jeudi, juillet 18, 2013

Entre guitare électrique et foule tranquille...

Une semaine dernière intense avec un Festival à profiter et un voyage de presse express en Alberta pour tester la nouvelle GMC Sierra au pays des cowboys!

Cette année, même si je me suis pliée au temps réel des réseaux sociaux, j'ai décidé de m’imprégner du Festival à fond puis de le bloguer...


Comme à chaque année, nous nous sommes plongés dans le Festival avec entrain. Mais cette année, encore plus que les autres, je me suis baignée dans ce plaisir particulier de me mouvoir en une foule si douce qu’elle me redonne espoir en l’humanité.

D'autant plus que j'ai pu me frotter un soir à la foule du Stampede de Calgary et bien en comparer les différences. Enfin comparer l'Est et l'Ouest, les cowboys et les festivaliers, c'est peut-être comme comparer des torchons et des serviettes! Malgré tout, une foule est une foule. Et celle de Québec est divine...

Entrainée en une bulle de musiques dispersées en différentes scènes, la foule de Québec savoure les nuits d'été sans tension ni échauffourée. Elle se compose de dizaines de milliers d’âmes qui s’harmonisent en beauté, le temps d’un show, puis qui s'écoulent joyeusement dans les artères de la ville. Les gens sont souriants. Patients. Jamais je ne me sens aussi en sécurité  avec autant de gens que durant le Festival d’été de Québec!

Au détour d’un concert, j’en parle avec un policier en service. Curieuse de savoir à quoi sert ce bus de police, je m'approche du groupe qui y discute. Ainsi j'apprends que ces bus servent au transport des troupes et j'engage la conversation...


Super sympathique, le policier m’explique les différentes techniques dont la police se sert pour guider les foules et assurer la sécurité ambiante. Et il me confirme, qu’en effet, les foules du Festival sont très sereines. Rares sont les incidents pour lesquels ils doivent agir. Durant cette discussion, je découvre une envie de protéger plus que de contrôler qui me plait bien.

Il faut dire que le Festival génère des tonnes de bons moments. Des milliers de personnes se sentent bien en même temps. Ce phénomène humain dégage une énergie incroyable qui participe activement à la magie du Festival.

Et le mien a réellement commencé avec les Black Keys sur les Plaines. Pas question de les rater cette année!

D'ailleurs j'ai découvert les Black Keys après les avoir ratés en un Festival passé. Lors de leur dernier passage, ils n'étaient pas en mes priorités. Comme il faut faire toutes sortes de choix, plus ou moins, déchirants lorsque l'on vit le Festival, je les avais zappé pour ensuite le regretter (à écouter les échos de leur performance).

Et c'est ainsi que j'ai réellement découvert leur existence...


Avec ce concert mon Festival commence avec très bien. Malgré la réserve du chanteur. Serait-il timide derrière sa guitare en feu?

Enfin s’il ne parle pas beaucoup, il communique sans problème avec sa guitare. Et dans le fond c’est tout ce qu’on lui demande...


Au final, Dan Auerbach a charmé les Plaines, presque sans mot dire. Carpe Diem. Son magnétisme musical suffisant à l’exercice pour que l’on passe une superbe soirée. De celles dont on se nourrit l'esprit durant les froides journées d'hiver...


Pendant que le groupe se déchaine sur scène, je me rappelle combien je peux danser durant le Festival. Combien les rythmes que j’y inspire peuvent me traverser le corps et en prendre possession. 

Avec la guitare de Dan Auerbach je retrouve cette jouissance d’onduler en plein air. Le pur plaisir de laisser bouger son corps dans la chaleur nocturne de l’été.

Le spectacle se termine un peu sec, sans rappel. Mais le plaisir pris n'est plus à prendre...


Le lendemain, alors que l’on continue notre plongeon festivalier, mon amie Dee me raconte une drôle d’anecdote. Alors qu’elle n’a pas encore réalisé avoir perdu son iPod sur les Plaines, elle reçoit un courriel d’un homme qui lui écrit pour lui dire qu’il l’a trouvé!

Mais le plus surprenant est que non seulement l'inconnu a vu et ramassé l’objet par terre, en un endroit où la foule était compacte, mais qu’en plus le iPod s’en soit tiré sans une égratignure. Personne n'a marché dessus! Avant que ne finisse la journée, elle l'avait récupéré. Quand je vous dis que la foule du Festival d’été est exceptionnelle… 


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