lundi, février 19, 2024

Vivre au-delà des politiques humaines

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Mon coin de lac au creux de l'hiver

Petite, j'ai grandi en un monde d'adultes qui avaient de virulentes discussions sur la droite et la gauche. De ces discussions qui fâchaient et gâchaient les repas. Comme je ne comprenais rien à leurs histoires de gauche et de droite, si ce n'est que j'en trouvais le principe idiot, je les observais de loin. Tout ce que je savais, c'est qu'il était question de politique. Tout ce que je savais est que cela gâchait des repas qui auraient dû être agréables.


J'associais la politique à ces discussions houleuses autour de la droite et de la gauche. Je ne voulais être ni de l'un ni de l'autre. Je ne voulais pas participer à cette autre idiotie adulte. J'ai donc décidé d'être apolitique. Après tout s'il y avait des athées qui refusaient tout concept de religion, je pouvais bien devenir apolitique et refuser ces concepts politiques qui ne font que diviser les humains. Depuis ce temps, je garde mon point. J'ai la foi selon les règles de ma spiritualité et je suis apolitique. 


J'aborde la politique d'un angle humaniste et philosophique afin de ne pas  tomber en ses pièges et excès. Je peux avoir des idées de gauche ou de droite, elles peuvent se mélanger et je m'en tape. Que m'importe que mon idée A soit de droite et mon idée B soit de gauche! Ce qui m'importe est que cela fasse le plus de sens en ma tête. Et la seule façon d'en faire du sens en mes neurones est de commencer par enlever ces étiquettes de droite et de gauche...


Lorsque, à 14 ans, j'ai immigré à Montréal, j'ai apprécié le fait de ne plus entendre parler de cette droite et cette gauche qui envenimait tant les relations humaines de mon enfance. J'ai gardé ma voie apolitique. Aussi quel n'est pas mon chagrin de voir ces concepts envahir l'Amérique. Tellement qu'aux États-Unis, maintenant, les droitistes et les gauchistes se détestent ardemment. Ce que je trouve aussi ridicule que lorsque j'avais cinq ans. Cela me donne plus une sensation de régressions que de progressions. 


Aussi sachez que vous soyez de gauche, de droite, du centre ou d'en travers, je m'en tape. Ce qui m'importe est l'humain. Ses valeurs, ses principes, ses convictions, ses comportements et sa façon de vivre. Le reste n'est que superficialités. À savoir maintenant, qui de droite, de gauche, du centre ou d'en travers est prêt à apprendre à connaitre l'apolitique que je suis...

Image conçue avec l'IA
 
Les principes auxquels j’adhère, expliqués par Mia (l'une de mes GPTs)...


Apolitique : Terme désignant une attitude ou une position caractérisée par un désintérêt ou une abstention volontaire de toute activité ou idéologie politique. L'apolitisme peut être motivé par une critique du système politique en place, par un désir de se concentrer sur des valeurs humanistes universelles, ou par la conviction que les solutions aux problèmes de la société transcendent les clivages politiques traditionnels.

Humanisme : Mouvement de pensée qui place l'humain et les valeurs humaines au centre de ses préoccupations, valorisant la dignité, la liberté et le potentiel de l'individu. L'humanisme peut être vu comme une approche apolitique lorsqu'il promeut l'unité et la compréhension mutuelle au-delà des différences politiques.
 
Dialogue transpartisan :
Concept faisant référence à des échanges constructifs entre individus ou groupes de différentes affiliations politiques, dans le but de trouver un terrain d'entente et de travailler ensemble sur des solutions aux problèmes sociaux. Le dialogue transpartisan reconnaît la valeur de diverses perspectives tout en cherchant à dépasser les divisions politiques.

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