J'ai appris que pleurer de colère, de peine ou de frustration, accentue les douleurs invisibles qui résident dans mon trijumeau gauche. Comme une chienne de Pavlov, prisonnière d'une expérience scientifique incompréhensible, j'ai appris à ne plus pleurer de ces larmes là. Je me suis endurcie. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
Mais il y a des larmes qui ne font pas mal, des larmes qui ne crispent pas le nerf enflammé. Des larmes d'émotions pures qui détendent plutôt qu'enserrer. En regardant ce documentaire, j'ai pleuré quelques ruisseaux de ces larmes...
En mes fantasmes existentiels les plus fous, je rêve de vivre l'aventure qu'a vécu Zazie chez les Papous. Il n'y a pas tant de hasards si je vis entre lac et forêt. Je suis une sauvage civilisée. L'humanité est tellement plus vaste que cette petite zone de confort dans laquelle le quotidien se construit...
Merci pour ce magnifique partage. Ta dernière phrase est si belle et évocatrice… Chacun de nous devrait avoir un rendez-vous avec une terre inconnue, un jour ou l'autre...
RépondreSupprimerMerci Isabelle de ces mots qui me touchent, contente de voir que tu es vadrouille encore par ici! :) Tout à fait en accord avec ton point. #inconnu
RépondreSupprimer