samedi, janvier 29, 2011

Princesse givrée...

Princesse givrée...

En mon pays, je ne suis pas une princesse. Juste une pauvre pigiste de brousse, artiste sauvage, bien mariée avec une gamine qui respire la joie de vivre.

Pourtant, si l'on compare mon sort aux femmes d'ailleurs dans le monde, je suis bien plus souvent une princesse qu'une esclave! Souvent j'en ai conscience. Souvent j'en réfléchis la chance. En mon pays d'hiver, il fait bon être femme...

Par exemple, en Afghanistan, les femmes vivent les pires traitement. Elles existent dans de grandes pauvretés (aussi matérielles qu'immatérielles). Elles sont emprisonnées pour les pires absurdités et ne connaissent aucune réelle justice.

Pour ces femmes là, il n'y a aucun doute, je suis une princesse qui vit une existence dorée! Une princesse libre qui peut dire et faire ce qui lui plait. Aimer, créer, penser dans la plus grande légalité. Vivre en un confort dont ces femmes d'ailleurs ignorent la saveur.

De bon matin givré, mes pensées féminines se tournent vers celles qui vivent l'enfer. Entre deux flocons qui virevoltent, je me rappelle à quel point je suis privilégiée. Et comment je ne suis pas la seule à l'être en mon coin de pays. Nos réalités québécoises sont aussi éloignées des leurs que la distance qui nous sépare...

Parfois je fantasme d'un autre monde où un escadron de femmes effrontées irait libérer ces femmes affligées. Évidement il faudrait mettre pas mal d'hommes en prison et en jeter la clé! Mais en étant aidées intellectuellement, ces femmes seraient alors en mesure d'élever les futures générations masculines à vivre en paix dans un climat d'égalité et de respect. Enfin ceci n'est que l'insignifiant fantasme d'une princesse au coin de son lac!

En Afghanistan, là où d'après les dires, les femmes sont dans la pire mouise. Les hommes d'ici s'y battent. Là-bas, de jeunes canadiens vont mourir ou revenir avec des morceaux en moins. Mais cela ne change pas grand chose à la réalité des femmes. D'ailleurs qui s'en soucie vraiment? La guerre des hommes est plus souvent vaine qu'efficace. Et malheureusement les amazones justicières n'existent que dans l'imaginaire collectif...

L'autre jour, je croise chez la coiffeuse deux soldats prêts à repartir pour l'Afghanistan. Évidement je ne peux m'empêcher de m'ouvrir la trappe et de creuser un peu le sujet. De leur demander ce qu'il font là-bas. Malgré le secret militaire qu'ils portent tous sous leurs cheveux raz, il est facile de percevoir qu'il n'y font pas grand chose pour les femmes! Ceux-ci sont sympathiques. Eux-mêmes ne savent pas vraiment à quoi ils servent là-bas. C'est leur travail. Je les observe, dans la fleur de l'âge, et je me dis que prendre le risque qu'ils y perdent leur vie est bien dommage.

Parait que c'est au nom de la liberté qu'ils vont faire la guerre. La nôtre, la leur. "Foutaises!" aurait dit ma grand-mère. En effet, je doute fort que cela soit le cas. Ils vont faire la guerre pour l'argent et le pouvoir. D'ailleurs à part lorsque les américains ont libéré l'Europe du joug des nazis, combien de fois les hommes se sont faits la guerre au profit de la liberté? Si l'on est franc, en toile de fond guerrière, il y a toujours l'argent et le pouvoir enrobés de violence et de haine. Et quoi qu'il arrive, c'est toujours les femmes qui payent le plus cher tribu.

jeudi, janvier 27, 2011

Au rayon des petits bonheurs..

Au rayon des petits bonheurs...

Sur son blogue Mamanbooh se demande: "Quels sont vos derniers petits riens qui ont mis du soleil dans vos journées? De la chaleur dans votre coeur? Du baume sur vos pensées?"

Au rayon des petits bonheurs, ma fillette m'offre régulièrement de ces petits riens qui me baument de l'intérieur, que cela soit un sourire complice, une remarque pertinente ou un rire insouciant...

