lundi, mai 17, 2004

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La bohême...

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux


La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie

La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans

La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps


J’écoute Charles, je furette Robert. Après « Bogue » (1980) de l’anglais "bug" = bestiole nuisible. Inform. Défaut d’un logiciel entrainant des anomalies de fonctionnement. Puis « Bogué (ée) » (1996), adj. Inform. Qui comporte un bogue. Juste passé Boguet, je découvre le mot recherché...

Bohême : Vieilli, personne (en général artiste) qui vit sans règles, en marge de la société = marginal. Mener une vie de bohême, vivre en bohême.
Adj, avoir un caractère bohême = artiste, fantaisiste.
La bohême : l’ensemble des bohêmes. Ex : la bohême de Montparnasse.

Bohémien (ienne) : Vieilli, qui désigne un tsigane nomade et par extension un membre d’un groupe vivant d’artisanat, de mendicité, etc. La roulotte des bohémiens. Une bohémienne qui dit la bonne aventure = gitan, romanichel, tsigane, zingaro. Fam. Manouche. Péjoratif, avoir l’air d’un bohémien = être mal habillé.

Plus les années défilent et mieux je comprends toute l’étendue de ce caractère bohême qui est le mien. Coule mes mots, coule les sons, coule la vie...

Sous le soleil j’écoute Charles, je danse à l’air du temps. Je souris au vent. Ma jupe virevolte en trois mouvements, je me laisse tomber dans l’herbe. Les deux mains dans la terre, je jardine notre quotidien.

Je parcours Robert du regard. Je survole les connotations péjoratives pour absorber toute la saveur du mot dégusté. Je le laisse me pénétrer. Je le laisse m’assimiler. Charles chante et je plante les fleurs de demain.

Sur mon disque d’argent, une sélection de chanson soigneusement gravée, elle accompagne les rayons du soleil du soleil sur ma peau.

Juan rentre du bureau. Souriant, il croque dans un « sablé détourné », recette inventée à base de farine de blé. Au détour d’un après-midi ensoleillé, une galette d’épouse pour mon homme fatigué.

J’ai piraté ma sélection musicale de jardin pour l’exposer dans le Radio-Blog renouvelé, partage de sons et d’humeurs.

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