Il y a de ces moments, de nature et de lumière, qui le temps d'un instant, compose une fugace féerie.
Capter un moment d'art éphémère en coin de lac encore bien gelé. En inspirer la beauté.
Il fallait que la lumière et la glace se rencontrent furtivement pour que je puisse en capturer cette magie qui m'adoucit l'âme.
Deux séances de chiro la semaine dernière pour essayer de stabiliser ma colonne. Not happy about that.
Il est difficile d'accepter la détérioration de mon état physique aussi je retrouve le concept de #souffrirenbeauté pour ne pas capituler.
Après trois jours passés en mode immobile afin de calmer les feux qui se réveillent en ma colonne, je suis bonne pour une dose d'air frais!
Sortir trois heures en coin de lac. Marcher 1000 pas. Prendre mille photos et tester la solidité de mon dos qui en arrache en ce confinement sans clinique interdisciplinaire ni piscine. Le cours de ma rééducation physique n'est plus.
Par amour pour ma pomme, l'homme casse de la glace. Il sait combien cela m'amuse et combien cela me fait du bien au moral.
Casser de la glace fait partie de nos traditions sentimentales.
Bien avant la naissance de la puce, on y jouait déjà. Cette année est notre vingtième année en ce coin de brousse semi polaire.
Dans la foulée de l'instant, au détour d'un rayon de soleil, l'on inspire un flow d'art éphémère. Nos deux inspirations s'entrelacent en une même pulsion givrée. À suivre sur Flickr...
Il casse et dépose dans le sable des morceaux de lac que je mitraille sans pitié, couchée sur un coin de sable. L'homme stimule mes créativités tandis que le jour s'évade à l'horizon.
Demain me dira si j'ai trop abusé durant cette séance de rééducation physique créative.
Update: Il aura fallu deux jours sans bouger pour m'en remettre. Plusieurs symptômes disparus reviennent diminuer mes qualités de vie. Je compte sur le chiro pour me replacer ce dos cette semaine encore. Et arriver à endiguer les dégâts en cours.
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