jeudi, septembre 29, 2011

Avec l'automne arrive Halloween...

Avec l'automne arrive Halloween...

Juan parfois télétravaille. C'est rare mais possible. Aussi lorsqu'il travaille à mes cotés durant la matinée, je sais combien M'zelle Soleil va être heureuse de découvrir son père à la maison en rentrant à midi.

Le soleil est éclatant. La féerie d'automne fait des siennes.Je vais au bout de la rue attendre le bus jaune. Descend ma petite Miss de bonne humeur. 

L'école la fait grandir et s'épanouir. J'espère que cela durera. Sur le chemin de la maison, la Miss papillonne. Elle cueille des fleurs, sautille, papote.

Je lui dis:

- Il y a une surprise pour toi à la maison.
- Ah oui, une surprise en chocolat?
- Non une surprise humaine?
- Humaine? Mais je comprends pas...
- Ben c'est quoi un humain?
- Heu... je sais pas... c'est des os!

J'éclate de rire. Halloween n'est pas loin. Les squelettes arrivent dans les magasins. Je continue:

- Oui, c'est vrai mais c'est pas juste des os un humain?
- Ah bon? C'est quoi d'autre?
- Et bien, il y a aussi le sang et la peau qui font l'humain...

La Miss grimace un peu et me regarde d'un air interrogateur. Étonné, un lutin s'assoit sur une feuille. M'zelle Soleil me demande:

- Mais c'est quoi la surprise alors? Pas des os j'espère! Tu m'as pas acheté des os!?!
- Mais non... je te dis, c'est une surprise humaine...

Nous voilà arrivées à deux pas de la maison, la Miss remarque la voiture à son père sans percuter qu'il est là. Finalement elle l'aperçoit sur le balcon. Elle s'exclame de joie, crie "Papa!" et coure en sa direction. Oedipe, invisible dans son coin, s'amuse.

Je retrouve mes amours dans la cuisine. L'enfant pendue aux jambes de son père, je souris. Elle lui dit (les yeux brillants d'affection et de soulagement):

- C'est toi la surprise?!? Ouf, je croyais que maman voulait me faire manger des os avec du sang et de la peau à midi! J'ai eu un peu peur!

Dans un champ de l'ile d'Orléans, une citrouille rigole. Dans la rue imaginaire des fantômes, les sorcières se réunissent pour l'assemblée générale. L'été s'efface. D'ici quelques semaines, Halloween remplacera les couleurs vives de l'automne. Les perrons accueilleront les petits monstres et les bonbons seront de la fête...

mercredi, septembre 28, 2011

Dans les charmes de septembre...

Dans les charmes de septembre...


Petit matin d'automne, la température clémente offre un ciel d'azur qui fait rebondir la lumière du soleil sur les couleurs de la forêt. La forêt met ses habits de bal avant de se déshabiller pour l'hiver. Bientôt le striptease...

Mes tournesols s'ouvrent enfin et les abeilles butinent. Pensées miellées. La rentrée enclenchée, je reprends mon rythme de piges en compagnie de M'zelle Soleil.

Un petit tourbillon d'automne m'emporte les heures. Discipline des jours qui reprennent le rythme du travail et de l'école. Pigiste au front. Parentitude au garde à vous!


Jour après jour, j'ai en tête ces textes qui me harcèlent le sang. L'appel du soleil se fait entendre. Les finitions de rénos nous enferment. À chaque jour suffit sa peine. Le quotidien me rattrape. J'embarque.

Je rédige ces pignes qui font de moi une geekette de profession. J'avale des applications mobiles et je m'attache à ma tablette numérique. Les jours filent. Je turbine...

La forêt change de ton. Elle se pare d'automne. Chaque jour la transforme. Le soleil transperce les feuilles de plus en plus translucides. Féerie. Le vent fait danser celles qui virevoltent dans l'air. J'inspire.

