mercredi, juillet 31, 2013

Au coeur de l'été...


L'été bat son plein et me glisse entre les doigts. Cette année, Miss Soleil profite d'un été sans camp. Elle adore ça. Pas de routine pour l'enfance qui s'amuse entre lac et amis. Un peu plus complexe pour la mère de service mais c'est une autre histoire...

Revenons donc à notre été nordique et à ses étonnantes canicules. Car celui qui croit que le Québec ne connait que le froid n'a jamais vécu l'une de ses canicules qui n'a rien envier aux Tropiques!

Lorsque l'humidex se met de la partie on ressent des températures autour de 40 degrés. Ainsi en une année on peut aussi bien expérimenter un -40 avec le facteur vent qu'un +40 si humide que l’atmosphère devient sauna. Et, même si je sue comme une vache, je suis heureuse de m'évaporer au soleil. En fait, je trouve que cela ne dure jamais assez longtemps.

Ces journées là, on s'habille comme si l'on vivait plein Sud. Le lac devient une bulle de paradis, manger une crème glacée est obligatoire et la vie est définitivement belle!

Alors que je teste le Blackberry Q10, je découvre une application qui stimule ma créativité. Et je profite d'une journée de canicule de juillet pour mettre en boite un zeste de réalité ensoleillée...

jeudi, juillet 18, 2013

Entre guitare électrique et foule tranquille...

Une semaine dernière intense avec un Festival à profiter et un voyage de presse express en Alberta pour tester la nouvelle GMC Sierra au pays des cowboys!

Cette année, même si je me suis pliée au temps réel des réseaux sociaux, j'ai décidé de m’imprégner du Festival à fond puis de le bloguer...


Comme à chaque année, nous nous sommes plongés dans le Festival avec entrain. Mais cette année, encore plus que les autres, je me suis baignée dans ce plaisir particulier de me mouvoir en une foule si douce qu’elle me redonne espoir en l’humanité.

D'autant plus que j'ai pu me frotter un soir à la foule du Stampede de Calgary et bien en comparer les différences. Enfin comparer l'Est et l'Ouest, les cowboys et les festivaliers, c'est peut-être comme comparer des torchons et des serviettes! Malgré tout, une foule est une foule. Et celle de Québec est divine...

Entrainée en une bulle de musiques dispersées en différentes scènes, la foule de Québec savoure les nuits d'été sans tension ni échauffourée. Elle se compose de dizaines de milliers d’âmes qui s’harmonisent en beauté, le temps d’un show, puis qui s'écoulent joyeusement dans les artères de la ville. Les gens sont souriants. Patients. Jamais je ne me sens aussi en sécurité  avec autant de gens que durant le Festival d’été de Québec!

Au détour d’un concert, j’en parle avec un policier en service. Curieuse de savoir à quoi sert ce bus de police, je m'approche du groupe qui y discute. Ainsi j'apprends que ces bus servent au transport des troupes et j'engage la conversation...


Super sympathique, le policier m’explique les différentes techniques dont la police se sert pour guider les foules et assurer la sécurité ambiante. Et il me confirme, qu’en effet, les foules du Festival sont très sereines. Rares sont les incidents pour lesquels ils doivent agir. Durant cette discussion, je découvre une envie de protéger plus que de contrôler qui me plait bien.

Il faut dire que le Festival génère des tonnes de bons moments. Des milliers de personnes se sentent bien en même temps. Ce phénomène humain dégage une énergie incroyable qui participe activement à la magie du Festival.

Et le mien a réellement commencé avec les Black Keys sur les Plaines. Pas question de les rater cette année!

D'ailleurs j'ai découvert les Black Keys après les avoir ratés en un Festival passé. Lors de leur dernier passage, ils n'étaient pas en mes priorités. Comme il faut faire toutes sortes de choix, plus ou moins, déchirants lorsque l'on vit le Festival, je les avais zappé pour ensuite le regretter (à écouter les échos de leur performance).

Et c'est ainsi que j'ai réellement découvert leur existence...


Avec ce concert mon Festival commence avec très bien. Malgré la réserve du chanteur. Serait-il timide derrière sa guitare en feu?

Enfin s’il ne parle pas beaucoup, il communique sans problème avec sa guitare. Et dans le fond c’est tout ce qu’on lui demande...


Au final, Dan Auerbach a charmé les Plaines, presque sans mot dire. Carpe Diem. Son magnétisme musical suffisant à l’exercice pour que l’on passe une superbe soirée. De celles dont on se nourrit l'esprit durant les froides journées d'hiver...


Pendant que le groupe se déchaine sur scène, je me rappelle combien je peux danser durant le Festival. Combien les rythmes que j’y inspire peuvent me traverser le corps et en prendre possession. 

Avec la guitare de Dan Auerbach je retrouve cette jouissance d’onduler en plein air. Le pur plaisir de laisser bouger son corps dans la chaleur nocturne de l’été.

Le spectacle se termine un peu sec, sans rappel. Mais le plaisir pris n'est plus à prendre...


