samedi, septembre 30, 2017
La santé est un bien précieux
La divine vague de chaleur qui a transformé le mois de septembre en instants de juillet s'est terminée avec une pluie torrentielle. Et un incroyable coucher de soleil qui a embrasé le ciel. J'en soupire les mois à venir.
Durant cette canicule historique, j'ai inspiré un maximum de moments ensoleillés. J'ai pris des bols de vitamine B. J'ai profité du lac comme je n'avais pu le faire en plein été.
Difficile de commencer à me sentir mieux, après des mois avec la mort aux trousses, tout en sachant ce qui m'attend la semaine prochaine. Garder mon moral hors de l'eau est un défi quotidien.
Maintenant que la vague de chaleur n'est plus, je retrouve mon cloître intérieur. Ma "cabin fever" bat son plein. Je nourris mes neurones d'Histoire humaine et de civilisations passées. Revient ce fanstasme lointain de savoir parler latin ou sumérien...
Enfant, l'une de mes ambitions professionnelles était de devenir archéologue. Il y avait aussi en celles de journaliste, photographe, interpréte, linguiste et diplomate.
J'apprends qu'en des temps médiévaux, le taux de mortalité était si haut, qu'on avait alors une chance sur deux d'atteindre ses dix huit ans! Avec mes 45 ans à l'horizon, je suis ancestrale pour l'époque médiévale.
La médecine moderne m'a si souvent sauvée, que si j'y pense, il n'y a pas eu une seule décennie de celle-ci, où la médecine n'a participée à prolonger ma vie.
Est-ce que l'opération de la semaine prochaine sera une autre occasion pour me sauver la peau? Il parait que oui.
Mon objectif (en plus de celui d'atteindre mes 45 ans) et d'arriver à travailler de nouveau.
Alors que tant de mes contemporains se plaignent de trop travailler, je ne rêve que d'y retourner. Cloîtrée en ces épreuves de santé qui mettent mes jours sur pause.
J'inspire ces moments de répit, sans la douleur vive et aiguë que m'offrira le réveil de chirurgie. Juste penser au réveil peut faire partir mes pensées en vrille. La santé est une notion invisible qui semble acquise pour beaucoup de ceux qui la possèdent.
Pourtant, comme le disent les anciens, depuis des millénaires, la santé est le bien le plus précieux à posséder sur Terre...
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