M'zelle Soleil est heureuse de retourner à l'école après quelques jours malade et une journée pédagogique. Elle me dit: "Je sais pas pourquoi mais j'aime mieux l'école que la garderie. Quand j'y pense le matin cela me donne le gout de me lever!"

Elle aime apprendre et prendre le bus jaune. Elle adore rentrer le midi. J'aime la voir bien dans sa peau. Ce n'est pas pratique à mes concentrations mais cela nous donne l'occasion de vivre des moments privilégiés.

J'adapte mes concentrations à ma mamamitude. Ce n'est pas toujours facile. Et puis je la regarde grandir en beauté et je me dis que cela en vaut la peine.

J'aime partager le cours de son enfance. J'aimerais me laisser glisser plus souvent dans ses flots empreints de pureté mais le temps adulte me rattrape.


Je rédige et je me concentre. Heureuse de travailler après les ennuis de santé des mois passés. Des textes d'écriture libre me harcèlent mais comme je ne peux étirer le temps, ils doivent patienter, mécontents. Et ce coin de blogue grogne de ne pas recevoir sa nourriture du jour. Il fait la diète. Parait que c'est bon pour la ligne...

Je médite sur ma ligne éditoriale. Je réalise que je cultive toujours les mêmes graines. Il me manque juste un peu de temps, ou d'énergie. Du coté de ma santé, je vais mieux. Je me remets de mon ovaire sacrifié sur le billard. La paralysie faciale ne se voit plus mais je la ressens toujours. J'espère que ses douleurs ne deviendront pas chroniques. Je me soigne. J'affronte. Ma kiné est une fée. Je tais ces douleurs que seul Juan comprend. Je fonctionne.

Dans la vie, il y a ces choses que l'on a le pouvoir de changer et celles dont le contrôle nous échappent. Il parait que pour bien faire, il faut savoir reconnaitre les choses que l'on ne peut pas changer. Puis il faut travailler notre attitude vis à vis d'elles. Pour les traverser, passer au travers, avancer.

Il y a des jours où je peux sentir la lionne en ma peau se réveiller. Ces jours là je sens la guérison au bout des doigts. Et il y a certains jours où les douleurs usent les patiences et l'on se dit que vieillir c'est aussi décrépir! Ces jours là, il faut partir à la recherche de la lionne qui dort dans un coin de savane tranquille.

Ces derniers mois j'ai appris à prendre la fatigue au sérieux. J'ai plus de respect pour elle. Je m'incline. Et je laisse les textes me harceler. Viendra le temps où ils pourront couler...

jeudi, septembre 22, 2011

Au Café de Flore

Au Café de Flore

La vie est pleine de fils invisibles. Mais si l'on s'y concentre assez fort, parfois l'invisible devient visible. C'est un exercice que j'aime pratiquer régulièrement, depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Une sorte de méditation personnelle.

Mais que nous vaut ces histoires d'invisibles? Ce soir, j'ai eu l'occasion d'aller à l'avant-première du nouveau film de Jean-Marc Vallée et j'ai trippé! Comme il fait bon tripper et se sentir vivant.

Bon évidement il y avait la partie gratin avec les acteurs, cocktail et tapis rouge. Cela ajoute au glamour. Mais il y avait surtout un film qui m'a touchée d'une façon dont je ne m'attendais point. Par l'invisible rendu visible...

Jean-Marc Vallée décrit son Café de Flore comme un drame d'amour aux accents épiques. Avant de voir le film, je ne saisissais pas vraiment le sens de la chose. Après c'est vraiment plus clair. Et juste.


L'amour épique, j'y crois dur comme fer.  Je n'avais seulement jamais pensé à l'appeler ainsi. Mais je risque d'en adopter "la parole" comme dirait ma puce qui fait définitivement partie de ces amours épiques qui font la texture de ma vie. Une texture tissée de fils invisibles...

lundi, septembre 19, 2011

Abstractions maternelles...

Abstractions maternelles...