Mon homme aussi me réchauffe l'humeur avec des petits riens qui font du bien; un regard gourmand où je capte son désir, un geste tendre où son affection me touche, un rire partagé qui éclate spontanément entre deux platitudes du jour...

Et puis il y a ces moments en trio. Ces doux moments où l'on se love simplement en notre bulle familiale. Comme lorsque, dimanche matin, par -40 au soleil, l'on fait le ménage de la maison en bordel à moitié à poil et que M'zelle Soleil s'amuse à ranger au lieu de râler! Dans ces moment là, le contraste entre l'azur glacial et notre chaleur familiale fait déborder d'amour mon coeur...

mardi, janvier 25, 2011

Qui ne connait pas une petite Lily Têtue?

Qui ne connait pas une petite Lily Têtue près de chez soi?

Comment vous croyez ne pas connaitre de Lily-Têtue près de chez vous? Impossible...

Lily-Têtue est une petite fille avec de la volonté à revendre. Elle vit avec espièglerie dans les tomes d'une série destinée aux enfants de 3 à 6 ans. Et pour découvrir cette vibrante fillette,  il suffit de lire les aventures de la petite héroïne de Marie-Julie Gagnon. Publiée aux Éditions de la Goélette c'est une série pour les petits à ne pas manquer!

Tout ceux qui connaissent des enfants dans cette tranche d'âge savent combien ils peuvent avoir du caractère et des questions en tout genre qui viennent bousculer les certitudes parentales. La charmante Lily Têtue ne fait pas exception à la règle! À noter: les illustrations d'Audrey Gauthier, qui accompagnent les aventures de Lily Têtue, sont admirablement bien réalisées, elles nourrissent joliment l'imaginaire des petits (et des grands)...

Mais ce que j'apprécie particulièrement en tant que maman c'est que ce sont des livres avec une véritable substance. Amusants, ils traitent avec intelligence de ces étapes d'enfances que tous les petits traversent...

À la maison, la lecture fait partie de notre routine de coucher et comme bien des enfants, M'zelle Soleil aime toujours étirer le moment d'aller dormir. Cela dit, je dois mentionner que lire "Lily Têtue refuse d'aller au lit" juste avant de la coucher nous a permis de faire toute une compréhension de texte avec notre petite Miss! Et le plus étonnant fut certainement de voir combien ma fillette en a capté l'essence.

Évidement le fait qu'elle partage un premier prénom commun avec l’héroïne de l'histoire a certainement aidé à ce qu'elle se sente concernée! Mais elle a si bien compris le fond de l'histoire que cela a nettement aidé à diminuer les réticences du coucher. Tout en nous donnant un bon repère de discussion lorsque l'envie de tergiverser sur le sujet prend forme. Je recommande chaudement ce tome à tous les parents qui bravent des petits couche-tards chaque soir!

M'zelle Lily Têtue évolue dans un univers qui lie le réel et l'imaginaire avec fun et finesse. Accompagnée de sa douce grand-mère Zazou, Lily apprend la vie en rêvant. Et son fidèle comparse Ananas possède une particularité des plus marrantes! De celles qui font pouffer les enfants à tout coût. Rigolade assurée! Mais pour en comprendre tous les détails, il vous faudra lire les aventures de Lily Têtue...

Je profite de l'occasion pour mentionner combien j'apprécie la plume adulte de Marie-Julie Gagnon. N'hésitez pas à croquer dans ses Cartes postales d'Asie que j'ai dévoré cet été sur la plage. Voyager en compagnie de Marie-Julie est toujours divertissant et même si je ne suis pas férue d'Asie, j'ai lu avec un réel plaisir ses cartes postales d'ailleurs.

Et si vous êtes une jeune maman, allez parcourir les pages de Mama Cool qui regroupent les chroniques qu'elle a écrites au cours des premières années de sa maternité. Un livre qui m'a fait tellement de bien au coeur qu'il a attisé une petite flamme vacillante en mon sang (alors que je me consacrais entièrement à ma mamamitude au risque d'y perdre ma coolitude). Un livre que je garderai longtemps au creux de mon esprit sauvage...

lundi, janvier 24, 2011

Hoch 'ebmey tIjon

Hoch 'ebmey tIjon

Une vague de froid arctique déferle sur toute la province. Il fait aussi frette qu'ensoleillé. Ce qui n'est pas peu dire en nos contrées nordiques!

