raisons obscures. Je ressens son indignation. Pourquoi tant de haine?
Souvent je me dis que si ces tous mâles avides de pouvoir étaient en mesure d’enfanter, s’ils avaient l’opportunité de créer la vie, ils passeraient bien moins de temps à essayer de se donner la mort…
Via Looange, un blogue en direct du Liban: Nad's blog.
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