Dans le bleu du ciel gèle l'automne. Je grelotte. Ce matin il fait aussi beau que frais.

Un concept qui a tendance à ennuyer M'zelle Soleil qui se rebelle lorsque je bataille "manteau": "Mais c'est pas le fun! Quand on regarde dehors on se dit qu'il fait beau comme en été et quand on sort, il fait froid!" Je grimace avec elle et "morale" par principe. L'été ne s'attarde pour personne...

Dans deux mois ma fillette d'automne aura 6 ans. Je la vois traverser une autre étape d'enfance en allant à l'école.

Comme à chacune des étapes d'enfance qu'elle passe, j'émotionne un peu. Fière et inquiète à la fois. Toujours un peu troublée par ce qui l'attend. Toujours heureuse de savoir qu'elle va bien.

En ma condition de maman, j'accompagne chaque jour qui construit sa vie. La responsabilité que j'en ressens est à la source de la discipline que je pratique.

Une discipline à laquelle je m'habitue sans pour autant aimer la pratiquer. C'est un peu comme faire de l'excercice, faut s'y botter les fesses pour en trouver les bienfaits!

Être ferme comme le fer avec un regard de velours.  Répéter sans perdre son calme. Expliquer en répétant. Répéter pour expliquer. Se fâcher sans crier. Répéter de nouveau. Expliquer et développer. Aimer sans plier mais plier lorsqu'il le faut car aimer c'est aussi plier! Être juste et sévère en une même équation, c'est comme marcher sur un fil en plein air...

Il y a de ces aspects difficiles de la parentitude. La discipline est certainement l'un d'eux. Et puis il y a aussi accepter que son enfant devienne adulte un jour. Lorsque l'on est enfant, c'est un point qui est évident. L'on est petit puis l'on devient grand!  Mais lorsque l'on traverse le miroir invisible de la vie pour devenir parent, ce point se complexifie perceptiblement.

Devenir parent. Fusionner avec un bébé vulnérable pour petit à petit accompagner l'enfant qui devient grand. Le protéger des dangers. Être l'exemple. L'aider lorsqu'il dérape. L'aimer sans condition. Le guider sur les voies qui lui permettront de trouver le meilleur de lui-même.  

Pour un enfant le parent est un être si important au développement de ses acquis. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a une dimension spirituelle à être parent. Le rôle de guide est existentiel. Parfois il me bouleverse la cervelle. Car je ne suis qu'un guide dans sa vie. Née de ma chair, fruit de nos sangs, M'zelle Soleil ne nous appartient pas. L'univers nous la prête pour qu'on en prenne soin jusqu'à ce qu'elle devienne adulte. Une fois adulte, elle sera un être complet, entier, qui (je le souhaite) apportera du meilleur plutôt que du pire à l'humanité.

Et lorsqu'elle sera  adulte, c'est là où nous ne pourrons que récolter les graines que nous aurons planté en la guidant. Ces graines qui feront le jardin adjacent à cette maison émotionnelle que notre relation aura construit. En espérant que le jardin soit grand et que la maison soit belle comme une villa plutôt que laide comme un taudis de ghetto! Même si les jours passent vite, la vie est longue et périlleuse pour l'enfant qui grandit et le parent qui l'accompagne...

Depuis 5 ans, je plante des graines. Souvent, au cours des dernières années, je me suis sentie jardinière d'enfance. Maintenant je commence à voir poindre des pousses. Mais il faut continuer de cultiver, mettre de l'engrais, désherber (façon bio pour ne pas trop polluer), tailler, arroser. Je ne suis pas toujours sure d'avoir le pouce très vert mais j'ai la mère organique...

mardi, septembre 13, 2011

Disney à Orlando (épisode 1)

Disney à Orlando (épisode 1


Aller à Disneyworld était l'un de mes rêves de petite fille mais je l'avais presque oublié devenue femme...