Avec des nuits à -30 et des journées à -40 dans le vent, c'est l'aventure hivernale dans toute sa beauté. Une beauté extra-lumineuse sur fond d'azur. Une beauté mordante qui ne pardonne pas l'insouciance. Le soleil brille. L'air est limpide. L'atmosphère se fige. Les sapins se recroquevillent et malgré le froid intense les oiseaux chantent.

C'est ces jours là où j'écoute avec amusement la fille de la météo qui explique qu'il n'y a pas de "tuque pas belle" et qu'il faut ABSOLUMENT bien d'habiller. Mais tant que l'on s'habille c'est pas si pire au soleil! Les rares jours où Hydro-Québec appelle à la modération et où des centaines de moteurs font grève...

Je les aime bien ces jours là, tous dans le même bain d'hiver. Ils sont un peu surréalistes. Ils sont bénis d'un ciel bleu où se reflète l'infini. Ils sont synonymes de lumière vive et d'air polaire. J'aime passer ces jours-ci à l'intérieur de mon cocon et ne sortir que quelques minutes à la fois pour me gaver la face de soleil...

Mais ce mois-ci n'est pas un mois comme les autres en notre maison. C'est un mois de rénovation intense qui doublera notre espace de vie. Un gros mois de petits stress quotidiens et de projets qui se concrétisent. Un mois à part qui nous sort de l'ordinaire pour l'améliorer. En investissant dans cette vieille maison de galets entre lac et forêt, c'est au futur que nous avons rêvé. Un futur qui se construit au présent.

Mais avant de connaitre le meilleur il faut passer le pire. Et le pire est ce chantier qui m'empoussière! D'ailleurs, n'est-ce pas toute cette testostérone et le champ de bataille en mes murs qui me donne soudainement envie de parler klingon de bon matin? Kapla!


En ce lundi glacial, c'est le jour du gyprock. Un grand jour. Le jour où les murs prennent consistance et où les perceuses se font mélodie masculine. Mes oreilles vrillent. Aujourd'hui, ma concentration en prend pour son grade! Ma volonté ne suffit pas à la discipliner. Elle s'éparpille entre deux tweets. Je réalise d'ailleurs qu'il faut bien peu de concentration pour tweeter!

Aujourd'hui, à part jeter un oeil sur mes courriels, aller sur Twitter, faire un tour de Facebook, lire quelques articles à droite et à gauche, effleurer la fleur de peau d'Alexandre Jardin, niasouiller avec ma Flip et faire de la brume polaire avec de l'eau bouillante, il m'a été impossible d'aligner deux phrases cohérentes de suite! Alors que les perceuses font la fête et que je vois la poussière s'accumuler en temps réel sur les touches mon clavier, mon esprit fuit par toutes les pensées possibles. Et le klingon vient me titiller l'imagination...

Voilà bien des années que je n'avais pas pensé à parler klingon! Dans les années 90, l'idée me plaisait souvent mais le travail pour y arriver était aussi fou que l'idée! À cette époque là, il existait des dictionnaires pour en apprendre la langue guerrière mais le Net n'était encore qu'un concept flou.

Maintenant, en cette nouvelle ère numérique qui est nôtre, en quelques clics, je découvre le klingon à portée d'esprit. Pour oublier le chantier en ma maison, je me laisse glisser en une brèche spacio-temporelle. Du coup, l'envie de parler Vulcan me percute deux neurones! Je ne sais pas si c'est les perceuses qui me creusent la tête ou le froid qui m'emporte...

Enfin les ouvriers partent, ils ont bien travaillé, la poussière retombe. Demain, j'aurai tout le silence de ma brousse pour travailler en beauté. Heureuse de voir le jour s'achever pour que débute le suivant...

mardi, janvier 18, 2011

Entre deux pas d'hiver...

Entre deux pas d'hiver...


