lundi, juin 29, 2009

Lundi pluie

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Lundi pluie...

Lac de pluie...

C'est sous une pluie diluvienne que commence la semaine. Une atmosphère pluvieuse qui est arrivée depuis quelques jours déjà. À peine réveillée, j'allume la chaine météo. Le présentateur explique: "Alors il pleuvra en ce début de semaine et les nouvelles ne sont pas bonnes. Il pleuvra aussi en milieu de semaine... en fin de semaine et peut-être bien en début de semaine prochaine...". Bon! On a détourné la mousson qui ne tombe pas en d'autres coin de la planète! Ici, d'après ce que j'en comprends, un creux dépressionnaire est bloqué entre deux courants jets. Le météorologue explique que c'est un cas de blocage oméga. Le ciel s'accorde à mon humeur. En ce début de semaine pluvieux, je me secoue les neurones pour reprendre le travail...

Quoi de mieux qu'une petite expression choisie pour bien commencer ce lundi gris? Voici une expression que j'utilise autant que je peux la vivre (par procuration). Ainsi le nom de mon mari se situe un peu dans cette définition. D'ailleurs la première fois que je l'ai lu (sur la boite aux lettres du voisin de mon amie d'enfance) c'est exactement ce que je me suis dit en riant"Ayoye, c'est quoi ce nom à coucher dehors?!?". Dans ce temps là, je ne me doutais pas que ce nom particulier deviendrait celui de ma fille! Un nom que je ne porte pas même si je suis mariée mais qui fait entièrement partie de ma vie. Une expression qui, une fois expliquée, fait plus de sens que je ne lui en avais jamais trouvée!

EXPRESSION
via Expressio.fr
« Avoir un nom à coucher dehors »

SIGNIFICATION
Avoir un nom très difficile à prononcer et/ou à retenir.

ORIGINE
Aujourd'hui, que vous vous appeliez Andreszjw Kraszwieskichigawa ou Hildegarde von Geschwätzschwarzwaldzahnartz, on vous accepte à l'hôtel sans aucune difficulté. Mais autrefois, au Moyen Âge et bien après, en ces temps reculés où les sirènes des patrouilles de police ne résonnaient pas encore et où les brigands troussaient la gueuse et détroussaient le gueux, les aubergistes étaient d'un naturel extrêmement méfiant. Une fois la nuit tombée, pour se faire admettre dans une auberge, il fallait montrer patte blanche, c'est-à-dire d'abord énoncer son patronyme. Et celui qui n'avait pas un nom très 'chrétien' avait de fortes chances de se voir éconduire et de devoir passer son chemin ou coucher à l'écurie. Ensuite, une fois admis, la tenue vestimentaire et la noblesse du nom avaient leur importance pour l'affectation des plus belles ou plus inconfortables chambres. Quand on sait que les auberges étaient nettement moins répandues que les hôtels ou motels aujourd'hui et qu'il y avait de très faibles probabilités de pouvoir se faire prendre en stop pour tenter de se faire accepter au suivant, celui ayant un nom à coucher dehors avait intérêt à avoir de quoi bien se couvrir pour passer la nuit.

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