Libre plume...
Voici des jours que me pèse la culpabilité de ne pas écrire en ce petit coin de Web qui est mien.
Au final je gribouille en silence et je bloque...
Voici des jours que me pèse la culpabilité de ne pas écrire en ce petit coin de Web qui est mien.
Au final je gribouille en silence et je bloque...
Pourtant ce ne sont pas les idées qui manquent, l'inspiration bloguesque souvent me gratouille la couenne.
Mais le temps me presse les neurones, mes piges pros m’entraînent en d'autres mots et je bataille pour retrouver la santé. Mois après mois, je travaille à mieux aller.
Mais le temps me presse les neurones, mes piges pros m’entraînent en d'autres mots et je bataille pour retrouver la santé. Mois après mois, je travaille à mieux aller.
Présentement je refuse de parler de ces douleurs qui m'handicapent les idées. Les obstacles font partie de la vie. Je les traverse et ensuite je partage.
La parentitude m'offre aussi beaucoup de réflexions mais l'énergie pour les compiler me manque. Et puis il y a les rénos qui nous aspirent la vie. Dieu merci elles achèvent enfin...
2011 n'aura pas été une année facile pour ma pomme et j'en ressens une certaine colère intérieure. Tant de souffrances en ce corps qui est le mien. Virus infernal, opération chirurgicale. Tant de batailles et de frustrations.
Je n'aime pas écrire dans la colère et la souffrance. Alors je me tais en attendant d'avaler (et de digérer) toutes ces émotions qui me font tourbillonner le sang.
Aujourd'hui, alors que je bataille un autre virus qui me frustre, je tombe sur ce texte et d'un coup une toute petite inspiration m'éveille quelques neurones. Alors je laisse couler. Même si je me sens rouillée. Je pense à ma copinaute Manon et je cadenasse l'insatisfaction de ne pas atteindre la perfection.
En fait, ce texte me parle tant qu'il fait jaillir ces mots de mon néant automnal. Je me souviens alors de ce texte écrit il y a quelques années. Un billet où je m'indignais de voir le centre ville de Montréal s'angliciser assez pour oublier que le Québec est non seulement bilingue mais surtout français.
Après tout, le Québec n'est-il pas une bulle française qui flotte en un océan américain? Une Nouvelle France où s'épanouir la vie?
Après tout, le Québec n'est-il pas une bulle française qui flotte en un océan américain? Une Nouvelle France où s'épanouir la vie?
Il est vrai que c'est à Montréal que je suis devenue bilingue. Je lui en suis reconnaissante. À voguer entre deux cultures, à aller dans des partys où les deux langues se côtoyaient sans se juger, j'ai intégré l'anglais à mes pensées. J'aimais tant ce bilinguisme dans lequel je nageais. Jamais je n'ai eu la sensation que je pouvais y perdre ma langue maternelle.
Et puis je suis venue vivre du coté de Québec où règne le Français. Si certains disent que la ville de Québec est un village alors c'est certainement celui d'Asterix! Un village de gaulois récalcitrants qui refuse de se laisser envahir par les Romains...
Et puis je suis venue vivre du coté de Québec où règne le Français. Si certains disent que la ville de Québec est un village alors c'est certainement celui d'Asterix! Un village de gaulois récalcitrants qui refuse de se laisser envahir par les Romains...
En mon état d'hybride francophone, ma langue est mon pays et j'aime énormément la résistance québécoise qui me rappelle les gaulois de mon enfance.
Alors lorsque je vais à Montréal et que je découvre un centre-ville où le français fait cruellement défaut je sens gronder la révolte en mes racines. Et même si je suis parfaitement bilingue, je refuse de parler anglais par pure rébellion franco. Je ne me trouve pas cool mais tant pis. Gauloise je suis.
Alors lorsque je vais à Montréal et que je découvre un centre-ville où le français fait cruellement défaut je sens gronder la révolte en mes racines. Et même si je suis parfaitement bilingue, je refuse de parler anglais par pure rébellion franco. Je ne me trouve pas cool mais tant pis. Gauloise je suis.
Aussi je suis fière de voir de plus en plus de montréalais francophones dénoncer l'anglicisation de la ville. Soudainement l'espoir renaît en ma peau et je sens m'envahir l'envie de sourire...
4 commentaires:
Je suis tellement d'accord avec toi. Cela m'insulte de me faire répondre en anglais dans ma propre province. Même aux douanes, quand on est du côté canadien, je refuse de parler anglais aux douaniers qui sont justement payés plus cher pour être bilingues et qui comprennent ce que je dis puisqu'ils me répondent... Je sais parler anglais, mais seulement à ceux qui viennent de l'extérieur. En ma patrie, c'est à eux de se forcer. Je pourrais en parler des heures tellement cela vient me chercher. Le français est une si belle langue dans toute sa complexité, je ne voudrais pas qu'elle soit en voie de disparition...
Idem! La "gauloise" en moi qui vient de la ville du plateau de Gergovie fait aussi de la résistance!! Haha!
C'est drôle parce que la semaine dernière, dans la presse, j'ai lu un article sur la visite du maire de Québec à Paris... il s'indignait de voir toutes ces publicités avec des mots anglophones... là aussi, y'en aurait des choses à dire!!
Céline, entre gauloises, on se comprend! ;)
Haha! Oui, je crois!! ;)
Enregistrer un commentaire