Le paysage se fige dans l’atmosphère nordique. La lune s'éclate sur fond de ciel bleu. L'hiver reprend ses droits et l'on se givre les joues sur un coin de lac en glace. En ce désert d'hiver, alors que brille le soleil de pleins feux, la peau des joues se crispe sous le pincement du vent qui souffle ses accents polaires. Notre pays, c'est l'hiver...

L'on fait un tour de lac congelé puis l'on se ballade sur une piste qui n'est plus cyclable. M'zelle Soleil, les joues rosies par le froid, s'exclame: "Maman, l'hiver c'est vraiment pas aussi le fun que l'été! On peut pas faire de vélo, on peut pas se baigner, faut toujours s'habiller, pfffff..." Entre deux pas d'hiver, le temps nous pourchasse et des brins d'innocence s’effacent...

lundi, janvier 10, 2011

D'enfance et de glace...

D'enfance et de glace...

Alors que débute cette année 2011, l'hiver se fait bien clément. Il se fait doux comme un agneau avec 6 degrés à Montréal le premier janvier. Surprenant. Aussi agréable que déstabilisant.

En mon coin de brousse, l'hiver est tranquille. Tout en silence. Sans tempête ni froidure. Il y  a juste assez de neige pour peindre de blanc le paysage. Juste assez de froid pour ne pas trop s'en plaindre. Alors qu'ailleurs le temps fait son méchant, ici l'hiver est paisible.

Au creux de la forêt endormie, l'hiver se contente d'emprisonner le grand lac en ses glaces. Et l'on marche sur sa surface comme si c'était un désert polaire. M'zelle Soleil me demande: "Mais maman, les poissons sous la glace, ils font quoi, ils dorment?"

Ma mini Miss grandit si vite. Elle questionne et apprend. Elle observe et assimile. Elle suit nos pas et trace son chemin d'enfance. Une enfance choyée presque dorée. Une enfance que l'on s'applique à chérir et à discipliner. Une enfance à guider. Je remarque à quel point ses réflexions évoluent. Avoir cinq ans c'est être grand! J'essaie d'inscrire en ma mémoire ses remarques d'enfance qui s'effacent dans le temps. Ces petites phrases qui font jaillir en mes pensées un sourire amusé ou interloqué. J'aime tant attraper ces instants d'enfance qui papillonnent au gré des heures...

- Maman, y sont où les bouleaux d'automne?
- Heuuu....


Trois secondes d'incompréhension avant de percuter:

- Ah! Les rouleaux de printemps sont dans le four!

L'enfance est tissée d'éphémère. C'est une bulle fragile qui flotte momentanément. La bulle de ma fille m'hypnotise autant qu'elle me responsabilise. J'étudie les différentes étapes de son évolution. Ces étapes qui se succèdent. L'enfance n'en finit pas de grandir jusqu'à ce qu'elle devienne ce souvenir qui nous modèle l'intérieur. L'enfance de ma fille réveille les souvenirs de la mienne. Sa pureté m’élève l'âme et je m’imprègne de ses vérités.

Parfois j'ai l'impression que ses neurones n'en finissent plus de se connecter. J'en suis un peu éblouie. C'est comme regarder un feu d’artifice. Sa volonté m'effraie un peu. Sa soif d'apprendre me ravit. Elle veut lire et écrire. Petit à petit je lui apprends. Je veille à respecter son rythme (ou plutôt, certains jours de fatigue, je m'acharne à suivre son rythme)...

Par les temps qui courent, elle aime me raconter des histoires abracadabrantes, des petites histoires emplies d'innocence qui me bousculent l'imaginaire adulte. Par exemple, elle a en tête ce scénario loufoque qu'elle me raconte avec moult détails: elle m’explique comment elle est née avec un bébé dans le ventre...

Ainsi sans le savoir, j'avais dans le ventre un bébé qui avait aussi un bébé dans le ventre! La logique voulant qu'elle a beaucoup de bébés à s'occuper maintenant car elle a commencé très jeune! Sans compter cette histoire surréaliste qu'elle développe au fil des mois avec comme toile de fond le concept des magasins à maris. Malheureusement, il y a pénurie. Aux dernières nouvelles, tous les magasins à maris étaient vides. Même à Montréal, il n'y a plus un seul mari à vendre!