Cela dit, en devenant maman, emmener ma fille à Disneyworld est vite devenu un rêve récurrent. Surtout lorsque M'zelle Soleil a aussi commencé à cultiver ce rêve en regardant des émissions de Disney!

Aussi l'opportunité d'aller passer deux jours en Floride et de découvrir Disneyworld en famille était à ne manquer pour rien au monde. Comme un rêve auquel s'accrocher.

J'ai eu la confirmation du voyage quelques jours avant de me retrouver à l'hôpital pour une histoire d'ovaire magané. Dieu merci, le timing était bon. Si je passais au travers du cauchemar, le rêve se concrétiserait. Dire que je me suis accrochée au rêve pour traverser le cauchemar est peu dire...

Arrive le jour où l'on atterri à Orlando. À peine remise sur pied, je suis prête à l'aventure! Tout d'abord la chaleur, bénite. Puis les palmiers, oh joie! Pour les nordiques que nous sommes, c'est le paradis.

Et les filles, au paradis, ne sommes-nous pas toutes des princesses?



Des sourires chaleureux qui nous accueillent, presque des anges. Nous faisons connaissance avec Eddie et Lisa. Lisa est canadienne, elle fait partie des organisateurs de ce voyage de presse à saveur automobile. Eddie est local, il travaille pour VisitOrlando qui est associé au road-trip Chevrolet Orlando.

Un trajet d'une vingtaine de minutes à bord d'une confortable fourgonnette. L'on en profite pour faire connaissance avec nos compères de road-trip.

Une grille en fer forgé qui s'ouvre sur une rue bordée d'énormes maisons à l'américaine...

 Ma citrouille s'est transformée en carrosse et ma maison est un château! Mon vieux tacot n'est plus d'actualité! Une blanche Chevrolet nous attend. Elle scintille au soleil tropical. La villa que l'on habitera (2 nuits/3 jours) est somptueuse. Je ne l'ai pas encore réalisé mais la transformation en princesse a débuté. 

Le rêve s'éveille. L'on fait le tour de la maison qui possède 7 chambres, 4 masters, 6 salles de bains et une piscine privée. Je sens la princesse en mon sang s'étirer les idées. C'est diablement bon.  M'zelle Soleil est excitée comme une puce. L'homme sourit à pleine dents. Un saut dans la piscine et le bonheur est complet.

Mais l'on est pas là pour se prélasser! Vite, il faut se préparer pour le souper de groupe à Downtown Disney. En convoi sur roues, l'on suit le guide. C'est alors que l'on commence à réaliser que Disneyworld est une ville! Juan et ma pomme sommes complètement éberlués, subtilement déboussolés...

Je savais que Disneyworld était immense mais je ne me doutais pas que c'était une ville (qui se déroule sur une trentaine de kilomètres)! Une ville à saveur d'irréel qui semble ouvrir une autre dimension où se glisser les pensées.

L'on apprend que Downtown Disney est un centre ville de restaurants et boutiques qui est ouvert à tous. Pas besoin d'avoir un billet pour entrer. Il s'y déroule des spectacles et des animations, s'y promener est bien le fun! Déjà l'on ressent la magie Disney à l'oeuvre. Mickey est partout. Et le restaurant où l'on mange est surréaliste à l'os...

Nous sommes au T-Rex, un immense restaurant peuplé de dinosaures qui s'animent lorsque les météorites au plafond évoquent leur extinction. C'est bruyant, intense, démesuré, surréaliste.

Impossible de ne pas être sur-stimulé en mangeant là! Les jeunes enfants ne sont guère rassurés. L'expérience est malgré tout étonnante.


Entre deux rugissements préhistoriques, c'est aussi l'occasion de rencontrer le groupe. Nous sommes une demi douzaine de familles et trois familles francophones. M'zelle Soleil se prend d'affection pour Emma, une petite fille du voyage...