Le lendemain, alors que l’on continue notre plongeon festivalier, mon amie Dee me raconte une drôle d’anecdote. Alors qu’elle n’a pas encore réalisé avoir perdu son iPod sur les Plaines, elle reçoit un courriel d’un homme qui lui écrit pour lui dire qu’il l’a trouvé!

Mais le plus surprenant est que non seulement l'inconnu a vu et ramassé l’objet par terre, en un endroit où la foule était compacte, mais qu’en plus le iPod s’en soit tiré sans une égratignure. Personne n'a marché dessus! Avant que ne finisse la journée, elle l'avait récupéré. Quand je vous dis que la foule du Festival d’été est exceptionnelle… 


mercredi, juillet 10, 2013

Inspirer des airs de Festival

L’été à Québec est magnifique. Et l’été à Québec, durant le Festival, c’est divin!

Quiconque aime la musique ne peut qu’être entrainé dans le tourbillon estival généré par le Festival d'été de Québec.

Pour ma part cela fait des années que je me laisse porter par les courants musicaux qui prennent source sur les Plaines d’Abraham, Place d’Youville ou au Parc de la Francophonie qui longe Grande Allée.

Jamais je ne marche autant en ville que durant le Festival d'été!

Cette habitude pédestre fait partie intégrante de mon expérience festivalière. Toujours avec le même bonheur, je parcoure la ville de long en large. Quand il me reste du courage et de l’énergie (ou que je suis particulièrement attirée par un artiste qui y joue), je me retrouve au Cercle ou à l’Impérial.

Et c'est sans parler de nos visites traditionnelles Place de la Famille et des Arts de la Rue qui divertissent les pavés ou investissent le Théâtre de la Bordée!

Depuis notre QG, situé chez nos amis rue de la Tourelle, l'on vogue d’un endroit à l’autre, les pieds en feu, le cœur en liesse. Marcher sur St-Jean. Monter sur les Plaines. Arpenter les rues de haut en bas et vice et versa. Suer. Sourire. S'impregner de l’été qui fait tant de bien au corps et danser ici et là...

Les grosses vedettes sur les Plaines ne sont qu’une facette du Festival, je ne pourrais simplement m’en contenter. Car ce que que j’aime par-dessus tout, c’est inspirer ces différentes musiques qui transportent la ville en une dimension parallèle.

Une dimension musicale qui rassemble toutes sortes de foules. Des foules qui se conjuguent en d'immenses marées humaines. Des marées humaines qui se dispersent dans les artères de la ville dans la paix et la joie commune.

Dans ces moments-là, j'ai toujours la sensation qu'il n’y a pas meilleure place où vivre sur Terre et mon cœur déborde d'affection pour Québec!

Partir du QG, entendre le Festival en bruit de fond. Suivre ce brouhaha qui devient musique au fur et à mesure que l’on s’approche de la scène Hydro-Québec Place d’Youville...


Je découvre Coyote Bill sous le soleil brûlant de la Place d’Youville. L'endroit est transporté par les rythmes de ce groupe funky. Le cadre est superbe. La musique enivre les sens. Des spectateurs lézardent sur les remparts. D'autres profitent du spectacle bien installés devant le Palais Montcalm. Le tout a un petit goût de paradis.

Les soucis s’effacent pour laisser toute la place au moment présent. Les musiciens s'en emparent et le pouvoir de la musique pénètre le sang. Le bonheur se reflètent sur tous les visages que l'on croise. Que peut-on demander de plus?

À noter que c’est aussi l’endroit idéal pour profiter du Festival avec des enfants en bas âge. Ici, les bouts de choux se dandinent gaiement et les souvenirs de ma puce à cet âge affluent en ma mémoire...

Sans oublier que c'est aussi l'endroit en ville où le macaron est facultatif pour profiter de l'ambiance qui fait vibrer la Place! Même sans entrer dans le périmètre de la scène, on peut très bien profiter des groupes qui viennent y jouer.

 

Découvrir de nouveaux artistes est aussi une importante facette du Festival d’été. J’adore craquer pour des artistes dont je n’avais jamais entendu parler. Ainsi, chaque été, je découvre toute une ribambelle de musiciens qui s'ajoutent à mon répertoire musical. C'est définitivement l'un de mes plaisirs de Festival.

Je tombe vite sous le charme du jazz/funk/psychédélique de ce groupe inconnu à mon bataillon. Je sens monter la fièvre du Festival en mes veines. Une subtile transe m'emporte en un petit nirvana. Coyote Bill est définitivement en lice pour ma sélection perso de coups de cœur 2013!

 

jeudi, juillet 04, 2013

Et que commence le Festival...

Il y a de ces journées où les briques semblent pleuvoir pour cultiver le désespoir.

Il faut alors s’accrocher aux bonnes choses de la vie pour tenir l'espoir en équilibre et ne pas sombrer dans les idées noires.

J'ai commencé celle-ci en lâchant malencontreusement mon iPad pour le ramasser la vitre joliment étoilée. Grognasser et travailler son moral qui déraille gentiment...