Mais il y a aussi des histoires empreintes de ces réalités qu'elle absorbe au détour des conversations adultes. Ainsi elle m'explique avec beaucoup de sérieux et une voix pleine d'émotion: "Maman, j'ai entendu chez ma gardienne l'histoire d'un bébé qui est né mort! C'est vraiment plate hein? Il a même pas passé sa vie!". Elle se révolte ensuite contre cette cruelle injustice. La discussion qui s'en suit nous fait parler de ces choses dont l'on parle peu. Et puis il y toujours la question qui tue:

- Maman, quand je serais grande tu seras morte?
- Heu, ben je crois pas, je serai vieille...
- Tu seras juste vieille?
- Oui, je ne devrais pas mourir avant que tu sois vieille...

Tandis qu'elle accroche le temps à ses perceptions enfantines, sa conscience du monde s’exacerbe. Sa personnalité se détermine. Et pendant ce temps qui nous construit, mon individualité reprend forme. La mère que je suis aujourd'hui s’intègre à la femme qui retrouve ses repères. Notre trio familial s'imprime dans la texture des saisons qui défilent. Un nouvel équilibre se dessine. La vie suit son libre cours et je lui en suis intimement reconnaissante...

D'hiver et de lac...

Enfance moderne

Bribes d'enfance 2011

M'zelle Soleil trippe sur sa nouvelle valise zébrée. Elle s'imagine découvrir l'ailleurs en d'excellentes aventures. Entre deux éclats de rêve, elle s'exclame: "En plus, c'est une valise intelligente!".

Je lève la tête et réalise qu'elle m'entend souvent parler de mes chroniques technos comprenant des téléphones intelligents. Le regard acéré, je l'observe en silence. Elle réfléchit quelques secondes et me dit: "Mais quand même elle est pas intelligente comme nous! Hein maman? Parce-que c'est une valise..."

...

L'enfance sait ce qu'elle veut. Elle veut sortir de l'enfance.
Jean Cocteau

Dans tous les âges l'exemple a un pouvoir étonnant ; dans l'enfance, l'exemple peut tout.
Fénelon

On ne s'arrache pas de l'enfance, qu'elle ait été heureuse ou malheureuse ; les origines frappent le subconscient comme on le dit d'une médaille.
Louis Nucera

mercredi, janvier 05, 2011

File le temps

File le temps...


Voici déjà venu 2011 et je cours après le temps qui me vieillit pour retrouver ce petit jardin de Toile. Mes neurones font du jus concentré pro et m'éloignent de cet endroit paisible que j'affectionne. Alors plutôt que de combattre le "flow" et culpabiliser, j'ai décidé d'en faire de petites vacances mentales...

Après tout, j'aurai 8 ans de blogue dans le clavier d'ici avril, ce n'est pas une grosse semaine d'absence qui me fera oublier mon espace Web personnel! Et puis cela fait toujours du bien de se débrancher. Surtout durant les fêtes. J'ai toujours pensé qu'il fallait vivre et ensuite bloguer...

Enfin j'ai déconnecté à temps partiel puisque j'ai travaillé à mes diverses piges et j'ai eu l'occasion de faire des chroniques techno pour Radio Canada Québec, puis Toronto, puis Sudbury. Des chroniques ultra matinale mais ultra fun! Être en ondes de bon matin pour parler Web avec les francophones d'Ontario est bien sympathique. Bref, même si je m'absente ici, je ne suis jamais bien loin sur l'un de ces réseaux sociaux qui modèlent le Web 2.0.

Et puis il y a eu l'homme en vacances et la Mini Miss heureuse d'être avec ses parents. Sans compter un Nouvel-An bien cool à Montréal entre amis, 4 étoiles et température clémente. Mais même si le temps me presse les neurones, plus d'une semaine sans bloguer, c'est assez! Je finis par m'ennuyer de ma discipline bloguesque...

Alors en attendant la suite qui ne saurait tarder, je souhaite à tous ceux qui lisent ces quelques mots une joyeuse année 2011. Une année que je souhaite riche en intelligence humaine. Que celle-ci vous soit belle et douce...