Perreau électrique...
Hier, nous sommes allés voir Yann Perreau en compagnie de mon amie en cloque et de son chéri. J'ai toujours eu un faible pour les spectacles Place d'Youville. J'aime l'atmosphère qui s'en dégage, le décor, les gens qui s'installent sur les remparts pour écouter la musique urbaine.
Ce dimanche soir, alors que la lumière de fin d'après-midi caresse les briques des immeubles et les visages des passants, la place d'Youville se prépare à accueillir Yann Perreau. Entre la scène et la foule, je croise Billy un compère blogueur de Festival. Ensemble, l'on tombe vite sous l'emprise musicale de Yann.
Il faut dire que Yann Perreau est une véritable bête de scène. Pour l'avoir vu plusieurs fois en concert, je m'attendais à beaucoup et je n'ai pas été déçue. Comme a son habitude, il a habité chacune de ses prestations avec cette fougue qui le caractérise. Dès la première chanson le charme opère...
Ce garçon exulte une sexualité teintée de poésie qui est unique à son genre. Sur scène, son magnétisme est électrique. Il chante du fond de ses tripes et se tortille comme un serpent ensorcelé. Par moment, il me fait presque penser à Jim Morisson dans ses meilleurs jours. Alors que je tourne la tête vers la foule, j'aperçois ma fille qui se déhanche comme une folle sur les épaules de son père. Elle non plus n'est pas insensible à ce garçon électrique...
Le chanteur, en grande forme, a débuté le concert en expliquant qu'il comptait suer abondamment et il n'a pas failli à sa parole. Chanson après chanson, il se déshabille, enlève les couches de son veston pour finir en chemise trempée. Il captive si bien la foule que celle-ci lève les mains au ciel et se fait vague humaine pour accompagner sa prestation. Super sympathique, il s'adresse souvent au public qui s'abreuve de sa musique. Il s'exclame en regardant la foule: "Québec, t'es beau quand tu danses la vie! C'est toujours des moments magiques que de venir à Québec!" Et c'est vrai qu'il y a de la magie dans l'air.
En ce qui me concerne la bonne surprise de ce spectacle aura certainement été la découverte de sa version française de la chanson "Peace Frog" des Doors. Ensuite il a fait hommage à Mickael Jackson en mélangeant les premières notes de Beat it avec sa chanson "Grande Brune". Et puis, pour terminer ce spectacle à la fois poétique et survolté, accompagné de Mademoiselle Fizz, ils ont zouké la chanson de la Compagnie Créole "la machine à danser" avant de conclure avec "Beau comme on s'aime" (en compagnie des membres du groupe de hip-hop de Québec CEA). Somme toute, ce fut un excellent spectacle. Yann, tu reviens quand tu veux parce-que nous, on en reprendrait bien encore et encore...
Contente de voir que tu te sois aussi amusée ma belle! :-)))
RépondreSupprimer-xxxx-
Wow! Ça me donne vraiment le gout d'y aller...
RépondreSupprimerDans tous les cas tes récits sont magnifiques...
Karo
Un beau moment partagé.
RépondreSupprimerÂme, merci :) Ce festival me fait grand bien au moral! ;)
RépondreSupprimerMerci Karo, est-ce que tu es déjà venue à Québec durant le Festival? Si tu as l'occasion, cela vaut la peine d'y passer quelques jours! ;)
Jane, de ces moments précieux de Festival d'été :D