Reprendre son moral en main, penser joies de Festival et continuer la journée qui s'annonce ultra chaude. Au moins l'été ne fait plus la gueule!

Dentiste pour la puce qui impressionne par sa sagesse. Aller chercher la passe de presse du Festival tout en se disant qu'au moins la journée finira mieux qu'elle a commencé.

Mais c'était sans compter sur le démon de midi! Pendant que mon homme m'attend, la voiture succombe à un coup de chaleur. Bang! Remorquage, garagiste et tout le tralala qui fait grimacer le portefeuille. Pratiquer ses patiences qui travaillent les nerfs.

Et, là au milieu, Miss Soleil qui se fait un fun noir en son petit monde d'enfance. Sans aiguiser mes nerfs, elle me rappelle que la vie est belle. Son trip de la journée est d'avoir sa propre carte de presse avec sa photo! Elle s'imagine la vie en couleurs et m'allège l'humeur...

Pendant qu'elle rêve à ses futurs elle me chourre ma passe et trouve bien marrant de se balader en remorqueuse en ville. Au moins y'en a une qui s'amuse!

Évidement comme chaque année la puce est supra excitée à l'idée du Festival qui enivrera son quotidien de musique et festivités. C'est une tradition annuelle qui fait partie intégrante de son tissu de son enfance. D'ailleurs cette année, elle compte couvrir la Place de la Famille. L'on essayera donc de concocter une petite capsule vidéo maison. À suivre...

À noter aussi cette année, la possibilité d'apprécier les multiples artistes présents avec les différentes listes concoctées par  le Festival sur Songza. J'adore! Et félicitations à Émilie Langlois qui a gagné deux laissez-passer en participant au concours de la semaine dernière!

L'on gardera donc le moral pour profiter à fond du Festival. Pour vivre d'amour, d'eau fraiche et de musiques! Pour laisser couler les mots dans le tourbillon de bonheur dans lequel nous emporte le Festival d'été.

Et que commence la ronde des spectacles! Qui nous accompagne en un tourbillon musical au coeur de la vieille Capitale?

lundi, juillet 01, 2013

On the Jersey Shore...


Je reviens d'un voyage de presse de quelques jours sur la côte du New Jersey et le temps au Québec décide de se payer notre tête. Alors que j'ai grillé à Cape May et Ocean City, je retrouve l'automne au Québec avec de la pluie par douze degrés! Flabergastée je suis par la fureur de la pluie et la froidure de ces vents....

Heureusement, travailler sur les photos de mon article à venir du coté du Huffington Post m'éclaire les idées. Avec cette liste musicale comme ambiance de fond, je réalise que que c'est un temps idéal pour se concentrer et s’imprégner de photos ensoleillées. Voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide est toujours meilleur pour le moral!

D'ailleurs au New-Jersey, les résidents font preuve d'une belle ténacité et se révèlent plus forts que la tempête! Les ravages de Sandy sur sa côte ne sont plus guère visibles. Particulièrement dans le Sud, moins touché par l'ouragan, où je suis allée vadrouiller (sans compter un gros trois heures de libre à Manhattan)...


Sur le coup lorsque l'on m'a proposé ce voyage de presse "on the Jersey Shore", je n'ai pu m'empêcher de penser à Vinny, Snooki et Sandy! Du show concon de télévision à l'ouragan violent, il n'y avait qu'un seul pas en mon esprit.

Au retour de ce voyage de presse express, il me vient maintenant bien plus à l'esprit lorsque je pense "Jersey Shore". Taffy, Boardwalk, Kitsch, dauphins, Chardonnay, soleil et humeurs victoriennes...


Passée en coup de vent à Ocean City, je réalise combien j'ai craqué pour Cape May en concoctant ma galerie photos. Ce petit village au bout de la côte du New Jersey exulte une atmosphère à part qui m'a profondément séduite.

En plus de posséder la plus forte concentration de maisons victoriennes au pays, Cape May n'accepte aucune franchise commerciale de type Starbucks, Subway ou 7-eleven. Une exception qui fait toute la différence....


Ma corde victorienne a joyeusement vibré et j'ai adoré l'ambiance de cette petite île perdue au bout de la pointe du New Jersey. Nichée entre l’océan et la Baie du Delaware, Cape May déborde de charme...

Mais le plus surprenant a certainement été ces dauphins par dizaines que l'on a croisé lors d'une ballade en bateau! Jamais je n'avais vu autant de dauphins sauvages. D'après le guide, on pouvait retrouver plusieurs générations dans plusieurs de ce groupes qui batifolaient en bordure de la côte.

Et qui sait combien les dauphins aiment faire l'amour juste pour le plaisir (plutôt que pour l'acte de se reproduire)? En fait on en a tellement vu qu'on a même pu assister à quelques ébats amoureux.

Le tout enrobé d'air marin et de soleil éclatant. De quoi se sentir au nirvana quelques minutes durant...