Mes consoeurs, Jaime et Audrey, sont deux mamans que je côtoie plus souvent sur le Web qu'au réel. C'est le fun de papoter pendant que nos hommes font connaissance. Malheureusement le mauvais temps (en altitude) nous empêchera de faire un tour de montgolfière au dessus du site. On ne remercie pas Irène de ce changement de programme!

Une fois le souper terminé, l'on se ballade dans les rues qui nous rappelle à l'enfance. Juan s'émerveille des énormes constructions de Lego, et l'on se perd dans un royaume de princesses qui fait pétiller de joie M'zelle Soleil.

Mon regard intérieur se transforme à l'humidité ambiante. Je commence aussi à ressentir une certaine magie m'enrober les idées, d'ailleurs après qu'y passe M'zelle Soleil, je ne résiste pas à la poussière d'étoiles offerte à "The World of Disney"!!! Au royaume des paillettes, la poussière d'étoiles est un must!

Évidement, je serais bien allée faire un tour de "The House of Blues" (ou voir un spectacle du Cirque du Soleil), et l'on aurait définitivement bien voulu explorer davantage les environs. Mais le temps presse la nuit.

Et je dois avouer que je suis vannée. Enfin c'est tellement à des années lumières de l’hôpital que je suis aussi totalement comblée!


L'on repart avec les feux d'artifices qui illuminent la nuit. L'on se perd à peine pour retrouver la maison. L'on a pas encore adopté le système de navigation intégré à l'auto ou le mifi en roulant alors l'on se débrouille à l’ancienne...

 En chemin, encore une fois réaliser que Disneyworld est une ville! Les yeux écarquillés, je cherche les pancartes. L'on arrive à destination sans peine. M'zelle Soleil est épuisée. Elle somnole et l'on a plus qu'à la déposer dans son lit pour qu'elle file avec Morphée.

Profiter le plus possible de ces deux jours ici. Aller se baigner avant d'aller se coucher. C'est définitivement le paradis...

Pourtant, au paradis, pas de grasse matinée, il faut se lever tôt! Le rendez-vous de groupe est à 8:30 sur la rue privée. Mais que l'eau est douce dans la nuit chaude...


L'on se couche quand même avant minuit. Le lit est divin. L'on s'endort collés l'un contre l'autre avec le sourire au lèvres. Ici, même pas besoin de dormir pour rêver puisque le réel est comme un rêve éveillé.


Passent les saisons...

Passent les saisons... 

Voici l'automne qui arrive. Les arbres de la forêt ternissent. Bientôt ils se coloreront. Les nuits frôlent le point de congélation. Passe la saison.

Juan au bureau. Ma pomme au cybersalon. M'zelle Soleil à l'école. Un rhume qui se balade. Des rénos presque terminées. Une santé mieux lunée. Du travail sur la planche.

L'automne annonce l'hiver à venir et la fin d'une autre année. Cette année là aura été dure à ma santé. J'espère qu'elle finira mieux qu'elle a commencé.

Il  y a toujours deux façons de voir la vie. L'une est obscure, l'autre est lumineuse. Il y a le verre à moitié plein et celui à moitié vide. Pourtant c'est toujours le même verre à regarder...

Je fais souvent l'effort de regarder le verre à moitié plein. Cela m'aide à traverser les douleurs du quotidien. Chercher le positif du négatif pour mieux le batailler. Et si parfois ce positif ne satisfait pas les idées tourmentées, il est bon de savoir que toujours il existe. Et de s'y accrocher.

mercredi, septembre 07, 2011

Road-trip et rentrée décalée...

Road-trip américain et rentrée décalée...

La semaine dernière, nous avons quitté nos pénates pour un brin d'aventure tropicale. En voyage de presse pour GM et Sympatico.ca. Nous sommes allés en famille à Orlando pour y chercher la nouvelle Chevrolet du même nom et la ramener au Québec...

C'était un voyage éclair qui nous a fait parcourir 3000 kilomètres de route en trois jours et trente heures. En tout, trois jours en Floride et trois jours sur la route!

