Fin de Festival et perte de voix...
Alors que le Festival s'est terminé dimanche soir, c'est avec la découverte de Karkwa que l'on a achevé cette édition 2010.
Je dois avouer que je ne connaissais Karkwa que de nom sans vraiment en connaitre les chansons. Aussi, j'ai été agréablement surprise par leur prestation. Et même si je me sentais un peu patraque, j'ai apprécié les découvrir sur scène même si ceux-ci se sentaient un peu rouillés.
Cela dit, une fois rentré à la maison, j'ai réalisé que je n'étais pas du tout dans mon assiette! Et le lendemain, après une visite chez le docteur, j'ai appris que j'avais attrapé une bronchite doublée d'une pharyngite! Enfin, je ne regrette pas du tout mon expérience de blogueuse officielle de Festival d'été. Au contraire! J'ai adoré pouvoir ainsi profiter de cette édition 2010. Je regrette juste de ne pas avoir pu en faire plus, en voir plus, en écrire plus. C'est toujours le même problème à chaque Festival d'été, il y a tellement de choix, tellement de musiques à écouter, à découvrir que l'on souvent aurait besoin de se dédoubler pour pouvoir tout voir et écouter!
Aussi, je n'ai pas eu le temps de parler du concert de Jimmy Cliff que l'on a vu samedi soir. Je n'ai pas, non plus, eu le temps de revenir sur l'excellent spectacle de l'école du cirque de Québec à la Place de la Famille. Mais je tiens quand même à revenir sur la soirée de Thievery Corporation (en fin de billet). Durant ce show là j'ai réellement dansé comme une folle. Tant et si bien que cette soirée m'a redonné la fougue de mes 25 ans et que c'est certainement mon coup de coeur 2010!
J'aurais aussi aimé parler plus en profondeur de cette vibration particulière de la ville de Québec durant le Festival. De ces visages souriants. De la paix qui se dégage des foules qui se dispersent comme des courants humains à chaque fin de spectacle. Et de ces rencontres que l'on fait pas hasard au détour du chemin...
Je tiens aussi à remercier les organisateurs du Festival d'été de Québec qui ont accueilli les blogueurs avec beaucoup de gentillesse et qui nous ont permis de vivre cette expérience à part. Une mention spéciale à la gentille édimestre qui a été bien patiente avec mes diverses corrections. Et une salutation virtuelle aux autres blogueurs qui ont participé à cette expérience bloguesque. J'espère aussi que les lecteurs de mon blogue (tout comme ceux du blogue du Festival), ont eu autant de plaisir à suivre nos aventures que nous avons eu à les vivre.
Dans mes déceptions persos, il y a plusieurs conférences de presse auxquelles j'aurai aimé assister si j'avais pu me dédoubler. Je suis aussi triste d'avoir raté Élisapie Isaac, Pierpoljack et Sanseverino. Mais au final, ce fut un cool marathon "musico-urbain" qu'il me plairait certainement de recommencer...
Au fil des prochains jours, je continuerai de trier la multitude de photos de Festival pour en déposer les meilleures dans mon Flickr, et aussi pour faire le tour des vidéos qu'il me reste à traiter (dont celles de Karkwa) et que je déposerai dans mon YouTube...
Quelques anecdotes humaines
- Lorsque l'amie d'une amie avec qui l'on va voir un spectacle nous explique qu'elle était à coté de nous durant le show du soir précédent, qu'elle a adoré voir danser M'zelle Soleil sur les épaules de son père et qu'elle est contente de nous rencontrer.
- Lorsque l'on rencontre un artiste urbain ultra sympathique passé minuit parce-que l'on a garé notre auto devant son atelier et que l'on discute avec lui durant plus d'une heure sous les lumières de la ville.
- Lorsque l'on s'arrête devant une libraire sur la rue St-Jean parce-qu'une jeune fille nous explique qu'il y a des livres à récupérer, que l'on se penche sur le sujet, et que l'on finit par faire connaissance avec un sympathique animateur de radio communautaire qui revient lui-aussi du Festival qu'il couvre de son coté. Et qu'il en profite pour inventer une expression marrante du moment que l'on vit: "la culture du trottoir"...
Zestes de Thievery Corporation
Accompagnés sur scène par différents chanteurs, les deux musiciens ont laissé toute la place à leurs invités. En effet, avec plus de vingt chansons au programme de la soirée, Thievery Corporation avait de quoi nous en mettre plein les oreilles!
En effet, Thievery Corporation a entrainé la foule en un tour du monde endiablé aux accents de dub et de Trip Hop. L'on a pu danser sur des chansons comme Lebanese Blonde, Sol Tapado, Sound Alarm, Assault on Babylon et bien d'autres rythmes électro-world.
Aussi, le show s'est révélé moins électro que je l'aurai imaginé et définitivement plus reggae que je n'osais l'espérer. Sans parler de la douceur des notes de sitar sur l'incontournable Mandala. C'est aussi le seul groupe qui a embaumé la nuit grâce à une douzaine d'encens déposés entre deux enceintes sur la scène!
Du coté des chanteurs invités, la brésilienne Karina Zeviani a lancé le ton de la soirée avec ses déhanchements voluptueux. Roots et Zeebo Stelle ont énergisé la scène. Et la jolie Sista Pat a emballé le tout alors que la chanteuse LouLou caressait l'air de la nuit de sa voix aérienne. C'est aussi elle qui a le plus communiqué avec la foule dans un français charmant. Les écrans géants ont diffusé en continu des images en tout genre pour illustrer la musique qui s'éclatait sur scène. Thievery Corporation a donné un spectacle qui a dépassé la hauteur de mes attentes et tant pis pour ceux qui l'ont raté!
Tu aurais voulu en faire plus ?
RépondreSupprimerMoi j'ai trouve ca génial de pouvoir vivre le festival comme ca.
En plus comme tu es une habituée, tes choix étaient forcement très bon!
A présent, je te souhaite une bonne guérison et merci pour cette belle épopée!
Karo
Oui, j'avais plein d'idées pour écrire d'autres billets, mais bon pour y arriver, il aurait vraiment fallu me dédoubler! Cela dit, tu as raison, ce fut une expérience géniale que j'espère pouvoir revivre l'année prochaine...
RépondreSupprimerLes bronches vont mieux. Merci! :) Les antibios sont durs sur l'estomac mais encore une petite semaine et cela sera passé! J'espère que ton été se déroule avec plus d'éclats d'eau que le nôtre...