En compagnie de Robert...
En ce merveilleux mois de novembre, certainement l'un des plus doux et ensoleillé de ma mémoire, les semaines me filent entre les doigts.
Les ombres s'allongent à mesure que les jours raccourcissent. La lumière se transforme. J'apprécie, en mon être et conscience, la beauté de cet automne qui s'attarde délicieusement...
Je cybertravaille à la maison de manière très réelle. Je sors parfois en ville pour assister à des événements virtuels. Je discipline le cours de mes neurones pour vaquer à plusieurs occupations à la fois.
À chaque jour, choisir sa concentration. Un matin, je me concentre les idées technos qui s'enroulent autour des multiples nuances du web 2.0. Un autre, je fais voyager les idées d'une langue à une autre ou encore je farfouille les prochaines tendances pour des articles de mode.
Éberlué, Juan me demande:
- Mais cela te dérange pas de passer du coq à l'âne d'un jour à l'autre?
- Ben non, cela ne me dérange tellement pas que j'adore cela! J'aime pratiquer le saut du coq à l'âne en un même royaume de mots. C'est ma gymnastique préférée...
Couvrir ou participer à quelques conférences, traduire, rédiger, m'occuper de ma puce qui grandit, sourire à mon homme. Heureuse de retrouver une routine intellectuelle qui me délecte l'esprit, je me laisse voguer sur ces flots actifs...
Seul hic à mes jours, je cours inlassablement après ces temps d'inspirations libres qui sont à la source de ce blogue et de mes écritures littéraires. J'accroche un instant au fil du temps. J'entre par la petite porte du jardin qui mène mon clavier en ce terreau virtuel. Mais d'un coup, je me demande par quel bout creuser! Je suis en retard dans mes chroniques d'enfances, j'ai une montagne de brouillons divers à cultiver, mes photos soupirent d'abandon, et mes idées trainent dans tous les sens!
Mes mots "s'indisciplinent". Coquins. Ils se moquent de ma pomme qui essaie de les remettre en ordre! Pour ne pas me laisser faire, je vais chercher Robert à la rescousse. Robert et sa rigueur de langue qui me fait saliver les idées. Robert qui est devenu aussi virtuel en ma vie que ce jardin de mots (et d'images) qui est mien depuis des lunes. Robert qui ne semble pas avoir adopté les virtualités du "web 2.0" en la définition de cet adjectif si moderne...
Virtuel, elle [viʀtɥɛl] adjectif : étym. 1503, rare avant 2e moitié du XVIIe ◊ latin scolastique virtualis, du latin virtus « vertu » Famille étymologique ⇨ vertu.
1. Qui n'est tel qu'en puissance, qui est à l'état de simple possibilité. ➙ possible, potentiel. Le marché virtuel d'un produit. À l'état virtuel. ➙ latent. Candidat virtuel à la présidence. ▫ Subst. Le possible, le probable et le virtuel. 2. (fin XVIIIe) Phys. Travail virtuel : travail des forces appliquées à des déplacements virtuels ou fictifs. ▫ Particules virtuelles : particules fictives permettant d'expliquer l'interaction entre les quantons. 3. Opt. Objet virtuel, formé par l'intersection de rayons convergents issus d'un système optique. Image virtuelle, formée par des rayons divergents. 4. Inform. Qui apparaît fonctionnellement pour l'utilisateur, indépendamment de la structure physique et logique utilisée. Mémoire virtuelle. Disque virtuel. 5. Qui concerne la simulation de la réalité par des images de synthèse tridimensionnelles. Réalité virtuelle. Monde virtuel. ➙ cybermonde. ▫ Musée virtuel, visite virtuelle, sur Internet. ▫ N. m. L'ère du virtuel. ■ contraires : Actuel, 1. effectif, formel, réel.
J'adore l'idée que virtuel provient de vertu ! Le fait qu'une vertu soit virtuel (un peu insaisissable dans le réel quoi !) ou que le virtuel soit une vertu :)))
RépondreSupprimer(Voici mon adresse de courriel pour recevoir les informations à propos des premiers apprentissages en lectures :
grandemascarade@gmail.com )
J'ai aussi adoré cette idée qui m'A aussi surprise. Ah! Ce Robert... ;)
RépondreSupprimerJe t'écris dès que j'ai deux minutes! ;) Merci.