Un road-trip pas mal cool avec une excellente voiture, des hôtels quatre étoiles où passer de courtes nuits et une villa de vacances cinq étoiles où inspirer un zeste d'ultra luxe.

Sans oublier une visite à Disneyworld, un après-midi à la plage et une remontée des États-Unis pas mal sympathique. J'en reparlerai dans mes prochains billets. Cela me permettra de me replonger dans l'aventure et continuer à m'en nourrir quelques neurones!

Mais ce matin, c'est la rentrée en maternelle de M'zelle Soleil qui fait notre actualité de maison. Alors que la rentrée officielle se déroulait mardi dernier, notre miss était en transformation princière au royaume de Disney! J'aimais le paradoxe de ce fait. Mais comme il faut bien grandir et mûrir, il fallait bien qu'arrive le jour de la rentrée...

Arrive le temps que ma petite sauvageonne aux yeux bleus, ma puce de lac va nus pieds qui n'aime pas mettre des chaussures, ma princesse toute rose qui aime tellement les contes de fée, mon bébé qui n'en est plus un, aille à l'école qui n'est pas buissonnière...

Un après-midi où la conjugaison travail-famille-plaisir était à son meilleur (Daytona Beach)...
Pour entrer à l'école, il faut absolument avoir cinq ans en septembre. Il y a une année de maternelle qui précède la première année de primaire. M'zelle Soleil est du mois de novembre. À quelques semaines près, l'année dernière, elle n'avait pas l’âge requis pour commencer la maternelle. Cette année, elle sera dans les plus grandes de sa classe et de part son école de danse, elle connait plusieurs petites filles en première année de primaire...

Ce matin, sa petite main dans la mienne, nous nous sommes avancées dans la cour d'école. Le premier contact fut bon. Son école est à quelques kilomètres de la maison. Située dans le village voisin du lac, c'est une grande école avec plusieurs classes de chaque niveau. La maîtresse de M'zelle Soleil est, parait-il, une perle.

La semaine dernière, je l'ai trouvé en effet bien cool lorsque je lui ai expliqué que l'on partait en Floride la première semaine de rentrée. Elle a trouvé qu'il était bon pour la  Miss de voyager car c'était un super apprentissage de vie. Un point avec lequel je m'accorde parfaitement! Avec un peu de chance, je pourrais parfaitement m'accorder avec la maîtresse. Ce matin, je l'ai trouvé gentille...

Pour M'zelle Soleil, cette année de maternelle sera son entrée en matière pour le primaire. Un primaire qui suivra bien vite! Comme elle va à l'école du village voisin, elle reviendra désormais manger le midi à la maison. Je suis contente de pouvoir lui offrir cette option en ma fonction de cyberpigiste.

Ce matin, les émotions parentales se bousculent dans mon coeur. Difficile de me concentrer. Toutes mes pensées se tournent vers elle, vers cette première journée qui débute une nouvelle étape d'enfance...

Une enfance qui la fera grandir et enclenchera le principe de détachement nécessaire de ses parents. Une étape où l'attend sa vie individuelle, le début des relations humaines. Là où elle devra se faire des amis, éloigner les ennemis, trouver sa place dans la jungle des récréations. Apprendre. Comprendre. Mûrir. Devenir. Être.

Avec cette entrée en maternelle, je quitte mon bébé pour accueillir ma grande fille. Une grande fille dont je suis fière. On a réussi l'étape de la petite enfance, espérons que l'on fera aussi bien pour l'enfance qui précède la pré-adolescence...

Ce matin, toutes sortes d'émotions se bousculent dans ma cervelle de maman. J'ai la mamamitude qui me harcèle et je n'ai qu'une hâte, aller la chercher à midi pour voir comment elle s'en est tirée...

Une maison ancestrale d'hôtes parfaits dans un petit village niché dans les Appalaches en Virginie Occidentale